Lettre ouverte au Président Manu, par Michel Onfray
Votre Altesse,
Votre Excellence,
Votre Sérénité,
Mon cher Manu,
Mon Roy,
La presse a rapporté il y a peu que tu avais nommé un gueux pour représenter la nation à Los Angeles. Il aurait pour seul titre de noblesse diplomatique, disent les mauvaises langues, les jaloux et les envieux, un livre hagiographique sur ta campagne présidentielle. En dehors de ce fait d’arme si peu notoire que personne n’en connaît le titre, pas plus d’ailleurs que celui des autres ouvrages du susdit, la plume est bien de celles qui se trouvent dans les parties les moins nobles de la profession : le croupion, car c’est celle que découvre le plus souvent la position de soumission inhérente à la fonction des gendelettres – la prosternation. De Sartre à BHL chez Sarko (après Mao), d’Aragon à André Glucskmann chez le même Sarko (après Mao lui aussi), de Drieu la Rochelle à Sollers chez Balladur (après Mao également), de Brasillach à Kristeva chez le Bulgare Jivkov (après Mao elle aussi), les cent dernières années n’ont pas manqué d’écrivains doués… pour l’agenouillement politique!
Philippe Besson entre dans cette vieille catégorie du valet de plume, mais on sait désormais de quelle plumasserie ce jeune homme comme il faut relève. Ce genre de plume n’est pas celui des plus talentueux, mais c’est celui des plus vendus – je parle de l’homme, pas de l’auteur.
Manu, on comprend que, toi qui aimes tant les lettres, tu aies envie de câlins venus des écrivains les plus à même de marquer le siècle et d’entrer dans la Pléiade quand tu seras redevenu banquier. Mais si ce siècle doit être marqué par toi, il n’y a pas grand dommage à ce qu’il le soit aussi par Besson le petit (à ne pas confondre avec Besson le grand, l’écrivain Patrick, ni avec Besson la championne d’athlétisme, Colette, ou bien encore avec Eric, le traître passé de Ségolène à Sarkozy en pleine campagne présidentielle, ou bien encore avec le Minimoy, Luc).
Avant d’être flagorneur, Besson-le-Petit a été directeur des ressources humaines auprès de Laurence Parisot, dame du MEDEF, mais aussi auteur de scénario de téléfilms, donc chevalier des Arts et Lettres. Convenons-en, tout ceci légitime l’affirmation d’Arlette Chabot, qui faisait déjà de l’éditorialisme politique à la télévision quand elle était en noir et blanc, la télévision, et n’avait qu’une seule chaîne. Courageuse, audacieuse, résistante, rebelle, insoumise, l’Arlette n’a en effet pas craint d’affirmer sur l’un des médias qui l’appointent que tout ceci était habituel: Napoléon n’avait-il pas nommé Chateaubriand en son temps et de Gaulle Romain Gary? En effet, en effet… Arlette, chère Arlette, vous qui avez déjà les grades de chevalier puis d’officier de la Légion d’honneur, je vous promets le grade supérieur pour bientôt! Si ce n’est déjà fait, car vous méritez d’y avoir votre rond de serviette, vous serez aussi bientôt invitée à la table de notre grand Mamamouchi en compagnie du vérandaliste Stéphane Bern et des frères Bogdanov, les éminents membres correspondants de la NASA française.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, il a tout de même fallu, pour que cette affectation de copinage ait lieu, que tu prennes la décision d’un décret modifiant les règles de la nomination des diplomates afin que ce ne soit plus le Quai d’Orsay qui ait la main mais le gouvernement, c’est à dire, toi tout seul, chacun le sait. C’est ce que les langues vipérines qualifient de fait du prince… Le décret te permet désormais de récompenser des non-fonctionnaires, pourvu qu’ils aient été serviles. Bern ambassadeur chez l’impératrice Sissi ou les Bogdanov nommés pour la même fonction sur Mars, grâce à toi, c’est désormais devenu possible… La France redevient « great again »!
J’ai appris qu’en même temps, tu avais rendu possible cet autre fait du prince: madame Agnès Saal a été nommée par un arrêté paru au Journal officiel « haut-fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la culture ». En voilà un beau poste, et si moral en plus! Un beau jouet emblématique du politiquement correct de notre époque.
