La sécurité de tous est sacrifiée sur l'autel des Droits de l'Homme par l'UE et nos dirigeants

Le texte sur le droit des détenus d‘avoir des seringues dans leurs cellules est scandaleux, d’autant plus que l’actualité rappelle sans cesse les risques extrêmes pesant sur la sécurité des gardiens de prison en général :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/gardien-agresse-lame-rasoir-prison-saint-quentin-fallavier-isere-195323.html
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/savoie/prison-aiton-savoie-bloquee-gardiens-1153451.html
http://www.midilibre.fr/2016/12/29/surveillant-de-prison-narbonnais-ne-pas-etre-un-punching-ball,1446547.php
http://www.normandie-actu.fr/gardien-prison-agresse-coups-chaise-eure-normandie-syndicats-tirent-sonnette-alarme_247008/
http://www.courrier-picard.fr/region/en-fin-de-peine-il-bouscule-le-gardien-de-la-prison-de-liancourt-ia186b0n897116
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2016/12/08/besancon-en-greve-les-gardiens-bloquent-la-prison
Le sacrifice de la sécurité pour tous et notamment pour les gardiens de prison sur l’autel de droits de l’homme invoqués à mauvais escient, puisque la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, aura nécessairement des conséquences sur le recrutement de ce personnel.

Il ne s’agit pas d’un métier facile et les candidats sont difficiles à sélectionner : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3048258/2017/01/06/Le-recrutement-de-nouveaux-gardiens-de-prison-difficile.dhtml
Le risque est de faire fuir davantage encore les candidats sérieux et de permettre l’infiltration de la profession par des éléments dangereux et introduisant notamment des objets interdits dans les établissements pénitentiaires :
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170106_00941102
http://www.lindependant.fr/2017/01/05/perpignan-le-surveillant-faisait-entrer-des-portables-dans-la-prison,2284746.php

La prolifération des « droits à » tout et n’importe quoi est due à la dénaturation de l’idéologie des droits de l’homme, authentique héritage de 1789, par leur réécriture européenne au sein du Conseil de l’Europe et l’Union européenne.
Les gardiens le disent eux-mêmes à propos de la CEDH notamment :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/manifestation-gardiens-prison-villeneuve-maguelone-206815.html
« Le problème, c’est que la cour européenne veut nous interdire la fouille au corps et sans nous mettre de moyens pour suppléer », a ajouté M. Asencio, déplorant aussi que les détenus « se sentent protégés par la politique pénale de la ministre de la Justice et Garde des Sceaux Christiane Taubira ».

Il convient de revenir à une lecture plus stricte de notre héritage en la matière. Les révolutionnaires équilibraient la reconnaissance de droits inaliénables et sacrés de l’homme par l’impératif de sécurité publique. Actuellement, on a tendance à effacer ce dernier aspect dans les arbitrages réalisés au niveau législatif et donc remettre en cause cet équilibre pourtant bien conçu. Ce n’est pourtant pas une demande émanant du peuple… lequel, insuffisamment informé ou ne voulant rien voir, vote toujours pour les mêmes pourtant.

Cette situation est aussi liée au fait que les ministres et parlementaires cherchent à faire adopter de nouveaux textes qui portent leur nom, ne serait-ce que pour donner l’impression qu’ils sont utiles, alors que nous n’avons pas besoin d’un parlement siégeant annuellement, ni de pléthore de fonctionnaires payés pour imaginer de nouveaux décrets et de nouvelles lois même quand ce n’est pas nécessaire. Nous n’avons pas non plus besoin d’autant de portefeuilles ministériels.

L’UE et le Conseil de l’Europe, qui comprend la Turquie notamment, ont aussi besoin de justifier leur existence, quitte à débattre et faire adopter des textes sur la question de savoir si les tomates sont des fruits ou des légumes.

