Médine, à charge et à décharge, acte 2 !

Image d’un site de « réinformation » musulman (à la vision assez négative de ces imams du rap !!!).

 
Deuxième dans la trilogie « anti-raciste » de Médine… celui de l’assassinat d’un blanc a priori par un noir !

A comparer avec acte 1.
Comme pour le précédent, je vais tenter de vous en faciliter la lecture avec la recherche du sens des mots des quartiers (en italique entre parenthèses suite recherches, si elles donnent un résultat, voire un commentaire quand pas de réponse).

https://genius.com/Brav-angle-de-tir-acte-2-lyrics

[Intro]
Assassinat d’un jeune dans la cité du Mont-Gaillard. Les premiers éléments de l’enquête indique qu’il s’agirait d’un crime racial. En effet, les forces de l’ordre ont effectivement constaté depuis quelques temps une recrudescence du racisme anti-blancs dans les quartiers populaires du Havre

[Refrain]
Retrouvé la nuit dernière dans l’coffre d’une (?)
Abattu par derrière, les corps brûlés n’laissent pas
De preuves dans cette affaire, aucun suspect pour la
Police judiciaire, d’après moi
[Couplet 1]
C’est parce qu’il était blanc qu’on l’a éliminé
J’en suis persuadé haie (haine ?) et khel (noir mais une consonance arabe possible) sont liés 
Abattu sans hésiter, il fallait s’en douter
Les bwana (colonialiste*) banania (rajout d’ambiguïté !*) n’sont bons qu’à faire des portées
Simple agent de sécu’ (deux sens, dont agent de sécurité), pourtant sans histoires
Qui grattait dur pas comme ces bons à rien de Noirs
Qui collectionnait embrouilles et garbars (bagarres)
La rumeur dit qu’il s’était pris la tête avec de gros boucaques (bougnoule + macaque**)
Pour un regard tout aurait basculé
Ici t’es pas chez toi même avec tes papiers
Pourtant discret ce n’était pas le genre de type à se la péter
Handicapé, c’est vrai que sa démarche y faisait penser
Pour certains il avait l’air brutal
Élevé à la dure il faisait que reproduire le schéma familial
Parce qu’un blanc qui réussit peut déranger
Voilà pourquoi je crois qu’c’est des bougnoules (pas un noir ?) qui l’ont tué
* ==> désigne le colonialiste blanc et banania peut signifier noir, mais un produit de fabrication blanche !
** ==> 3ème 
désignation ambiguë, contraction de 2 mots de sens différents.

[Interlude]
Attends j’passe un coup de fil… C’est quoi vot’ délire là ? … Ça liquide des mecs comme ça pour rien ? … Quoi ? … Vous m’prenez pour qui ? Vous croyez on est des victimes ? Ici vous êtes pas chez vous j’te l’dis direct hein… Vous voulez jouer, on va jouer mais vous allez perdre gros ! … Vous butez des gens qu’vous connaissez même pas!
[Couplet 2]
Il était typé européen purement Français de souche
De lui je sais seulement qu’sa mère habite la tour douze
Comme tous ceux dans son cas il n’avait pas de thunes (Vous devez savoir !)
Bien souvent pas l’choix, malheureusement pas d’issue
J’ai du l’croiser y a deux trois jours soucieux, ça se
Sentait dans ses gestes qu’il était nerveux
Des macaques (laid, singe,… ?) auraient juré d’avoir sa tête
Je suis sûr et certain que guet-guet c’est eux
Qui ne pouvaient être qu’haineux
Pour l’planquer dans le coffre ok
Un meurtre sans preuves ok
Des noirs qui le testent ok
T’es soit noir soit blanc pas d’entre deux dans la tess (cité) ok
Depuis quand est-ce que les nègres font la loi ici ?
Ce n’est pas aux singes qu’on apprend à jouer du fusil
Reste dans ton cocotier je resterais chez moi
Les cafards avec les cafards les rois avec les rois
.

Question à se poser : A-t-on le symétrique du noir raciste au blanc raciste de l’acte 1 ?
.

Un seul cliché, le noir qui ne travaille pas ! Voire deux avec la notion de portée mais qui n’est pas attribuée qu’aux noirs ! Rien à voir avec le déferlement sur le blanc, pour vous en rappeler la litanie parfois avec une consonance religieuse chez certains : démons, cochons, incestueux, consanguins, porcs blancs, pécheresses toubab et le bouquet : aryens néo-nazis !
La victime blanche est à la fois un individu enfermé dans son schéma familial (le quel?), une fois de basse condition sociale et une autre fois réussit, encore contradictoire !!! « Qui collectionnait embrouilles et garbars » lui est attribué, contradiction avec « sans histoires », ou alors il y a une faute de conjugaison, du pluriel au singulier…
La conclusion est empreint d’une formulation raciste d’origine blanche et non noire ! Comparé à la victime de acte 1 présenté comme méritant à qui rien n’est à reprocher et brillant par son engagement pour la cause noire, rien de semblable pour la victime d’acte 2 ! On pourrait en conclure, que d’une certaine façon, il était désigné à cette fin !
L’analyse peut encore être affinée dans le contexte de la vie de la cité…

Donc, peu d’arguments pour prétendre que acte 2 fasse contre-poids à acte 1 !
Se rajoute la confusion sur l’origine du criminel à la fois noir et maghrébin, en somme une alliance des Noirs et des « Arabes » contre le Blanc !
.
A suivre pour acte 3…

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3 Commentaires

  1. 18 à l’épreuve de philo – j’ai pas mis 20 parce qu’il manque une rime à « boucaques » – Dans l’ensemble, on sent bien l’influence de RIMBAULT ou RAMBO – je sais plus, je les confonds toujours ces deux là – sur ce jeune prodige.

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