Importunée et violée (par des migrants ?) : le fantasme de Catherine Millet ?
« C’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol, on s’en sort »
France Culture, série « A voix nue » du 5 décembre 2017
https://www.franceculture.fr/emissions/a-voix-nue/catherine-millet-25-la-vie-sexuelle-de-catherine-m
Catherine Millet est une intellectuelle multicarte : journaliste, critique d’art, commissaire d’exposition, écrivain. C’est à la parution en 2001 de son ouvrage autobiographique, « La vie sexuelle de Catherine M. », qu’elle devient célèbre (plus de 3 millions d’exemplaires vendus dans le monde, dont 700 000 en France).
Par opposition à l’affaire Weinstein et au délateur « Balance ton porc », 100 personnalités féminines, dont trois Catherine (Millet, Deneuve, Robbe-Grillet) ont partagé une tribune dans Le Monde intitulée « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »1.
« Scandale » du côté de la gauche autrefois libertaire mais de plus en plus attachée à l’hypocrite pudibonderie musulmane et à ses accessoires (voile, burqa, burkini…)
« Vent de fraîcheur » du côté de ceux qui n’en peuvent plus de la dictature des revendications néo-féministes ou LGBT ; des « cages aux phobes » aurait écrit Philippe Muray.
Mais cette tribune ne fait pas l’unanimité, même chez les identitaires et les conservateurs.
« Je ne suis ni Catherine Millet, ni Caroline De Haas. J’ai le droit ? » (Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire)
http://www.bvoltaire.fr/ne-suis-catherine-millet-caroline-de-haas-jai-droit/
« Est-ce qu’on peut mettre sur un même plan une main baladeuse sur un genou et un viol ? » (Catherine Nay de Valeurs Actuelles)
Car si cette tribune précise que le viol est un crime, qu’entend-elle par « liberté d’importuner » ?
Pour Le Larousse, c’est « fatiguer quelqu’un d’une manière continue, par une action intempestive ».
C’est aussi « déranger, fatiguer en intervenant mal à propos, ennuyer par une présence ou un comportement déplacé » précise le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales).
Des regards trop appuyés par exemple ? Une invitation lourdingue à boire un verre ? Un baiser volé ?
En mode racaille des cités, ce serait plutôt des mains aux fesses, des frottements appuyés dans le métro, le « manspreading », le harcèlement en groupe sur une proie isolée voire bientôt le taharrush, charmante coutume venue d’Egypte.
Mais qui étaient les agresseurs de Cologne ?
« Des personnes d’origine étrangère, notamment des demandeurs d’asile arrivés ces derniers mois en Allemagne » (Le Figaro).
A savoir des « personnes originaires d’Afrique du Nord et du monde arabe ».
« Personne n’a jamais vu une chose pareille. Les hommes se jetaient sur les femmes comme si nous avions été du bétail. J’ai dû marcher 200 mètres le long du quai à la descente du train. Je crois qu’on m’a tripotée 100 fois, qu’on m’a mis 100 fois la main aux fesses ou sur les seins», témoigne une jeune fille dans Libération.
Loin, donc, de l’érotisme des œuvres de Pierre Louÿs et du libertinage consenti d’Anaïs Nin.
Finalement, pour certaines pétitionnaires, cette tribune du Monde n’est-elle pas un appel déguisé à relativiser le harcèlement sexuel issu de mœurs importées ?
Car il est douteux que Catherine Deneuve, qui avait plaidé contre le « Hollande bashing » (http://resistancerepublicaine.com/2016/11/21/stop-au-hollande-bashing-deneuve-and-co-signent-un-requiem-pour-un-con/) soit devenue subitement senestrophobe.
Idem pour Catherine Millet (partouzeuse invétérée donc) et Catherine Robbe-grillet (versée, quant à elle dans le sadomasochisme)
En effet, que penser de ces propos sur les « frotteurs » du métro :
« Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle voire comme un non-événement ».
Cette misère sexuelle pourrait donc excuser le harcèlement des femmes qu’elles devraient classer, finalement, en « non-évènement ».
Les propos de Catherine Millet rejoignent finalement les signataires d’une autre tribune, celle de Libération de septembre 2017, s’opposant à la pénalisation du harcèlement de rue. Et pourquoi ?
Parce qu’elle viserait les migrants.
« En insérant la catégorie « harcèlement de rue » dans le domaine pénal, la rue devient précisément la cible renouvelée des politiques publiques. Du même coup, elle vise les populations qui l’occupent, lesquelles appartiennent souvent aux fractions paupérisées et racisées ».
