Quand on vous dit que ce gouvernement est anti-français ,il ne fait rien pour sauver les emplois nationaux !
L’armée française abandonne le Famas 22:46 05.08.2016
D’ici la fin de l’année, la Direction générale des armées (DGA) du ministère français de la Défense annoncera officiellement quelle arme remplacera le célèbre fusil d’assaut Famas en service depuis 1977.
L’arrêt de la production nationale de ce fusil à la fin du XXe siècle a renforcé la concurrence entre les Allemands et les Belges pour armer les forces françaises.
Le Famas (Fusil Automatique d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne) a été développé au début des années 1970. Il se distinguait par son design original et sa construction inhabituelle. Son architecture reprend le système bullpup — le chargeur, la culasse et le boîtier mécanique se situent derrière la poignée de tir. Le boîtier mécanique dispose d’un sélecteur de tir pour passer du régime de tir en rafale au coup par coup ou en rafale de trois coups. La cadence de tir technique du fusil est de 1 100 coups/min, il est alimenté par des chargeurs de 25 ou de 30 cartouches. Surnommé « le clairon » pour son aspect inédit, près de 400 000 unités de différentes versions sont en service, qui seront progressivement remplacées par de nouvelles armes d’infanterie.
D’après le cahier des charges du commandement français, les nouveaux fusils devront tirer des cartouches de calibre 5,56×45 Otan, être dotés de lance-grenades de 40 mm monté sur le canon ou avoir la possibilité de tirer des grenades à fusil. De plus, la nouvelle arme devra facilement s’intégrer dans l’équipement du « soldat du futur » FELIN (Fantassin à Équipements et Liaisons Intégrés).
Cinq compagnies ont répondu à l’appel d’offres pour l’achat de 100 000 premiers fusils: Heckler & Koch (Allemagne), FN Herstal (Belgique), Beretta (Italie), Swiss Arms (Suisse) et HS Produkt (Croatie). Les finalistes ont été annoncés la semaine dernière: il s’agira du fusil automatique allemand Heckler & Koch HK416 ou du belge FN SCAR. Les autorités françaises pourraient prendre leur décision d’ici un mois.
Question de rentabilité
La décision des Français de remplacer le Famas par un fusil étranger pourrait sembler étrange, étant donné qu’en principe le pays aborde avec prudence ses projets de défense conjoints. Depuis la fin du XIXe siècle en effet, l’armée française était littéralement obsédée par son indépendance envers les structures commerciales et par la préservation de ses secrets militaires: elle ne mettait en service que des armements développés par ses propres compagnies d’État du secteur de la défense — les arsenaux gouvernementaux (sauf à de très rares exceptions). En outre, pendant la première moitié du XXe siècle, le pays disposait déjà de sa propre école de tir de bon niveau qui proposait des projets et des concepts intéressants.
Cependant, la Ve république a changé d’attitude envers les armes à feu à l’aube du XXIe siècle. La production du Famas a été suspendue dans les années 1990 car les besoins de l’armée étaient satisfaits et dans le cadre de la réforme du consortium de défense GIAT, la production de cette arme d’infanterie a été stoppée. Désormais, il n’est plus possible physiquement de remplacer les fusils obsolètes.
« Cela coûtait très cher d’entretenir une grande production complexe qui n’était pas soutenue par une émission régulière de fabrication en série », explique Maxim Popenker, historien des armes d’infanterie et représentant du consortium Kalachnikov, au sujet de la décision des autorités françaises. Le problème de la rentabilité de la production des armes à feu dans les entreprises militaires n’est pas d’actualité que pour la France. D’après le directeur général adjoint pour la sécurité économique de la compagnie Complexes de haute précision Alexandre Chouliakov, la fabrication de fusils dans les grandes usines russes (Kalachnikov, Molot et l’usine d’armement de Toula) est financée grâce à l’émission de produits militaires plus chers et plus marginaux, et de missiles antichars — exception faite de la production des armes à feu militaires et civiles destinées aux exportations.
