Un « sympathique » agent des impôts fait de l’ apologie de terrorisme: sera-t-il viré ?

Apologie du terrorisme de la part d’un stagiaire de l’Administration fiscale…

La Cour de cassation a rendu le 8 août un arrêt à propos de l’apologie du terrorisme.

Les faits révélés mettent en lumière le fait que même les services des impôts sont ou ont pu être touchés par la peste verte…

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000037320031&fastReqId=1878506878&fastPos=1

Un homme était poursuivi sur ce fondement à raison de propos tenus, entre le 20 juin 2016 et le 28 juillet 2016, dans le bureau, fermé au public, de ses collègues appartenant, comme lui, à l’administration fiscale.

Ce stagiaire avait déclaré, à propos de l’assassinat du père Hamel, qu’il n’éprouvait pour ce dernier aucune compassion.

Selon lui, « Daesh c’était bien, « le père allait rejoindre son Dieu, et que cela était une bonne chose ».

« A une de ses collègues qui lui avait fait une réflexion sur son hygiène », il avait répondu « que si elle vivait sur le territoire de Daesh, elle se serait faite « zigouiller » tout en mimant le signe de l’égorgement ».

« L’intéressé a tenu ces propos sur son lieu de travail au sein du service recouvrement des particuliers du centre des finances publiques aux Mureaux, dans un bureau situé au premier étage du centre, accessible par badge uniquement des agents, dans l’espace de bureaux « open space » ouverts à l’ensemble de ses collègues et ponctuellement à l’accès du public qui pouvait être reçu au sein de ce service ».

« Il avait tenu des propos et gestes déplacés à caractère sexuel auprès des agents féminins avec lesquels il avait eu des incidents et des comportements violents dès le début de son affectation et avant de tenir les propos incriminés ».

« Il suscitait la peur auprès de ses collègues par ses comportements et propos au point que certains n’ont pas souhaité témoigner lors de la procédure et avait d’ailleurs été rappelé à l’ordre par le chef de service ».

« Ayant pris son poste le 20 juin, il avait tenu des propos à caractère sexuel embarrassants devant ses collègues dès le 23 juin, et lors du bilan de sa première semaine de fonction, (le chef) l’avait averti qu’il ne devait pas avoir de propos à caractère sexuel mettant ses collègues mal à l’aise »…

« Le 30 juin suivant, à l’occasion d’un repas de service au sein de l’open space, l’intéressé aurait tenu devant les agents des propos de même nature en ces termes « moi quand j’éjacule ça me monte à la tête et les femmes ça les fait jouir » ; que le 28 juillet 2016, (le chef) recevait (un agent) en état d’affolement et d’inquiétude concernant le comportement de l’intéressé ».

Il s’était vanté d’ « avoir appartenu à une cellule de radicalisation », levait « les bras en chantant en arabe (assimilé à une prière pour les agents) »… de quoi couper l’appétit, effectivement !

A la suite d’une « remarque de l’une ses collègues sur le fait qu’à l’occasion d’un pot de départ », il mangeait au-dessus des plats, il la menaça en se levant et collant son front sur le sien et en hurlant « quoi quoi !! »…

Panique à bord chez les collecteurs d’impôt devant le constat que leur collègue portait en permanence sur lui un couteau tranchant et pointu !!!!

Non contents de supprimer des postes et de mener une réforme détestable, le prélèvement à la source, véritable usine à gaz pour les entreprises et les agents de l’administration fiscale, le gouvernement et les parlementaires de la majorité LREM et leurs alliés, par leur refus de mettre en œuvre plus largement le principe de précaution, permettent à de tels individus de s’introduire dans les services fiscaux…

« Habitué à la consultation des sites internet terroristes », ce stagiaire adoptait, malgré son comportement choquant, « une volonté de dissimulation ».

Bref, l’habituelle taqiya.

On ne sait pas quelle a été la réaction de l’Administration fiscale à ce sujet.

Le signe d’égorgement évoqué dans cette affaire suffit, à lui seul, dans le secteur privé, fonder un licenciement.