La polémique liée à cette tribune s’est enflammée à nouveau avec les propos d’une autre signataire, Brigitte Lahaie, ancienne actrice porno et animatrice radio sur RMC puis Sud Radio :
« On peut jouir lors d’un viol » dit-elle devant Caroline de Haas sur BMFTV (France Info)
Sans faire partie du collectif, Brigitte Bardot souligne l’hypocrisie de certaines actrices dans l’affaire Weinstein et avoue n’avoir jamais été « importunée » :
« Je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. » (Le Parisien)
A France Culture, Catherine Millet parlait avec nostalgie de 68, « époque joyeuse de libération sexuelle, où à vrai dire, tout le monde baisait avec tout le monde ».
Même Yann Moix, le pitbull de Ruquier, s’extasie de cette folle liberté, désormais éteinte en 2018. Rendez-vous compte, en 1973, des filles pouvaient bronzer seins nus devant l’Assemblée nationale ! (Paris-Match)
Mais lui, le défenseur des migrants de Calais (Le Point), ne voit-il pas le rapport entre l’arrivée de millions d’hommes d’Afrique et du Moyen Orient, l’islamisation de l’Europe et l’extinction de cet « esprit » de 68 ?
En 2018, il y a donc une partie de la société française qui accuse le mâle blanc d’être un porc, tout en excusant les cochonneries des nouveaux arrivants parce que « paupérisés » et « racisés ». En rêvant même parfois « de bateaux entiers de beaux gosses » (Virginie Despentes) se déversant sur leur libido contrariée.
De l’autre, il y a ces femmes qui, à l’instar de Catherine Deneuve, aiment « la liberté » et dénoncent « une époque où de simples dénonciations sur réseaux sociaux engendrent punition, démission, et parfois et souvent lynchage médiatique ».
Et c’est vrai que la visite du site « Balance ton porc », sorte de Kommandantur virtuelle répertoriant noms ou adresses des supposés bourreaux, est terrifiante.
https://www.balancetonporc.com/
Si vous avez envie de clouer votre ancien mari volage, votre mauvais amant d’une nuit, le voisin qui vote FN ou un patron radin, allez-y : on n’a pas fait mieux depuis la Gestapo et la collaboration.
Mais si vous avez été victimes d’un viol ou d’un harcèlement impunis, est-ce un exutoire compréhensible ?
Vrais ou faux, ces témoignages déstabilisent le lecteur, l’écœurent même. Que faut-il en penser ? Que devrait-on faire ?
Finalement, Catherine Deneuve s’est désolidarisée de certains propos tenus hors tribune :
« Il me paraît absolument nécessaire aujourd’hui de souligner mon désaccord avec la manière dont certaines pétitionnaires s’octroient individuellement le droit de se répandre dans le médias. […] Dire […] que l’on peut jouir d’un viol est pire qu’un crachat au visage de toutes celles qui ont subi ce crime. […] Rien dans le texte ne prétend que le harcèlement a du bon, sans quoi je ne l’aurais pas signé ».
Mais vous, mesdames, quel parti allez-vous prendre ? « L’immoralité » de Catherine Millet ou la franchise de Brigitte Bardot ? Le néo-féminisme puritain de Caroline de Haas ou les délires genrés, lesbiens et islamophiles de Christine Delphy ou de Judith Butler ?
1) Les signataires de la tribune se plaignent d’une mauvaise interprétation du texte : pourquoi n’avoir pas proposé l’intégralité de celui-ci en libre lecture ? Le Monde ne le propose qu’en accès payant et interdit sa reproduction pour des raisons de copyright.
S’il n’a pas disparu, vous pouvez encore le lire ici. Ou de larges extraits dans l’article de Christine Tasin qui y était consacré :
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A mon avis toutes celles qui se sont fait violer..regrettent de l’avoir été…on n’oublie pas..on vit avec. c’est une prison psychologique avec condamnation à perpétuité…
» C’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol, on s’en sort »
Qu’est-ce qu’elle en sait, cette idiote ? Ça lui manque ?
Je lui souhaite d’être prise dans une tournante et qu’elle nous raconte ses sensations.
que cette ahurie se promène à Calais ou dans les quartiers à forte concentration d’illégaux …. elle pourra combler ses manques !
quand le crétinisme devient le quotidien !!!!!
cool le viol mais de preference par UN SEUL MALE BLANC les autres racises a eviter http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/18/le-sida-premiere-cause-de-mortalite-en-afrique-chez-les-jeunes-age-de-10-a-19-ans_4971169_3212.html
Catherine Millet relève toujours de la psychiatrie……
pour se faire violer il n’est pas trop tard, il y a sûrement moyen de lui faire ce plaisir.
