Je ne crois pas que « faire l’Europe » ait été une idée de génie, bien au contraire.
Pour commencer, il n’y avait pas dans l’Histoire d’exemple de peuples différents, souvent antagonistes, parlant chacun une langue différente, affrontés à des problèmes particuliers ou des intérêts divergents, qui eussent jamais réussi une semblable union. La « construction » européenne n’avait aucune base tangible, c’était un pari pris sur l’avenir et même une hypothèque sur le dos des peuples européens.
On a laissé des utopistes agir à leur guise pour réaliser ce qui n’était que leur rêve.
Ensuite, cette « Europe » n’a été que la réunion des grands perdants de la Deuxième Guerre mondiale. Qui a fondé « l’Europe » ? La France, qui venait de subir en 1940 plus qu’une défaite, un véritable effondrement, sans précédent dans toute son histoire ; l’Allemagne, sortie presque anéantie du conflit et qui devait se faire pardonner le nazisme ; l’Italie, qui après avoir fait le mauvais choix de s’allier à l’Allemagne nazie devait aussi se faire pardonner le fascisme et que des campagnes militaires toutes piteuses avait ridiculisée ; les trois pays du Benelux, inquiets de n’être que des confettis dans la carte de l’Europe, las d’être envahis sans pouvoir se défendre et qui s’imaginaient avoir enfin trouvé la solution à leur problème… L’Europe des Six, c’était un club de losers !
« Faire l’Europe » comme ils disaient, c’était comme refaire la ligne Maginot, c’était l’addition de la fatigue des peuples plutôt que des énergies nationales.
Et cette Europe des minables a grandi en attirant à elle successivement les pays du sud et puis de l’est de l’Europe qui ne lui ont apporté aucun ressort mais elle n’a pas su accueillir le seul pays qu’il eût été vital d’adjoindre après l’effondrement de l’URSS : la Russie ! Il ne faut d’ailleurs pas demander pourquoi : cette « Europe » qui devait soi-disant contre-balancer les plus grandes puissances et concurrencer économiquement le Japon et les Etats-Unis était déjà passée sous la coupe de ceux-ci !
Parce que « faire l’Europe » n’était pas une idée de génie, mais une mauvaise idée portée seulement par des tocards séniles et gâteux à la recherche d’une paire de pantoufles, ou d’idéologues devenus fanatiques lorsqu’il leur a fallu défendre leur utopie (comme les communistes !), on était assurés d’aboutir à une impasse. Nous y sommes aujourd’hui. Et le problème, maintenant, c’est d’en sortir !
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Vive la fin de l’Europe !
L’Allemagne d’après Hitler n’est plus l’Allemagne des nazis…même si certaines de ces crapules ont subsistées là-bas ensuite. Mais ce n’est guère mieux en France ou même aux Etats-Unis. Tout ça pour dire que l’Allemagne n’a pas à se faire pardonner du nazisme. C’est comme si dans un avenir que j’espère le plus proche possible, quand on en aura fini avec le totalitarisme de l’UE ( réveillez vous! On a déjà les deux pieds dedans ) il faudra se faire pardonner de s’être laissés islamiser par une équipe de criminels dénués de tout scrupules.
Qui a fondé l’Europe? Les américains bien entendu, qui ne pouvaient pas l’empocher directement après l’avoir détruite. Les gens comme de Gaulle nous ont protégés un temps mais n’ont pas été assez virulents. Il eu fallut conserver nos territoires, l’algérie, l’indochine…etc. Qu’on ne me parle pas de colonisation : Avec ces beaux principes, les Etats-Unis ne devraient plus exister. Ni Israel d’ailleurs. Et tous les musulmans devraient être chassés des 4 coins de la terre pour être parqués au sud de l’Arabie.
Les américains dans les années cinquante ont pesé de tout leur poids pour nous faire perdre les territoires qui pouvaient permettre à l’Europe de redevenir une grande puissance concurrente, et ont mené d’âpres négociations, toujours de manière plus ou moins déguisée mais l’histoire a laissé suffisament de traces pour en suivre le fil conducteur. Des négociations pour reconstruire une Europe à leur service. L’Europe était une très bonne idée au contraire…mais seulement pour les américains!
« Parce que « faire l’Europe » n’était pas une idée de génie, mais une mauvaise idée portée seulement par des tocards séniles et gâteux à la recherche d’une paire de pantoufles, etc… ». Donc de Gaulle et Adenhauer étaient des « tocards stériles et gâteux ». Le « génie » était tout simplement d’en finir avec quelques 2000 ans de guerres fratricides et de faire en sorte que les NATIONS européennes s’entendent une fois pour toute, sans l’influence des USA (que de Gaulle ne portait pas dans son coeur) et en incluant la Russie car, encore de Gaulle, l’Europe c’était de l’Atlantique à l’Oural comme l’a aimablement rappelé Daniel Pollett. Pour moi, cette Europe-là était, et reste, une idée de génie.
