Plus d’abeilles dans nos campagnes mais Bruxelles s’en fout, l’important c’est les lobbies !

Je me suis arrêté dans une ferme qui proposait du miel et du fromage de sa production. Pour le fromage, pas de problème j’ai pu obtenir ce que je voulais mais pour le miel, nada, plus de miel par faute de manque d’ouvrières productrices que sont les abeilles.

J’ai posé la question à la fermière qui m’a dit que c’était à cause des modes de productions céréalières et des graines utilisées.

Sur un coin du mur de sa fromagerie il y avait une affiche de la confédération paysanne qui n’était plus toute fraîche.
Je lui demandai ce que faisait José Bové pour cela, elle m’a répondu d’un ton qui en disait long sur son découragement et sa désillusion, « vous savez, il est au parlement Européen! ».

Tout est dit! L’Europe c’est surtout un centre d’éloignement des pouvoirs de décision. C’est ce qui mine notre pays qui ne se soucie plus du constat quotidien des dysfonctionnements graves de notre société par ses citoyens qui comptent pour du beurre et qui deviennent les spectateurs impuissants des méfaits des politiques agricoles menées par l’UE.
Le problème des députés européens n’est pas dans le fait que leurs assistants soient ou non des militants mais plutôt de leur fonction même, dont l’utilité, à part le fait de toucher de bonnes indemnités, reste à prouver.
Les vraies décisions se prennent dans les commissions qui subissent les assauts des lobbies industriels et agricoles.

C’est le fonctionnement pyramidal de décisions prises d’en haut, pour s’appliquer implacablement à la base, alors que le bon sens et l’intelligence viennent des gens qui sont quotidiennement confrontés aux difficultés, qui font progresser par l’art de savoir les surmonter ou les contourner.

Cette façon de fonctionner ressemble à s’y méprendre à celle de la défunte URSS.

Je nous souhaite pour notre bien à tous qu’elle ait la même destinée car il n’y a déjà plus d’abeilles dans nos campagnes alors que l’on sait l’indispensable utilité de leur présence dans la nature, ce qui n’est pas le cas, loin s’en faut, de l’UE !

Note de Christine Tasin

Plus de miel dans nos campagnes ? Bruxelles s’en fout, Macron s’en fout… il en reste en Chine, mélangé avec de l’eau sucrée. Et en Chine il suffit qu’il y ait 1 pour cent de vrai miel dans un pot pour que le produit contenu puisse s’appeler miel… et ce miel chinois est vendu en France, dans nos supermarchés…

Vérifiez bien l’origine du miel que vous achetez, de préférence au producteur local…

http://resistancerepublicaine.com/2014/01/14/ils-ajoutent-du-miel-chinois-et-de-leau-sucree-au-miel-que-vous-achetez/

Macron et Juncker vont-ils me poursuivre en justice pour obstacle à la concurrence libre et non faussée par la publication d’informations destinées au consommateur ?

 526 total views,  2 views today

image_pdf

10 Commentaires

  1. La fermière qui m’a dit ne plus avoir de miel du fait de manque de productrices m’a dit que l’on avait plus de chance d’en trouver en ville où il y a des jardins et là ou les pesticides n’ont pas fait encore de ravages.
    Je confirme comme Christine que le miel de Chine est très présent dans les supermarchés donc faire très attention à l’origine.
    Ce qui est inquiétant pour les générations futures c’est que même si Einstein a un peu exagéré en disant que l’humanité en avait pour quatre ans à vivre si l’abeille disparaissait, il est clair que les insectes pollinisateurs sont en nette régression dans le milieu rural et leur raréfaction peut avoir un impact énormes sur les écosystèmes et l’agriculture d’où la nécessité d’une production de proximité non intensive et plus respectueuse des milieux naturels.
    il faut juste avoir la volonté de créer les réseaux de distribution et de commercialisation adaptés à cette nouvelle façon de faire de l’agriculture et la France est toute particulièrement bien armée pour cela.
    Enfin tant qu’il existe encore suffisamment d’exploitation agricoles; les société vendeuses de grain comme mosanto rachetant beaucoup de terres cultivables.
    Dans ce contexte je me pose la question de l’utilité de cette grosse contingence de députés Européens dits « écologistes » et ce depuis quelques décennies .
    Il est clair qu’ils n’empêchent pas le pouvoir de nuisance des lobbies de pesticides ni les fermes de mille vaches qui privilégient la rationalité productrices mais aussi destructrice des écosystèmes;

