Le Tartuffe Macron prétend, comme les « je suis Charlie » que la liberté d’expression doit être libre

Face à Erdogan, il fait le beau, il joue au donneur de leçons, au démocrate…

Le passage à partir de la minute 52 est succulent… ou bien donne des envies de meurtre, c’est selon :

Sur le sujet de la liberté d’expression, il est complet, il ne se divise pas. Je crois que c’est ça ce qui caractérise l’état de droit.

« La lutte contre le terrorisme c’est la lutte contre les personnes qui agissent pour détruire, pour tuer, ou qui y sont liées et qui constituent une menace radicale pour la sécurité publique ».

[…]

« Mais exprimer une opinion, si elle n’est pas une invitation au crime, si elle n’est pas une opinion qui consiste à détruire l’autre ou à définir ces thèses revendiquées comme étant terroristes, nous en avons une définition claire, alors c’est une opinion. Et elle doit être libre. C’est ça l’état de droit. »

« Et la liberté d’opinion, d’expression, de conscience, c’est un bloc. Voilà ma conviction profonde.  Il ne se divise ni ne se détricote, il est absolu. »

Intéressant, non ?

Un projet pour abolir les lois Pleven, Gayssot, Taubira, monsieur Macron ?

Un projet pour remettre en question le projet de loi contre « les fake news », monsieur Macron ?

C’est un bel exercice de mensonge public, comparable à celui de toutes les sangsues de la République qui défilaient il y a 2 ans pour la Liberté d’expression avec leur pancarte « je suis Charlie » .

« je suis Charlie », disait Hidalgo, juste avant de porter plainte contre Riposte laïque pour un dessin la caricaturant.

« je suis Charlie », disaient et bramaient les fossoyeurs de la liberté d’expression habituels de la LDH et de la Licra…

« je suis Charlie » disent les faux-culs du Printemps français,  dont Clavreul qui chasse sur Internet le malheureux patriote à faire condamner pour son opposition à l’islam ou à l’immigration.

« je suis Charlie »dit Macron à sa manière devant Erdogan…

Chacun peut juger des postures, ou plutôt des mensonges flagrants de celui qui nous sert de président, hélas.

En conclusion ces extraits d’un article d’Atlantico consacré à « Je suis Charlie », article rédigé par la socialiste Chloé Morin, proche de Ayrault et Valls pour lesquels elle a travaillé. Même si elle a tendance à voir du positionnement politique là où il n’y a que prise de conscience de la réalité, elle soulève des points alarmants dans la situation française, c’est dire…

 

Pourquoi le « je suis Charlie » recrée le clivage droite gauche plus que tout autre enjeu politique actuel

Trois ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, une majorité de Français se disent toujours « Charlie », mais leur nombre baisse, en particulier à droite.

[…]  il est important de souligner que le débat dépasse largement le clivage gauche/droite. Il existe dans les deux camps – et au delà, car il faut toujours garder à l’esprit qu’une large minorité de Français ne se sent ni « de droite », ni « de gauche » sans pour autant être apolitique – une adhésion à un logiciel républicain universaliste, résolument anticommunautariste, et une tendance à l’affirmation identitaire et à l’exacerbation du différentialisme, qui aboutit souvent à une logique victimaire. Dès lors qu’on considère que l’Etat et la société doivent reconnaître les spécificités de telle ou telle communauté – religieuse, sexuelle, régionale, ethnique…-, la caricature est rejetée comme une négation intolérable et un rejet de ce que l’on est. Derrière les « anti » ou « non-Charlie », il y a des gens « de gauche » qui considèrent que la caricature est une misère de plus infligée à des populations souvent modestes et ayant souffert la colonisation européenne (parmi les « non Charlie » de gauche, 34% disent qu’à travers ses caricatures Charlie va trop loin, et 23% considèrent que la liberté de caricaturer les religions doit s’arrêter au blasphème), mais aussi des gens « de droite » qui par là défendent un retour du religieux dans la définition des normes sociales communes (47% des gens « de droite » qui se disent « pas Charlie » estiment ainsi que Charlie hebdo va trop loin, et 24% que la liberté de caricaturer doit s’arrêter aux religions).

