« La justice et les médias sont-ils intouchables ? »
Par Gilles William Goldnadel
Après une semaine marquée par l’affaire François Fillon, Gilles-William Goldnadel défend le droit à critiquer la justice et les médias, comme on critique les autres pouvoirs.
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Il est président de l’association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l’actualité pour FigaroVox.
La pensée convenue aura presque réussi à imposer, à coup de matraquage médiatique comminatoire, une sorte d’idée toute faite: il serait interdit de critiquer la presse et la justice, sous peine d’être coupable de reconstitution de ligue populiste et factieuse.Cet ukase impérieux aura trouvé son point d’acmé le plus sévère dans l’appel solennel de Mme Hidalgo sur Twitter à François Fillon à renoncer au rassemblement du Trocadéro.
La maire socialiste de Paris y voyait en effet «un acte grave de faillite morale et politique qui ne devrait pas avoir droit de cité à Paris».
Dans un message publié sur sa page Facebook, Mme Hidalgo considérait en effet que les soutiens du candidat des Républicains n’avaient «d’autre but que de manifester leur opposition aux magistrats, aux services de police et aux journalistes qui participent depuis plusieurs semaines, chacun à leur niveau et dans son rôle, à faire éclater la vérité». Rien de moins.
Il est piquant de constater, encore que l’observateur soit habitué à cette contradiction consubstantielle à la nature même de la gauche morale, que celle qui demande l’annulation de la manifestation dûment autorisée est la même qui aura toléré sans mot dire les rassemblements quotidiens, illégaux durant l’état d’urgence, des gens qui pensaient la nuit debout aux frais des parisiens, ou de ceux qui encore récemment et violemment voyaient dans chaque policier un raciste sodomite.
Mais laissons l’édile à ses délires et délices et examinons le fond.
Qui pourrait me montrer le texte légal qui proscrirait la critique du système judiciaire ou médiatique ?
Qui pourrait me montrer le texte légal qui proscrirait la critique du système judiciaire ou médiatique ou celle de certains juges ou journalistes? Il est certes prohibé de jeter le discrédit sur une décision de justice particulière, et ce en termes méprisants. La dernière fois qu’il m’a été donné d’entendre critiquer un jugement, c’était M. Benoît Hamon qui y procédait, en des termes sévères, au micro de France Inter.
Il s’agissait de la décision relaxant les policiers poursuivis pour mise en danger d’autrui dans la triste affaire concernant les malheureux Zyed et Bounia. Le candidat socialiste y voyait du mépris pour les jeunes des quartiers dits populaires. Je ne me souviens pas d’avoir entendu le journaliste ou la maire de Paris protester contre cette atteinte précise à l’indépendance des juges. Il est vrai qu’il ne s’agissait que de l’honneur retrouvé de policiers ayant connu plusieurs années de calvaire médiatique et judiciaire.
Pour le reste, qui pourrait m’indiquer pour quelles raisons morales, seuls les journalistes et les juges, pour qui n’existe déjà aucun véritable contre-pouvoir, et le système qui les régit, seraient incritiquables ou intouchables, à l’instar des vaches sacrées?
On pourrait donc, en permanence, conspuer, cracher, entartrer, gifler, lancer des œufs durs ou pochés, sur le personnel politique, leur offrir un concert de batteries de casseroles nonobstant leur innocence présumée, quand ce n’est pas, de la part de journalistes, souhaiter impunément leur assassinat quand ils sont de droite, américains et démocratiquement élus ; mais il ne serait pas permis de mettre en cause le système juridico-médiatique, lorsqu’on pense qu’il déraille.
Et si, précisément, cette défense de critiquer ce pouvoir et lui seul n’était pas symptomatique du vice de celui qui se prétend forcément vertueux?
Je n’ai fait, dès le début du «Pénélopegate», qu’un seul vrai reproche à François Fillon, que celui-ci, dimanche vient de reconnaître implicitement: avoir accepté de jouer un jeu avec des dés pipés et par avance d’être roulé dans une farine judiciaire et médiatique pétrie spécialement et expéditivement pour lui.
