La revue « Pour la Science », version français du « Scientific american », est connue pour son sérieux.
Eh bien, même dans cette revue, l’amalgame, partout dénoncé par la bien-pensance quand il s’ agit de dénoncer les crimes musulmans, est joyeusement pratiqué.
Au nom de la lutte contre le conspirationisme et autres amateurs de fariboles scientifiques sur la Toile, PLS engage la lutte contre les partisans du Brexit, contre les électeurs de Trump:
Ne vous est-il jamais arrivé de dîner avec des amis ou des membres de votre famille et que la conversation tourne autour de rumeurs circulant sur Internet, par exemple sur le rôle des traînées de condensation des avions dans le réchauffement climatique ou sur les avantages de telle ou telle méthode de médecine alternative ? Ou de suivre à la télévision les commentaires de comédiens ou chanteurs célèbres, sans connaissances particulières en économie ou en politique, devenus tout à coup de fins analystes de la situation internationale ?
Qu’est ce qui a changé dans notre façon de nous informer, et donc de nous forger une opinion ? Quel rôle les médias sociaux tels que Facebook jouent-ils dans la diffusion de fausses informations ou de thèses conspirationnistes ? Quels sont les ressorts de cette mésinformation ou désinformation ? Est-il possible d’endiguer ces phénomènes ?
Comme le montre l’actualité, tant nationale qu’internationale – le Brexit, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le climatoscepticisme, la radicalisation islamiste de certains jeunes Européens, etc. –, ces questions sont d’importance : elles ont une incidence directe sur nos sociétés et les grandes orientations (économiques, politiques, etc.) qu’elles se choisissent.
On comprend donc que de nombreux sociologues se soient penchés sur les phénomènes sociaux liés à Internet et à ses médias, et notamment sur la « viralité » des informations infondées ou fausses, c’est-à-dire leur capacité à se propager vite et massivement.
Ils ne sont pas les seuls. Depuis plusieurs années, des mathématiciens, des physiciens, des chercheurs en informatique se sont aussi intéressés à ces problématiques, en apportant leurs propres outils et méthodes d’analyse. Ainsi a émergé, dans les années 2000 à peu près, un nouveau champ de recherche : les « sciences sociales computationnelles ».
Via une approche qui repose sur l’analyse de grandes masses de données, cette discipline s’attache à combiner mathématiques, statistiques, physique, sociologie et informatique, afin d’étudier les phénomènes sociaux de façon quantitative. Il s’agit d’exploiter, grâce à des techniques d’analyse adaptées, les très nombreuses traces numériques que laissent les internautes sur les différents médias sociaux tels que Facebook, Twitter, YouTube, etc. lorsqu’ils sélectionnent, partagent ou commentent des informations. On peut ainsi étudier certains phénomènes sociaux à un niveau de précision sans précédent.
Les travaux de notre équipe, au laboratoire de sciences sociales computationnelles de l’école IMT des hautes études de Lucques, en Toscane, s’inscrivent pleinement dans cette démarche. Composé de deux physiciens (Guido Caldarelli et Antonio Scala), un statisticien (Alessandro Bessi), une mathématicienne (Michela Del Vicario) et deux informaticiens (Fabiana Zollo et moi-même), notre groupe s’intéresse aux dynamiques de contagion sociale et à l’utilisation des contenus sur les différents réseaux sociaux d’Internet. Nous étudions en particulier la viralité des informations et la façon dont se forgent et se renforcent les opinions dans le cyberespace, une scène où les contenus sont mis en ligne et lus sans aucun intermédiaire ni contrôle.
Au cours des deux dernières années, nous avons ainsi obtenu plusieurs résultats quantitatifs intéressants sur la diffusion des informations et leur assimilation, sur la formation des opinions et sur la façon dont les personnes s’influencent mutuellement.
Avant de les présenter, commençons par souligner quelques traits généraux de la situation créée par Internet et ses réseaux sociaux depuis maintenant une dizaine d’années (rappelons que Facebook a été créé en 2004, Twitter en 2006).
Internet a modifié la façon dont les personnes s’informent, interagissent, trouvent des amis, des sujets et des intérêts communs, filtrent les informations et se forgent leurs propres opinions. Dans ce contexte, plusieurs facteurs contribuent au problème de la mésinformation ou de la désinformation.
L’un est l’analphabétisme fonctionnel, c’est-à-dire l’incapacité à comprendre convenablement un texte ; en France ou en Italie, cela concerne près de la moitié des personnes âgées de 16 à 65 ans, d’après les données de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. […]
Bref, partisans du Brexit, admirateurs de Trump sont des fous dangereux, des « analphabètes fonctionnels » (sic) amalgamés à tous les tarés de la Toile.
Et tout cela au nom de la lutte contre l’attitude anti-scientifique dont la distinction d’avec la « vraie » science est justement soulignée tout au long de l’article !!
Retenons, nous, que dès qu’il y a sciences HUMAINES (sociologie, histoire etc), il y a idéologie, (ici dissimulée dans les pages d’une revue de sciences « dures ») …
Comme ici aussi :
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La psychiatrie et la psychologie ne sont pas des disciplines scientifiques, elles font partie des sciences humaines, et comme telles soumises à l’imaginaire et à la subjectivité du pratiquant,
On peut donc les utiliser pour prouver tout et son contraire
Quant à l’analphabétisme fonctionnel, concernant la moitié des personnes, de 16 à 65 ans,
je pense qu’ils font allusion à tous ces électeurs qui vont voter sur la bonne mine du candidat, sur une sympathie non expliquée et un parti pris subjectif.
Ceux qui discutent sur le net et s’échangent des infos, sont justement tout le contraire,
puisque ce sont des gens qui réfléchissent, qui analysent, qui discutent, qui échangent des points de vue
Mais voilà, c’est justement ceux-là qu’ils veulent museler !!