 

[…]

Ce qui est frappant, avec ce débat autour de Charlie, c’est qu’il fonctionne comme une sorte de miroir des fractures multiples de notre société. Il met en exergue les lignes de faille du logiciel Républicain, dont certaines ont pris davantage d’importance ces dernières années.
Il recoupe aussi notamment – au delà des traditions évoquées ci-dessus – le clivage peuple/élite. D’ailleurs, on note que ce sont souvent les mêmes personnes qui ne sont « pas Charlie » et qui expriment la plus grande défiance à l’égard des politiques et des institutions, qu’elles soient françaises ou européennes.

Aucune figure politique responsable dans notre République peut « ne pas être Charlie ». Aucune autorité ne peut admettre que les principes sur lesquels elle repose soient bafoués et attaqués avec une telle violence. De ce point de vue, ne pas être Charlie c’est aussi une façon de se positionner contre cette élite, de manifester son opposition à la société. Rejeter l’autorité, ce qui passe par le rejet des valeurs communes en prétextant souvent que ces valeurs ne sont que des slogans sans traduction dans la réalité, voire des instruments de l’oppression.

 

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, ce n’est pas tant l’existence de « Charlie » et de « non-Charlie ». Le clivage, la controverse, le débat, ont toujours été notre manière de « faire société ». Mais lorsqu’on exclut certains sujets de la sphère du débat légitime, lorsqu’on jette des anathèmes, que reste-t-il pour empêcher le séparatisme? Or sur nombre de sujets, il peut y avoir le sentiment qu’il ne faut plus rire, plus polémiquer, plus contester, au nom d’une certaine idée du respect des identités, des droits des minorités, ou de la Raison… il est frappant de constater que dans le sondage Ifop, 43% des Français estiment que la liberté d’expression a diminué dans les « médias traditionnels », c’est à dire dans la sphère du débat « autorisé » (à la différence de la sphère familiale et des réseaux sociaux, pour lesquelles les Français ne font pas ce même constat). Il est possible de se demander si finalement, au prétexte de ménager toutes les identités et sensibilités, nous n’organisons pas la coexistence au lieu de renforcer la cohésion. La société victimaire fonctionne sur une forme d’interdit de « prévention ». C’est sans doute la conséquence de la domination intellectuelle de ce que l’italien Raffaele Simone a appelé « le monstre doux ». Est-ce durable?

 

Que peut révéler cette nouvelle divergence du climat actuel et du bouleversement de l’échiquier politique de cette dernière année ?

L’un des marqueurs politiques du macronisme, c’est de chercher à dépassionner les débats, à contourner la conflictualité politique. Il est ainsi parvenu à désamorcer un certain nombre de débats sur lesquels la conflictualité – notamment entre gauche et droite – était auparavant très forte. La question que repose Charlie en ce début d’année est celle de l’efficacité de la recette du « pragmatisme » macronien dans le passage de l’économique au sociétal.

En réalité, il y a deux écueils devant cette méthode. D’une part, si l’on s’attache aux seules questions de la caricature des « communautés religieuses », nous touchons à « l’intimité », à la conception même de la vie que nous portons en chacun de nous. En ce sens, l’idée d’un aggiornamento pragmatique apparaît compliqué. On le voit dans ce qui pour l’instant peut apparaître comme des hésitations à porter le débat sur la fin de vie, pourtant remis en avant par certains élus de la majorité LREM.

 

D’autre part, si l’on élargit la focale au delà de la seule question religieuse, c’est la vision de notre République qui est en jeu. Elle ne peut faire l’objet d’une discussion. Soit l’on est universaliste, soit l’on est différentialiste. Cela impose un choix très net, exclusif de l’autre. Ici, il s’agit moins d’une question de méthode, que de formuler une vision de la société, et le message que la France adresse au monde.

