Caramba, encore raté ! Barcelone, ce ne sont pas des suprémacistes blancs…

Illustration http://tchodessin.fr

Depuis les évènements de Charlottesville (une manifestante antiraciste tuée), les médias déchaînés accusent le président américain de collusion avec les mouvements suprémacistes blancs.

Malheureusement, l’attaque de Levallois, le suicide à la pizzeria et maintenant l’attentat de Barcelone remisent Charlottesville à l’état de fais divers.

Non pas qu’il faille minimiser le drame, mais il est évident que ce n’est pas le KKK qui tue en masse ces dernières années (sans parler des islamistes, quid des gangs noirs et latinos ?)

Charlottesville,  pour les médias français, c’est l’occasion rêvée (parce qu’elle est rare) de mettre à l’index les conservateurs américains mais aussi l’extrême droite française. Et par simplification les identitaires ou les patriotes.

Sauf que la transposition ne marche pas : il n’y a pas de KKK ou de suprémacistes en France.

Cet évènement de Charlottesville devrait donc se limiter à un entrefilet et non à des jours de bourrage de crâne (C dans l’air, Libération, Le Monde, Le Point… vous n’avez pas pu y échapper).

Lecteurs épris de liberté, vous êtes donc en droit de douter de l’information « officielle » des médias subventionnés. Et de surfer sur des sites tels que R.R, Riposte Laïque, FDS, Boulevard Voltaire ou des Observateurs… Et, ça, ILS ne le supportent pas !

Dépité, le journaliste David Dufresne avoue d’ailleurs aux InRocKs « qu’il  y a une modernité dans la fachosphère qu’il n’y a pas chez les autres”. Aucun identitaire ou patriote ne s’identifiera comme « fasciste » mais il faut bien avouer que l’impertinence, l’imagination, la prise de risque, la dérision même, sont chez eux.

Par exemple, quelle causticité aux « Bobards d’or » de la fondation Polemia ! Et à la façon de Cyrano, on pourrait déclamer sur le faux-nez du progressisme et du malaise français : Grand Remplacement, France Orange Mécanique, Identité Malheureuse (intellectuel) ; islamo-collaboration, islamo-nazisme (sérieux) ; gauchiasse, merdias, journalopes (néologique) ; Allah-pets sur lui (trivial).

Si vous en trouvez d’autres, je suis preneur !

Pour contrer le mouvement identitaire ou simplement les voix dissidentes, les médias officiels en sont réduits à jouer de la corde usée du nazisme, de la délation (affaire Polony/Orwell)   ou de l’oppression (modèle stalino-Polpotien et camps de rééducation bientôt mis en œuvre par la 17ième chambre).

En guise de conclusion, imaginez la victoire de Marine Le Pen en 2022, de Philippot ou de Marion Maréchal- Le Pen (Attali a prédit que le futur président serait une femme, alors…), pensez-vous vraiment que les médias et la gauche respecteront le verdict des urnes et la démocratie ?

En attendant, le vrai drame ce soir, c’est Barcelone. A demain donc avec les bougies, les cœurs, les fleurs et les « vous n’aurez pas ma haine ».

 

 375 total views,  1 views today

image_pdf

16 Commentaires

  1. Beau programme Sylvie, mais irréalisable chez nous, les bisounours et avec les assos droitdelhommistes et les BHL et tutti quanti

  2. Les fleurs, les bougies, les nounours et autres choses ne servent à rien. Il faut des actes éclairs et rapides comme la fermeture totale des frontières, des contrôles sévères partout. Soldats, policiers, douaniers et citoyens doivent empêcher l’entrée et le séjour de migrants sur le sol européen. Mettre des patrouilles communes de soldats montés sur des chars, des VAB, des jeeps ou avec des bergers allemands… Il faut que les soldats aient des balles réelles pour ouvrir le feu sur les probables terroristes et leurs complices passeurs.
    Il existait jadis en Union Soviétique une loi qui est sans doûte en vigueur interdisant de peine de prison ou de travaux forcés l’intrusion sur le territoire. Cela en dissuaderait plus d’un parmi les migrants à venir chez nous si on avait des lois qui réprimeraient sévèrement l’aide à l’envahissement d’un pays. Les mouvements antiracistes seraient hors-la-loi et dissoutes, leurs dirigeants jetés en prison pour longtemps.
    Même aux USA, il y a des lois sévères contre ceux qui veulent franchir la frontière mexicaine. Ils se retrouvent dans des pénitenciers à casser des cailloux et à refaire des routes, les chaînes aux pieds… Surveillés par des policiers en armes et à cheval.

