Que disait « l’Encyclopédie » de l’islam et Mahomet sous la plume de Diderot ?

Il y a 250 ans, le Philosophe Denis Diderot nous éclairait déjà sur Mahomet et l’islam…

Rares sont les Français instruits qui n’ont aucune lueur sur ce que fut l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, mais non moins rares sans doute sont ceux qui ont la curiosité de la consulter, alors que ses diverses éditions ont été numérisées et sont facilement accessibles sur Internet. Je suis de ces derniers, et j’ai eu envie de savoir ce qu’elle disait de l’islam.

Je n’ai pas eu de mal à trouver l’article « Sarrasins ou Arabes, philosophie des » aux pp. 663-678 du tome 14 de la 1ère édition, l’un des dix derniers parus, en décembre 1765.

En fait, cependant, l’histoire de la philosophie n’est qu’une première partie (pp. 663-669), la seule vraiment intéressante pour nous. Elle est suivie de la théologie naturelle des Sarrasins (pp. 669-670), puis de la Doctrine des musulmans sur les Anges & sur l’âme de l’Homme (pp. 670-671), de la physique & de la métaphysique des Sarrasins et finalement de longues descriptions des idées et des conceptions morales, sans titres ni plan bien clair (pp. 671-678).

Or la première partie qui nous intéresse se retrouve seule aux pp. 126-151 du tome 3ème de l’Histoire générale des dogme et opinions philosophiques, publiée à Londres en 1769 sous la signature du seul Denis Diderot .

Qu’il me suffise pour présenter cet illustre auteur de citer Wikipédia : « Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris. À sa demande il est autopsié, puis inhumé à l’église Saint-Roch, dans la chapelle de la Vierge, le 1er août 1784.

« C’est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d’art, critique littéraire et traducteur. Diderot est reconnu pour son érudition, son esprit critique et un certain génie. »

Voici donc la copie fidèle, dans son orthographe authentique, des passages les plus remarquables de première partie de l’article en question. Une version .pdf de l’intégralité de cette première partie est à la disposition des curieux ici :

D. Diderot – Philosophie des Arabes islamisés 1765

 

Denis Diderot, dir.

Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts & des métiers

  1. 14, Neufchastel : Samuel Faulche & Cie, 1765.

Extraits des pp. 663-669

Sarrasins ou Arabes, philosophie des, (Hist. de la philosophie.) voyez ce que nous en avons déjà dit à l’article Arabes, où nous avons conduit l’histoire philosophique de ces peuples depuis sa premiere origine, jusqu’au tems de l’islamisme. C’est à ce moment que nous allons la reprendre. Les sciences s’éteignoient par-tout ; une longue suite de conquérans divers avoient bouleversé les empires subsistans, & laissé après eux l’ignorance & la misere ; les Chrétiens même s’étoient abrutis, lorsque les Sarrasins feuilleterent les livres d’Aristote, & releverent la Philosophie défaillante.

Les Arabes n’ont connu l’écriture que peu de tems avant la fondation de l’hégire. Antérieurement à cette époque on peut les regarder comme des idolâtres grossiers, sur lesquels un homme qui avoit quelque éloquence naturelle pouvoit tout. […]

Les Arabes avoient peut-être avant l’islamisme quelques teintures de poésie & d’astrologie, telles qu’on peut les supposer à un peuple qui parle une langue fixée, mais qui ignore l’art d’écrire.

Ce fut un habitant d’Ambare, appelé Moramere, qui inventa les caracteres arabes peu de tems avant la naissance de Mahomet, & cette découverte demeura si secrette entre les mains des coraishites [tribu à laquelle appartenait Mahomet], qu’à peine se trouvoit-il quelqu’un qui sût lire l’alcoran lorsque les exemplaires commencerent à s’en multiplier. Alors la nation étoit partagée en deux classes, l’une d’érudits, qui savoient lire, & l’autres d’idiots. Les premiers résidoient à Médine, les seconds à la [664] Mecque. Le saint prophete ne savoit ni lire ni écrire : de-là la haine des premiers musulmans contre toute espece de connoissance, le mépris qui s’en est perpétué chez leurs successeurs ; & la plus longue durée garantie aux mensonges religieux dont ils sont entêtés.

