Dominique Bilde, député FN : ne nous laissons pas humilier par la Turquie

Erdoğan bat campagne en Lorraine
par  Dominique Bilde (Député européen du FN)
 

Il est temps de montrer notre détermination à ne pas nous laisser humilier de la sorte par un pays qui s’éloigne de plus en plus du cercle de la raison.

En septembre 1683, Charles V de Lorraine et le roi de Pologne Jean III Sobieski s’associaient pour attaquer les Turcs qui assiégeaient Vienne depuis deux mois. Peu après, le duc reconquit la Hongrie, la Slavonie et la Transylvanie. Il fut un grand homme dont les Lorrains peuvent être fiers. Que dirait-il aujourd’hui ? Se retournerait-il dans sa tombe en constatant la soumission de la France aux descendants des Ottomans qu’il avait combattus pour libérer le continent européen de leur emprise ?

Car, dimanche dernier, le gouvernement français a laissé les hommes du sultan Erdoğan battre campagne chez nous, en Lorraine. Après le meeting de l’AKP en fin d’année 2015 à Strasbourg, c’est Metz qui accueillait Mevlüt Çavuşoğlu, l’actuel ministre des Affaires étrangères de la grande puissance anatolienne. L’occasion d’entendre à nouveau la rengaine victimaire et paranoïaque d’un pouvoir en pleine dérive autoritaire.

Les Turcs vivant en France sont des nationalistes turcs, avec la bénédiction de l’État français qui livre une véritable chasse aux patriotes… français. Un cruel paradoxe que nous pourrions payer chèrement.
Dimanche, la foule était chauffée à blanc. France Info rapporte, ainsi, les propos de deux frères dits « franco-turcs » venus de Sarrebruck. L’un deux, appelé Ugur, hurlait sa rage contre les Européens : « C’est la honte ! Pour le peuple européen, pour le peuple hollandais, c’est la honte ! Ils parlent de démocratie, de liberté… Où elle est, la démocratie en Europe ? »

Ils voteront un grand « oui » au référendum constitutionnel qui accordera les quasi-plein pouvoirs à Recep Tayyip Erdoğan, à l’image d’une très grande partie des expatriés. Les Turcs dits « d’Europe » sont très favorables au pouvoir actuellement en place, proche de nombreuses officines islamistes. Ils lui savent gré de leur avoir rendu leur fierté. Désormais, ils marchent aux côtés de leur chef, prêts à conquérir les voisins et à retrouver leur grandeur passée… Pourtant, personne ne s’en inquiète en France.

De nombreux Turcs sont persuadés que les Européens veulent du mal à leur pays et à ses dirigeants, mentant sciemment sur le président Erdoğan pour le renverser… Au contraire, l’Union européenne – Allemagne en tête – a toujours été très complaisante envers un autocrate extrêmement provocateur qui l’a dupée lors de l’accord relatif aux fameux « migrants ». Une Union européenne qui n’a toujours pas rompu les discussions en vue de l’entrée de la Turquie, alors même que des journalistes, des militaires, des policiers, des juges et des militants de l’opposition sont quotidiennement arrêtés arbitrairement…

Il est temps de faire front. Il est temps de montrer notre détermination à ne pas nous laisser humilier de la sorte par un pays qui s’éloigne de plus en plus du cercle de la raison.

 
http://www.bvoltaire.fr/dominique-bilde/erdogan-bat-campagne-lorraine,318981

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14 Commentaires

  1. La plupart ont la double nationalité, ce qui leur permet de jouer de leur influence dans notre pays comme dans le leur,
    or, on remarque qu’ils sont enragés à promouvoir l’islam partout

  2. il est bien tard,pour se plaindre depuis des années il rackette l europe et l autre genocidaire de merkel lui fait des courbettes.y en a marre de ces traitres de commissaire europeens et du parlement eurooeen tout le monde s engraisse à Bruxelles trafique avec les dizaines de millier de lobbies et les peuples europeens crevent ou se font assassiner .mort aux voyous de l ue.

