Pour 20 Minutes, l’extermination programmée des fermiers blancs d’Afrique du Sud “n’est pas un génocide”

Mais qu’ont-ils tous, ces médias, à vouloir nous expliquer, décoder, décrypter l’information ?

Remises en cause par les réseaux sociaux et les sites alternatifs (la « réinfosphère »), la prééminence des médias subventionnés et leur crédibilité s’effritent année après année et ceux-ci tentent de faire revenir le lecteur dans le droit chemin en créant des instances de vérification et de contrôle de l’information alternative.

Le résultat final s’avère si grotesque, ressemble tant au Ministère orwellien de la Vérité, que plus personne n’y croit.

Par exemple, pour le Décodex du Monde, L’Humanité est un média crédible, bénéficiant de la pastille « verte », tandis que Valeurs Actuelles se voit décerner une pastille orange (« soyez prudents »…). Bien sûr, Résistance Républicaine obtient la pastille « rouge » avec l’avertissement : « Ce site diffuse un nombre significatif de fausses informations et/ou d’articles trompeurs ». Nous ne croyons pas, en effet, que l’islam soit « une religion de paix » ou que les migrants nous apportent leurs connaissances et leur richesse : et cela, nous le crions haut et fort. Cela change évidemment de la novlangue et du formatage journalistique habituels…

Même chose pour le « CheckNews » de l’islamo-compatible Libération qui dira blanc si les sites de réinformation voient noir. Par exemple, tout le monde crie au scandale pour la petite fille voilée de la publicité GAP (ci-dessous), sauf ChekNews qui explique que la campagne était destinée à un public anglo-saxon (qui a paraît-il fort apprécié) et que les seuls grognons islamophobes sont Français. Et puis, attention, « la marque assume de mettre en avant « les différences » des enfants [et] Ce n’est d’ailleurs par la première fois qu’une fille voilée apparaît dans une de ses publicités ».

 

Désormais, le média 20 Minutes s’y met aussi avec son « Fake off » qui s’engage, en collaboration avec Facebook (comme CheckNews d’ailleurs), « à lutter contre les fake news […] pour lutter contre les rumeurs, hoax et fausses informations qui circulent sur le web et les réseaux sociaux ». Derrière cette honorable mission se cache la volonté, surtout, de lutter contre la « réinfosphère », comprenez « l’extrême droite », c’est-à-dire les lépreux, les loqueteux adeptes du populisme illibéral, ceux qui ne croient pas aux fadaises prédigérées de journalistes nourris aux subventions étatiques.

Des militants d’extrême droite sont, paraît-il, à l’origine du « bobard » du génocide des fermiers blancs d’Afrique du Sud. Signalé par un de nos commentateurs, le « fast-checking » de 20 Minutes s’emploie donc à remettre les pendules à l’heure : s’il y a extermination, meurtres, disparitions, violences à l’encontre de cette communauté, parler de génocide est incorrect (voir pourtant, à la fin de l’article, les définitions du CNRTL). En plus, ces sales colonialistes occupent 72% des terres ! Quelque part, c’est bien fait pour eux.

Afrique du Sud: Un «génocide» des fermiers? C’est incorrect

FAKE OFF La police et plusieurs ONG recensent les meurtres qui se déroulent sur les fermes sud-africaines. Pour autant il est incorrect de parler de « génocide » des fermiers, comme l’affirment des militants d’extrême-droite…

“Combien de fermiers blancs sont victimes de meurtres chaque année en Afrique du Sud ? La question, complexe, mais guère nouvelle, est réapparue sur Twitter le 5 août, accompagnée de nombreuses erreurs et approximations. Un internaute, dissimulé sous un pseudo et la photo d’une mannequin, a voulu parler du « génocide blanc qui frappe l’Afrique du Sud ». Il soutient que des fermiers blancs y sont tués « tous les jours ». Sa source ? Une militante d’extrême-droite canadienne. Son premier tweet sur le sujet a été retweeté près de 10.000 fois, malgré les exagérations et les erreurs.”