Voyez à l’article Arabes ce qui concerne les Nomades & les Zabiens.

Mahomet fut si convaincu de l’incompatibilité de la Philosophie & de la Religion, qu’il décerna peine de mort contre celui qui s’appliqueroit aux arts libéraux : c’est le même pressentiment dans tous les tems & chez tous les peuples, qui a fait hasarder de décrier la raison.

Il étoit environné d’idolâtres, de zabiens, de juifs & de chrétiens. Les idolâtres ne tenoient à rien ; les zabiens étoient divisés ; les juifs misérables & méprisés ; & les chrétiens, partagés en monophysites ou jacobites & orthodoxes, se déchiroient. Mahomet sut profiter de ces circonstances pour les amener tous 
à un culte qui ne leur laissoit que l’alternative de choisir de 
belles femmes, ou d’être exterminés.

Le peu de lumiere qui restoit s’affaiblit au milieu du tumulte 
des armes, & s’éteignit au sein de la volupté ; l’alcoran fut le 
seul livre ; on brûla les autres, ou parce qu’ils étoient superflus, s’ils ne contenoient que ce qui est dans l’alcoran, ou parce 
qu’ils étoient pernicieux, s’ils contenoient quelque chose qui 
n’y fût pas. Ce fut le raisonnement d’après lequel un des généraux sarrasins fit chauffer pendant six mois les bains publics 
avec les précieux manuscrits de la bibliotheque d’Alexandrie. 
On peut regarder Mahomet comme le plus grand ennemi que la 
raison humaine ait eu. Il y avoit un siecle que sa religion étoit 
établie, & que ce furieux imposteur n’étoit plus, lorsqu’on 
entendoit des hommes remplis de son esprit s’écrier que Dieu 
puniroit le calife Almamon, pour avoir appelé les sciences dans 
ses états, au détriment de la sainte ignorance des fideles croyans ; & que si quelqu’un l’imitoit, il falloit l’empaler & le 
porter ainsi de tribu en tribu, précédé d’un héraut qui diroit, voilà quelle a été & quelle sera la récompense de l’impie qui 
préférera la Philosophie à la tradition & au divin alcoran.

Les Ommeades, qui gouvernerent jusqu’au milieu du second siecle de l’hégire, furent des défenseurs rigoureux de la loi de l’ignorance, & de la politique du saint prophete. L’aversion pour les Sciences & pour les Arts se ralentit un peu sous les Abassides. Au commencement du jx siecle, Abus-Abbas Al-Mamon & ses successeurs, instituerent les pélerinages, éleverent des temples, prescrivirent des prieres publiques, & se montrerent si religieux, qu’ils purent accueillir la science & les savans sans s’exposer.

Le calife Walid défendit aux chrétiens l’usage de la langue grecque ; & cet ordre singulier donna lieu à quelques traductions d’auteurs étrangers en arabe.

Abug-Jaafar Al-mansor, son successeur, osa attacher auprés de lui un astrologue & deux médecins chrétiens, & étudier les Mathématiques & la Philosophie : on vit paroître sans scandale deux livres d’Homere traduits en syriaque, & quelques autres ouvrages.

Abug-Jaafar Haron Raschid marcha sur les traces d’Al-mansor, aima la poésie, proposa des récompenses aux hommes de lettres, & leur accorda une protection ouverte.

Ces souverains sont des exemples frappans de ce qu’un prince aimé de ses peuples peut entreprendre & exécuter. Il faut qu’on sache qu’il n’y a point de religion que les mahométans haïssent autant que la chrétienne ; que les savans que les califes abassides rassemblerent autour d’eux, étoient presque tous chrétiens ; & que le peuple, heureux sous leur gouvernement, ne songea pas à s’en offenser.

Mais le regne d’Al-Mamon, ou Abug Jaafar Abdallah, fut celui des Sciences, des Arts & de la Philosophie ; il donna l’exemple, il s’instruisit. Ceux qui prétendoient à sa faveur, cultiverent les sciences. Il encouragea les Sarrasins à étudier ; il appela à sa cour ceux qui passoient pour versés dans la littérature grecque, juifs, chrétiens, arabes ou autres, sans aucune distinction de religion.

