Comment ne pas bouillir de colère à la lecture du compte-rendu de l’audience de mercredi dans Le Monde ?
Ça commence en douceur, par l’évocation des parents de Samuel, des gens simples :
Jean-Michel Dufour est du genre taiseux. Alors, au moment d’évoquer la personnalité de son fils Samuel, jugé à Paris pour avoir participé à la rixe entre militants d’extrême droite et militants antifascistes lors de laquelle Clément Méric est mort, en 2013, il était peu probable qu’il devienne soudain bavard.
Que dire face à ce tribunal ? Le monde judiciaire, cet agent d’entretien au chômage dit ne pas le connaître, sauf ce qu’il en a vu « à la télévision ». Il ne le comprend pas. « Qu’est-ce que vous voulez entendre ? », demande-t-il à la présidente, Xavière Siméoni. La juge l’invite à évoquer la jeunesse de son fils. « Je ne sais pas quoi dire », s’obstine-t-il. A la barre, il ne sait que faire de ses mains, les place tour à tour devant ou derrière lui. « En tant que père, il est parfait, c’est mon fils », tente Jean-Michel Dufour, cheveux gris et coupés ras. Lui se dit « de droite ». Dans la famille, « on essaie d’être le plus droit possible ». On n’en saura guère plus.
Emouvant ce père qui n’enfonce pas son fils, au contraire, avec cette phrase sublime : « En tant que père, il est parfait, c’est mon fils ». Et cette autre qui dit tout de l’éducation qu’il a donnée à Samuel : Dans la famille, on essaie d’être le plus droit possible.
Et la mère, aussi, digne, courageuse elle aussi. Parce qu’il en faut du courage dans un prétoire hostile où l’on attend de vous que vous crachiez sur vos enfants :
« Bon garçon », « pas méchant », « quelqu’un de posé » : à leur manière, les parents se transforment parfois en avocats. Jacqueline, la mère de Samuel Dufour, trouve « injuste » la situation actuelle. « Il est innocent, c’est mon fils. Cette bagarre n’aurait pas dû arriver et ça s’est mal fini. » Comme son mari, Jean-Michel, elle n’est pas à l’aise avec les mots.
Qu’attendaient-ils, les vautours du Monde ? Que Jean-Michel Dufour et Jacqueline renient leur fils, qu’ils l’insultent, qu’ils le condamnent?
Loin de là, ils montrent qu’ils sont fiers de leur fils, qu’il l’ont bien élevé.
Alors, il fallait que le journaleux du Monde, du haut de sa suffisance d’intello dévoyé laisse passer des petites phrases pour fustiger ces petites gens qui ne sont pas à l’aise à l’oral » taiseux », « il ne sait que faire de ses mains »…
Mais le meilleur est dans la suite : Yann Bouchez ose parler de la « radicalisation » des jeunes agressés par la bande à Meric :
A la barre ont défilé une assistante de vie, des chômeurs proches de la retraite, et un déontologue travaillant pour une banque. A leur manière, tous ont raconté comment ils ont vécu la radicalisation de leur fils vers le milieu des skinheads d’extrême droite.
C’est nouveau, ça vient de sortir, ces journaleux qui font des efforts désespérés pour ne pas parler d’islam, qui n’ont que « déséquilibrés » à la bouche, et ne parlent de radicalisation que du bout des lèvres pour les terroristes musulmans osent enfoncer la tête sous l’eau de nos enfants, droits, équilibrés, qui ont pour seul tort de défendre une certaine idée de la France.