 

De ce point de vue, le bouleversement de l’échiquier politique ne joue aucun rôle. Il met en revanche au défi la méthode que les Français ont plébiscité en balayant les vieux partis, les vieilles oppositions.

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-suis-charlie-recree-clivage-droite-gauche-plus-que-tout-autre-enjeu-politique-actuel-chloe-morin-3272649.html#QfyAqXOVpLjZAs22.99

 

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23 Commentaires

  1. Charlie hebdo du 10/01/18 : article intitulé « Trisomique ta mère » …… Le titre m’a suffit….. pas lu le reste et BIEN SUR surtout ne pas dépenser mes sous ! Liberté d’expression …. ? pfff !!! Ça craint grave !!!!

  2. D’ailleurs, depuis la tuerie, le journal n’a pas retrouvé son mordant, a-t-il reçu des consignes ?

  3. Donc il semblerait qu’il y avait des gens qui se posaient de bonnes questions comme Chloé Morin chez les socialistes quand ils étaient au gouvernement. Visiblement ils n’ont pas convaincu car c’est le différentialisme qui a gagné et le refus de regarder les choses en face.
    C’est la think tank « terra nova » qui a complètement influencé les politiques socialistes occupant précédemment le pouvoir, une version Française du politiquement correct Américain mâtiné de gauchisme sauf que ce qui collait aux USA organisés en communautés nous est imposé de force en France parallèlement à l’immigration de masse qui est présentée comme une fatalité. à un vieux pays universaliste au pouvoir centralisé.
    Paradoxalement les gens qui ont été aux commandes depuis plusieurs quinquennats se sont servis de nos institutions et les pleins pouvoirs qui leur était conféré par le régime de la cinquième République pour faire en sorte de coller aux bons vouloir de l’UE dont ils ont été la « cinquième colonne », accentuer la présence étrangère et faire imploser la société en communauté diverses avec les revendications musulmanes et le relativisme concernant la délinquance directement liée et uniquement liée à cette immigration. J’ai été « Charlie » le jour de la manif et uniquement pour cette liberté d’expression attaquée directement par des gens qui veulent imposer l’ordre religieux de la Charia mais je ne suis pas le « Charlie » de la bien-pensance qui a voulue recoller les morceaux. Leurs vivre-ensemble ayant vacillé dangereusement provoqué par les gens qu’ils ont « bichonné  » et rendus intouchables pour en faire leur clientèle électorale. D’où les » pas d’amalgame » et « vous n’aurez pas ma haine ».

  4.  » je suis moi  » ….et je dis , en effet la liberté d ‘expression est jugulée , l ‘ info maquillée , le multiculturalisme est foutaise , les migrants sont des dangers , le coran la première représentation du mal sur Terre ….que …et que ….Merci aux Patriotes d’ ici et d’ ailleurs de lever le Glaive par la force des mots ..Merci pour cet article , un de plus pour déplaire aux veaux , sus bon Dieu de bon Dieu à l ‘ ennemi .

  5. Déféque Niouzes à gogo (suite)

    Si les media alternatifs avaient existé en 1914, ainsi bien sûr qu’internet, je suis à peu près certain que la 1ère guerre mondiale n’aurait pas eu lieu.
    Voilà pour vous, Monsieur l’ancien golden boy, un bon sujet de méditation avant que vous ne terminiez de défaire la France !

  6. No problem avec les me.dias qui l’ont fait élire….
    Par contre, dire que drahi a renvoyé l’ascenseur en nous bourrant le mou en sa faveur lors de sa campagne électorale sur BFMacron et en lui confiant le listing de ses clients haut de gamme pour réaliser une opération phoning de retape à vil prix, là nous serions en pleine déféque niouze ???…
    Ce petit trader culotté s’imagine que les français sont tous des gens qui ne sont rien parce qu’ils ne savent rien …
    Hé bien non, heureusement, nous sommes aujourd’hui autrement mieux informés grâce aux media alternatifs qui valent la peine d’être lus et/ou écoutés !
    C’est le cas de RR et RL, F de S, Bld Voltaire, TVL, Radio Courtoisie, RTFrance etc…
    Et ça prend de l’ampleur, au point que son troupeau électoral de bien veautants risque de s’amenuiser…D’où des projets de loi de mé2 à la mord moi le doigt …Mais personne n’est dupe !