  2. Depuis des décennies en Amérique une BD pour les écoliers fait la promotion d’un insecticide SAUVETEUR pour détruire les pucerons qui viendraient empêcher les abeilles productrices de miel de butiner les fraîches fleurs et alourdissent de surcroît prenant comme moyen de transport rapide les madames abeilles qui apportent leur butin dans la maison peut être BIO ? Et ! épuisées ne peuvent ainsi plus faire des milliers de km pour butiner les verts pâturages encore sains ? pas de souci disent les supers scientifiques, en Hollandie des milliers de fleurs germent vite fait… pour le miel de nos abeilles… MAIS apparemment j’ai lu dans livre de sources fraîches que cet insecticide en définitif non seulement est destructeur des Abeilles mais que le miel produit est lui aussi + ou – nocif… donc si nous n’avons plus d’abeilles en France pas de problème…sauf celles sur le toit de l’Opéra… pour le patron…

    • Bonjour reader , en effet les néonicotinoïdes, Ils sont responsables de la mortalité des abeilles.
      Un moratoire partiel imposé par l’Union européenne, les ventes de néonicotinoïdes ont progressé entre 2013 et 2015.
      Les pesticides tueurs d’abeilles créent les premiers remous au gouvernement
      Le ministre de l’agriculture a annoncé que l’interdiction des néonicotinoïdes pourrait être remise en cause, ce à quoi s’oppose le ministre de l’écologie.

      LE MONDE | 26.06.2017 à 10h25 • Mis à jour le 27.06.2017 à 07h54 |
      Une forme de confusion régnait, lundi 26 juin, sur les projets du gouvernement en matière de réglementation des pesticides. La révélation dans la matinée, par RMC, d’un document de travail interministériel étudiant la possibilité de supprimer, par ordonnance, certaines restrictions d’usage de produits phytosanitaires a alimenté des déclarations apparemment contradictoires des ministres de la transition écologique et solidaire, d’une part, et de l’agriculture, d’autre part.
      Le document interministériel dévoilé par RMC suggère la volonté du gouvernement d’assouplir les conditions d’autorisation des épandages aériens de pesticides et, surtout, de revenir sur l’interdiction des insecticides dits « néonicotinoïdes ».
      Ces substances désormais omniprésentes dans l’environnement sont mises en cause dans l’effondrement des colonies d’abeilles, dans l’érosion des populations d’invertébrés et d’oiseaux. La loi pour la biodiversité et la reconquête des paysages, adoptée sous le précédent quinquennat, prévoit leur interdiction à partir de 2018, avec une dérogation possible jusqu’en 2020.
      Formulation ambiguë
      Interrogé lundi matin, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, a confirmé, sur RMC, sa volonté de revenir sur cette mesure d’interdiction, la loi en question ne se trouvant pas selon lui « en conformité avec le droit européen ».
      « Il n’y a pas de substitution pour certains néonicotinoïdes », a-t-il ajouté, précisant qu’il souhaitait « travailler sur ce sujet avec Nicolas Hulot » et que l’arbitrage du premier ministre était attendu sur ce dossier sensible. M. Travert a, en revanche, affirmé que l’interdiction des épandages aériens – sauf situation de crise sanitaire grave – ne serait pas remise en cause.
      Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a répondu immédiatement, sur son compte Twitter, que les deux questions étaient déjà tranchées. « Les interdictions de néonicotinoïdes et l’épandage aérien ne seront pas levés, les arbitrages ont été rendus en ce sens », a-t-il déclaré sur le réseau de microblogging.

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/26/le-gouvernement-envisage-d-assouplir-l-interdiction-de-certains-pesticides_5151103_3244.html#JdeOuy2gIzgE0Xjp.99

  3. il n’y a pas que le miel j’ai vu il y a 35 ans environ une productrice d’œufs qui avait 2 paniers un rempli d’œufs un autre de fumier et elle passait chaque œuf(acheté chez un grossiste) pour faire croire à sa production …….

    • 😆

      grand classique!!

      surtout quand sur l’ étal, tu vois des dizaines et des dizaines d’ oeufs

      il te faut 200 poules ppur faire ça tous le jours

      par contre quand tu vois une trentaine d’ oeufs c’est plus plausible

      a moins qu elle ne cache les autres sous l’ étal ?? 😆

      de nos jours, tout est sujet a méfiance ….