Mais ce n’est pas tout. Il faut, en sus, culpabiliser les parents, en faire des coupables, coupables de n’avoir rien vu… Coupables d’avoir des enfants allant à des manifestations et de les avoir laissé faire… Et Yann Bouchez ose mettre dans la bouche des parents des mots qu’ils n’ont sans doute pas prononcé » déni, aveuglement »… Il nous dit qu’il a tiré cela de son chapeau avec cette belle invention : « consciemment ou pas, tous évoquent… ». Yann Bouchez doit être très psy, pour être capable de deviner l’inconscient des parents…
Consciemment ou pas, tous évoquent aussi leur propre déni, leur incompréhension ou leur aveuglement. « J’ai malheureusement pris conscience assez tard de ce phénomène, assure Didier Eyraud. Je savais qu’il participait à des manifestations, ça m’inquiétait. » Quand son fils, Alexandre, était plus petit, il l’emmenait visiter des lieux historiques – Verdun, les plages du débarquement… – pour l’éveiller à l’histoire de France.
Ce cadre de 62 ans, séparé de sa femme, rappelle le contexte familial compliqué dans lequel a grandi son fils unique. « C’était pas un garçon qui était là pour rechercher l’affrontement, je pense qu’il était là pour s’affirmer », résume-t-il à propos de son engagement dans un groupuscule d’extrême droite. Ni les avocats, ni les juges ne demanderont au père pourquoi il tenait tant à sensibiliser son enfant au sujet de la guerre d’Indochine.
L’ordure ! Yann Bouchez ose sous-entendre que le fait d’avoir évoqué l’Indochine et la seconde guerre mondiale avec son fils expliquerait qu’Alexandre ait été « radicalisé », mêlé à une rixe, suite logique du guet-apens qui lui avait été tendu par Méric et ses amis.
Ainsi, évoquer l’histoire de France et nos guerres ferait des parents des complices des nazis, des responsables de la radicalisation patriote…
Cette famille, que leur fils a lui-même qualifiée de « patriote », constituait-elle un terreau favorable aux dérives ? Des idées bien à droite, peut-être, mais le couple réfute toute violence. Quand la présidente l’interroge sur l’Allemagne nazie, Jacqueline assure ne pas savoir ce qu’est le IIIe Reich.
Voilà, le gros mot est lâché. Une famille PATRIOTE… Infiniment plus grave qu’une famille musulmane, qu’une école coranique ou une mosquée…
Des gens simples, travailleurs, honnêtes, qui ne sont pas allés longtemps à l’école, mais qui savent distinguer le bien du mal. Et voilà qu’au tribunal on leur dit que le tatouage « travail, famille, patrie » serait un slogan nazi…
« Je ne savais pas bien ce qu’il faisait, je partais à 5 h 30 du matin et revenais à 8 heures du soir, explique Manuel Morillo à propos de sa relation avec Esteban. Et quand je le voyais le week-end, je voulais profiter de lui, pas parler de politique. » « Je l’ai engueulé pour les tatouages » nazis, assure-t-il. Mais l’homme ignore à quoi faisait référence l’inscription « travail, famille, patrie » sur l’avant-bras de son fils.
Dans le commentaire de l’un de nos derniers articles consacrés à l’affaire Meric, Lou nous avait fort justement rappelé ceci :
« C’est vrai que « travail, famille, patrie » n’a pas bonne presse à cause de Pétain, mais ce n’était pas la devise d’Hitler ! »
Oh que non, en effet! Préambule à la Constitution du 4 nov 1848, art IV:
« Elle a pour principe la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Elle a pour base la Famille, le Travail, la Propriété, l’Ordre public. »
Mais sans doute que Yann Bouchez n’a pas fait d’études, qu’il est incapable de faire la moindre recherche historique… Je crains même que, en ce siècle d’inculture, même les avocats des 3 accusés n’aient pas été fichus de remettre les pendules à l’heure.
Bref, un procès inique et scandaleux, dont le compte-rendu inique et scandaleux est fait par un journaleux idéologiquement dévoyé, sans éthique ni déontologie. Un article même pas digne d’essuyer les fesses des patriotes qu’il conchie.
