Afin de détruire un peuple, il faut d’abord détruire ses racines

La croyance des oublieux

On peut lire dans l’article suivant un argument que l’on peut retourner à l’envoyeur européiste et immigrationniste :

http://resistancerepublicaine.com/2017/05/12/jean-paul-delevoye-proche-conseiller-de-macron-leurope-a-besoin-de-50-millions-dimmigres/

L’argument est le suivant :

« Quand les peuples ne croient plus en rien, ils sont prêts à croire en tout. Ceux et celles qui exploitent les peurs et les humiliations nourrissent des tentations bien plus fortes que celles et ceux qui tentent de porter des espérances. »

Constatons que depuis maintenant presque cinquante ans, les soixante-huitards pratiquant l’entrisme ont fortement installé l’oubli de l’Histoire dans l’Éducation Nationale. Ils ont aussi occulté dans la conscience collective l’un des besoins fondamentaux -fort bien présenté dans la Pyramide de Maslow- qu’est le besoin d’appartenance, associé aux besoins de sécurité et de reconnaissance qui, tout autant que la famille, sont notamment apportés par la Patrie (tribu, nation ou empire).

Ajoutons que si toutefois la trilogie Travail-Famille-Patrie a été abusivement employée par le « gouvernement » de Vichy, force est de constater qu’un individu privé de travail, de famille et de patrie a perdu les sources, justifications et aboutissements essentiels de sa vie individuelle et sociale. Joli résultat pour ceux prétendant lutter contre le capitalisme et la société de consommation. Factuellement, c’est bien le consumérisme outrancier qui a annihilé le patriotisme assurant les besoins sus-cités, le noyant, à grands renforts de publicités, sous les flots ininterrompus de satisfactions matérielles, pourtant aléatoires et à l’obsolescence programmée. Il crée ainsi en permanence l’illusion à la fois de la prospérité éternelle -mais à crédit- et de la toute-puissance individuelle -en fait individualiste- auquel s’ajoute la pollution de la planète obligatoirement liée aux transports transcontinentaux exponentiels, un comble pour une tendance ayant phagocyté la juste prise de conscience écologiste, laquelle n’aurait jamais dû engendrer des partis politiques.

Joli résultat aussi que d’avoir laissé croire que le droit prime sur le devoir, le reléguant même parmi les choses rances et moisies, que les droits de l’homme priment sur les droits des peuples (pourtant revendiqués mais seulement lorsqu’ils sont exotiques) que l’individualisme prime sur la Res Publica, le Bien commun. Résultat singulier dans une république ! Ne nous étonnons pas alors, que « quand les peuples ne croient plus en rien, ils sont prêts à croire en tout. » C’est alors que nous observons que des Français de souche depuis des générations, blancs, blonds aux yeux bleus, de parents chrétiens pratiquants, ayant bénéficié -parmi les innombrables avantages de notre civilisation deux fois millénaire- d’une éducation, d’une morale et d’une vraie culture… doutant à force de repentance post-coloniale, de flagellation post-esclavagisme, de contrition que certains voudraient post-chrétienne, de haine de soi, de son Histoire et de son peuple… ne croyant plus en rien, justement, croient que l’islam est la voie à suivre et le djihad sa meilleure expression. Ceux que cela étonne sont dans l’oubli plus ou moins volontaire du passé et occultent donc la vérité qui pourrait leur permettre de comprendre plutôt que d’être étonnés.

Une représentation des liens entre l’oubli et la vérité figure dans l’intéressant livre de Frédéric Lenoir « La guérison du monde » -lequel n’est pas exempt de critique, j’y reviendrai dans un autre article. Citation extraite de cet ouvrage :

« Dans la langue philosophique grecque, la vérité se dit  Alèthéia . Le génie grec est d’avoir défini la vérité non par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle n’est pas. En effet, Alèthéia  est un mot négatif, le  a  étant privatif. On pourrait alors croire que le Léthé qui s’oppose à la vérité serait le mensonge. En réalité, il désigne l’oubli. Dans la pensée mythologique des Grecs, Léthé (d’où vient le mot léthargie) est en effet la cristallisation de l’oubli, figuré par l’un des fleuves de l’Hadès, l’Enfer, qui porte le même nom. En buvant les eaux du Léthé, les êtres étaient frappés d’amnésie. Ce détour par l’étymologie atteste les liens étroits qu’entretiennent la vérité et la mémoire, le souvenir, l’anamnèse. Ainsi, le chemin de la vérité chez Platon passe par la réminiscence, le souvenir de ce qui est enfoui en nous. »