Ben alors, parlons de misses Clinton,
quand elle a ses gros yeux fixes au regard égaré et qu’elle sort les dents, ne dirait-on pas une vilaine guenon en colère ??
Je trouve que Donald est bcp mieux coiffé depuis son investiture, il a dû bénéficier du coiffeur de la Maison blanche…
ils étudient la « viralité », terme médical, destiné à se donner un vernis scientifique qui couvre assez mal leur ignorance-crasse et leur totale absence d’impartialité,
du bourrage de crâne pour bobos, quoi !
une études psychiatrique sur Mélenchon serais intéressante, car comme schiso ont a pas mieux fait depuis longtemps .en effet un type qui gagne 37000 euros par mois et qui viens donner des leçons au peuple , il est fort l’animal ( dans la connerie ) , ce » monsieur » parle aux ouvriers et aux pauvres avec paternalisme, un peux comme si c’étais des animaux et lui la SPA et quand un ouvrier le critique, » monsieur » Mélenchon ose lui répondre: » dire que je m’échine pour vous ( le peuple) et vous me critiqué , allais donc voir la droite allez , allez voir les socialistes qui vous ont trahies » dixit : Mélenchon , lors de sont déplacement en »soutient » aux cheminot de périgeux ( entendre faire ça com) . entendus avant hier , au flash infos France culture . ( sic) !1) ce » monsieur » Mélenchon , s’échine oui certainement , avec la jeune mannequin d’ origine algérienne, avec qui il vie.2) la façon don ce » monsieur » répond a un ouvrier est digne d’une oligarchie un peux comme celle que décrivais Jack London dans le talon de fer au début du xx éme siècle. 3) ce » monsieur » crache sur le PS (moi aussi) mais d ‘ou vient t’ il ? on vas lui rafraichir la mémoire, il a bien étais cadre et élus PS , il fut meme ministre de l’ emploie sous François Mitterrand et je dirais que en matière d’emploie le billant de Mélenchon fut une catastrophe ! de plus j’ai appris ( dans le monde ) que Mélenchon ( ainsi que podémos) a comme idéologue (posthume) Karl Schmidt i il reprend ces théories populistes. savez vous qui est Karl Schmidt ? je vous le donne en mille, il fut l’un des idéologues du 3èmè Reich ! sic! cela ne m’étonne pas , car quant ont rend hommage a des ordures comme Chavez et autres . Mélenchon aurais t’ il une double personnalité ? le soir chez lui s’ habillerais t’ il en uniforme SS et boirais du schnaps en écoutant good baye lilie Marleyn , cela ne m’ étonnerais pas non plus 🙂 en tout cas , il ferais un bon spécimen a analyser !d’ ailleurs il me fais pensé ( un peux comme soral aussi) au petit homme , don Willem Reich parlais .
Bonjour,
On peut dire Mitterrand a fait la carrière de JL Mélenchon : cela dit, JLM a le courage de ne pas lui cracher dessus, rétrospectivement, comme le font tant d’autres.
Reste une chose qui me révulse spécialement , quand j’ y songe, pour cet antifasciste de pacotille de Mélenchon.
Il a dû arriver à Bousquet de serrer la main de Mitterrand le matin : cette même main que Mélenchon serrait l’après-midi …
Article qui ne traite que d’une réflexion de surface soutenue par une logique implacable d’où est exclue la spécificité humaine… Les statistiques sont bien commodes car on peut leur faire dire ce que l’on veut. Moi cela ne m’étonne pas dans une telle revue.
L’être humain, c’est bien connu, ne fonctionne qu’avec un cerveau semblable à ordinateur qui traite des données sans en ressentir les effets (je plaisante !).
La Sociologie ? Réflexion de surface (pas surprenant qu’on leur demande souvent leur avis, il ne faut pas trop creuser) et généralités, souvent imprégnée des idées et d’une dynamique gauchisantes.
Dans le numéro 82 (novembre 2016) du magazine scientifique Cerveau & Psycho, une revue elle aussi connue pour son sérieux et éditée par Pour la Science, un article entier de sis pages a été consacré à Donald Trump.
L’introduction du sujet est la suivante :
« Trump : La politique du Grand-Guignol.
Il singe, il rit, il menace et il insulte : le comportement du candidat républicain à l’élection américaine présente des parallèles troublants avec celui d’un primate dominant – et dangereux. »
Il est dommage que la candidate démocrate Hillary Clinton n’ait pas elle aussi bénéficié d’un tel traitement de faveur dans cette revue scientifique. Il n’est pas interdit de penser que nos chercheurs, fins observateurs des travers des humains, n’aient rien trouvé à dire de significatif quant’aux travers de la candidate … Mais il s’agit de science, il n’y adonc pas manipulation, évidemment.
Entre autres termes, lorsque le magazine Pour la Science souligne les manipulations possibles engendrées par certains media, la même maison d’édition n’hésite pas en invoquant des critère scientifiques, à proposer une analyse fort peu flatteuse du candidat républicain, en oubliant dans la foulée son opposante démocrate, sans doute par souci d’équilibre et d’équité, et cela juste avant que se déroulent les élections …
TRès intéressant en effet, merci
Bonjour,
Merci de ce complément.
C’est vrai que, si pour PLS, Trump ou les partisans du Brexit sont des malades, on cheche, en vain, dans leurs articles, la moindre étude psychiatrique sur Hamon ou les partisans de la mondialisation :=)
Ca c’est le camp du Bien !
Étonnant de trouver une telle analyse de la part d’un médiat censé être « un phare » pour la connaissance et compréhension de l’humain, des sociétés et de leurs comportements.