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Maintenant, la gauche vient de fabriquer de nouveaux vandales, les végans qui attaquent les boucheries,
il parait qu’Hitler était végan
un de mes copains disait « qui aime trop les bêtes, n’aiment pas les gens »
et bien, je crois que votre copain était ce que l’on appelle familièrement un CON
En tous les cas je ne sais pas, on ne peut bien sûr généralisé, mais je l’ai couramment constaté moi-même.
On parle du « trop » bien évidemment.
Combien de vieux cons qui font passer le confort de leur chien avant celui de n’importe qui ? j’ai pu le constater, et plutôt deux fois qu’une !
une fois, une vieille hargneuse me l’a dit sans complexe
Si j’ai bien compris, les terroristes-anarchistes antifas ne sont pas des radicalisés. Brûler des voitures, casser des commerces, balancer des molotov sur les flics, c’est juste un loisir. P***n, on s’ennuie ferme à gauche.
La radicalisation des « autres » n’est même pas évoquée,
les autres, ils sont du bon côté, donc, qu’ils soient radicalisés, violents, agressifs, qu’ils attaquent les premiers, ça, le journapète ne veut pas le savoir, ni le dire,
lui aussi , il se range du bon côté, et en cela il est satisfait de sa petite personne,
il connait l’issue du procès, comme le père Méric qui est confiant et non accablé de remords et de culpabilité comme il devrait l’être s’il était capable d’examen de conscience,
s’il était capable de comprendre que l’éducation donnée à son fils l’a poussé à ce comportement qui a conduit à sa mort prévisible,
Le père Méric doit considérer son fils comme un héros, le pauvre homme !
noyé dans son idéologie aveuglante
la torchonnée qui a pondu merat a eut bien meilleur traitement de journalope, pas de doute là dessus…même sans parler français.
Bon, je vais me préparer financièrement à payer un avocat dans quelques années car à n’en pas douter j’ai produit quelques petits nazillons, bin oui quoi je les ai emmenés visiter Dachau, Oradour, les plages du débarquement, Disneyland (eh oui, il y en a qui prétendent que Walter Elias Disney avait des amitiés avec l’Allemagne pendant la guerre).
Je suis de plus en plus écoeurée de lire tous ces délires de bêtise, je dis « délire » car tout est tellement déconnecté de la réalité. Toute cette ambiance qui pue la manipulation me dégoûte de plus en plus.
Comment peut-on laisser un journaliste parler de la sorte alors qu’un procès n’est même pas arrivé à son terme ? Tout est déjà calculé et jugé d’avance.
Quand on connait le fond de l’affaire en plus, une bagarre entre gens violents de part et d’autre qui a mal tourné.
Je mets cet article ici même si apparemment il se démarque du sujet mais toutes ces manoeuvres politico-judiciaires relèvent, dans le fond, du même tonneau :
« Faute d’argent, le Rassemblement national voit fermer certaines de ses permanences »
https://www.lejdd.fr/politique/faute-dargent-le-rassemblement-national-voit-fermer-certaines-de-ses-permanences-3749834
Ils auront leur peau comme ils ont eu la peau de F. Fillon (je dis cela même s’il n’était pas ma tasse de thé) et cela me contrarie de voir même des « patriotes » ne pas le comprendre.
Le politique ne devient plus que cela tel un système mafieux : démolir les concurrents… Où est l’intérêt de la France et des Français là ?
Quand les Français vont-ils comprendre que l’on tue la Démocratie ?