On sera peut-être surpris de voir un prince musulman fouler aux pieds si fierement un des points les plus importans de la religion dominante ; mais il faut considérer que la plûpart des habitans de l’Arabie étoient chrétiens ; qu’ils exerçoient la Médecine, connoissance utile au prince & au prêtre, au sujet hérétique & au sujet orthodoxe ; que le commerce qu’ils faisoient les rendoit importans ; & que malgré qu’ils en eussent, par une supériorité nécessaire des lumieres sur l’ignorance, les 
Sarrasins leur accordoient de l’estime & de la vénération. Philopone, philosophe Aristotélicien, se fit respecter d’Amram, 
général d’Omar, au milieu du sac d’Alexandrie.

Jean Mesué fut versé dans la Philosophie, les Lettres & la 
Médecine ; il eut une école publique à Bagdad ; il fut protégé 
des califes, depuis Al-Rashide Al-Mamon, jusqu’à Al-Motawaccille ; il forma des disciples, parmi lesquels on nomme Honam 
Ebn Isaac, qui étoit arabe d’origine, chrétien de religion & 
médecin de profession.

Honam traduisit les Grecs en arabe, commenta Euclide, 
expliqua l’almageste de Ptolomée, publia les livres d’Eginete, 
& la somme philosophique aristotélique de Nicolas, en syriaque, 
& fit connoître par extraits Hippocrate & Galien.

Les souverains font de l’esprit des peuples tout ce qu’il leur 
plaît ; au tems de Mesué, ces superstitieux musulmans, ces 
féroces contempteurs de la raison, voyoient sans chagrin une 
école publique de philosophie s’ouvrir à côté d’une mosquée.

Cependant les imprudens chrétiens attaquoient l’alcoran, les juifs s’en moquoient, les philosophes le négligeoient, & les 
fideles croyans sentoient la nécessité, de jour en jour plus 
urgente de recourir à quelques hommes instruits & persuadés, 
qui défendissent leur culte, & qui repoussassent les attaques 
de l’impiété. Cette nécessité les réconcilia encore avec l’érudition ; […]

Les contemporains & les successeurs d’Al-mamon se conformerent à son goût pour les sciences ; elles furent cultivées jusqu’au moment où, effrayées, elles s’enfuirent dans la Perse, dans la Scythie & la Tartarie, devant Tamerlan. Un second fléau succéda à ce premier ; les Turcs renverserent l’empire des Sarrasins, & la barbarie se renouvela avec ses ténebres.

[…]

Le mahométisme est divisé en plus de soixante & dix sectes : […] [665] […]

Dans les commencemens les musulmans prouvoient la divinité de l’alcoran avec un glaive bien tranchant : dans la suite, ils crurent devoir employer aussi la raison ; & ils eurent une philosophie & une théologie scholastique, & des molinistes, & des jansénistes, & des déistes & des pyrrhoniens, & des athées & des sceptiques.

[Présentation de nombreux philosophes » arabes, médecins pour la plupart, avec pour la plupart des dates de naissance et de vie totalement erronées, car présentées comme de l’hégire, mais supérieures à 1000, ce qui situe ces personnages au XVIIe s.]

[667]

[…]

Averroës fut disciple de Thophail. Cordoue fut sa patrie. Il eut des parens connus par leurs talens, & respectés par leurs postes. On dit que son aïeul entendit particulierement le droit mahométan, selon l’opinion de Malichi.