FAKE OFF

Des meurtres difficiles à décompter

La police sud-africaine et plusieurs organisations de fermiers recensent les attaques et les meurtres qui se déroulent sur les fermes. Les fermiers blancs possèdent 72 % des terres agricoles du pays, alors que les blancs ne composent que 8 % de la population. Les forces de l’ordre et les organisations, toutefois, procèdent à leur propre décompte, avec des sources différentes.

La police recense ainsi les meurtres qui ont été commis sur des fermes, mais aussi ceux qui se sont déroulés dans de très petites surfaces agricoles, destinées essentiellement à fournir l’alimentation d’une famille. Les victimes, elles, ne sont pas que des fermiers : leur famille, mais aussi les visiteurs ou les éventuels travailleurs de l’exploitation sont dénombrés dans cette catégorie.

Sur l’année fiscale 2016/2017, 74 personnes ont été assassinées, selon des données de la police transmise à nos confrères d’Africa Check (contactée par 20 Minutes, la police sud-africaine n’a pas donné suite). En 2015/2016, il y a eu 58 meurtres. Si l’on remonte à 2010/2011, l’année où la police a repris la collecte de données sur cette question, 80 personnes avaient été assassinées.

L’année 1997/1998 la plus meurtrière

Plusieurs ONG et organisations syndicales recueillent aussi des données sur les meurtres qui frappent les fermiers. C’est l’année fiscale 1997/1998 qui a été la plus meurtrière, avec 153 meurtres décomptés, avance AgriSA, qui s’appuie sur les données de la police. L’ONG de défense des droits des agriculteurs dénombre 1733 meurtres de 1996/1997 à 2017/2018. Un nombre incomplet : AgriSA reprend les données de la police, qui n’a pas compté les meurtres dans les fermes pour la période 2007/2008 à 2009/2010.

Le Transvaal Agricultural Union of South Africa, un syndicat regroupant des exploitants agricoles, explique à 20 Minutes avoir dénombré 38 meurtres commis sur des fermes depuis le début de l’année. En 2017, elle en a recensé 82, en 2016, 71 et 64 en 2010.

L’ONG Afriforum, un groupe de pression qui défend les droits de la minorité Afrikaner, a recensé 64 meurtres en 2016 et 2015, 61 en 2014 et 59 en 2013. En 2010, elle en avait dénombré 64.

Des données difficilement comparables

Il est difficile de comparer ces données avec celles de la police, car Afriforum, tout comme le Transvaal Agricultural Union, compte en année civile et la police en année fiscale. L’ONG a expliqué à Africa Check qu’elle enregistrait les actes commis sur des petites propriétés résidentielles et sur des terrains ruraux, une définition plus vaste que celle de la police.

Afriforum s’appuie sur des articles, sur les réseaux sociaux, ainsi que sur des signalements faits par des réseaux de sécurité ou par les victimes ou leur famille auprès de l’ONG. Mais ces données ne sont pas complètes, prévient le groupe de pression, dans un rapport publié en 2017. « Il arrive que des attaques sur des fermes restent inconnues. Pour cette raison, les statistiques sur les attaques de fermes doivent être considérées avec prudence et peuvent changer. »

Pas un « génocide »

Est-il correct de parler d’un « génocide » des fermiers blancs sud-africains ? Clairement, non. En 1948, l’ONU a définit le génocide comme « l’un des quelconques actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

– meurtre de membres du groupe ;

– atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale des membres du groupe ;

– soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;

– mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

– transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »

Ni la police, ni les différents groupes de défense des intérêts des agriculteurs sud-africains n’emploient ce terme.

Il est à noter que l’Afrique du Sud connaît depuis plusieurs décennies une criminalité importante qui touche toutes les catégories de personnes. Les derniers chiffres disponibles faisaient état de 52 personnes tuées chaque jour dans le pays.

https://www.20minutes.fr/monde/2319307-20180813-afrique-sud-genocide-fermiers-incorrect

Quand les fermiers blancs (à l’instar du Zimbabwe, ex-Rhodésie anglaise), puis la communauté blanche auront été exterminés d’Afrique du Sud, 20 Minutes présentera-t-il la chose comme la disparition ou l’extinction naturelle d’une espèce ?