Ce qui est enfoui dans la mémoire collective du peuple français est actuellement submergé par le consumérisme. Il l’est aussi par les idéologies prétendant faire table rase du passé et par là même volontairement oublieuses. Elles ont entrepris de réécrire notre Histoire à leur façon, avec leur point de vue étroit, à la mode électoraliste, dans ces livres d’Histoire utilisés par nos enfants et leurs enseignants boboïsés. Ces éléments enfouis sont notre roman national, la vie de nos Anciens, tout ce qui a fait la France et nous a faits tels que nous sommes. Oublier est donc un vrai crime contre notre peuple et notre Patrie. Oublier, c’est aussi risquer de vivre à nouveau les combats, les souffrances et les sacrifices de ceux qui nous ont précédés et nous ont légué cette civilisation, cette République, ce fonctionnement social, ces infrastructures modernes, tout ce qui fait la différence entre les primitifs et nous. Beaucoup de nos contemporains boivent les eaux du Léthé, le fleuve de l’Enfer, ils deviennent amnésiques et de ce fait léthargiques. Ils ne réagissent plus selon leurs besoins fondamentaux, le moindre bon sens et moins encore aux sollicitations de notre Patrie agonisante. La famille est déconsidérée, malmenée, devient aléatoire, et le travail aussi… Continuons ainsi et il ne restera que le chaos et la violence, la misère et la loi du plus fort. Alexandre Soljenitsyne disait : « Afin de détruire un peuple, il faut d’abord détruire ses racines . » Nous y sommes. La mondialisation fait oublier que les échanges entre les peuples, les États et même les continents existent depuis des millénaires, sans avoir eu besoin dans le passé de l’Union Européenne, du FMI et des ONG. La célèbre « Route de la Soie » en est un brillant exemple, non seulement pour le commerce de cette belle matière, mais aussi pour tous les échanges culturels, technologiques et spirituels qu’elle a engendrés depuis la Chine jusqu’en Syrie. Mais ces échanges de bons procédés laissaient aux différents peuples l’opportunité essentielle de vivre chacun à leur façon, selon leurs coutumes, lois et traditions, car on ne vit pas pareil en Scandinavie et en Amérique Centrale, pas plus qu’en Sibérie on ne vit comme en Andalousie.

Nous autres patriotes avons encore non pas une nostalgie se trompant d’époque, mais la conscience de nous abreuver aux sources de notre mémoire collective et de l’Histoire, plutôt qu’aux eaux du Léthé. Nous ne sommes pas à la mode du jour, mais si ces eaux de l’Enfer se révéleront pour ce qu’elles sont bien tard pour beaucoup de nos concitoyens, nous ne devons pas nous lasser de les avertir. Il est singulier d’observer que les gens n’ont peut-être jamais été aussi croyants en illusions qu’à notre époque où être athée est à la mode. La croyance élevée en vertu alors que l’incroyance devient une institution, curieuse contradiction ! La croyance en un monde imaginaire qui n’est pas celui de Peter Pan, mais la grande illusion produite par la mondialisation. Un monde sans États-nations régi par les seuls intérêts financiers où l’homme est un pion et les produits nécessaires à la vie des valeurs en Bourse. Et il y en a qui croient que ça peut marcher ! Ils oublient la capacité de nuisance et de conquête de l’islam, cette vaste entreprise produisant de façon familiale et endémique d’authentiques croyants, sûrs de leur bon droit et de leur supériorité. Une société mondiale prospère, écologiste et pacifique ne pourra pas se faire avec lui. Comme elle ne pourra pas se faire dans l’oubli de l’Histoire, la désintégration des peuples et l’anéantissement des nations souveraines. Tout cela ne pourrait que se finir comme la Yougoslavie, et ce n’est certes pas ce que nous voulons léguer à nos enfants. « Ceux et celles qui exploitent les peurs et les humiliations nourrissent des tentations bien plus fortes que celles et ceux qui tentent de porter des espérances. »

Effectivement, exploiter la peur de perdre son épargne ou un peu de la valeur monétaire, exploiter l’humiliation d’admettre s’être trompé en croyant à l’Union Européenne malgré la trahison du Traité de Lisbonne, cela nourrit des tentations de fuite en avant bien plus fortes que les nobles espérances intrinsèques au patriotisme et au devoir de mémoire, lesquels ne concernent pas que le passé !