Pour se faire une idée de ce que c’est que le droit mahométan, il faut savoir 1°. que les disputes de religion chez les musulmans, ont pour objet, ou les mots, ou les choses, & que les choses se divisent en articles de foi fondamentaux, & en articles de foi non fondamentaux ; 2°. que leurs lieux théologiques, sont la divine écriture ou l’alcoran ; l’assonnah ou la tradition ; le consentement & la raison. S’éleve-t-il un doute sur le licite ou l’illicite, on ouvre d’abord l’alcoran ; s’il ne s’y trouve aucun passage formel sur la question, on a recours à la tradition ; la tradition est-elle muette, on assemble des savans, & l’on compte les voix ; les sentimens sont-ils partagés, on consulte la raison. Le témoignage de la raison est le dernier auquel on s’en rapporte. Il y a plus ; les uns rejettent absolument l’autorité de la raison, tels sont les asphahanites ; d’autres la préferent aux opinions des docteurs, tels sont les hanifites ; il y en a qui balancent les motifs ; il y en a au contraire au jugement desquels rien ne prévaut sur un passage précis. Au reste, quelque parti que l’on prenne, on n’est accusé ni d’erreur, ni d’incrédulité.[…]

[Averroës] s’attacha à la philosophie d’Aristote, mais il ne négligea pas Platon. Il défendit la cause de la raison contre Al-Gazel. Il étoit pieux ; & on n’entend pas trop comment il concilioit avec la religion sa doctrine de l’éternité du monde. Il a écrit de la Logique, de la Physique, de la Métaphysique, de la Morale, de la Politique, de l’Astronomie, de la Théologie, de la Rhétorique & de la Musique. Il croyoit à la possibilité de l’union de l’âme avec la Divinité dans ce monde. Personne ne fut aussi violemment attaqué de l’aristotélomanie, fanatisme qu’on ne conçoit pas dans un homme qui ne savoit pas un mot de grec, & qui ne jugeoit de cet auteur que sur de mauvaises traductions. Il professa la Médecine. A l’exemple de tous les philosophes de sa nation, il s’étoit fait un système particulier de religion. Il disoit que le Christianisme ne convenoit qu’à des fous, le judaïsme qu’à des enfans, & le mahométisme qu’à des pourceaux. Il admettoit, avec Aristote, une ame universelle, dont la nôtre étoit une particule. A cette particule éternelle, immortelle, divine, il associoit un esprit sensitif, périssable & passager. Il accordoit aux animaux une puissance estimatrice qui les guidoit aveuglément à l’utile, que l’homme connoît par la raison. Il eut [668] quelqu’idée du sensorium commun. Il a pu dire, sans s’entendre, mais sans se contredire, que l’âme de l’homme étoit mortelle & qu’elle étoit immortelle. Averroës mourut l’an de l’hégire 1103. [Wikipédia : 1198, soit 576 de l’hégire]

[Autres philosophes]

Il suit de ce qui précede, qu’à proprement parler, les Arabes ou Sarrasins n’ont point eu de philosophe avant l’établissement de l’islamisme.

Que le Zabianisme, mélange confus de différentes opinions empruntées des Perses, des Grecs, des Egyptiens, ne fut point un système de Théologie.

Que Mahomet fut un fanatique ennemi de la raison, qui ajusta comme il put ses sublimes rêveries, à quelques lambeaux arrachés des livres des juifs & des chrétiens, & qui mit le coûteau sur la gorge de ceux qui balancerent à regarder ses chapitres comme des ouvrages inspirés. Ses idées ne s’éleverent point au-dessus de l’Anthropomorphisme.

Que le tems de la Philosophie ne commença que sous les Ommiades.

Qu’elle fit quelques progrès sous les Abassides.

Qu’alors on s’en servit pour pallier le ridicule de l’islamisme.

Que l’application de la Philosophie à la révélation engendra parmi les Musulmans une espece de théosophisme le plus détestable de tous les systèmes.

Que les esprits aux yeux desquels la Théologie & la Philosophie s’étoient dégradées par une association ridicule, inclinerent à l’Athéisme : tels furent les Zendekéens & les Dararianéens.

Qu’on en vit éclore une foule de fanatiques, de sectaires & d’imposteurs.

Que bientôt on ne sut ni ce qui étoit vrai, ni ce qui étoit faux, & qu’on se jeta dans le Scepticisme.

[…]

Que l’attachement servil à la philosophie d’Aristote, étouffa tout ce qu’il y eut de bons esprits parmi les Sarrasins.

Qu’avec cela ils ne posséderent en aucun tems quelque traduction fidele de ce philosophe.