  3. Et oui,quand il s’agit du pays d’origine, il ne sont déjà plus français, ces gens là ne seront jamais français, chassez le réel et il revient aux galops, les preuves sont là, si la France attaque la Turquie, ces gens là se retournerons contre la France comme des ennemis déjà installés.
    Le multi culturel c’est une autre façon d’envahir le pays par plusieurs où les ennemis sont déjà installés, et avec les Turcs, ils ont déjà eu le problème avec le génocide arménien dans le passé, une habitude musulmane, et avec les Kurdes ils ont aussi des problèmes, et on laisse venir çà chez nous et pas en petite quantité!, sans référendum, avec des excuses bidons et insultes comme d’habitude.
    Pour vous dire qu’avec nos escrocs dirigeants criminels aux pouvoirs, ils nous auront rien épargné avec leurs conneries et leurs grandes gueules, moi je sais tout.
    Quand à la Turquie, la démocratie n’existe déjà plus depuis bien longtemps, à partir du moment où l’Islam a pris çà place au pouvoir, c’est terminé la démocratie, c’est une dictature Islamique où le peuple musulman turc doit obéir à la charia, sans discussion pour être mieux manipulé après, sans pouvoir se défendre contre les escrocs qui utilisent l’Islam pour leurs propres comptes comme d’habitude.
    Un peuple libre et démocratique n’obéit qu’à lui même et certainement pas à une dictature, le choix fait partie de la liberté en démocratie, qui n’existe pas avec aucune dictature, qui exige le respect mutuel.
    Toutes les dictatures ne sont que des prétextes d’escrocs pour manipuler et dominer les peuples à leurs volontés.
    La vrai cause du créateur est de rester libre, le libre arbitre, pas sous la tyrannie.
    Il y a des immigrés qui sont fière d’être français, d’autres sont fière que de l’envahir, comment faire la différence, avec les mêmes apparences, pour nous les peuples européens et avec des passés difficiles et conflits entre nos voisins et maintenant avec nos élus qui n’ont pas cessé de nous trahir depuis des années, que nous pouvons plus faire confiance du tout.
    Seul ceux qui défendent encore nos peuples européens qui méritent d’être entendu, les autres, bonsoir, salut et dégage.
    Le gentillesse, oui mais à nos conditions maintenant, les pigeons c’était hier.