Rappelons un peu le CV de l’heureuse élue que tu gratifies à son tour. Cette dame s’était fait connaître par des notes de taxi dispendieuses, plus de 40.000 euros tout de même, et ce en grande partie au profit de ses enfants, quand elle était directrice générale du centre Pompidou et présidente de l’INA, un institut que tu connais très très bien, n’est-ce pas? Pour ces malversations, elle avait été condamnée à six mois de suspension sans solde (probablement selon les principes de ce que l’on peut désormais nommer la jurisprudence Benalla…), puis à trois mois de prison avec sursis et une double amende. Elle avait été réintégrée en douce au ministère de la culture à l’été 2016 (il faut faire gaffe aux nominations d’été…) comme chargée de mission auprès du secrétariat général en vue de la finalisation de labellisation AFNOR sur l’égalité professionnelle et la diversité.
Précisons aussi ceci: selon Mediapart, la même madame Saal, décidément très récompensée – on se demande pourquoi – figurerait également « dans la liste très restreinte des hauts fonctionnaires, qui, par un arrêté du 3 août 2018 signé par le Premier ministre, ont été inscrits à compter du premier janvier 2018, donc rétroactivement, au « tableau d’avancement à l’échelon spécial du grade d’administrateur général ». Ce qui, en d’autres termes, veut dire que, pendant les vacances du Roy à Brégançon, cette procédure qui ne relève pas du traditionnel avancement mais d’une volonté politique expresse, a permis à ladite dame de profiter d’une hausse de son traitement allant jusqu’à 6.138 euros par an, indemnité de résidence à Paris comprise, soit au total près de 74.000 euros de traitement annuel. S’y ajoute un supplément sous forme d’indemnité qui augmente sa retraite des fonctionnaires d’environ 10%. Quand tu aimes, mon cher Manu, ça n’est pas pour rien et ça se voit!
Françoise Nyssen, rappelons-le pour les millions de Français qui l’ignorent encore, est ministre de la culture. C’est elle qui a mis en musique la mélodie sifflée à son oreille par le président. Face au déchaînement que cette nomination a légitimement suscité, elle fait savoir ceci sur les réseaux sociaux: « J’ai nommé Mme Agnès Saal (j’épèle : S . A . A . L, car on pourrait mal orthographier…) haute fonctionnaire à l’égalité et à la diversité. J’ai fait de cette cause une priorité dès mon arrivée au ministère de la culture. La qualité de son engagement et de son travail au service de ces valeurs fondamentales devrait guider les commentaires aujourd’hui ». On ignore quelle est la « cause » en question: madame Saal, ou les fameuses valeurs ici prises en ôtage?
Mais Françoise Nyssen, c’est également l’éditrice qui a sciemment fraudé deux fois le fisc en ne déclarant pas de considérables agrandissements d’espace, une fois en Arles, au siège de sa maison d’édition, une autre fois à Paris. Le Canard enchaîné, qui a levé le lièvre, a chiffré la fortune économisée par ce double forfait! Ca en fait des APL pour les étudiants désargentés, je te jure!
Qui se ressemble s’assemble. Dès lors, il était normal que, sous ton autorité, sous tes ordres, selon ton désir, selon ton souhait, selon ta volonté, selon tes vœux, mon Prince, mon Roy, mon grand Mamamouchi, le vice récompense le vice. En un peu plus d’un an, de Richard Ferrand à Alexandre Benalla, via cette dame Saal, tu nous y as déjà tellement habitués!
Sais-tu, mon cher Manu, que des caissières qui ont utilisé à leur petit profit des bons de réduction de deux ou trois euros qui trainaient sur la caisse, ou que des employés de grand magasin qui ont mangé un fruit prélevé dans les rayonnages, ont été sèchement licenciés, eux, sans indemnités, sans planques payées par les contribuables et sans possibilité de retrouver du travail fort bien payé avec les avantages de la fonction à la clé? Probablement une nouvelle belle et grosse voiture avec chauffeur…
J’ai appris aussi que ton si bon ami Benalla s’était rendu coupable de charmants forfaits depuis ceux que l’on a bien connus l’été dernier. Mais l’incendie a été joliment éteint – sûrement pas avec l’eau de la piscine que tu t’es fait construire à Brégançon, pas pour toi, oh non, bien sûr, mais par altruisme, pour les enfants du personnel de la résidence royale plus sûrement.