  7. Macron demande la liberté d’opinion pour les citoyens turcs, alors qu’il sait qu’en France, on ne l’a plus

  8. Et l’opinion  » ISLAM ASSASSIN  » ? est-ce une opinion ?
    Avons-nous le droit d’exprimer notre OPINION sur ce sujet ?

    ABOLITION DES LOIS CONTRE LA LIBERTÉ D’ EXPRESSION ET LA LIBERTÉ D’ OPINION

  9. Il est question de créer l’Association des Martyrs de la XVII° ; en être membre de droit vaudra brevet de Résistance .

  10. les dirigeants nous ont engagé dans un conflit entre communautés inconciliables par l’immigration forcé, entre des personnes qui ne sont français que de papier, sans le sentiment d’être français et même ne le désir pas, jusqu’à rejeter les lois et la langue du pays pour l’islam et les vrais français pour maintenir le foyer conflictuel.
    Chassé le réel il revient au galop.
    Les dirigeants savent très bien que cela ne pourra jamais fonctionner et ne sont pas leurs butes non plus que cela fonctionne, ils ne font que entretenir le conflit, pour l’allumer pour de bon, et ils ont les allumettes en mains, et ils sont bien capables d’enclencher une guerre ethnique en Europe.
    Ils savent très bien que les lois républicaines, démocratie et l’Islam sont en total contradictions, totalement incompatibles et même frontal qui ne peuvent qu’aboutir au conflit.
    L’ancien Roi du Maroc l’avait dit devant Anne Saint claire, que serait impossible de concilier l’Occident et le Sud musulmans, et bien d’autres témoignages l’ avaient démontré, et malgré cela nos dirigeants ont continué d’imposer cette immigration totalement incompatible qui ne peut que se terminer en conflit.
    Nous devons l’admettre que nos dirigeants sont des criminels de part leurs politiques criminels, leurs actes criminels, du laxisme criminel volontaire, et qu’ils mettent sur le faite accompli les peuples européens autochtones avec les autres communautés.
    Tout montre qu’ils sont dos au mur face à un adversaire bien plus puissant qu’eux, une bataille qui dure depuis des années, nous les peuples européens sommes pris en otages entre les deux adversaires, pour l’instant nous voyons que le seul adversaire négatif, mais si vous faite attention, vous pouvez apercevoir la résistance positive en face de nos escrocs imposteurs.
    Quand macron parle, il ne s’adresse pas à la France, ni aux peuples du monde, il s’adresse à ses adversaires et les siens, pour macron les peuples sont sans intérêts, tout au plus des meubles, des pions à bouger sur l’échiquier mondiale, dû le manque d’empathie pour nous les peuples du monde.

  11. Donc en résumé, le micron défend la liberté d’expression pour quiconque pense comme… Lui. Voilà, on n’a pas le droit de dire qu’un violeur et tuer d’enfant mérite la peine de mort, que les traîtres à la France doivent être destitués de leurs droits et de leur nationalité, que les assassins méritent la guillotine… Rien dire et laisser faire, voilà. Mais quel con.

  12. Christine tasin vous pouvez vous servir a pierre lors de vos procès se que dit macron con ,alors c’est une opinion. Et elle doit être libre. C’est ça l’état de droit. »

    servez vous de se que dit macron il faut l’exploité devant les tribunaux ,se salopart il faut le baisé sur se propre dire ,comme macron con est un gros menteur et manipulateur ,et surtout un dictateur

    • sauf qu’il ne fait pas la loi, il n’est que président il ne change pas l’existence de la loi Pleven

  13. Ce type est incapable de se regarder en face vraiment, inquiétant……. Il y a un tel décalage entre ce qu’il dit et ses actes, on dirait qu’il parle de quelqu’un d’autre.

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