Illustration, un Ministre de l’Intérieur autrichien, FPÖ, qui décoiffe…
Nous attendions avec impatience les propositions de l’Autriche, qui a pris la présidence tournante du Conseil de l’Europe.
L’Autriche préside le Conseil de l’Europe; Sebastian Kurz chef de meute !
On n’est pas déçus. Même si on ne se fait pas d’illusions…
Mais chaque coup de bélier contre la politique migratoire de l’UE est bonne à prendre.
Le mur de nos ennemis s’effrite à chaque coup de boutoir.
Migrants : Vienne voudrait interdire les demandes d’asile déposées depuis l’Union européenne
L’Autriche, qui a pris pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne, souhaite modifier les règles de demande de droit d’asile dans l’Union. L’idée : interdire aux migrants de demander l’asile depuis le territoire européen.
Alors que Vienne assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne depuis le 1er juillet, pour six mois, le ministre autrichien de l’Intérieur Herbert Kickl, du parti populiste anti-immigration FPÖ, a donné le ton et ses ambitions en matière de politique migratoire lors d’une conférence de presse. Le 10 juillet, il a déclaré souhaiter qu’il ne soit plus possible de demander l’asile depuis un pays de l’Union européenne. «Ce serait un projet», a exprimé le ministre.
Selon ce projet, seuls les migrants «qui sont persécutés et qui viennent d’un pays voisin de l’UE» (le ministre de donne pas plus de précision), pourraient exceptionnellement faire une demande d’asile sur le territoire de l’Union.
Selon Herbert Kickl, toute autre solution «inciterait les passeurs à dire: « Je prends votre argent pour vous emmener dans l’Union européenne, parce que vous avez la garantie de pouvoir y faire une demande d’asile avec la probabilité très, très faible d’être renvoyé »».
La question migratoire et l’avenir du droit d’asile en Europe, source de tensions entre les 27, sera au menu d’une réunion avec les ministres de l’Intérieur de l’UE le 12 juillet à Innsbruck, capitale du Tyrol autrichien. Les ministres de l’Intérieur allemand, autrichien et italien – qui ont déjà annoncé en juin vouloir créer un «axe» pour lutter contre l’immigration clandestine – y auront également des entretiens bilatéraux et trilatéraux.
Nous ne sommes pas responsables des personnes persécutées partout dans le monde
Enregistrer les demandes d’asile hors d’Europe
Herbert Kickl y défendra sa vision d’une révolution copernicienne de la politique d’accueil des réfugiés. «Nous ne sommes pas responsables des personnes persécutées partout dans le monde», avait-t-il préalablement déclaré au quotidien Tiroler Taggeszeitung. Dans le modèle qu’il défend, les demandes d’asile seraient enregistrées dans des centres hors d’Europe «par une sorte de commission mobile». Le ministre a assuré ne pas y voir de contradiction avec la Convention de Genève qui définit le statut des réfugiés : «Je ne vois nulle part dans ce texte que l’Europe doit être responsable des demandes d’asile de personnes venant de régions éloignées de milliers de kilomètres». Herbert Kickl entend si besoin adapter la législation européenne pour faire adopter son projet. «Si les mesures des lois européennes doivent être changées, et bien elles seront changées», a-t-il affirmé au Tiroler Taggeszeitung.
A court terme, ce membre du gouvernement autrichien souhaite proposer aux ministres européens, lors de la réunion d’Innsbruck, la mise en place, dans des Etats volontaires à l’extérieur de l’UE, de «centres de retour» pour les déboutés du droit d’asile qui ne pourraient pas être immédiatement reconduits dans leur pays d’origine.
La proposition de changement des règles de l’asile a été développée dans un document de travail de la présidence autrichienne de l’UE daté de début juillet, à l’origine confidentiel, et publié ces derniers jours dans la presse. On peut découvrir dans ce document que parmi les demandeurs d’asile, «beaucoup sont tout particulièrement sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence». Les auteurs du document souhaitent restreindre l’asile à «ceux qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales».
Herbert Kickl, un ministre qui crée la polémique
Herbert Kickl, ancienne plume de l’ancien dirigeant du FPÖ Jörg Haider, devra consolider sa position auprès de ses homologues après avoir déclenché plusieurs polémiques dès sa prise de fonctions en décembre 2017, au sein du gouvernement de coalition entre le parti de droite ÖVP et le FPÖ.