En garde à vue, la police a souhaité perquisitionner le domicile de ton si cher ami Benalla. Elle voulait notamment accéder à son coffre-fort. Tenus par la loi à ne pas entrer dans l’appartement avant l’heure légale, les policiers ont posé des scellés le soir et attendu le lendemain. Mais le coffre-fort a été vidé dans la nuit! On a le bras long chez les Benalla puisque du commissariat on peut atteindre un coffre-fort chez soi en pleine nuit. Les quatre armes qui devaient s’y trouver n’y étaient plus – soit tout de même trois pistolets et un fusil, pour un homme qui n’a que deux mains, ça fait tout de même beaucoup… Sa femme avait les clés, il avait dit qu’elle était à l’étranger : elle se cachait en fait dans le seizième arrondissement de Paris. Il est vrai que pour de nombreux Français cet arrondissement de nantis équivaut bien à un pays étranger.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, il me semble tout de même qu’il vaut mieux faire partie de ta cour que d’être un senior amputé de sa retraite, être un plumitif courbé plutôt qu’un écrivain debout, être une énarque de gauche qui tape dans la caisse de l’Etat pour financer les transports de sa progéniture, plutôt qu’un étudiant à qui tu voles dans sa poche cinq euros d’APL, être un cogneur de manifestants avec un brassard de la police et une accréditation de l’Elysée qu’un syndicaliste défendant le droit du travail.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, j’aimerais que tu m’aimes et ce pour trois raisons. La première: pour être nommé sans compétence consul des provinces et des régions françaises dans le sixième arrondissement de Paris, voire le seizième – tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles; la deuxième: pour permettre à ma vieille mère qui n’a pas son permis de conduire et qui a quatre-vingt-quatre ans, de pouvoir disposer d’un taxi gratuit à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pour aller faire ses visites médicales à une demi-heure de chez elle, le tout payé avec l’argent du contribuable tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles; la troisième: pour avoir chez moi des armes à feu en quantité, mais aussi et surtout, pour pouvoir tabasser les gens qui me déplaisent en portant un casque sur la tête, en distribuant des coups de matraque et en disposant de CRS ou de la police comme couverture à mes descentes de petite-frappe – tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles.
S’il te plaît, votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu: veuille-le. Je te promets pour ce faire de me prosterner moi aussi, de montrer les plumes de mon cul aux passants, de dire du bien de toi avec des articles, des conférences et des livres, je te jure, j’irai sur les chaînes et les radios du service public pour certifier, comme Arlette Chabot, qu’entre Napoléon, de Gaulle et toi, il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette, Joffrin ne me reconnaîtra pas, il m’aimera peut-être lui aussi comme il a aimé jadis Bernard Tapie et Philippe de Villiers. Je pourrai écrire aussi une biographie de Stéphane Bern avec une préface de Brigitte ex-Trogneux, passer une thèse de physique quantique avec tes amis les frères Bogdanov comme directeurs de travaux. Je pourrais même consacrer un séminaire de littérature comparée à l’œuvre de Philippe Besson que je mettrai en perspective avec celle de James Joyce. S’il te plaît, tu le peux, tu es mon Roy. J’habite place de la Résistance à Caen, fais-moi signe.
Veuillez, votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, mon chéri, recevoir l’expression de ma considération la plus courtisane. Vive la République, vive la France, mais surtout: Vive Toi !
Michel Onfray
Post-scriptum : des bises à la Reine.
Post-scriptum 2: j’apprends à cette heure que tu as fait du jet-ski à fond les ballons avec Brigitte quand tu étais à Brégançon et ce dans une zone interdite à la navigation et au mouillage – tu y as pourtant grandement navigué et vraiment mouillé. Cette réserve marine protégée ne doit être troublée par aucun véhicule à moteur. Il y eut pourtant tes deux jets-ski et ton gros bateau avec un moteur de 150 chevaux – qui sait, peut être empruntés à Nicolas Hulot, car on sait que, comme toi, il est un écologiste qui collectionne les engins motorisés. Protéger l’environnement marin et préserver la biodiversité dans les eaux du parc national de Port-Cros, pour toi qui fumes du glyphosate chaque matin au petit déjeuner, ça compte pour rien, n’est-ce pas?