      • Ben oui, comme l’huile d’olive venant « de différents pays de la communauté européenne », et le vinaigre balsamique dans lequel il y est ajouté systématiquement du caramel! Et les exemples des additifs sont légion, hélas. Heureusement, dans les bons magasins bio on peut trouver de la meilleure qualité, comme du vinaigre balsamique bio de Modène sans caramel, et de l’huile d’olive bio garantie venant d’Espagne… Mais il faut accepter de payer un peu plus cher.

        • Et oui Mali, le problème est là mon ami, pour le bio il faut payer un plus cher, ce que tout le monde ne peut faire, je peux le dire, dans un magasin BIO bananes ? d’où ? Afrique, le kl 2,10 euros ? //en grande surface ??? // Dans magasin Bio 10 œufs 3,35, puis autre marque bio, 6 œufs 2,45 euros.((( En grande surface : ???))) Puis autre magasin BIO corporative flacon mayonnaise BIO 3,65 euros Grande surface ? 6 œufs cal 53/63 :2,30 euros ((En grandes surfaces ? les bio ??? ou pas ? )) En sommes ils savent bien pourquoi il faut réduire le pouvoir d’achat des citoyens ( les petits vieux avec une retraite de misère ) FAIRE tourner les lobbyings de Bruxelles, les vaches à lait de Chine, les culs des poules d’Angleterre et le maïs du Mont Sans thon de Merkel la copine du beau j’y vais sur le bancs de UE à côté de à la bras qui guette… Elle est pas belle la vie en euro lentes…et je ne vous parle pas du PK une feuille t’en as plein, 3 feuilles en or pour les bobos du 2 iéme de Paris…

  4. de lire sur ces pots « Miel de fleurs » ça me met toujours en rogne!!

    hé connards! le miel de merde vous connaissez ?

    moi aussi, c’est aussi ce miel dénommé traitreusement miel de sapin, ou miel de forêt

    en réalité, il s’ agit du caca des pucerons que, comme les fourmis, les abeilles pompent de cet excrément nommé « miellat »

    encore, passe, c’est pas grave!

    mais le coup du miel chinois, bien belle escroquerie, encore faut-il que le vendeur négociant qui importe cette saloperie t’indique l’origine

    ces esrsatz de miel tu en trouves surtout dans les Franprix…

    attention, il y a aussi l’ autre face de ces boutiques « mielleuses » qui te vendent des miels aux appellations a faire rêver

    Miel de mandarinier, miel de framboises,miel d’ eucalyptus,miel de jasmin,miel de thym, miel de romarin,miel d’ oranger, miel de citronnier,miel de garrigue, miel de Maquis ( ça se corse), miel de chataignier, miel de tilleul, etc etc ….miel de bruyère (attention! pas n’ importe laquelle, la BLANCHE ! t’ informe l’ étiquette…miel de tournesol…..miel de Paris…miel Macronien….miel de balcon….

    bande de cons!

    comme si l’ abeille était dressée a reconnaitre un arbre oranger ou un arbre citronnier….et quand elle rencontre un framboisier en fleurs, elle passe en se disant « pas touche » c’est le buisson de ma copine Maya…..

    si vous connaissez un apiculteur , un vrai, pas un charlot qui achète son miel en Turquie et qu il chauffe pour le mettre en pot, et au prétexte qu il a quatre ruches s’ auto-baptise apiculteur, achetez lui sa production

    j’ ai eu le bol, en balade dans l’ arrière pays Grassois de rencontrer un cinquantaine de ruches disposées en une sympathique théorie, en pleine garrigue…remarquable…et au premier petit village rencontré, je me renseigne pour savoir a qui étaient ces ruches
    on me montre la maison de l’ apicultrice que rien ne signale
    elle s’ appelle Barbara….je lui achète 4 pots de 500 grammes…aprés l’ avoir gouté…rustique et délicieux..
    cet hiver ça servira, etre autres a sucrer les Tisanes….et colorer les tartines..

  5. Dans certains marchés de lieus touristiques,il y a des groupements d’apiculteurs, qui eux aussi, rajoutent de la mélasse… C’est écoeurant parce que ça nuit à leur image. On vit vraiment dans un monde où on ne peut plus faire confiance à personne. Du plus haut au plus bas, tout est pourri!

  6. il est grand temps de virer tous ces crevures de Bruxelles ,de cette Europe ça suffit ,faut tous changer ,quand aux députés européens qui trafiquent avec les lobystes les radiers du conseil de cette machine destructrice des peuples cette EUROPE là ont en veut plus ,diriger par une bonne femme qui se croit tout permis !!dehors cette nazie !

Les commentaires sont fermés.