Personne ne m’empêchera d’écrire que je n’ai plus confiance dans le système juridico-médiatique de mon pays.
Car personne, et encore moins Mme Hidalgo, ne m’empêchera d’écrire, la mort dans l’âme mais la main ferme, que je n’ai plus confiance dans le système juridico-médiatique de mon pays.
Ainsi, je n’aurais pas le droit de dire que je n’ai aucune confiance dans ces juges tellement aveuglés qu’ils punaisent sur leur mur d’infamie les noms des parents de victimes d’assassinats et de leurs adversaires politiques. Et je n’aurais pas le droit de préciser qu’ils représentent tout de même 25 % des magistrats syndiqués et que c’est parmi eux qu’une certaine ministre de la justice a puisé pour placer ses pions aux endroits stratégiques de la chancellerie et des juridictions?
Je ne pourrais pas non plus, sous peine sans doute d’être associé aux Camelots du roi, aux Croix-de-Feu voire à la Cagoule, morigéner cette Juge à l’Application des Peines qui aura, contre l’avis de son parquet, remis en liberté ce délinquant dangereux qui aura depuis commis un terrible crime terroriste. C’est dommage tout de même, car ce magistrat n’encourt aucune autre sanction que cette ingrate autant que stérile admonestation.
Et bien sûr, sauf à sombrer dans la vulgarité, je ne saurais m’étonner de la saisine arbitraire du Parquet National Financier, par voie de dénonciation de presse, qui choisit un François plutôt qu’un Emmanuel sur la base d’un critère que je le mets tout de même au défi de justifier objectivement.
Et seul un esprit tellement tourmenté qu’il faudrait peut-être songer à l’enfermer, pourrait s’étonner de ce hasard cosmique de voir seulement les deux candidats de la droite poursuivis judiciairement, durant cette courte période électorale.
Pas question de m’étonner que la procédure diligentée à l’encontre de Marine Le Pen et de ses collaborateurs ouverte depuis deux ans, aura connu un soudain coup d’accélérateur policier et judiciaire, précisément à deux mois de l’élection présidentielle.
Pas question non plus de médire sans être maudit, à l’inverse, ce calendrier unique dans les annales, qui fait que Fillon François aura été convoqué pour être mis en examen dans le temps record d’un petit mois, tandis que Taubira Christiane aura mis (piètre avocat que je suis) trois années pour voir sa juge et répondre du délit de prise illégale d’intérêts. En toute discrétion médiatique évidemment.
On peut sans doute tout faire au peuple de France. Le désinformer, l’empêcher de se réformer, de défendre son identité, sa culture ou son intégrité. Fausser le jeu démocratique et judiciaire. Tout, sauf le droit de l’empêcher de dire qu’il n’est pas dupe de la duperie d’un procédé et de la duplicité d’un système.
Gilles-William Goldnadel
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» tu voudrais donner des yeux a la justice , impossible de violer cette femme pleins de vices » extrais du titre anti social de TRUST 1980 , album répression.
PS: dans cette chanson lorsque l’ auteur Bernie Bonvoisin chanteur de Trust dis les mots : » violer cette femme pleins de vices » il fait référence a la justice et la met face a ses contradictions. en aucuns qua il est question de sexisme ou d’appel au viol . ce groupe étaient un très bon groupe dans les années 80 depuis malheureusement ils ce sont reformer et en plus de faire de la daube ils sont tombé dans le politiquement correct !
Voici un billet qui en dit bien long sur l’atmosphère en France et ce qu’est vraiment le système, une belle saloperie de dictature fasciste, qui se croit tout permis de faire tout ce qu’il veut avec le peuple de France et les européens, jusqu’à le haïr, le réprimer et laxismes criminels s’il n’obéit pas.
La pensée convenue d’avance, comme s’approprier de la moral et s’octroyer le droit de citer, jusqu’à mépriser ses propres force de l’ordre, reflète bien le politiquement correct d’un état policier, qui appartient toujours aux dictatures les plus dangereuses.