Millet est a interné d’urgence
On donne trop d’importance à une femme qui se donne de l’importance, mais il faut l’empêcher de nuire.
« C’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol, on s’en sort », selon Catherine Millet. En ce début d’année 2018, janvier n’étant pas terminé, que ses vœux soient exaucés !
va donc faire un tour Bd de Belleville, a Paris a 11 heures du soir en arborant tes nichons et avec une mini jupe….
Parolé, Parolé , Parolé………………….
Catherine Millet a fait un beau best seller (meilleure vente) avec son bouquin sulfureux.Elle devrait s’arrêter là.
La pornographie cependant fait travailler le mythique Syndicat de Livre ,alors qu’elle en soit remerciée.
Pour le reste,demander leur avis sur des sujets graves à des saltimbanques cela vaut ce que ça vaut = r i e n .
C’ est si bon de se sentir considérée comme du bétail, chère Catherine.
Il vous manquait comme toutes les personnes en quête perpétuelle de satisfactions, de découvrir cette nouvelle sensation.
Peut-être que nous ne connaissons pas la matière dans laquelle vous avez été « produite »? Du béton? Du béton armé? Votre corps est il un bunker?
Personne n’est choqué par l’incohérence des propos de C. Millet ? En effet, elle ose dire qu’elle regrette de n’avoir pas été violée en affirmant qu’il est possible de survivre à cette épreuve sans séquelles – Mais quand on n’a pas vécu quelque chose a t’on le droit de prétendre en discuter ? Jusqu’à présent je ne me suis pas exprimée sur le sujet. Mais j’abomine ces femmes qui, parce qu’elles se sont affranchies de tout, s’autorisent à juger leurs pareilles.
Je lui souhaite, à Catherine Millet, de tomber sur les migrants qu’elle appelle de ses voeux et d’être violée à profusion. Nous verrons alors, si elle sera toujours aussi affirmative et vaillante. Jusque là je lui conseille de fermer sa sale gueule !
Non je ne lui souhaite pas. Cette écervelée me fait penser à ces jeunes filles (et moins jeunes) qui se convertissent à l’islam en pensant y trouver une sagesse (sic).
et puis je me demande si elle réfléchit : un viol , c’est aussi possibilité d’être enceinte et aussi d avoir le SIDA , qui est bien présent en Afrique !
déchet !!
Le viol est un traumatisme et certaines et même certains ne s’en sortent pas. Il vaut mieux entendre cette phrase : « C’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol, on s’en sort » que d’être sourd https://simonae.fr/sante-bien-etre/sante-physique-mentale/apres-viol-syndrome-post-traumatique/.
On peut tout aussi bien traduire : liberté d’importuner par allez-y les mecs.
Et aucun puritain n’est une référence car il n’existe pas plus hypocrite comme l’islam nous le prouve.
Bonjour,
Merci de cet article qui restitue toute la complexité de ce problème.
Il est un aspect que je voudrais signaler et qui a bien été mis en lumière dans des tribunes du « Figaro »:nous en sommes en présence d’une offensive du puritanisme américain qui entend briser la spécificité française de la présence des femmes au coeur de la société.
Nous subissons d’autres injonctions du même ordre venant toujours du même côté : par exemple, liquider la tradition républicaine de l’assimilation au profit du communautarisme etc etc.
Nos traditions étant, dans les deux cas, qualifiés d' »archaïques » outre-atlantique et devant céder devant une « norme » US mondialisée …
Effectivement, merci à toi de le rappeler, pris entre le puritanisme américain et la haine islamique des femmes….
Millet est tellement en dehors des réalités actuelles qu’elle est obsolète et se met à l’index d’elle même
Néanmoins elle a le droit de proférer de telles inepties qu’elle doit à ceux qui soutiennent encore les valeurs de 68.
Très bonne article mais une fois de plus la langue française est mise de côté : « man spreading » : « l’homme aux jambes écartées ». C’est un peu plus long et alors !? Si on part de ce principe on privilégie systématiquement les anglicismes, les mots anglais état généralement plus courts.
Mais non, je ne mets pas le français de côté !
Ne pas traduire ces us et coutumes étrangères, c’est aussi refuser leur inscription dans la civilisation française.
Un « couscous » n’est pas une « semoule aux légumes ».
J’aurais pu traduire le tarrahush gamea par « agression sexuelle de masse » mais comme c’est bien une spécificité et un concept égyptiens, je le transcris tel quel.
Le « manspreading » ou « syndrome des couilles de cristal » (si vous préférez, mais c’est moins élégant) vient tout droit des États-Unis et des délires néoféministes en guerre contre le « blantriarcat »…