J’ai eu la chance de pouvoir faire mes études dans de bonnes conditions, en ne travaillant que l’été. Cependant, je constate, connaissant beaucoup d’étudiants, que nombre d’entre eux doivent travailler toute l’année notamment dans des supermarchés. Quand on sait par ailleurs que ce sont souvent des étudiants qui ne ménagent pas leur peine, ça fait mal au coeur. Certains sont très intelligents et seraient plus utiles à la société que dans ce genre de postes. Je n’ai pas de mépris pour les caissiers, je déteste la fameuse phrase « si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras caissier », tant elle véhicule ce mépris et, qui plus est, réduit l’école à une fonction de formation professionnelle. Il faut de tout pour faire un monde. Toutefois, je ne pourrais jamais me faire au fait de voir des étudiants en si grand nombre dans les caisses de supermarchés, j’ai le sentiment d’un gâchis.
Ce sont souvent des Français de souche d’ailleurs, la clientèle, quant à elle, l’est plus ou moins…
Je suis favorable à l’instauration d’un revenu étudiant, dépendant cependant de facteurs qui témoigneraient de la bonne volonté de l’intéressé (les résultats universitaires, certes, mais aussi, de façon plus générale, le sérieux, l’investissement, car certains étudiants sont sérieux mais peinent à réussir). Il faudrait aussi que les efforts des étudiants leur valent des avantages pour la retraite, plutôt que retarder parfois de façon dramatique la perspective d’une retraite.
Je pense aussi que les étudiants devraient avoir droit à de vraies vacances, leur permettant notamment de préparer des concours ou d’approfondir leurs connaissances. Je détestais travailler l’été. Il y a tant de choses à faire pendant ses études, cette période d’édification intellectuelle extrêmement importante pour son avenir d’adulte citoyen.
Je suis consterné de voir s’inscrire dans les mentalités cette idée qu’on n’a finalement ni le temps, ni les moyens, de permettre aux jeunes d’apprendre mieux leur identité, de la cultiver et d’en être fier.
Or, sur ce point, je crois qu’on a atteint un point de non retour. Beaucoup d’employeurs et même directeurs de master accordent une importance fondamentale au fait que l’historien a aussi fait la castration des maïs, que l’ingénieur a été agent d’entretien… On se fout de savoir en revanche que l’ingénieur s’intéresse aussi à l’histoire ou l’historien aux sciences dures.
Je me demande parfois si ce n’est pas simplement un manque d’imagination.
On ne conçoit pas qu’on pourrait vivre dans un monde meilleur, de fierté et préférence nationales, où chaque citoyen, par exemple, aurait droit à un jour de congé supplémentaire, le vendredi, avant le week end, dédié à la culture, le tout financé par l’Etat…
Au lieu de cela, on préfère pratiquer la préférence étrangère et le sacrifice des générations futures. C’est le résultat de la rencontre de plusieurs idéologies de « haine de soi ».
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Les femmes ont toujours travaillé, les grandes bourgeoises mises à part. Que ce soit aux champs, à la fabrique, l’usine ou dans la boutique. Celles qui le pouvaient se payaient une nourrice pour allaiter le petit et les autres se dépatouillaient. La nourrice elle-même, avait eu ou allaitait son propre enfant. Au XIXème siècle, la nourrice était soit une fermière, soit une fille-mère qui avait comme Fantine placé son enfant pour aller travailler, comme nourrice parfois. Son lait profitait à un petit tandis que le sien crevait de faim.
Je suis pour un salaire maternel ou paternel. En effet, pourquoi travailler pour payer une assistante maternelle qui s’occupera de votre enfant? D’autant, Christine que cela permettrait d’éviter certaines nounous, surtout dans les quartiers et la main mise de la pensée Belkacem et Peillon sur l’esprit de nos enfants.
Lorsque j’étais à la maison, je ne me suis jamais sentie idiote et ne participant pas à la bonne marche de la société. Au contraire. Mes enfants coûtaient moins cher à la sécu que les créchons, car moins malades. A la maison, je pouvais rectifier le tir de certains enseignements de l’école. A la maison et dans ma ville c’était moi qui faisais le lien entre la vieille voisine et la vie extérieure. A la maison, je pouvais garder le gamin malade sans coûter des RTT à mon patron, ou devoir faire appel aux grand-parents, qui sont parfois très loin, malades eux-mêmes ou vivant leur vie tout simplement.
Je sortais, j’avais des copines avec qui je refaisais le monde devant un café, dans un café. Quand les enfants étaient à l’école, je courrais les expos, les conférences etc etc et entre deux tâches ménagères je dévorais la bibliothèque du quartier. Et surtout j’étais responsable de mes enfants. Qui de fait n’ont jamais viré délinquant, alors que nous vivions en cité dans le 93.