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    THÈME : CANADA : SYRIE – UKRAINE – | Le Canada prend la relève, le nouveau fouteur de m.rde est né.
    ARTICLE : L’armée canadienne se prépare à un nouveau rôle en Syrie et à prolonger sa mission en Ukraine
    :: http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/syuk-m15.shtml
    AUTEUR : Par Roger Jordan
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    L’armée canadienne se prépare à un nouveau rôle en Syrie et à prolonger sa mission en Ukraine
    15 mars 2017
    Le gouvernement libéral du Canada devrait bientôt annoncer la prolongation et la possible expansion de deux de ses déploiements militaires à l’étranger. Des annonces devraient être faites sur la prolongation de la mission des Forces armées canadiennes en Ukraine, où 200 soldats font la formation d’unités de l’Armée ukrainienne pour combattre les séparatistes pro-russes dans l’est du pays, ainsi que sur la poursuite de la mission canadienne dans la guerre au Moyen-Orient et sa possible expansion en Syrie.
    Cette dernière décision serait prise conjointement à une décision du président américain Donald Trump d’augmenter radicalement la présence de l’armée américaine en Syrie et en Irak.
    Selon Matthew Fisher du National Post, un correspondant de longue date qui entretient des liens étroits avec les plus hauts échelons de l’armée et du département de la Défense, l’armée canadienne discuterait diverses possibilités d’une mission en Syrie. Le Canada était impliqué directement dans la guerre en Syrie avec ses chasseurs CF-18, mais ceux-ci ont été retirés par Trudeau au printemps dernier, au même moment où son gouvernement annonçait la prolongation et l’expansion de l’intervention militaire canadienne au Moyen-Orient.
    Huit cents soldats canadiens sont actuellement déployés dans la guerre en Irak et en Syrie, y compris un contingent de quelque 200 membres des Forces spéciales qui forme et coordonne les peshmerga kurdes. Une partie des Forces spéciales canadiennes sont actives à la frontière Irak-Syrie aux côtés de forces kurdes, essayant d’empêcher les combattants du groupe État islamique de fuir Mossoul. Des avions de reconnaissance et de ravitaillement sont toujours actifs dans la région pour appuyer la guerre aérienne de la coalition dirigée par les États-Unis.
    Fisher a laissé entendre dans un article du 27 février qu’une des possibilités serait que le Canada se fasse demander de fournir «des soldats sur le terrain» pour défendre les soi-disant «zones sécuritaires» en Syrie. Trump a exprimé son appui pour une telle option qui exigerait le déploiement d’un nombre considérable de soldats dans le pays et équivaudrait à une escalade de la guerre américaine de changement de régime contre le gouvernement Assad à Damas.
    Ce développement placerait les troupes canadiennes sur une ligne de front de plus en plus déchirée entre des forces régionales et des grandes puissances, luttant toutes pour une part d’influence. La possibilité que ce conflit dégénère en une guerre bien plus vaste a été illustrée plus tôt ce mois-ci quand Washington a accusé la Russie d’avoir bombardé l’une de ses forces par procuration en Syrie, qui se trouvait à quelques kilomètres de soldats américains.
    Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, le premier ministre Justin Trudeau a indiqué clairement que son principal objectif de politique étrangère était de renforcer les liens militaires, stratégiques et économiques avec les États-Unis, dans le but de solidifier la domination mondiale de l’Amérique du Nord et de permettre à Ottawa d’intervenir plus agressivement à travers le monde pour défendre les intérêts impérialistes canadiens.
    Lorsque Trudeau a rencontré Trump pour la première fois à la Maison-Blanche le mois dernier, il a réitéré que le Canada s’engagerait à solidifier la coopération avec Washington, au niveau militaire et de la sécurité, et a indiqué qu’Ottawa allait appuyer Trump dans sa tentative de former un bloc commercial nord-américain plus agressif, à travers une renégociation de l’ALÉNA ou un nouvel accord. On pouvait lire dans la déclaration commune émise par les deux dirigeants à la fin de leur rencontre du 13 février que le partenariat entre le Canada et les États-Unis était «une alliance indispensable dans la défense de l’Amérique du Nord et d’autres parties du monde, à travers l’OTAN et d’autres collaborations multilatérales».
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    THÈME : FRANCE : PS/PES
    Construisons le Parti de l’égalité socialiste (France)!
    :: http://www.wsws.org/fr/articles/2016/nov2016/pers-n15.shtml
    AUTEUR : Kumaran Ira et Alex Lantier
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    Construisons le Parti de l’égalité socialiste (France)!