Et que la Philosophie qui passa des écoles arabes dans celles des chrétiens, ne pouvoit que retarder le progrès de la connoissance parmi ces derniers.

 1,112 total views,  1 views today

image_pdf

19 Commentaires

  1. Puisqu’il est question ici de Diderot, il est aussi intéressant d’évoquer son « Supplément au voyage de Bougainville » et quelques réflexions au sujet de la polygamie.
    J’avais proposé il y a quelques temps un texte qui avait été refusé comme trop complaisant à l’égard de la polygamie.
    Cependant, entre temps, j’ai lu le roman de Diderot. Bien entendu, plusieurs siècles sont passés entre l’illustre écrivain et philosophe et le minuscule internaute que je suis, les mentalités ne sont sûrement pas les mêmes, et pourtant, dans le courant des Lumières, s’inscrivait une ouverture à la polygamie.
    Alors pourquoi la question est-elle devenue tabou alors qu’une brèche avait été ouverte dès cette époque ?
    La réponse paraît résider dans les immigrations musulmane et africaine qui ont depuis complètement modifié les enjeux pratiques du débat.
    Bien entendu, la réflexion que je vais développer a aussi un rapport avec l’article de Louis Langlois sur la natalité.
    Cette réflexion part d’une affirmation : « accepter la polygamie, c’est ne pas adhérer aux valeurs républicaines ».
    Telle est la conclusion à tirer d’un arrêt rendu à Nantes le 29 janvier dernier.
    Et pourtant, j’avoue que j’ai du mal à lui trouver une évidence et je pense que le déiste Diderot aurait été aussi dubitatif.
    Quel rapport entre la République, c’est-à-dire notre Constitution, la Déclaration de 1789 en particulier, et le fait d’avoir plusieurs femmes (ou/et maris) ?
    La polygamie n’est pas en soi misogyne si l’on admet qu’elle puisse être une polyandrie aussi.

    • Bonjour,

      La polygamie choque grandement du point de vue de l’égalité homme/femme.

      La situation de la femme en règime de polygamie est abominable.

      Je pense que sous cet angle de l’égalité homme/femme (sans même faire appel à 2000 ans de catholicisme) elle heurte la simple conscience républicaine attachée à l’égalité.

      Argument de l’égalité qui est celui qui a été utilisé pour le mariage pour tous …

    • Cher Maxime ce texte n’est pas publiable comme article car contraire à nos valeurs et fondamentaux, et il est 20 fois trop long comme commentaire, je me vois donc obligée de le couper. Excusez-moi. Par ailleurs, la polygamie comme l’androgamie est tout simplement contraire au principe d’égalité entre homme et femme, puisqu’elle met une seule personne à égalité avec plusieurs autres représentant l’autre membre du couple. Ce qui suppose que, forcément, la part de décision de celui qui est dans le clan de la polygamie est morcelée et non viable, c’est celui qui a plusieurs hommes ou femmes qui est l’unique commandant, l’unique preneur de décision. Par ailleurs il suffit de voir les exemples de polygamie de par le monde pour comprendre l’horreur de ce quil le vivent.

  2. Mais enfin quand va t’on supprimer ce culte débile interdit déjà dans certains pays .
    pour des gens civilisés comme nous !nous ne sommes pas obligés d’accepter un culte qui a pour vocation de détruire notre démocratie et nous faire retourner 2000 ans en arrière!
    Un peu de bon sens Messieurs les élus!!
    Nos prisons sont pleines,nos banlieues brulent ,nos pompiers et nos policiers se font caillasser il me semble qu’il faudrait que ces personnes repartent de la ou elles arrivent ,dans un pays musulman ou règne la terreur et la soumission et je ne vous parle pas de la corruption !!La coupe est pleine!

  3. Et nos dirigeants sont passés à côté de tout çà!!!, comment ont ils fait, amis résistants?,lol.
    Je partage.

  4. Merci Jean. L (une fois encore ), pour cette référence précieuse qui est pour moi une découverte que j’enregistre. On comprend mieux l’abîme qui sépare, à quarante ans d’écart, l’ensemble du peuple Français d’autres peuples européens dits « civilisés » (ne serait-ce que par les résultats des rapports Pisa) , et l’abîme incommensurable qui le clive pour longtemps de ses ancêtres éclairés d’il y a trois siècles.