En janvier, il avait exprimé le souhait de réunir les demandeurs d’asile dans des quartiers «de manière concentrée» ; il lui avait été alors reproché de faire référence aux camps de concentration. Herbert Kickl est également accusé de manœuvrer pour qu’un proche du FPÖ prenne la tête du renseignement intérieur autrichien. En mai, il en a limogé le directeur, l’accusant d’avoir échoué à supprimer certaines données. Cette décision a été accompagnée d’un raid au bureau du renseignement et de la saisie de disques durs contenant des données sur des groupuscules nationalistes autrichiens. Le porte-parole du ministère s’est justifié en disant que seules des données personnelles avaient été confisquées.
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Nous n’avons pas pour mission de travailler toute notre vie pour entretenir des incapables dotés de fainéantise. A chacun sa vie, nous ne sommes pas responsables d »énergumènes refusant de se prendre en charge.
S’ il est vrai que nous sommes des personnes responsables et capables de réussite économique et technologique dont sont dépourvus nos envahisseurs,
Cela ne signifie pas , pour autant que nous devrions nous sentir responsables de leur incapacité congénitale,
L’UE qui vous nous obliger à prendre en charge toute la misère du monde, va droit dans le mur,
C’est une aberration économique et culturelle,
on ne peut pas accepter de couler parce que les autres sont incapables de nager, c’est ce qui se passera si le radeau devient trop faible pour la charge à porter,
STOP à l’immigration stop à l’invasion !
C est une bonne nouvelle . Tant mieux..Qu’ ils restent chez eux.
1. « les migrants qui sont persécutés et qui viennent d’un pays voisin de l’UE pourraient exceptionellement faire une demande d’asile sur le territoire de l’Union. »
S’il fait réference aux « refugiés économiques qui doivent être empêchés de venir s’installer en Europe, pourquoi ne le dit-il pas clairement? Et qui sont les « persécutés? » Il faudra d’abord définir le terme. Persécutés? Les dissidents, ceux qui ont perdu leurs biens dans les guerres d’Orient, les chrétiens qui risquent d`être assasinés dans les pays musulmans? Ensuite, il faut dresser une liste des pays ou il y a de la persécution! Veut-il faire cela? On n’en sait rien.
« …qui viennent d’un pays voisin de l’UE. » Bon dieu de bon dieu, ils viennent presque tous d’un pays voisin de l’UE – la Turquie, le Maroc et même la Libye qui n’est pas loin de l’île de Malte, également membre de l’UE.. Et alors, ca va continuer comme avant? Ce qui est également tres révelateur, c’est qu’il ne donne pas de précisions.
2. Enregistrer les demandes d’asile hors d’Europe
C’est un vieux truc, les politiciens en parlent depuis belle lurette -sans résultats. S’il veut mettre en place des centres hors d’Europe ou les demandeurs d’asile seront enregistrés, il faudra d’abord obtenir le consentement des pays concernés. Comme nous ne pouvons pas les contraindre a y consentir ( idem pour les « centres de retour »), l’argent est le seul moyen pour faire pression sur eux, mais notre capacité d’acheter leur collaboration sera tres limitée, car tous les pays de l’UE ne seront pas tout a fait prêts a débloquer des fonds nécessaires. Donc, de longues négotiations épuisantes et des réslutats qui ne satisferont personne.
3. « Les auteurs du document souhaitent restreindre l’asile a ceux qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales. »
Bonne idée, mais comment faire le tri? En présentant un questionnaire a chaque demandeur d’asile qu’il doit remplir?Ici encore, pas de précisions sur maniere dont il veut séparer le bon grain de l’ivraie.
De bonnes intentions, quelques propositions imprécises et un peu de grandiloquence, rien de plus. Certes, tout cela va dans la bonne direction, mais, a la fin de la présidence autrichienne, les choses ne seront probablement pas bien différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.
Enfin un pays anti-invasion musulmans a la présidence du Conseil de l’UE , dommage seulement pour six mois !
C’est bien parti pour faire bouger les choses et les apathiques .
Vive Sebastian Kurz ! et Herbert Kickl qui est génial : décidément la France est larguée par rapport à l’Autriche .
En 6 mois quelqu’un qui souhaite un changement peut faire bien des choses.
Je fais toute confiance à Sébastien Kurtz pour çela!!!!!
Comme on dirait en Corse: « il me plait ce petit! »