    Déclaration politique pour la formation d’une section du Comité international de la Quatrième Internationale en France
    15 novembre 2016
    La situation politique en France est marquée par une vaste contradiction. La tradition révolutionnaire du prolétariat français a été une composante essentielle de la naissance et du développement du socialisme marxiste il y a un peu moins de deux siècles. La révolution d’Octobre a été puissamment soutenue par la classe ouvrière française et les principales luttes révolutionnaires en France au 20e siècle représentent de grandes expériences stratégiques du prolétariat international. Mais alors que le capitalisme mondial est déchiré par la montée de la guerre et la crise économique la plus profonde depuis les années 1930, aucune tendance politique en France ne lutte pour un renversement révolutionnaire du capitalisme par les travailleurs ni pour la construction du socialisme.
    Les forces qui ont dominé la politique «de gauche» depuis 1968 sont profondément hostiles au socialisme et à la classe ouvrière. La colère de la population éclate face à la politique réactionnaire de guerre, d’austérité et d’attaques des droits démocratiques qui a été poursuivie par le Parti socialiste (PS) et ses satellites durant toute une période historique. Il est de plus en plus clair que la fondation du Parti socialiste (PS) en 1969, la longue désintégration du Parti communiste français (PCF) stalinien, et la domination de la politique d’«extrême gauche» officielle par la petite bourgeoisie post-soixante-huitarde a laissé les travailleurs sans représentation politique aucune.
    Hollande lui-même a expliqué à des banquiers de Londres pendant la campagne électorale de 2012 que, « De nos jours, il n’y a plus de communistes en France. La gauche a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a rien à craindre ».
    Pendant des décennies, le PS et ses alliés ont cherché a redéfinir la politique «de gauche» selon les préoccupations de sections aisées de la classe moyenne. Ils ont promu le soutien aux guerres «humanitaires» de l’impérialisme au lieu de l’opposition à l’impérialisme, le «dialogue social» entre les bureaucraties syndicales et la grande entreprise au lieu de la lutte des classes, l’islamophobie et le nationalisme au lieu de la solidarité ouvrière. Dans la mesure où ces forces peuvent prétendre représenter le socialisme, elles ne font que pousser des électeurs excédés vers le Front national néo-fasciste.
    La lutte de classes ne connaît pas de trêve. Les partis existants étant des instruments de la classe dirigeante, la tâche essentielle est de construire une alternative révolutionnaire pour la classe ouvrière. Le PES lutte pour devenir un parti d’avant-garde de masse de la classe ouvrière et se fonde sur la continuité internationale ininterrompue de la lutte du CIQI pour le trotskysme contre la social-démocratie, le stalinisme, et l’anti-marxisme petit-bourgeois.
    La classe dirigeante n’a pu éliminer complètement le souvenir de Trotsky et du trotskysme en France. Ceux-ci sont associés à jamais à l’opposition à la trahison par le stalinisme des opportunités révolutionnaires du 20e siècle en France: la grève générale de 1936, la Libération de l’occupation nazie en 1944 et la grève générale de 1968.
    Le PES sait, toutefois, que le seul fait de se déclarer trotskyste ne fera pas rejoindre ses rangs à des masses de travailleurs ou de jeunes et ne clarifiera pas le contenu politique de son programme. Depuis 45 ans, le trotskysme a été associé faussement aux descendants de renégats petit-bourgeois du trotskysme opérant autour du PS ou en son sein. Le CIQI n’a pas eu de section française depuis 1971, année où l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI) de Pierre Lambert (aujourd’hui le Parti ouvrier indépendant démocratique, POID) a rompu avec la Socialist Labour League (SLL) britannique, la section dirigeante du CIQI à l’époque. L’OCI a rejoint un milieu international de groupes petit-bourgeois – dont, en France, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, aujourd’hui Nouveau parti anticapitaliste, NPA) et Lutte ouvrière (LO) – contre lesquels le CIQI avait été fondé en 1953. Ces partis n’offrent aucune alternative au PS, comme l’a récemment démontré leur allié grec Syriza qui, après avoir pris le pouvoir l’an dernier, a servilement imposé le diktat d’austérité de l’UE.
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    THÈME : FRANCE : FRONT NATIONAL
    ARTICLE : Forte montée du Front national dans les sondages sur la présidentielle française
    :: http://www.wsws.org/fr/articles/2017/fev2017/frna-f27.shtml
    AUTEUR : Kumaran Ira et Alex Lantier
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    Forte montée du Front national dans les sondages sur la présidentielle française