suite sur : https://fr.sputniknews.com/blogs/201608051027100140-france-defense-armee-fusil-fam
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il est vrai que le HK 416 a été essayé en tir automatique intensif et a perdu la précision mais c’es totalement relatif puisque le engagements ne sont pas ,comme en le croit , aux distances de portées de l’arme mais beaucoup plus proches ; à cela s’ajoute que nous sommes maintenant plutôt sur de la rafale de trois
de toute façon , c’est un faux problème puisque lors de l’attaque du Bataclan les militaires avaient ordre de ne pas faire usage de leurs armes
aujourd’hui on peut espérer qu’ils auraient droit de tirer sur un camion pour l’arrêter
La France n’est plus capable de produire quoi que se soit. Avec tous les chômeurs quelle a, elle préfère acheter aux autre pays et pendant se temps on demande à un chômeur de justifier pourquoi il ne trouve pas d’emploi. Oui on est tombé bien bas. Vivement 2017.
La France n’ est même plus capable de produire l’ armement individuel pour son armée !!!! Triste constatation……Elle est tombée bien bas !!!
Oui et de même pour les munitions qui sont fabriquées , devinez ou? Royaume-Uni, en Allemagne, en Israel ainsi qu’aux Emirats arabes unis.(société ADCOM) .
Dans un article du 12/04/2016
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/et-si-le-drian-relancait-une-filiere-de-munitions-de-petit-calibre-made-in-france-563499.html
En déplacement en Bretagne, le ministre de la Défense s’est dit prêt à relancer une filière de munitions de petit calibre. Ce qui est déjà un changement manifeste de paradigme de la France.
Le successeur du FAMAS, le fusil d’assaut de l’armée française, sera étranger mais tout ou partie de sa munition pourrait bien être de fabrication française. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé vendredi que la production de poudre militaire allait de nouveau se faire en France, lors d’un déplacement dans le Finistère chez Nobelsport. « Nous savons fabriquer des Rafale mais nous n’avons pas de fabrication française de poudre militaire pour les petites munitions », a expliqué le ministre sur le site de la poudrerie de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, selon des propos rapportés par les journaux régionaux « Ouest France » et « Le Télégramme ».
« Nous allons travailler autour de cette situation anormale. C’est une question de souveraineté nationale. Nous devons agir rapidement, 2017 au plus tard, pour manifester cette nouvelle dimension de l’activité de l’entreprise Nobelsport », a-t-il précisé.
Le directeur de la section technique de l’armée de terre (STAT), le général Charles Beaudouin a toutefois rappelé lors de son audition à l’Assemblée nationale en février dernier qu’on « ne peut pas acheter des munitions moins bonnes sous prétexte qu’elles sont françaises. Or la concurrence est exacerbée et le niveau mondial très relevé. Si un Français peut s’aligner, tant mieux pour lui ! S’il est bon, il sera retenu. Et s’il est un peu plus cher que les autres ? Il appartiendra à la DGA de décider, puisque c’est elle qui est responsable des acquisitions. Mais dans un marché en concurrence, il faut justifier le choix d’un fournisseur plus cher que les autres ».
D’autant que le futur fusil d’assaut (programme AIF-Armemennt individuel du futur) sera une arme au mécanisme plus classique que le FAMAS et au standard OTAN. « Nous aurons moins de problème de sources d’approvisionnement pour les munitions », a-t-il expliqué .
Thales prêt à se lancer dans les munitions de petit calibre?
« Cela va dans le bon sens », a estimé le président du directoire du fabricant de machine de cartoucherie Manurhin, Rémy Thannberger. Sous-entendu pour recréer une filière de munitions de petit calibre. « La réimplantation d’une usine de fabrication (de munitions de petit calibre, ndlr) pourrait nécessiter un investissement initial de 100 millions d’euros, comprenant l’achat du terrain, l’embauche du personnel et l’installation de la chaîne de production », estiment les députés Nicolas Bays (PS) et Nicolas Dhuicq (Les Républicains), auteurs d’un rapport sur les munitions.