  5. Que disait Lamartine dans son Histoire de la Turquie ?
    Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ?

    • Bonjour,

      Lamartine, grand écrivain mais tête de linotte politique : guère brillant aux élections de 48.

      Libéral typique qui pense comme tous les libéraux que son « ennemi a raison ».

      La seule chose vraie c’est que l’islam comme système totalitaire est extrêmement bien ficelé : il faut lire la Sira pour le comprendre.

      J’aime bien mieux Chateaubriand dans les « Mémoires » sur le sujet:

      « Tous les éléments de la morale et de la société politique sont au fond du christianisme, tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. »

      • Bonjour à vous également,
        Chateaubriand qui a inventé son voyage aux Amériques ? Sinon il y a Goethe aussi :
        Aussi souvent que nous le lisons (le Coran), au départ et à chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d’exercer une forte influence sur les temps à venir.

        • Bonjour,

          Enfin, avez-vous lu les « Mémoires d’outre-tombe » ???

          Chateaubriand est réellement allé en Amérique, pendant la Révolution, même s’il a brodé sur ce qu’il y a visité.

          Quant au Coran, il a la perverse séduction qu’exercent tous les livres totalitaires sur les fanatiques.

          Rien que l’affirmation de base des musulmans « J’atteste qu’Allah est le seul Dieu et que Mahomet est son prophète » devrait être combattue et interdite en France comme affirmation fondamentalement totalitaire.

          • J’aime bien le « génie du christianisme », écrit pendant son exil en Angleterre et repris ensuite par Jean-Louis Harouel dans une explication moniste – dualiste. La religion chrétienne en séparant ce qui appartient à César et ce qui appartient à Dieu – le temporel et le spirituel – a permis en espace de liberté qui a engendré le développement technique,… tandis que la barbarie islamiste en étant moniste (pas de distinction spirituel – temporel) en est définitivement restée à un stade arriéré.

          • Bonsoir,
            Concernant le voyage aux Amériques de Chateaubriand :
            http://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1965_num_1_1_1104
            Et pour répondre à votre question, oui j’ai lu les « Mémoires d’outre-tombe ». Heureusement je n’ai pas lu que çà
            Pour la suite je suis d’accord avec vous. mais je compléterai. en disant que le christianisme et le judaïsme disent exactement la même chose sur ce point.

      • Il est nécessaire de replacer ces auteurs dans leur contexte avec les informations dont ils disposaient à leur époque. Nul n’échappe à un environnement socio-culturel spécifique, et Léonard de Vinci ne peindrait pas de la même façon aujourd’hui et il ne serait pas le même inventeur.

  6. Voilà un article très intéressant
     » Mahomet un fanatique ennemi de la raison  »
    et j’ajouterais l’ennemi de tous même de ceux qui se laisse endoctriner par ces fantasmagories malfaisantes
    comment peut on aujourd’hui se laisser endoctriner et manoeuvrer par l’islam des ténèbres et ses adeptes fous ?

    • Révolution
      Probablement parce que « les souverains font de l’esprit des peuples tout ce qu’il leur plaît ».

  7. au « final », les Grands de TOUTES époques l’ont toujours su. La Confrontation est inéluctable, inconditionnelle! Et plus le temps s’écoule, plus on laisse accroitre ces foules infâmes sous nos fenestres (« on » représentant nos dirigeants INDIGNES), plus le « final » sera sanglant et terrible

  8. Haaa le contraste entre le dessin de Luz et le contenu de l’article !

    Les philosophes des Lumières étaient moins aveugles que nos intellectuels éthérés. Quoique l’on peut savourer un certain revirement (Finkelkraut, Onfray, Debray…)

  9. Il ne faut pas oublier que Diderot était parfaitement au courant de la situation en Europe de l’Est et des attaques répétées des turcs. Le traité de Varsovie de ne datait que de 1663 et tous les dirigeants d’Europe connaissaient les traitements souffert par les populations locales.

Les commentaires sont fermés.