    Par Kumaran Ira et Alex Lantier
    27 février 2017
    À un peu plus de neuf semaines du premier tour de l’élection présidentielle française du 23 avril, Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) néo-fasciste, consolide son avance sur ses principaux rivaux. Selon des sondages récents, elle sera facilement qualifiée pour le second tour du 7 mai, probablement face à Emmanuel Macron de « En Marche ! » ou au candidat François Fillon des Républicains (LR) de droite.
    Tout comme Donald Trump est apparu comme un candidat viable et finalement victorieux aux États-Unis malgré une large hostilité populaire, Le Pen pourrait également remporter les élections de 2017 en raison de la colère sociale explosive contre ses adversaires, et en particulier contre le gouvernement du Parti socialiste (PS). Un sondage d’Elabe pour BFMTV a constaté mercredi que, lors du premier tour, elle obtiendrait 27 % des voix, bien en avance sur Fillon (20 %) et Macron (17 %).
    Même après que François Bayrou, le président du Mouvement Démocrate (Modem), a annoncé mercredi qu’il ne se présenterait pas à la présidence et qu’il appuierait Macron, Le Pen était en tête encore dans les sondages. Selon un sondage Ifop-Fiducial tenu après le soutien exprimé par Bayrou, Macron recevrait 22 pour cent des voix. Le même sondage a révélé qu’il remporterait le deuxième tour, à 61 pour cent contre 39 pour cent pour Le Pen, soit plus du double du score de 18 pour cent de son père Jean-Marie lors des élections présidentielles de 2002, la seule fois jusqu’ici où le FN est allé au second tour.
    Bien que Le Pen perdrait actuellement la course à la présidence, elle augmente constamment son score dans les sondages sur le second tour, étant montée d’entre 1,5 et 2 pour cent depuis le dernier sondage. Avec 53 pour cent des électeurs toujours indécis, un changement de dernière minute en faveur de Le Pen ne peut pas être exclu.
    Dans un climat de colère à l’égard de la politique d’austérité du PS, le FN est en plein essor chez les ouvriers : 44 % ont l’intention de voter pour Le Pen, contre Jean-Luc Mélenchon (17 %), Macron (15 %), le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon (12 pour cent) et Fillon (7 pour cent). Selon les sondages, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et Lutte ouvrière (LO), qui ont reçu près de 10 % du total des suffrages en 2002, n’obtiendraient que 3 % et 2 % des voix des ouvriers.
    La montée du FN comme concurrent sérieux pour le pouvoir fait partie d’un effondrement de l’ordre international de l’après-Seconde Guerre mondiale, dominé par les États-Unis. Après le vote de la Grande-Bretagne l’année dernière pour quitter l’Union européenne (UE), Trump a pris le pouvoir et qualifie l’alliance de l’OTAN d’« obsolète », il a exprimé sa sympathie pour la Russie et attaqué l’UE comme un instrument de l’Allemagne. Le cadre international de la politique capitaliste européenne se désintègre.
    Si Le Pen a obtenu l’accès aux médias et a été traité comme une candidate respectable, cela est dû à de profondes divisions dans l’aristocratie financière française sur la façon de faire valoir ses intérêts. Le Parti socialiste et la campagne de Macron, l’ancien ministre de l’économie PS, soutiennent la campagne de guerre de l’OTAN contre la Russie et l’austérité imposée par Berlin dans l’UE. Ils étaient hostiles à Trump pendant la campagne présidentielle américaine.
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  7. SITE : wsws.org | World Socialist Web Site
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    THÈME : Le VOTE NÉERLANDAIS DANGER POUR L’UE
    ARTICLE : Un probable virage à droite aux élections néerlandaises met en péril l’UE
    :: http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/neer-m11.shtml
    AUTEUR : Dietmar Henning
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    Un probable virage à droite aux élections néerlandaises met en péril l’UE
    11 mars 2017
    L’importance des élections législatives néerlandaises prévues le 15 mars dépasse largement les frontières de ce pays de 17 millions d’habitants. Comme aux États-Unis, partout en Europe la classe dirigeante réagit à la crise capitaliste et aux tensions sociales croissantes en abandonnant les formes démocratiques de gouvernement et en revenant au nationalisme et à la guerre.
    Les élections aux Pays-Bas serviront de prélude aux élections présidentielles en France. Le candidat d’extrême-droite Geert Wilders et son Parti pour la liberté (PVV), que les sondages donnent actuellement au coude à coude avec le Parti populaire libéral et démocrate du premier ministre sortant Mark Rutte, est en train de canaliser la colère sociale montante dans une direction nationaliste et islamophobe.
