Illustration : Lamartine devant l’Hôtel de Ville de Paris le 25 février 1848 refuse le drapeau rouge – Peinture de Félix Philippoteaux. Patriotisme révolutionnaire, destruction du monopole des richesses, enthousiasme et volonté du peuple…
LA VRAIE GAUCHE…
Se prétendre de gauche et voter Macron !
La VRAIE GAUCHE était patriote, défendait le PEUPLE, les travailleurs, les paysans... Cette véritable gauche, cette gauche authentique est celle de Marine, pas celle des bobos oisifs de « Nuit debout » (!), pas celle des milliardaires qui se partagent le monde, se foutent du chômage et de l’insécurité comme de leur première chemise, se gobergent à nos frais depuis des décennies, pratiquent un népotisme éhonté, nous livrent aux dictateurs financiers de l’UE, nous soumettent à leurs traités commerciaux, mènent les peuples européens à la ruine et nous laissent, sous couvert d’idéologie, envahir, terroriser et égorger par les islamistes.
La VRAIE GAUCHE défendait l’égalité des droits (celle de la Déclaration de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »), pas une pseudo-égalité monstrueuse et totale au sein de laquelle les criminels auraient des « droits » au moins égaux à ceux de leurs victimes, les sexes biologiques mâles et femelles seraient abolis au profit d’une négation totale de la réalité et d’une propagande transgenre non-dissimulée jusque dans les écoles primaires, le féminisme dévoyé s’accommoderait des horreurs de l’islam et en encouragerait la propagation. La « Journée mondiale du prout » (La Villette, 20 septembre 2014), le « Vagin de la Reine », un opéra de Mozart ou le plafond de la Chapelle Sixtine seraient indistinctement réunis sous la dénomination de « culture » (et avec une nette préférence pour le Vagin, tellement plus « avant-garde » !), le conformisme le plus décadent et le plus sordide recevrait la reconnaissance dûe au génie, le journalisme – aux mains de milliardaires vendus à la destruction des nations -, se réduirait à une propagande digne de la Pravda et jetterait l’anathème sur toute toute opinion « non-conforme » à la Pensée Unique, etc.
Personnellement, j’imagine mal Marx ou Jaurès (pour ne citer qu’eux) s’extasier devant une toile entièrement noire (https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cezqj9/rzALxkn), un type couver des œufs trois semaines (http://www.leparisien.fr/insolite/un-artiste-couve-des-oeufs-jusqu-a-l-eclosion-d-un-poussin-18-04-2017-6865218.php) ou se précipiter, dans un sublime élan de défense des valeurs culturelles populaires, sur « le plus grand coussin péteur jamais créé » (https://www.sortiraparis.com/enfant-famille/articles/75291-la-journee-mondiale-du-prout-au-parc-de-la-villette).
Alors, oui, décidément… voir un Français se prétendre de gauche et voter Macron !
Les ouvriers, les agriculteurs, les artisans, les salariés, tous ceux qui se lèvent tôt pour bosser dans des conditions de plus en plus difficiles, sont ceux que défendrait « la gauche »... si elle existait encore. Et ceux-là, pour autant qu’ils n’aient pas cédé à la manipulation des médias, ou à celle de pseudo-syndicats qui ont depuis longtemps cessé de les représenter, ne s’y trompent pas : citoyens conscients, ils se veulent reconnus, respectés, ils sont et seront les défenseurs de la VRAIE GAUCHE : celle que Marine Le Pen et son programme sont aujourd’hui les seuls à incarner.