Selon Nicolas Bays, Thales TDA Armements a « fait part d’une éventuelle volonté de recréer une filière de munitions de petit calibre par rapatriement d’une ligne de production australienne ». Jean-Yves Le Drian a évoqué des questions de souveraineté pour relancer une filière de munitions de petit calibre (5,56 mm) qui garantira davantage la sécurité des approvisionnements des forces armées. « Pourquoi, si nos voisins parviennent à faire vivre une industrie de munitions de petit calibre, ne le pourrions-nous pas ? », s’interrogent les deux députés. Par ailleurs, le marché des armes de petit calibre et de leurs munitions serait en forte croissance en raison du contexte international. Ce qui peut constituer une opportunité industrielle.
Pour toutes ces raisons, les rapporteurs plaident pour l’étude sérieuse des conditions de la reconstitution d’une filière de production française de munitions de petit calibre. Trois à quatre ans seraient nécessaires pour bâtir entièrement une usine et produire les premières munitions. « La rentabilité serait assurée à partir d’une production annuelle de 60 millions de cartouches sous réserve qu’un niveau de commandes constant soit assuré durant les cinq premières années », ont écrit les deux rapporteurs. Manurhin, qui ne veut pas redevenir un munitionnaire pour ne pas concurrencer ses clients, reste très intéressé par un tel projet. Il pourrait même y prendre une participation s’il se concrétisait.
Nexter très réservé sur ce projet
Le PDG de Nexter Systems, Stéphane Mayer, avait estimé quant à lui lors de son audtion à l’Assemblée nationale début mars « qu’il serait techniquement possible de recréer la filière des munitions de petit calibre mais que cela impliquerait des coûts très élevés, nous empêchant d’atteindre une compétitivité suffisante par rapport à nos concurrents qui disposent déjà d’une base industrielle et de marchés. Faute de perspectives de rentabilité satisfaisante, nous n’envisageons donc pas de nous relancer dans cette activité sur nos fonds propres ».
Le général Charles Beaudouin pose les bonnes questions: « Le FAMAS était conçu avec sa munition et Nexter fabriquait les deux. L’arrêt de la filière relève d’un choix de politique industrielle qui se pose dans d’autres domaines. Peut-on maintenir toutes les filières et acheter systématiquement français ? Je ne le crois pas ». D’autant que selon lui ce marché des armes de petit calibre est « assez erratique ». Après des déboires avec un fournisseur des Émirats Arabes Unis (EAU), les forces armées s’approvisionnent désormais auprès du groupe américain, Alliant Techsystems Inc. (ATK), qui répond aux besoins.
Le fusil Heckler & Koch HK416 n’est-t’il pas celui qui chauffait trop et manquait une vache dans un couloir ?
J’avais lu quelque chose là-dessus.
L’Armée Française doit être équipé en fusils fabriqués en France.
Ne pas dépendre d’un pays étranger.
On a été d’excellent armuriers depuis des siècles.
Sinon revenons au MAS 36 ou au Chassepot de la guerre de 1870.
Voire les arbalètes de la bataille d’Azincourt.
Très bien pour les vigies pirates.
Pour chasser les Pokémons.
ne serait-ce pas le fameux fusil qui tire de travers ?
Le fusil qui tire dans les coins est Israélien.
Le tireur est positionné dans un coin de mur, et a la possibilité d’utiliser son arme à 90 °
Les famas pour les patriotes volontaires!!groland ne peut pas refuser!!!
C’est l’occasion, qui peut récupérer ces Famas ?
Même si cela coutait de l’argent il fallait garder chez nous cette production d’armes destinée a l’armée Française , après tout tant de politicards se remplissent les poches a ne rien branler de la journée , un peu plus ou un peu moins ça changeait pas grand chose . Je ne suis pas sûr qu’au final cela coute moins cher d’équiper notre armée avec du matériel étranger , surtout quand certains comme d’habitude auront pris leur bakchich au passage , d’ailleurs je pense que la véritable raison de cette façon de faire est là , ce sera plus lucratif pour certains .
On vendra ou donnera les FAMA au Daesh.
ils ont deja le AK47 plus rapide et plus rapide porté a presque 1000M
le famas a coté est un joujou
C pas trops to… Le famas na jammais eu de « lunette » par rapport a un Steyr,il est juste bon pour alumer a 200m et en prenant son temps,organe de visée trops petit pour combat rapproché,moi j’aurai plutôt pris du Steyr,arme évolutive (faire du neuf avec du vieux)