    Une victoire de Wilders donnerait un coup de pouce à Marine Le Pen, la présidente du Front National (FN), lors des élections présidentielles françaises en avril et mai prochains. Si elle l’emportait, ceci signifierait la fin de l’Union européenne et du cadre dans lequel la politique européenne s’est faite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le Pen et Wilders insistent tous deux sur la sortie de l’UE et de l’Union monétaire européenne.
    Pour célébrer l’accession de Trump à la Maison Blanche, Wilders et Le Pen avaient rencontré le 21 janvier dernier à Coblence, en Allemagne, d’autres partis extrémistes de droite et qui au Parlement européen forment le groupe « Europe des Nations et des Libertés » (ENF). Après l’élection de Trump, Wilders avait envoyé sur Twitter un message disant Make The Netherlands Great Again (rétablir la grandeur des Pays-Bas). Frauke Petry, la présidente de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) était également présente à Coblence. Grâce à Trump, Wilders et Le Pen, elle espère bénéficier de cette dynamique aux élections législatives allemandes de septembre prochain.
    Alors que partout dans le monde l’opposition à Trump s’accroît au sein de la classe ouvrière et parmi les jeunes, la situation en Europe montre que son élection n’était ni un phénomène américain ni un phénomène individuel. Et, comme Trump, Wilders n’est pas sorti de nulle part.
    Wilders a débuté sa carrière politique durant les années 1980, comme un partisan du libéralisme économique dans le VVD. En 1998, l’admirateur de l’ancienne première ministre britannique Margaret Thatcher avait remporté un siège au parlement. Il avait rompu avec le VVD en 2005 sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’UE et fondé le PVV, qu’il gère comme une entreprise. Wilders en est l’unique membre ; il recherche des candidats et des députés par voie d’annonces et les sélectionne personnellement, sans qu’ils deviennent des membres du parti.
    Son influence a grandi après la crise financière de 2008. Comme dans tous les pays européens, l’État des Pays-Bas avait soutenu le marché financier. Le premier ministre chrétien-démocrate (CDA), Jan Peter Balkenende, et son ministre des Finances social-démocrate (PvdA), Wouter Bos, avaient mis à disposition des banques néerlandaises plus de 85 milliards d’euros. L’argent fut ultérieurement récupéré sur la population au moyen de coupes dans les dépenses sociales. Depuis lors, Wilders prétend être le représentant du « peuple » en canalisant la colère sociale dans une direction nationaliste et islamophobe.
    L’orgie de coupes et de privatisations des systèmes de protection sociale s’est accompagnée d’une propagande menée contre les immigrés et les réfugiés par tous les gouvernements, qu’ils soient dirigés par les sociaux-démocrates, les chrétiens-démocrates ou les libéraux de droite. Les immigrés sont devenus les boucs émissaires du déclin social et économique. Dans un pays précédemment tolérant, le droit d’asile et les droits des immigrés ont été considérablement restreints. Durant la campagne en cours, les sociaux-démocrates et le VVD ont également emboîté le pas de la xénophobie.
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  8. On laisse un pays non-démocratique organiser un meeting sur notre sol,on laisse le salon musulman s’installer à Villepinte en Avril, tous ces gens qui prêchent la haine de l’occident
    Bienvenue à tous ceux qui fomentent de nous priver de liberté.On leur laisse les mains libres et pendant ce temps on intente des procédures aux hommes politiques.
    L’armée musulmane est à nos portes,et ici c’est la coalition générale pour empêcher le Front National d’arriver à l’Elysée.
    Ces crétins se trompent de guerre.
    Espérons Marine pour remettre de l’ordre dans les priorités de la France.

  9. Erdoğan, c’est, en version turque, un nouveau Staline. Alors souhaitons que Geert Wilders gagne ce soir, et que son exemple fasse tache d’huile dans toute l’Europe, à commencer par la Belgique, où sévit le parti Islam. Une honte pour les Belges, que d’avoir accepté ça chez eux, sans avoir réalisé le danger que ce parti Islam représentait. Si les partis patriotes commencent à gagner du terrain un peu partout en Europe, nous pourrons nous opposer à tous ces pays qui veulent nous islamiser de force. Quand l’Union Européenne des mondialistes et des banquiers aura été brisée par la volonté des peuples, alors nous pourrons rebâtir un monde basé sur les valeurs de vraie justice, d’équité, de probité, de moralité et de fraternité.

  10. Elle est ou la démocratie en Europe. Ben c’est vrai qu’il n’y en a plus beaucoup, c’est même plutôt de la dictature. Mais dans l’islam, il n’y en a pas, il n’y en a jamais eu, alors ugur Ducon ne parle pas de démocratie, tu ne sais pas se que c’est.

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