« Je crois qu’il est plus facile d’établir un gouvernement absolu et despotique chez un peuple où les conditions sont égales que chez un autre, et je pense que, si un pareil gouvernement était une fois établi chez un semblable peuple, non seulement il y opprimerait les hommes, mais qu’à la longue il ravirait à chacun d’eux plusieurs des principaux attributs de l’humanité. »
« À mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde. Et non seulement l’opinion commune est le seul guide qui reste à la raison individuelle chez les peuples démocratiques ; mais elle a chez ces peuples une puissance infiniment plus grande que chez nul autre. »
« En Amérique, la majorité trace un cercle formidable autour de la pensée. Au-dedans de ces limites, l’écrivain est libre ; mais malheur à lui s’il ose en sortir. Il est en butte à des dégoûts de tous genres et à des persécutions de tous les jours. La carrière politique lui est fermée : il a offensé la seule puissance qui ait la faculté de l’ouvrir. On lui refuse tout, jusqu’à la gloire. »
« On dirait que les souverains de notre temps ne cherchent qu’à faire avec les hommes des choses grandes. Je voudrais qu’ils songeassent un peu plus à faire de grands hommes, qu’ils attachassent moins de prix à l’oeuvre et plus à l’ouvrier, et qu’ils se souvinssent sans cesse qu’une nation ne peut rester longtemps forte quand chaque homme y est individuellement faible, et qu’on n’a point encore trouvé de formes sociales ni de combinaisons politiques qui puissent faire un peuple énergique en le composant de citoyens pusillanimes et mous. »
« Une révolution qui renverse une ancienne famille de rois pour placer des hommes nouveaux à la tête d’un peuple démocratique, peut affaiblir momentanément le pouvoir central ; mais, quelque anarchique qu’elle paraisse d’abord, on ne doit point hésiter à prédire que son résultat final et nécessaire sera d’étendre et d’assurer les prérogatives de ce même pouvoir. La première, et en quelque sorte la seule condition nécessaire pour arriver à centraliser la puissance publique dans une société démocratique, est d’aimer l’égalité ou de le faire croire. Ainsi, la science du despotisme, si compliquée jadis, se simplifie : elle se réduit, pour ainsi dire, à un principe unique. »
« Sous le gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps ; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse au-dessus de lui ; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point ainsi que procède la tyrannie ; elle laisse le corps et va droit à l’âme. »
« Les nations de nos jours ne sauraient faire que dans leur sein les conditions ne soient pas égales ; mais il dépend d’elles que l’égalité les conduise à la servitude ou à la liberté, aux lumières ou à la barbarie, à la prospérité ou aux misères. »
Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1840
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Très juste, certains mots finissent par ne plus rien représenter, faute d’avoir été mis à toutes les sauces, en politique, plus qu’ailleurs,
les bolchéviques étaient socialistes et les nazis national-socialistes, ou avant social-démocrates,
on a vu le RPR devenir UMP pour être maintenant le LR…
Bref, l’important est d’examiner les idées qui se cachent derrière les mots, et bien plus encore les faits et les décisions prises, puis les résultats,
Aujourd’hui, on a les résultats du parti d’holl et minimac, il suffit de constater…
ceux qui veulent continuer plus avant dans la débâcle, iront voter macron
Pour le terme « démocrate », j’ai vu un documentaire où il était dit qu’Hitler avait, un temps, fait partie du parti « Social Démocrate »…. Bizarre, on ne trouve plus cela sur le Net, pourtant il n’y avait pas d’ambiguïté possible dans le documentaire concerné.
Donc « Démocrate », pas forcément gentil…. Les mots ne veulent rien dire, ils ne sont que ce que les humains en font c’est à dire le sens qu’ils y mettent.
Et personne n’est tout blanc ou tout noir, même Hitler (qui prenait des drogues soit dit en passant ce qui n’a pas dû arranger son jugement)..
Bon pour moi, il y a des valeurs humaines, point. Je n’en reconnais pas plus à ce qui serait la « vraie » gauche. Il y a des « vraies » gauche qui ont fait beaucoup de dégâts au niveau humain.
L’idéologie est dangereuse et s’éloigne du terrain et de la réalité humaine car à un certain moment, ça ne rentre pas dans les « cases » déterminées, l’humain échappe toujours aux classifications.
Donc, évitons les cases…. Je préfère, pour ma part, constater les dynamiques et réalité humaines et leur lien avec la réalité du contexte (important) et donc des besoins.
Le problème des gens de gauche est leur rapport totalement irrationnel au FN et à MLP, qui leur empêchera jusqu’à leur mort, sans même d’aller jusqu’à voter pour elle (là ce serait quasiment la 5ème dimension), d’avoir un avis objectif sur ce parti.
J’ai essayé alors que je ne suis moi même ni militant de ce parti ni de son électorat, et c’est tout simplement impossible, aussitôt pronnoncé FN ou le Pen, le visage se ferme et devient rougeaud, les yeux se recroquevillent, les expressions sont agressives, les phrases deviennent des mots sans queue ni tête (« nazi, facho, raciste, homophobe, etc etc ») jusqu’à l’alliénation.