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-ouverte-au-president-manu-le-texte-
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Michel Onfray a fait mouche, quel délice !
Succulent et génialissime et moi, je n’ai pas de plume dans le cul !
Encore un courrier très instructif que je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre, bien qu’un tout autre style !
A Diffuser en masse
Le calcul de Macron est juste: les retraités la fermeront…
Bernard HERTZOG
Maire honoraire de Silly-sur-Nied
Conseiller général honoraire de Moselle
Chevalier dans l’ordre national du mérite
Chevalier dans l’ordre des palmes académiques
3,rue Grégoire de Tours 57000 Metz
03 87 64 06 13
Lettre à son Altesse Macron 1er
Sire, je voudrais vous féliciter il en a fallu du courage
Pour décider de ponctionner
De leurs soi-disant avantages
Tous ces bienheureux retraités.
Il est vrai qu’ils sont redoutables
Et pour tout dire presque enragés
Avec leurs béquilles, leurs bandages
Sans parler des chaises percées.
Il y a même un bon côté
Peu s’en iront à l’abordage
Afin d’incendier l’Elysée
Ou de construire des barrages.
Et puis ils vont bientôt crever
Alors pourquoi donc s’en priver ?
Peut-être vous a-t-il échappé
Ce que fut leur enfance dorée ?
La deuxième guerre mondiale
Avec son lot de privations
De bombardements, un régal
Pour qui aime les films d’action.
Et ensuite ce fut l’école
Où l’on passa bien peu de temps
Pas comme certains guignols
Qui n’en sortent qu’à 27 ans.
Souvent après c’était l’usine
Où l’on entrait à 14 ans
Quarante huit heures par semaine ( et non 35h et des RTT)
Quinze jours de congés payés…
Vraiment l’existence rêvée.
Notre service militaire
Dites moi où l’avez vous fait ?
Pour nous, 28 mois d’une guerre
Trente mille jeunes y sont tombés
Mais cela n’est pas votre affaire
Pour le résultat qu’on connaît.
Alors pourquoi donc se gêner
Pressurons les tous ces nantis
Pour pouvoir mieux distribuer
Aux arrivants de ces pays
Qui jamais n’auront travaillé
Ni cotisé, que nenni.
Pour ce qui est du logement
Mon Dieu que nous fûmes gâtés
A six dans l’appartement
D’à peine soixante mètres carrés
Sans aucune des commodités
Qu’on accorde généreusement
Même aux nouveaux arrivés.
Sans doute l’histoire de France
N’est pas votre tasse de thé
Elle fût traitée en votre absence
Ou bien vous l’avez oubliée.
Pas nous !
Un jour, vous vous en apercevrez…
Macron, le Saigneur des retraités !
Appelons désormais Macron, le Saigneur des retraités car c’est vraiment le titre qui lui convient.
Surtout ne pas se plaindre et critiquer quand on choisit de ne rien faire et ne rien dire !
ON EN A TOUS RAS LE BOL !
Alors Diffusons !
Soyez Acteurs concrètement !
Internet le moyen de nous défendre !
Bravo Michel Onfray !
Manu et ses « mignons »…Est-ce un hasard si le « Roy Manu » nomme à des postes bien rémunérés des « garçons » plutôt attirés par d’autres garçons que par les croupes féminines ?!
Mais bah …Je suis mauvaise langue
UN GRAND MERCI POUR CETTE INSOLENCE SALVATRICE , POUR CES RAILLERIES QUI LIBERENT….