Bonjour,
Le problème c’est qu’à la tête de l’ U « E » nous avons des personnages comme Peter Sutherland:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Sutherland
J’ai été voir son compte twitter dont parle Philippot dans sa vidéo d’aujourd’hui.
Malheureusement je maitrise très mal l’anglais, mais pour ce que j’en comprends c’est, en effet, totalement révoltant :
https://twitter.com/pdsutherlandun?lang=fr
Une bonne âme de RR devrait en faire une traduction: cela donne bien à voir la pensée délirante des Eurocrates.
Ces types appellent à toujours plus d’immigration pour détruire les nations, tout en vivant, EUX, on le suppose, dans des quartiers bien protégés …
C’est proprement monstrueux.
Antiislam, les twits (est-ce comme ça qu’on dit ?) de Sutherland ne sont qu’une longue litanie de critiques du Brexit, de souhaiter tous les maux de la terre à ces idiots de britanniques, du bien fondé de la libre circulation des personnes, etc… etc… de la pure technocratie de Bruxelles. Absolument sans le moindre intérêt.
l Europe des peuples ,par les peuples , pour les peuples,
et non la finance qui n’a qu’une seule valeur la sienne ,
« Faire l’Europe » reste, je pense, une bonne idée. Que celle-ci n’ait mené à rien de bon jusqu’à présent est une évidence, mais il est improbable que dans le monde actuel des Etats de la taille de la France ou l’Allemagne puissent faire face seuls à des puissances comme la Chine, les Etats-Unis ou la Russie. Le problème avec cette Union, qui n’a d’Européenne que le nom, ce n’est pas tant sa forme (confédérale) que les gens qui la dirigent, à savoir des traîtres, et l’idéologie qui les anime.
Une Europe identitaire, dirigée par des gens dynamiques et sincèrement dévoués à leur peuple, pourrait tout à fait devenir une grande puissance mondiale, voire la première !
L’Europe de l’Atlantique à l’Oural, comme disait De Gaulle, c’était la bonne idée. La Russie n’aurait pas laissé une poignée de charlots décider de sa vie, mais aurait été un partenaire colossal dans une Europe des nations.
Bon article mais pourquoi parler de « looser » et non de « perdants » . Face aux maux que nous connaissons, la langue française a les mots pour le dire. Bravo à Christine , qui en parlant du réseau social Twitter, employer le mot « suiveur » plutôt que « follower ». De même tous ces départements et communes qui soutiennent des festivals de « Street art » au lieu des « Arts de la rue » , c’est scandaleux. Quand bien y-aurait-il des exposants étrangers , je ne vois pas pourquoi le nom de ce type festival devrait être décliné en langue anglaise.
tout à fait d’accord j’ai laissé le mot loser utilisé par notre contributeur parce que c’était son choix et aussi parce que je le trouve, pour le coup particulièrement parlant,plus que « perdants ». Telle est l’évolution de la langue.
Trés brillante analyse…Rien à ajouter à ce commentaire concis et ,surtout ,lucide et réaliste..C ‘est vrai que ne pas inclure la Russie à été une monumentale erreur que nous n’avons pas fini de payer..Tout cela pour se retrouver inféodé aux États unis qui,hormis leurs intérets financiers et ‘militaire (OTAN;;;MAIS QUE SOMMES NOUS ALLÉS DE NOUVEAU FAIRE DANS CETTE GALÈRE) se foutent royalement de L Europe..
Faire l’Europe était d’abord une volonté des USA pour contrer la puissance militaire de l’URSS. D’ailleurs 60 ans après ce sont toujours les USA qui dirigent cette Europe de papier.
Bien que Jean Monnet fût un agent de la CIA (on le sait, aujourd’hui), ils n’ont pas vraiment poussé au développement d’une Europe unie qui serait devenue un concurrent peut-être capable à terme de s’émanciper et leur échapper. Contre l’URSS, ils ont immédiatement créé l’OTAN (dont la fondation a d’ailleurs été, il faut le savoir, antérieure à celle du Pacte de Varsovie…).
Ce n’est que plus tard, après la chute de l’URSS, que les Américains ont compris qu’ils seraient les seuls maîtres du monde s’ils parvenaient à mettre l’Europe dans leur poche. Ce qu’ils ont fait. Mais jusqu’à la fin des années 80, l’idée d’une Europe unie, plus forte et donc un jour peut-être capable d’échapper à leur orbite les inquiétait. J’en ai été personnellement témoin au travers des discussions que j’ai pu avoir avec des cadres d’entreprises américaines à cette époque.
Cette inquiétude n’était pas fondée, l’Union européenne étant par définition incapable d’une telle performance.
Et la genèse de l’idée « européenne », c’est bien du côté de l’Europe qu’il faut la chercher, de la France tout particulièrement (et ceci dès le début des années 20 avec un type comme Briand notamment).