Il me semble assez évident que si, tout simplement, MLP portait un autre nom de famille et avait rebaptisé le FN en « Mouvement démocrate etc. » ou autre, de nombreuses voix lui seraient acquises aujourd’hui. Ça a l’air idiot, bien sûr, mais l’impact du nom « Le Pen » et celui de « Front National » est encore un frein (absurde) à l’adhésion de millions de personnes, j’en suis convaincu. Surtout à une époque où la « com » et « l’opinion publique » mènent le le monde et détournent en permanence les esprits de l’essentiel : réfléchir et penser par soi-même.
S’abstenir ou voter blanc face a un vote aussi cruciale et déterminant pour l’avenir de son pays et de ses enfants c’est l’équivalent d’un désertion en temps de guerre , désolé n’ayons pas pas peur des mots l’heure est grave ! De bons rédacteurs devraient développer dans ce sens afin de placer les gens devant leur responsabilités historiques du 7 mai 2017 jour ou la France risque de disparaitre pour nourrir toujours plus des joueurs de golf directeurs des fonds de pensions a six milles km de nous , amis entre autres de monsieur Macron . Voila ce qu’il faut dire a tous les gens qui nous entourent , votez correctement en mai pour ne pas commencer a pleurer en septembre .
« Les nations de nos jours ne sauraient faire que dans leur sein les conditions ne soient pas égales ; mais il dépend d’elles que l’égalité les conduise à la servitude ou à la liberté, aux lumières ou à la barbarie, à la prospérité ou aux misères. »
Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1840″
Peut-être sommes-nous à la confluence de la pensée de Tocqueville avec celle-ci de Joseph de Maistre
» Lorsqu’un peuple ne sait plus tirer parti de ses Lois Fondamentales, il est fort inutile qu’il s’en cherche d’autres ; c’est une marque qu’il n’est pas fait pour la liberté ou qu’il est irrémissiblement corrompu «
Joseph de Maistre (Considérations sur la France, 1797) »
Et peut-être nous serait-il encore possible de faire l’arbitrage entre ces 2 théories, mais il y a, comme un petit problème que résume cette carte du jour
http://www.bvoltaire.fr/lon-superposait-carte-resultats-celle-mosquees/
Macron représente l’ennemi de la classe ouvrière et des employés, cette classe dominante qui soutient le libéralisme économique donc des grands groupes qui étouffent les travailleurs, qui les exploitent depuis que les économistes dirigent le monde et que les intérêts des grandes industries sont les priorités de nos dirigeants politiques, au détriment des hommes et des femmes qui font vivre ces grands groupes…Le libéralisme économique c’est Bopal en 1984, 40 000 morts, c’est Monsanto qui empoisonne les paysans en Amérique du Sud ou les poussent au suicide en les ruinant, c’est aussi ceux qui veulent nous imposer des travailleurs étrangers à bas prix au mépris des traditions de chacun pour gagner plus, oui c’est ça le libéralisme économique que veut Macron !
En sortant du scrabble de Bihorel, j’ai rencontré une dame qui a voté au premier tour pour Mélenchon et qui se prépare à voter Le Pen. Elle est de gauche et partage l’essentiel des vraies valeurs qui ont fait l’histoire de France. La tradition, la culture, la vie, les libertés sont incarnées par Marine.
Je le constate chaque jour, Macron perd des points auprès du peuple.Les ouvriers aussi n’en peuvent plus et j’ai même discuté avec l’un d’eux qui va diffuser les appels à voter Le Pen autour de son entourage.
Ce matin, je pars tracter dans mon quartier jusqu’à onze heures.
Si je vois des gens sur le pas de leurs portes, je leur expliquerais ce qu’envisage de faire Macron contre les petits épargnants, les propriétaires de maisons avec l’augmentation forcenée des taxes foncières et pousser les gens vers la sortie. Il veut que les personnes qui ont peu de moyens et touchent le RSA soient taxés au maximum. Même s’ils travaillent en formation ou au noir. Il va baisser les pensions de retraite, les aides sociales, favoriser les délocalisations d’usines à l’étranger…
Voilà la réalité de l’homme des banques.
Je suis entièrement d’accord avec vous. Tout a été dévoyée à l’extrême et les valeurs se sont perdues. La gauche s’est perdue, sûrement attirée elle aussi par les faveurs monétaires des « puissants ». Elle a oublié le monde des travailleurs, des gens simples qui désirent avoir un toit, un travail et de quoi manger, plus les moyens de se faire quelques petits plaisirs. Elle a oublié ce que c’est que d’être humain.