  3. Commentaires du journaleux hipster :

    « Toujours plus de fleurs et de bougies sur Las Ramblas ! » Sur fond de John Lennon et de rimmel coulant.
    « La police avance très rapidement dans son enquête ».

    Il aurait fallu agir rapidement AVANT, non ?

  4. Vu sur LCI ce matin : arrêt sur image en direction du nounours rose et des centaines de bougies multicolores. Pendant que les « experts » avancent laborieusement des hypothèses vaseuses (Daesh aurait voulu punir l’Espagne de son engagement pro-americain).

    Je ne sais rien de l’attaque au couteau à Turku. Mais précisons aux « experts » que la Finlande est neutre dans le sens où elle n’appartient ni à l’OTAN, ni au camp pro-russe et n’a colonisé personne.

  5. Vous parlez de la voiture fauchant des manifestants gauchistes à Charlottesville! Mais regardez à quel point le vocabulaire a changé dans ce cas, et plus aucune mansuétude ni explications psycho-sociologiques pour expliquer le geste du faucheur en voiture, comme dans tous les innombrables attentats perpétrés depuis des décennies par les islamistes!! Toujours ce deux poids/deux mesures que Trump affronte parce que mettant dos à dos, le crime des uns et des autres! Et ne parlons pas quand, à la manière d’un Poutine, il veut régler le sort de ces criminels enturbannés!

  6. (Attali a prédit que le futur président serait une femme, alors…), !?
    oui sauf que…
    Attali n’est pas médium et surtout ,il a dit tellement de connerie qu’il ne faut surtout pas les relever

    • C’est pour cela que je cite souvent Attali ou Minc, il y aurait aussi BHL. Je ne sais pas dans quoi ils lisent l’avenir (marc de café, boule de cristal, sang de poulet…) mais cela foire toujours.

  7. Le bilan des morts : 14.
    5 espagnols plus ou moins identifiés dont un enfant de 3 ans !
    1 belge de 44 ans identifiée.
    2 italiens de 25 et 35 ans identifiés.
    1 américain de 42 ans identifié.
    1 portugaise de 70 ans et surement sa petite fille de 20 ans disparue !
    3 allemands sans précision…

  8. Hier soir,sur chaine info (sais plus laquelle mais pas le vil bfm) ,gilles Sacaze,ex dgse,ne mâche pas ses mots:
    « Cela fait trente ans que ces messieurs disent « leur effroi »,leur indignation » disent qu’ils sont « frappés »par l’islam radical.CELA NE SUFFIT PLUS;Le loup solitaire aussi,c’est du romantisme contre productif.
    Maintenant ce n’est plus de déradicalisation qu’il s’agit mais d’ ERADICATION « .

    Un autre spécialiste -observateur (il y en beaucoup) dit: 3 » nous avons trois faiblesses,c’est:le budget,le juridique et la morale.Un éthique de la Nation redevient indispensable « .Il ne parlerait pas de nationalisme par hasard.?
    Eh oui,ce bon vieux nationalisme qu’on jeté DANS LE CANIVEAU et le bébé ( la France) avec .