Je ne sais pas où mettre cet article mais cela me semble illustrer cette ambiance quasi monarchique :
« Alexandre Benalla : l’Elysée refuse de donner le montant de son salaire »
https://actu.orange.fr/politique/alexandre-benalla-l-elysee-refuse-de-donner-le-montant-de-son-salaire-magic-CNT0000016dUOR.html
Cette missive est excellente pour nous , la lire est un plaisir mais le destinataire ne le lira pas et SI , il se trouvait qu’elle lui tombe sous les yeux .il n’en aurait que faire ….il s’en fout et contre fout du peuple !!!!!
superbe Michel ONFRAY !
un régal, que de belles lettres, humour compris
et l’autre Arlette de comparer le petit besson à Chateaubriand ou Romain Gary ,
tout en mettant sur le même plan minimicron et Napoléon, si encore, on pouvait y voir de la malice de la part d’arlette !!!
Et alors on est encore des nouveaux super héros que j’appelle les constatators
Macron il est encore là pour 4 ans et de tout cela il s’en tape car les élites se reproduisent entres eux (merci l’ENA) et toute cette haute administration s’auto protège et verrouille tout, la seule solution qu’il aille trop loin car il ne semble pas avoir de limites pour tuer ceux qui ne sont rien et que le changement passe par la rue Mais dans ce cas à les ben allah et tous ces potes des cités viendront nous dézinguer car eux sont déjà équipés pour la lutte armée contre ma France.
Un trou du C sentirait il la rose, l’encens, et les lauriers tressés , çà restera toujours un trou du C. une seule solution : karcheriser
J’ai vu de la lumière.J’ai poussé la porte. Bien m’en a pris. La volée de bois vert, en prose, moi qui aime les vers. Mais pas que ! Monsieur Michel Onfray a régalé tout le monde , Des loges, aux balcons, et jusqu’au poulailler. Cette séance m’a tout émoustillé. J’aimais déjà l’homme. Qui me donne d’autres raisons, mais en avais je besoin encore, de détester encore plus, jusqu’aux franges de la haine, ce prétentieux morbide et sa cour, sa valetaille…
Merci Michel Onfray.
Excellent Onfray. Non moins excellent Paco !
Michel ne te répondra pas. Moi oui. Je rosis de plaisir à ton compliment.
Oui, c’est vraiment excellent, ce « nouveau monde » ressemble de plus en plus à l’ancien régime des privilégiés qui nous a amené la Révolution Française. Comme aurait pu le dire le D’Artagnan d’Alexandre Dumas, « Un pour tous, tous pourris! ».
Un délice ! Lettre toute en finesse.Quel talent ! A lire et à relire….et à envoyer à tous nos correspondants.
Excellent !
Merci M. Onfray vous avez ensoleillé ma journée grâce à cette lettre acide et bien méritée par Macreux 1er.
Bien que je doute qu’il ait bien compris le sens de votre missive, l’essentiel est que pour la lèpre populiste elle est pleine de vérités et bien résumée !
Mettons concrètement cette succulente missive sous le nez du président « Manu Mc Ron » : imprimer cet article et le lui envoyer par la poste à son adresse postale publique que vous trouverez sur la page
https://formalites-administratives.ooreka.fr/fiche/voir/632053/ecrire-au-president-de-la-republique
Pour imprimer facilement l’article, c’est très simple :
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Désormais vous pouvez imprimer l’article dans sa version « véritable lettre », en imprimant les quatre pages de la version PDF que vous venez de créer en deux feuilles imprimées recto-verso).
Optionnellement, vous pouvez personnaliser ce courrier en signant de votre prénom et ville au bas de la page deux, dans la zone restée blanche (inutile de risquer des représailles en indiquant naïvement vos coordonnées complètes).
Si vous avez un commentaire personnel à faire, c’est aussi là que vous pouvez l’écrire.
Vous pouvez aussi recopier un commentaire de l’article si vous approuvez tout particulièrement l’un d’entre eux.
Notez bien qu’il est indiqué sur la page du site formalites-administratives.ooreka qu’il n’y a PAS BESOIN de timbrer le courrier destiné au président alors raison de plus pour ne pas vous gêner : mettre le nez du président pour lequel vous n’avez pas voté dans son caca, ça ne vous coutera même pas un timbre !
Cette lettre est à copier et à coller sur Word puis à diffuser à tous nos contacts.