De nombreux choix politiques réalisés depuis les années 1970 sont à remettre en cause : la CEDH fut d’ailleurs ratifiée en 1974 à la même époque que le développement de la politique Eurabia, comme par hasard…

Il existe donc à mon avis des causes institutionnelles à ces dérives.
Derrière l’écran de fumée d’une activité législative et jurisprudentielle intense, il s’agit bien de réaliser le grand remplacement !
Autant d’argent public qui pourrait être économisé et utiliser autrement, à l’heure où il fait 10°C dans certaines salles de classe !
http://www.lci.fr/societe/vague-de-froid-quand-la-meteo-fait-monter-la-temperature-dans-les-etablissements-scolaires-2020498.html

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4 Commentaires

  1. Petite réflexion :
    Le comble, c’est que ceux qui prônent le multiculturalisme prônent sans s’en rendre compte, le refus de la différence et par là, nient toute notion de culture.
    Il ne prennent pas conscience non plus que, si cultures il y a, c’est justement que les personnes qui les composent, ne vivaient pas ensemble. C’est cela qui a permis de créer leur spécificité.
    Ils pensent reconnaitre toutes les cultures mais, en fait, il y en a une qu’ils refusent de reconnaître : la France puisque, du coup, noyée dans la masse de cultures qu’ils veulent imposer, elle perdrait ainsi la spécificité de ce qui la fait nation : son histoire et les représentations communes des individus qui la composent et qui fondent le vivre ensemble…etc….
    En fin de compte, ils n’aiment pas l’autre différent, eux qui ont tant besoin de se dire et de se prouver “humanistes” (quand on est vraiment quelque chose, on n’a pas besoin de le dire, de le prouver, ou de le justifier, c’est, c’est tout).
    La différence finalement leur fait peur.
    On peut s’interroger du coup sur leur rapport difficile à l’autre différent, non pas au niveau de la culture (quoique, on peut se demander ce qu’ils ont à en vouloir à ce point à ce qui – comme nos racines judéo-chrétienne par exemple – et à ceux qui représentent leurs origines culturelles ?…), mais au niveau de la racine même du racisme : la différence liée à la génétique.
    Seraient-ils racistes ? Certaines réactions pourraient, pour certains, le laisser penser, il y a assez d’exemples dans l’actualité qui pourrait l’étayer.
    Et qu’elle est la plus grande confrontation humaine à la différence génétique ? La différence homme/femme… On pourrait ainsi se dire que le rejet de la femme serait donc lié à une position raciste pure et dure.

  2. L’idéologie des Droits de l’Homme a été détournée quand c’est devenu les Droits des Minorités au détriment de la Majorité. Le multiculturalisme est une hérésie qui forcent des gens à vivre ensemble alors qu’ils n’ont rien en commun. Oui pour un monde divers avec ses particularités. Non à un monde uniforme gris sans relief.

    • Je n’utiliserais pas les mêmes concepts.
      Opposer minorités et majorité n’a aucun sens, car tout le monde est minoritaire d’une façon ou d’une autre, vu sous un angle plutôt que sous un autre.
      Par ailleurs, la majorité bénéficie des droits de l’homme sur le plan théorique au moins comme les minorités. La DDHC de 1789 n’est pas écrite pour les minorités et la Convention EDH non plus d’ailleurs.
      C’est la jurisprudence de la Cour EDH principalement qui a adopté des solutions mauvaises non pas parce qu’elles seraient en faveur de minorités, mais parce qu’elles font passer l’intérêt de l’étranger quel qu’il soit avant celui des peuples européens.
      Un exemple : l’interdiction d’expulser même un délinquant étranger vers son pays d’origine au motif qu’il pourrait y subir la torture, la peine de mort ou se heurter à des tensions interethniques ou interreligieuses.
      Les Européens sont ainsi indirectement rendus comptables de l’arriération de législations extra-européennes ou des tensions populaires à l’étranger.
      C’est encore la dimension collective de la liberté de culte qui est consacrée dans le texte de la CEDH cette fois-ci, alors que la DDHC ne le fait pas, ce qui conduit le Conseil d’Etat à obliger des communes à mettre à disposition des locaux pour les fêtes des principales religions, contrairement à la laïcité et la liberté contractuelle.
      Enfin, le multiculturalisme n’est pas en soi une hérésie, c’est son caractère prioritaire sur la culture nationale commune qui est une anomalie condamnable lorsqu’un Etat l’admet.

      • “le multiculturalisme n’est pas en soi une hérésie”…si, quand cela devient un principe idéologique : il n’y a alors plus d’autre chemin à suivre…

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