  9. ALERTA DIGITAL 18/08/2017
    ► ARTICLE : Melilla comme symbole de l’échec du multiculturalisme
    :: http://www.alertadigital.com/2017/08/18/melilla-como-simbolo-del-fracaso-de-la-multiculturalidad/

    Melilla comme symbole de l’échec du multiculturalisme

    L’appartenance culturelle espagnole, la nature espagnole de Melilla n’est pas un problème qui peut être remis en question ou même discuté. Des raisons historiques de poids appuient les thèses espagnoles en ce qui concerne les prétentions annexionnistes du Maroc. Cela n’empêche pas Melilla de devenir une métastase pour le reste de l’Espagne. Le PSOE et le PP mènent depuis des années dans cette ville une course folle pour démontrer qui est le plus multiculturel des deux. Si le PP attaque, en mettant pas moins au front de la délégation du Gouvernement à Melilla un musulman ; le PSOE contrattaque au point d’élire un membre de la même confession pour diriger le parti. Entre temps, PSOE y PP chiffrent le nombre de votes attendus à Melilla en maintenant la stisfation d’un électorat dont les clefs, à l’heure d’interprétation du processus de validation de la représentation populaire est bien distincte de celle que nous nous avons.

    Déjà en 1989, la Commission électorale centrale avait exigé que se refassent les élections générales de cette même année à Melilla pour avoir détecté des membres du PSOE achetant des votes aux portes d’un collège électoral dans l’un des quartiers à dense population musulmane. Le parti représentatif des musulmans de Melilla, Coalition pour Melilla, a dénoncé d’obscures intrigues qui se produisent dans la ville chaque fois qu’il y a des élections. Il y a des musulmans qui offrent littéralement leur vote au parti qui leur offre le plus d’argent. Depuis l’association Pro Melilla (APROME), cette circonstance atypique a été dénoncée avec insistance, face à laquelle dénonciation les autorités espagnoles préfèrent regarder l’autre sens.

    Un autre facteur de risque pour l’Espagne est les concessions massives de DNI (Document National d’Identité) qui ont été menées depuis la fin des années 1980. L’ancien représentant de la Communauté islamique d’Espagne, Félix Herrero, a dénoncé en AD l’existence de maires, de parlementaires et même Les généraux marocains qui possèdent la nationalité espagnole. La situation est aussi grotesque que celle du marocain de Casablanca qui voulait prouver ses racines dans la ville de Melilla en présentant … un dépôt de la piscine fermé quatre ans plus tôt!

    Le PSOE et le PP sont disposés à tout pour conserver le soutien électoral des musulmans, bien que parfois ces décisions compromettent sérieusement l’avenir d’autres régions d’Espagne. Beaucoup de Marocains d’origine qui ont traité leur nationalité espagnole à Melilla résident actuellement en Catalogne et dans d’autres régions de la géographie péninsulaire.

    De telles bavures, les crasses statistiques que personne ne mentionne. Depuis 1988, environ 35 000 citoyens d’origine espagnole ont quitté Melilla et ont trouvé un logement dans la province de Malaga. Bien qu’il s’agisse d’un exode sans précédent dans l’histoire de l’Union européenne, il n’a guère mérité des analyses, des études sociologiques ou des finauderies comme celles couramment utilisées par les défenseurs du multiculturalisme. Que s’est-il passé pour que 35 000 Espagnols (l’équivalent de la population d’Avila) quittent leur ville natale et que les quelques milliers qui y restent disent qu’ils sont disposés à faire le même pas ? Cet exode a-t-il une relation avec le fait que les musulmans vivant dans cette ville autonome se sont multipliés par cinq au cours des 20 dernières années ? Ou peut-être des incidents aussi frappants que l’arrivée des groupes fondamentalistes ont pu servir de catalyseur pour ces transferts massifs de Melillenses vers le territoire péninsulaire ? Les sources de la CNI ont mis en garde contre la prolifération de groupes islamistes hautement radicalisés à Melilla. Même ce journal a récemment offert des preuves concernant la connexion entre les musulmans mélanésiens et les radicaux marocains.