Et si les force de l’ordre sont autant méprisés par le système, c’est qu’une bonne partie des forces de l’ordre ne supportent plus la situation insupportable de voir son peuple aussi méprisé, comme les forces de l’ordre eux mêmes et ne sont plus en accord du tout avec le système.
le système n’est plus crédible du tout, et çà c’est la fin de ce système, ce n’est pas une montée de l’extrême droite qui se passe en Europe, mais bien les peuples européens qui se révoltent partout contre le système totalitaire.
Si nous peuples européens voulons être libre de ce système fasciste aux pouvoirs, nous devons briser nos chaînes du racisme et autres excuses bidons de nos esprits, le reste suivra son cour pour la liberté.
Le racisme en démocratie n’existe pas et est liberticide comme tout le reste, pour empêcher les peuples européens de se défendre contre la dictature Fasciste aux pouvoirs.
Il est scandaleux de traiter les peuples européens de raciste et autres insultes humiliantes s’ils refusent, pour imposer les idéaux totalitaire comme toutes les dictatures fasciste le font, c’est des insultes insupportables contre les peuples d’Europe.
Nous devons plus accepter ces humiliations et poursuivre ces criminels en Justice, Nuremberg! pour ces ordures.
Ceux au pouvoir aujourd’hui se croient intouchables et se gaussent du bon peuple. Qu’ils patientent, le bon peuple saura se rappeler à leur souvenir le moment venu.
Waouh ! là, il frappe un grand coup ! bravo ! bravissimo !
Tout ça dans le figaro, voilà qui est étonnant !
La mairesse Higalgo s’imagine que la capitale lui appartient, et qu’elle peut autoriser les siens à y faire ce qu’ils veulent et empêcher les autres,
Très bien que Fillon ait maintenu son rassemblement, et tb qu’il y ait eu autant de monde, les français ne sont pas tous dupes des manigances du pouvoir corrompu,
SM syndicat de la magistrature, sado-maso
on apprend que black-Hitler a commis une prise illégale d’intérêts, pas étonnant telle mère, tel fils !
et c’est ça , notre ministre de la justice,
au fait, je ne sais pas pourquoi elle a été remplacée , qqun le sait ?
Aussi éloquent que le cahuzac, la black-hitler et toute discrétion médiatique, ben voyons !
Les juges, parlons-en. Ils ont ordonné la poursuite des soins de Marwa (prénom bien français) qui, à la site d’un virus, a dû être placée en coma artificiel. Cette gamine aura de lourdes séquelles dûes à cette maladie. Mais les juges ont interdit à l’hôpital de la débrancher, les parents ayant appelé à une marche pour leur fille et tout le tintouin bien entendu.
Je me demande…
Si la petite s’était appelée Sophie Dupont, quelle aurait été la décision des juges ?
Nous en venons, aujourd’hui, dans notre propre pays, à douter de notre justice.
Vous connaissez cette expression !
la justice en France est un plateau de merde qu’il faut savoir digérer !
mais le vrai peuple Français ne le digère plus du tout ! et en a marre de tout ces scènes théâtrales qui ce passe dans un soi disant tribunal qui n’en est pas suite arrangement en douce pour faire gagner les salopards et salopes dont la haute magistrature et de connivence avec les fautifs et surtout qu’en ça fait partie de l’administration Française ! la justice en France c’est du gros pipo et à la tête du client ! quand ta du fric tu gagne ton procès et qu’en t’en a pas tu perd tout ! voilà la vrai vérité de cette justice de pacotille qui n’est que du palabre et scènes théâtrales et rien d’autres ! mais qu’ils ce méfie mes cordes ne sont pas cher actuellement !!! vive Trump et vive Poutine et vive Orban nous en France ont a que des trou du culs,lâches et traîtres comme dirigeants que je n’est jamais voter !!!
Deux poids deux mesures, nous le savons tous ici à RR, mais merci cher Maître pour cette excellente démonstration qui, vous et nous le savons parfaitement, ne changera rien tant que les mêmes seront aux commandes.