Un article dans l’Obs de Marie Vaton
« Procès de la mort de Clément Méric : deux mères, deux mondes »
Peut-être plus neutre, plus objectif.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/procès-de-la-mort-de-clément-méric-deux-mères-deux-mondes/ar-BBMZuaO?MSCC=1536325082&ocid=spartanntp
Jojo ( le plombier) lui a eu la possibilité de faire des études ce qui lui permet d’appeler un chat un chat et d’identifier ce Yann Bouchez comme appartenant à la secte des vrais faux journalistes boursoufflures de bêtise épaisse, de méchanceté, de mépris , d’orgueil mal placé, de compromissions hasardeuses, pisses copies subventionnés aux relents nauséabonds de merde molle qui leur tient lieu de cervelle. A contrario cela l’incline à la plus grande sympathie pour ces parents qui méritent au delà d’une légitime compréhension, respect et solidarité. Avec leurs moyens et leurs valeurs ils n’ont pas faillis. Ils peuvent être fiers et à la différence du Monde et de ce Vaurien de journaliste ils méritent eux qu ‘on les respecte
Il faudrait rappeler à tous ces donneurs de leçons que la gauche et la droite ont donné des extrémismes qui se discutent l’ignominie…
Le pire fut certainement le régime du Kampuchéa Démocratique (!), les Khmers rouges. Fut éliminé entre 1/5 et 1/4 de la population cambodgienne en 3 ans et 9 mois (plus de 1,7 millions).
AUCUN régime politique totalitaire n’a fait pire contre son PROPRE peuple…
Question, y-a-t-il une différence de gravité entre exterminer pour raison raciale (nazisme le pire) et exterminer pour raison idéologique ?
A mon avis : NON !
A savoir, Hun Sen (1er ministre), ancien Khmer rouge*, est à la tête du Cambodge depuis 89 après avoir été à la tête du gouvernement mis en place par les communistes vietnamiens…
* : certes, il a fui une purge qui aurait pu lui coûter la vie et il n’y a pas contre lui d’implication personnelle connue dans des massacres contre la population cambodgienne !
Personne ne trouve à redire !
Si un nazi avait été à la tête de l’Allemagne, que se serait-il passé ?
Ne pas oublier, toute la presse s’est émerveillée lors de la prise de Phnom Penh en avril 1975 par les Khmers rouges… Elle n’a toujours pas fait sa repentance, elle !
et hier soir aux intox de la 2, alain duhamel, n’a pu s’empêcher de souligner qu’il préférait que micron s’entende avec méchant con plutôt qu’avec Marine
Et la radicalisation des tarés élevés par des parents et des enseignants prétendument » de gauche » ?
Pas un mot !
Cela devient quasiment un pléonasme, Christine, que parler d’un « journaleux idéologiquement dévoyé, sans éthique ni déontologie » à propos de Yann Bouchez, et du Monde en plus! Mais là il en rajoute une couche ce sal….d.
L’attirail des skins n’est guère différent de celui des antifas, qui eux aiment bien les cagoules par dessus le tout et provient des mêmes boutiques..et des mêmes croisements idéologiques. J’ai le souvenir de confrontations provocantes du même ordre dans les années quatre-vingt, d’un quai de métro à l’autre, entre punks et skins , ou lors de manifestations rue d’Assas entre trotzkystes et Gud.. Toujours l’infiltration d’autonomes nationalistes « non-inscrits » ou d’anarcho-libertaires.Un seul mot d’ordre tacite: castagner dur. Mélanchon a bien récupéré la tendance et le brillant jeune et facétieux Clément qui a perdu la vie devient la victime collatérale, comme Malik Oussekine. Pauvres parents que je plains sincèrement.
Yann bouchée à l’emeri est parlé.
Ce journaleux ne fait que répéter la voix de son maître à penser comme ce pauvre garçon Meric qui s’est précipité dans les fantasmes et les idéaux du moi de ses cretins parents et y a trouvé la mort.
Il faudrait demontrer a ces magistrats qu’aimer sa patrie est tout a fait honorable et que ce devrait etre l’attribut des personnes normales mais que par contre aller provoquer ou chercher l’affrontement à des personnes parce qu’elles sont qualifiees de patriotes est un comportement de desequilibre et une infraction pénalisable ….
Bref il faut remettre tout cela d’aplomb !
« Je l’ai engueulé pour le N » nazi