    Cette saynète multiculturelle que vit la ville de Melilla a eu son moment de splendeur maximale il y a quelques années. Des centaines d’Espagnols, en dépit de leur identité religieuse, voulaient célébrer un pèlerinage dédié à la Virgen del Rocío, semblable à ceux qui se tiennent chaque année dans de nombreuses localités de notre pays. Pour cela, ils devaient se déplacer vers un petit ermitage situé dans les forêts de pins de Rostrogorgo, très proche du cantonnement du Troisième I de la Légion. Les dévots, regroupés et la crainte sur leur visage, ont dû effectuer la route escortée par des policiers appartenant à des unités d’intervention arrivés de différentes parties de l’Espagne. Il s’agissait d’éviter les graves incidents de l’année précédente, lorsque les jeunes radicaux (la majorité en possession de la nationalité espagnole) ont lapidé les pèlerins en passant par le district de Cabrerizas, provoquant une douzaine de blessés. Comme toujours, la presse espagnole a décidé détourner le regard. Les attaques contre les chrétiens ont longtemps cessé d’être thème d’actualité en Europe.

    Par ailleurs, un réseau de corruption a pris place dans cette ville, au point que les islamistes, les trafiquants de drogue et les blanchisseurs d’argent ont consolidé un consortium pestilent d’intérêts qui ruine les attentes de Melilla en tant que ville culturelle, sociale et légalement espagnole. Les lecteurs devraient savoir qu’une bonne partie de la drogue qui arrive en Espagne depuis le Maroc le fait à travers des organisations mafieuses qui, dans de nombreux cas, opèrent à partir de Melilla et de Ceuta. Ou que partie de l’argent obtenu en empoisonnant les jeunes Espagnols se termine à Melilla et à Ceuta dans leur processus de blanchiment. Ou bien beaucoup de maisons qui sont légalement acquises à Melilla appartiennent réellement à des membres éminents de la classe dirigeante marocaine. Beaucoup de Melillans, quant à eux, préfèrent collaborer et rester silencieux.

    Et pour aggraver les choses, neuf décès sur dix dans l’hôpital du comté appartiennent à des familles de confession islamique. La lente graduelle et imparable désoccidentalisation de Melilla est la meilleure déclaration de principes contre cette grande arnaque morale et intellectuelle représentée par les défenseurs du multiculturalisme sous ses formes obscures.

    Beaucoup dessinent une image typique à la « Blanche Neige » en revendiquant la coexistence presque idyllique qu’enregistre la ville de toutes ses confessions et la fraternité interconfessionnelle dominante. Si tout est si simple, pourquoi plus d’un tiers de la population d’origine espagnole a-t-elle quitté la ville depuis 1991 ? Pourquoi le commerce traditionnel a-t-il disparu ? Pourquoi les mariages entre Melilla et les deux principales religions ne sont-ils pas enregistrés si la coexistence fonctionne si bien ? Pourquoi dans les lieux de loisirs les plus sélectifs n’existe-t-il pas ce désordre ethnique que certains présument ? Combien de musulmans sont membres du Yacht Club ou du Golf Club ? Combien d’Espagnols vont avec leurs familles pour profiter du pittoresque quartier arabe de la Cañada ? Combien de couples d’une religion et d’un autre sort ensemble pour s’amuser ? Comme toujours, l’erreur et l’hypocrisie essayant de camoufler la réalité : ni les musulmans ni les chrétiens ne sont soutenus et, s’ils doivent vivre ensemble, c’est par nécessité et non par désir. Sans l’encouragement financier du permis de séjour que les fonctionnaires reçoivent à Melilla, la plupart d’entre eux vivraient déjà loin de là.

    La preuve la plus claire de ce malentendu se produit chaque fois qu’il y a un jour de pont. Des centaines de Melilliens quittent la ville à la hâte pour changer d’air vers la péninsule. Sept mellillenses sur 10 d’origine espagnole ont une maison sur la péninsule. Huit espagnols sur dix quittent la ville au moment de la retraite. Donc, les cartes sur table, plus d’argumentations fallacieuses, plus de mensonges ni gloses multiculturelles. Pour les histoires, celles de Jose Calleja.

Les commentaires sont fermés.