Maintenant qu’ils sont grands, collège, lycée et université, je travaille, à l’extérieur, et m’en porte bien aussi. Cela étant, je suis bien plus fatiguée à faire deux, voire trois journées en une.
Car on ment aux mères: certes il faut de la qualité pour le enfants. Mais il faut de la quantité, beaucoup. Même avec 10% de quantité et 100% de qualité, un gamin fera le con. Si le petit humain est le mammifère qui reste le plus longtemps dépendant de ses parents, c’est qu’il y a une raison.
Laissons le choix aux parents, un salaire parental ou un travail à l’extérieur. Et la société ira sans doute un peu mieux.
Ce n’est pas une raison pour donner un salaire au x mères je l’ai déjà expliqué X fois sur ce fil
On sait que moins de 50% des foyers(environ 47 ou 48%) paient l’impôt sur le revenu. .Mis à part quelques gros salaires ,à peu près ceux qui sont assujettis à l’ISF, ces impôts sont payés par les ménages dans lesquels les deux conjoints travaillent .Si un des conjoints ,homme ou femme s’arrête de travailler, plus d’impôt sur le revenu en France . On les paie avec quoi ces super-mamans ou ces super-papas ?
Si certaines femmes ne décidaient pas de partir au turbin hors de chez elle chaque jour ,ce sont les autres qui seraient obligées d’y aller ..
Je pense, de plus, que le fameux taux de 2,1% pour renouveler les générations comme ils disent est une manipulation supplémentaire pour faire culpabiliser l’Occidental qui ne se reproduirait pas assez.
Le surpeuplement de la planète est un réel problème, comme la disparition des emplois liés aux nouvelles conditions de production.
Nous n’avons pas le même besoin de renouveler les générations qu’auparavant.
Une démographie moins importante sans immigration, c’est un prolétariat plus fort face au capitalistes.
C’est aussi la perspective d’une redistribution sociale qui n’est possible que si les capitaux ne peuvent pas librement circuler dans le monde. Le démantèlement de l’UE n’est qu’une petite partie du travail nécessaire pour y arriver. Je pense sincèrement qu’on ne pourra jamais y arriver car la mondialisation a été trop bien orchestrée. Pourtant, c’est la confiscation des richesses excessives qui permettrait de rééquilibrer le choc démographique dans l’intérêt commun.
Que chaque parent se demande quel avenir son enfant devra affronter. Aura-t-il un emploi ? Pourra-t-il espérer vivre avec une sécurité minimale ?
Le monde d’aujourd’hui n’est qu’un avant-goût de celui de demain.
Moi non plus, je ne suis pas d’accord,
Un parent à la maison , avec 3 ou 4 enfants en bas âge, c’est n’est pas qqun qui bulle !!! sûrement pas,
C’est un travail qui commence à 6 h et se termine à 21 h, et ça quand ils ne sont pas nourrissons, sinon, c’est également un travail de nuit.
C’est un travail épuisant et qui monopolise toute la journée, à part l’heure de la sieste des enfants, et encore, car là, il faut s’occuper du linge, du ménage, du rangement, des courses, et de la cuisine,
Si c’est ça buller !!!!
Pour ce qui est des étudiants, je suis partiellement d’accord avec Maxime,
D’accord pour une journée culturelle organisée par l ‘ EN, une fois par semaine, et un véritable salaire à l’année scolaire, par contre le job d’été est une bonne expérience au monde du travail et fait évoluer le jeune « enfermé » dans ses études pour plusieurs années, c’est une confrontation utile .
Que ce soit le père ou la mère, il devrait y avoir 3 années payées au smic, et comptabilisées pour la retraite,
Cela devrait pouvoir être un choix, pour chaque parent
Le choix d’avoir ou pas un enfant doit rester personnel, et ne peut pas être payé. Il appartient à un gouvernement digne de ce nom de monter une vraie politique familiale en proposant un congé parental offert à l’homme ou à la femme au choix de ces derniers qui propose une véritable alternative à un salaire. Ce n’est pas un salaire mais une allocation. Et ça change tout.
Personne n’empêche les hommes de verser un salaire à la mère de leurs enfants s’ils estiment qu’elle le mérite..
Travailler à l’extérieur ou pas est un choix .Mais un choix ,on l »assume de bout en bout,on ne le fait pas assumer par les autres..
On voudrait faire des mères qui travaillent à l’extérieur des mères dénaturées Manque de chance ,les psy qui pourraient le dire sont à90%des mères qui travaillent ,C’est bêta!
Quant aux filles dont la maman travaillait ,bizarrement,elles se cherchent un métier et l’exercent dès qu »elles le peuvent ,Elles ne se sont jamais senties si frustrées que ça alors dans leur enfance .sinon elles n’essaieraient pas de reproduire le schéma
Et je vous assure qu’une fois adulte on oublie vite la nounou,la crèche ,la cantine ou l’étude qu’on a subies étant gosse quand on voit les copains obligés d’aider financièrement leurs parents quand ils ont eux -mêmes des enfants à élever.