Cette jurisprudence devrait s’appliquer aussi aux stagiaires de la fonction publique, s’agissant d’une faute permettant, selon l’article 46 de la loi du 26 janvier 1984, le licenciement du stagiaire.

http://resistancerepublicaine.com/2018/07/31/le-salarie-menace-son-employeur-degorgement-la-justice-approuve-son-licenciement/

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000320434

 

Quant aux poursuites pour apologie du terrorisme, en revanche, on sait qu’un juge d’instruction avait rendu une ordonnance de non-lieu !

Décision infirmée en appel, la cour d’appel de Versailles ordonnant le renvoi devant te tribunal correctionnel de Versailles pour ces faits.

La Cour de cassation n’aura cependant pas l’occasion de se prononcer davantage dans cette affaire, le pourvoi étant jugé par elle irrecevable.

On apprend finalement grâce au « Parisien » que l’intéressé, prénommé Amir, âgé de 38 ans, est de nationalité française.

 

Alors plutôt que de voter la loi du 3 août, purement cosmétique, contre les outrages sexistes, qui ne sont qu’un aspect du comportement de ce genre d’individu, les parlementaires auraient été mieux inspirés de réexaminer la question de la déchéance de la nationalité…

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12 Commentaires

  1. Il s’en dit des choses dans les territoires reculés de ma République….

  2. Non seulement il ne sera pas déchu de la nationalité française mais de plus il y a de grandes chances pour qu’il soit juste déplacé ! On le retrouvera probablement ailleurs toujours payé par l’administration, c’est à dire par nous !

    • Effectivement, je n’ai pas lu dans l’arrêt, ni dans la presse, que le stagiaire n’aurait pas été titularisé.
      Comme la titularisation dépend de l’aptitude professionnelle, on peut craindre que ce critère tende à prendre le dessus sur les aspects comportementaux. C’est du moins l’impression que donne la consultation du site « service public ».
      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F18933
      Le titre de l’article choisi par la rédaction n’est donc pas adapté au contenu de l’article que j’ai rédigé…

  3. « centre des finances publiques aux Mureaux, …………

    AH !! 😆

  4. Et suscitait la peur ou la terreur chez ses collègues tout comme Benalla la faisant la loi aux policiers et aux gendarmes du GSPR!
    Pauvre France où donc recrute-t-elle ses serviteurs de l’État?

  5. La déchéance de nationalité est prévue dans les textes, mais elle est excessivement peu appliquée,
    si les juges faisaient leur travail correctement, on n’en serait pas là,

    ce type se retrouvera prochainement dans une autre administration ou une entreprise, et un jour , il passera à l’acte, et on entendra à la télé,  » il était connu des services de police pour des faits etc….

    • Oui les cas où la déchéance de nationalité est ouverte sont actuellement trop restreints.
      Par ailleurs, je ne suis pas trop d’accord avec le titre choisi par la rédaction. 😉
      Je n’ai pas trouvé sur internet l’information selon laquelle il aurait été viré… et serais à peine surpris qu’il ait pu être affecté à un service où il serait isolé par exemple pour éviter toute « discrimination » et dans l’attente que les juridictions administratives statuent.
      Evidemment, le mot « sympathique » est ironique et choisi par antiphrase j’imagine. Mais si j’avais dû choisi un titre, cela aurait été :
      « L’Administration fiscale confrontée à la peste verte: panique à bord chez les collecteurs d’impôts »…

  6. Et pendant ce temps-là on construit des mosquées à tour de bras et une Bouteldja, qui éructe les mêmes choses que ce type (sous une autre forme, mais le discours est le même) est invitée sur les plateaux de télévision.

  7. Ca me rappelle un souvenir d’il y a 6 ans, où j’avais été me renseigner au centre des impôts, on me dirige vers un conseiller, visiblement un véritable islamiste que j’ai ressenti tout de suite, la réponse à mes questions étaient tout simplement des ordres comme quoi il fallait payer et se taire c’est comme ça et c’est tout, aucune discussion, aucun conseil n’étaient possibles, j’ai bien sur plié bagage immédiatement et parti !
    Je pense que toutes les administrations sont infiltrées par ce genre de types.

  8. Triste réalité de notre quotidien ! La France est infestée de partout de cette peste… La discrimination positive ! Merci à nos élus une fois de plus !

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