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10 Commentaires

  1. J’ai lu le Prince de Machiavel et je ne le retrouve pas. Peut-être est-il quelque part dans la maison, caché dans une bibliothèque, mais j’ai tellement de livres partout qu’il faudrait organiser un vide-maison ou une foire à tout pour le retrouver.
    Je possède plusieurs milliers d’ouvrages.
    Quand une foire à tout a lieu, je prépare les livres que je ne veux pas garder et les mets dans des cartons à banane ou dans des caissons en bois. Puis comme le reste, on les emmène pour les vendre sur ces manifestations que j’apprécie.
    Bon, samedi et dimanche, j’ai d’autres projets à organiser.
    Samedi, nous partons à Gisors, où il y aura une médiévale et le soir si tout va bien, on ira au Jardin des Plantes (Graines de Jardin), car je voudrais acquérir une clotûre pour protéger mon potager des poules.
    Dimanche après la première messe basse de chez l’abbé Cartier, nous irons mes amis et moi à la médiévale de Caudebec-les-Elbeuf.
    Je fais beaucoup de médiévales et j’aime bien cela, car on retrouve la vraie France profonde qui défend son savoir-faire artisanal et identitaire.
    Les médiévales c’est notre histoire de France que l’on entend préserver face au mondialisme assassin des cultures judéo-chrétiennes.
    Jusqu’à présent, je n’ai pas rencontré beaucoup de macronistes sur les médiévales mais des gens ayant voté pour Marine Le Pen.

  2. Je ne pense pas que les français en majorité oublient ce qu’être français, c’est là toute l’illusion et les forces des capacités médiatiques d’escrocs, nous avons l’impression que la plupart des gens sont d’accords.
    J’ai constaté qu’en Belgique, que les gens n’osaient pas parler de leurs identités ouvertement comme chez vous en France, la peur du racisme, mais chassez le réel, il revient aux galops, surtout quand vous leur parlez des supercheries de nos escrocs dirigeants, le réel est vite de retour.
    C’est comme avec les musulmans, il y a pourtant des apostats et bien avec les nôtres c’est pareilles, je suis certain que nous avons bien plus de personnes qui critiquent le système qu’avant et beaucoup plus durement, et si vous grattez un peu, vous avez des nouveaux patriotes, surtout si vous commencez à parler des attentats et que à cause des attentats, ils ont du sang sur les mains, c’est des assassins, des criminels, et çà pardonne pas et là vous tenez les gens, ils sont sur le faite accompli, grâce aux faits têtus, nous les résistants, avons l’avantage sur nos escrocs élus et nous gagnons sur les mots, même pour les immigrés, ils ne savent pas aller contre.
    Chez moi en Belgique çà marche, et çà parce que les gens ne se laisse plus aussi facilement avoir qu’avant.
    Et sont une des raisons pourquoi nos escrocs dirigeants en arrivent à devoir utiliser les artistes, en pensant que çà va marcher, malheureusement pour eux les faits sont têtus, ils ne vont qu’abîmer les artistes et les faire passer pour des ordures.
    Car ils voyaient bien que les peuples européens se détournent très vite d’eux!, les supercheries, çà marche une fois, deux fois et c’est terminé, car les gens ne sont pas aussi dupes qu’ils en ont l’aire.
    Leurs tours de passe passe médiatiques s’effondre de plus en plus partout.

  3. Combien de Français visitent Résistance Républicaine ? 25 000, 30 000 ? Combien de Français visitent les autres sites patriotes ? Même chose sans doute, et vraisemblablement les mêmes. Je crois de plus en plus que les choses ne pourront plus se résoudre en tapant uniquement sur nos claviers. « Je me sens des envies de tuer ! » m’a écrit tout récemment une amie que je ne vais pas nommer mais qui va se reconnaître. Je suis le contraire d’un va-t-en guerre, et je sais qu’après ce nouveau quinquennat, il n’y aura plus d’autre alternative.

    • oui une moyenne de 30000 visiteurs quotidiens, ce qui est pas mal, et ça fait rêver pas mal de sites mais pour une populationde 65 millions d’habitants, c’est dérisoire, même si on sait que les articles et les idées circulent

      • L’interview de Marion Maréchal Le Pen a été faite uniquement sur TV Libertés, ce qui a obligé les chaînes classiques voulant la diffuser à en accepter les images ; on voit nettement le sigle TVL, bon coup de publicité gratuite qui suscitera sans doute la curiosité des téléspectateurs. Plus nous ferons nous-mêmes connaître autour de nous les sites patriotes, plus leur audience augmentera.

  4. « Afin de détruire un peuple, il faut d’abord détruire ses racines » ……. c’est la cause majeure de la disparition de grandes civilisations et nous en sommes là …il n’en est pour preuve que cette politique de remplacement mise en oeuvre par la plupart des élus actuels alors que les peuples dans leur grande sagesse et clairvoyance en attendent le contraire.

  5. Hier, j’ai vu cette vidéo, de la part du you tubeur Aldo Sterone, connu pour ses critiques du monde arabe. https://www.youtube.com/watch?v=1upwG2h9JbY
    Sans vouloir débattre longtemps, il dit bien que les systèmes mis en place ont créé la culture de repentance chez les peuples européens, et la culture de victimisation chez les peuples africains, ce qui créé des réflexions pavloviens ensuite. Bon, sur la fin, je ne pense pas qu’il suffit désormais de se parler pour régler les problèmes. C’est allé au-delà, malheureusement.

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