Définitions du génocide par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

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8 Commentaires

  1. Lorsque les blacks auront exterminé tous les fermiers blancs d’Afrique du Sud, ils s’apercevrons qu’ils faut TRAVAILLER pour que ça pousse. Comme ils ne savent pas faire et ne le veulent pas non plus, ils prendront alors les chemins de l’exode vers le nord où des associations de merde affréteront des bateaux pour amener chez nous ” ces pauvres gens qui fuient la famine ” : ” Vous ne feriez pas comme eux si vous creviez de faim chez vous ? ” diront-ils dans ma télé à l’heure du repas. Donnes-leur un poisson, tu les nourri pour une journée ; apprends-leur à pêcher, tu les nourri pour toute la vie…sauf qu’ils préfèrent que tu continues à pêcher pour eux, tu es plus habile, ils n’ont pas la patience, ils n’aiment pas la pêche, ce n’est pas dans leurs coutumes, ça les fatigue, avec le ” bizness ” ils n’ont pas le temps, l’odeur du poisson les dérange, etc. À moins que d’ici là, la France ait été complètement ruinée par l’immigration et ne puisse plus payer d’aide sociale. Ils iront alors ruiner un autre pays accueillant….

    • Exactement ils ne peuvent pas blairer les blancs mais c’est comme les muslims = Même panier : Ils sont frustrés de naissance et sans les faces de craies ils se retrouveront entre eux et se boufferont … des sous merdes ne peuvent pas évoluées .. Alors elles se font passer pour des races supérieures .. Mais quoi qu’ils fassent leur infériorités intelectuelles les mèneront a leur perte

  2. Donc quand des migrants économiques quittent volontairement leur pays (y compris en Tunisie, Maroc et Algérie), c’est parce qu’il y a génocide.
    Mais quand des fermiers blancs qui produisent les ressources d’Afrique du Sud sont obligés de fuir vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour échapper aux massacres, c’est quoi ? Du tourisme ?

  3. Considérons que la non condamnation des crimes racistes anti-blancs en Afrique du Sud, conduit à déclasser les actions racistes anti-nègres que les biens pensants vendus à l’Islam, ont reprochés aux blancs en Afrique du Sud pendant l’Apartheid.
    Au nom de la morale, on ne peut condamner un acte, et l’excuser en même temps. Or les blancs n’ont pas opéré des massacres comme en ont menés les noirs. Mais la France à cause de ses régimes Gauchiasse UMP PS et complices de gauche et de droite, a les mains pleines de merde par son implication dans ses génocides nègres, notamment le conflit Hutus Tutsi.

  4. Répétition du scénario du Zimbabwe qui était un des grenier à blé de l’Afrique australe et qui est maintenant un des pays les plus pauvres du monde grâce aux bons soins du docteur Mugabe.
    La nation “arc-en-ciel”quelle bonne blague!
    Maintenant les Afrikaners seront peut-être obligé de quitter une terre sur laquelle ils vivent depuis plus de 350 ans pour aller vivre et faire prospérer la Russie ou l’Australie en tout cas sûrement pas les Pays-Bas d’origine qui eux-mêmes sont en train de crouler sous l’immigration.
    L’apartheid n’était pas un régime acceptable certes, mais c’est le nouvel apartheid qui se fait suivi d’ailleurs d’une expulsion du territoire pour le plus grand malheur de la nouvelle Afrique du Sud, qui se retrouvera racialement pure je ne dirais pas ethniquement m’en pure mais probablement il y aura des guerres ethnique entre ethnie noire sur un fond de misère chronique.
    Je souhaite avoir tort, je souhaite me tromper, mais c’est bien un scénario du même niveau sinon pire que celui du Zimbabwe qui se profile.
    Pourtant la majorité des groupes ethniques qui composent le patchwork sud-africain ne sont pas musulmans et bien on constate que c’est du pareil
    au même tout ce qui s’est passé pour les blancs d’Afrique du Nord contraint de partir.
    Pour avoir une idée de l’avenir je conseille de voir “Dictature Tour” pour une fois cette émission de ce Canal+ que je déteste est intéressante concernant le royaume du Swaziland royaume ubuesque gouverné par un monarque absolu et polygame qui a créé une fête spéciale pour s’assurer sa ponction de vierges
    C’est une vraie catastrophe.

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