Merci monsieur Onfray
Je vous verrais bien Président, mais vous partiriez avec un sérieux handicap ; vous avez trop de classe et de respect pour les Français pour fréquenter le genre de » faune » que Mohamed Micron invite à l’Elysee pour e gay er ses soirées.
Encore 4 ans….de frustrations avant de pouvoir se débarrasser du « freluquet du Touquet », je ne suis pas certain de pouvoir tenir……
une pure merveille !!
Cette lettre – pamphlet signée Michel Onfray constitue une véritable bouffée d’ air pur et frais dans l’ atmosphère moisie et fétide d’ une Macronie qui , ces derniers temps , a entamé un long processus de décomposition .
Toutefois , je crains fort que les revers cuisants essuyés récemment par le roquet xénophile de l’ Elysée ne suffisent à le convaincre de se montrer un peu plus humble et modeste .
La morgue , l’ arrogance et le mépris des autres sont profondément ancrés au coeur de ses gènes , et il ne laissera la place qu’ avec l’ épée dans les reins , chassé par la vindicte populaire , par le truchement des urnes ….
L’ oligarchie mondialiste et libre échangiste qui l’ a fait » Mamamouchi » commence à émettre des doutes sur les capacités de Macron et se dit que , certes , il aurait très bien pu faire un excellent animateur de stages d’ entreprise …. mais en aucun cas un Président de la République digne de ce nom .
Cette lettre est à copier et à coller sur Word puis à diffuser à tous nos contacts.
Merci monsieur Onfray
Je vous verrais bien Président, mais vous partiriez avec un sérieux handicap ; vous avez trop de classe et de respect pour les Français pour fréquenter le genre de » faune » que Mohamed Micron invite à l’Elysee pour e gay er ses soirées.
Encore 4 ans….de frustrations avant de pouvoir se débarrasser du « freluquet du Touquet », je ne suis pas certain de pouvoir tenir……
Des types « de gauche » comme Michel Onfray, j’en redemande…. un « coeur pur », intégre, aucune concession à la corruption, pas de trafic, bref, le contraire d’un « politique », c’est un des rares « gauchiste » qui a mon respect, Ne lui demandez pas de faire partie d’un quelconque gouvernement, il a déja dit m…. à tous ces corrompus de tous bords. Michel est un agitateur de nos mauvaises consciences, un de nos plus beaux penseurs, qui fédére les amoureux des libertés(pas les plus faciles à demander tout haut…. ) il fédére les amoureux des injustices (et toujours pas les « faciles » à médiatiser…) c’est un libre penseur, un hédoniste comme il dit(‘lisez sa théorie là dessus, c’est juste « beau »). Michel a le courage de mouiller sa chemise contre les corrompus, il aime le peuple, il en vient (lisez ses bouquins). Michel ne nous rejoindra jamais à RR ou à RL, c’est un incorruptible, un poéte, un humaniste, il n’est même pas raciste comme nous à force d’être malheureux, il « transcende » lui ! il vole, il est même presque respecté des « politiques » de tous bords, tant ils se reconnaissent et que ses théories sont toujours impeccables, rigoureuses, même pas « de droite » même si elles nous plaisent et qu’elles nous font du bien, il est à sa place : un des plus grands philosophes de notre temps, il nous éléve dans nos pensées souvent bien moches…. prenez en toutes et tous de la graine, et qu’il inspire notre noble combat pour notre souveraineté culturelle et ce que l’on a appelé il y a bien longtemps « de la démocratie sociale »….. Merci Michel
à Camille Defrance
D’ accord avec vous .
Michel Onfray est forcément un type bien , puisqu’ il a dit » non » à Mélenchon , cet imbécile souhaitant le récupérer .
C’est excellent excellentissime je me suis régalé.
Merci monsieur ONFRAY pour ce joli courrier très explicite qui reflète bien la pensée d’une quantité de français !
Même si cela ne fait aucun effet au destinataire, ce texte a au moins l’avantage de bien nous divertir !
En ces temps de grisaille, malgré le soleil ambiant, c’est bien agréable !
Succulente lettre en effet…Le personnage et ses petits copains y sont décrits dans toute l’ampleur de leur pourriture…
Formidable lettre au sinistre « squatteur » rotschilien de l’Elysée !