C’est à chaque étudiant qu’il devrait revenir d’apprécier si c’est utile ou pas. Pour beaucoup, c’est nécessaire et c’est là le problème. Cela crée aussi d’importantes inégalités dans la possibilité de réussir ses études.
Christine je regrette ! tu a tout faux là et je te parle en franchise !
et pourquoi ? parce que une femme ou un homme qui élève leurs enfants doit être rémunérer comme un salarié ou une salarié et tu sait fort bien que des allocations ne paye pas la retraite et autres aux parents femmes ou hommes qui veulent élever leurs enfants et sache Christine que ceux qui resteront à la maison pour éduquer leurs enfants avec leurs salaire d’éducation seront certes aussi des consommateurs puissant et des électeurs et les enfants seront sous l’aile protecteur du ou des parents.En plus sache Christine je me suis renseigner au Japon ils ont déjà des femmes Robot qui remplace au guichet ou acceuil les êtres humains et que ausi en USA ils sont entrain de tester des camions de 80 Tonnes qui roule sans chauffeur et cela ce fera dans toute les branche dès que ce concept sera évoluer et mise en circulation ! alors Christine je te pose une question maintenant ? qui d’après toi paiera des impôts et qui rémunérera les Retraites sinon que tout les Robots qui remplaceront les humains dans le travail devront être taxé pour payer les gens sans travail ! et sache Christine actuellement ont peut payer à chaque citoyens Français 2.500 Euros par mois à tout nos gens en France et cela sans jamais travailler ! etc’est cela aussi qui paiera nos retraites et salaire par mois aux parents qui veulent éduquer leurs enfants et aussi à tout nos chômeurs Français » non-musulmans » ceci est,et sera la réalité des prochaines dix années à venir et sache Christine si ont fait la remigration de tout les musulmans en France tu peut être sur et certaine l’argent est là pour tout nos compatriotes ! et je n’est pas écrit le reste sinon ça serez trop long à écrire ! Bises ma chère Baronne .Roland L’Alsacien …
tu mélanges tout mon cher Roland. D’abord je suis contre le principe du revenu minimum universel, du salaire donné sans travailler parce que comme l’a dit Voltaire l’oisiveté est mère de tous les vices et aussi parce que agir, faire… pour son village, son pays, sa famille… c’est rencontrer des gens, c’est exister socialement et humainement, c’est faire partie, activement de la nation. Celui qui bulle toute la journée, demeure un égoïste toute sa vie… Ensuite hors de question d’accepter un salaire maternel parce que ce serait maintenir les femmes à la maison, de gré ou de force et un retro-pédalage inacceptable.
Vous avez raison Madame Tasin, l’avantage avec des personnes comme vous, c’est que vous avez du vécu pour en parler.
Et nous petites gens de la société, avons pas toujours eu facile pour arriver.
Lorsque l’ on cherche à tirer vers le bas on ne veut pas que l’étudiant puisse se cultiver, avoir le temps de pouvoir se cultiver autrement que par le biais de scolarité, comme ça plus facile à manier plus tard. Vous avez tout à fait raison Maxime et je pense aussi aux mères qui donnent beaucoup de leur temps et qui mériteraient aussi un salaire avec acquis pour la retraite ce qui permettrait d’ accroître notre démographie
je suis contre le salaire aux mères, des allocations suffisantes permettant au père ou à la mère de travailler à mi-temps ou pas du tout quelques années pourquoi pas mais pas un salaire qui nous ramènerait aux années où les femmes ne travaillaient pas
Tout a fait d’accord avec Christine Tasin.On ne voit pas pourquoi les femmes qui travailleraient devraient, par leurs impôts ,payer une bonne aux maris des autres femmes .
J’aimerais qu’un jour ,toutes les femmes qui ont métier rentrent chez elles pour cirer leur parquet ou laver leurs vitres.
On remplacerait les profs par des plombiers ,les infirmières par des charcutiers et surtout les employées des CAF et de la sécu par personne .Ce qui poserait peut-être quelques problèmes aux généreux citoyens -maris qui se voient bien en rentrant du travail, se mettre les pieds en éventail devant la télé ,les pantoufles et le verre de whisky respectueusement apportés par bobonne.
je vous approuve Christine !!!!
Christine souffle un peu. Sûr qu’elle vous remercierait ! Cordialement.
Avec la suppression des APL et un plafond de ressources ridicule si on a plusieurs enfants mes enfants vont devoir travailler. Un seul salaire de sans dents ne suffit pas pour payer les frais de scolarité et le logement. La suppression des apl est une catastrophe pour les étudiants !