Sautons de la charrette qui va vers le ravin

http://resistancerepublicaine.com/2016/03/06/il-y-a-plusieurs-facons-de-prendre-le-maquis/

En somme le mot réfractaires serait plus adapté que le mot maquisards, en clair sautons de la charrette qui va vers le ravin.

Cette image pour dire de ne plus rien cautionner, de ne plus rien financer, de ne plus rien aider, de ne plus rien favoriser etc. Un tel comportement finira bien par faire tomber la pression à l’autre bout de tuyau.Tout ça de chez soi, calmement, sans bruit, sans s’exposer inutilement et parallèlement à la constitution de sa réserve stratégique. Cette réserve est l’acte le plus important afin de garder un maximum d’autonomie dès le franchissement du palier supérieur vers l’effondrement du pays. Notre meilleure arme est notre liberté, encore faut-il savoir l’utiliser à bon escient et avec intelligence et sécurité pour ne pas augmenter notre vulnérabilité dans des opérations d’aventures vouées d’avance à l’échec.

Dans ma jeunesse, après la guerre, les discussions allaient bon train sur la catastrophe que nous venions de subir et nous apprenions la vie et les attitudes des gens pendant les quatre années d’occupation et j’ai compris en écoutant que la résistance ça commence dans la tête des gens et que simplement tourner cette tête peut devenir le premier acte du refus ( exemple face aux défilés des Allemands dans Paris ).

Actuellement on peut faire mieux que tourner la tête c’est fermer sa Télé lorsque la manipulation nous arrive en gros sabots et aussi laisser leurs journaux sur le comptoir des vendeurs de presse.

Il faut aussi se dire que rien ne dure et que le balancier finit toujours par revenir pour surprendre ceux qui se croiront tranquilles. Nous devons simplement aider à peine les choses.

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5 Commentaires

  1. J’irais plus loin dans la démarche… récupérer ce qui est « dû » aux migrants.
    Par le biais de ce que je défends, j’ai récupéré 3 appartements destinés à des migrants pour y mettre des femmes victimes de violences conjugales. Tranquillement, sans affrontement…
    Une petite goutte pourraient dire certains mais ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves.
    Telle la pieuvre, il faut déployer ses tentacules et prendre place dans des associations, des réseaux etc… être à l’écoute de ce qui se dit, se fait.
    Ce que préconise Alexcendre est du bon sens. Plus de tv depuis plus d’un an et mes enfants ne s’en portent que mieux. Ce sont les livres, les débats, les jeux, la découverte de la nature qui ont pris place à la lobotomie.
    Se détourner de la grande distribution et cultiver son jardin, faire du troc. Pour ceux/celles qui n’ont pas la possibilité d’avoir un jardin (une palette sur un balcon et vous avez un support pour faire pousser vos salades, fraises / pas de balcon, des pots de terre cuite et cultivez en hydroponie / faites le tour des villages environnants votre ville et repérer les jardins en jachère (souvent ce sont des personnes âgées qui ne peuvent plus les cultiver et qui seront contents contre entretien que vous les utilisiez).
    Vous n’avez pas le temps, rapprochez-vous des producteurs (légumes, viandes) et « stockez » en faisant des bocaux en lacto-fermentation (le botulisme n’existe pas dans cette méthode de stérilisation !) ou stérilisation par appertisation.
    Vous mangerez sain tout en échappant à la grande distribution et en faisant travailler nos agriculteurs !
    Il existe tellement de choses qui peuvent nous sortir de la société de consommation dans laquelle nous sommes.
    ET un point principal, éduquez les enfants à penser, à réfléchir… ne plus en faire des assistés, des adultes à la pensée unique. Elle est là la diversité pour moi !
    Mes enfants sont jeunes et pourtant, ils ont déjà leurs idées que je respecte.
    Mon aînée (13 ans) est catholique dans l’âme (baptême, communion, enfant de choeur).
    Ma cadette (11 ans), je me ferais convoquée quand elle en avait 9, car elle osera dire qu’on ne lui fera pas avaler l’histoire d’un bonhomme qui a été mis sur une croix et qui revient sur terre. Pas plus qu’une religion pour laquelle « les messieurs mettent des chemises de nuit ! ».
    La pensée unique n’existe pas dans ma petite famille et chacun prend ce qu’il veut, ce qui lui parle sans aucune influence.

  2. Alexandrine, si cela pouvait arriver en France ! De toute façon, les conseils d’Alexandre sont valables et je les applique depuis pas mal de temps déjà. Et je ne crois pas être la seule. Dimanche dernier, à la sortie de la messe, les bénévoles des conférences de st Vincent de Paul faisaient la quête. Pour qui ? J’ai observé que je n’étais pas la seule à passer devant eux sans donner la plus petite pièce.

  3. Le mouvement de balancier qu’évoque Alexandre 62 rejoint les propos de Gérard Pince, lequel avance que la politique pro-musulmane qu’on nous inflige devra changer son fusil d’épaule si elle ne veut pas voir disparaître sous l’obscurantisme de la burqa ses propres ambitions d’expansions capitalistes.
    Ceci dit, si je peux participer à ma façon à ce que les choses s’accélèrent, je serai d’accord pour ne pas me contenter de seulement détourner le regard…

  4. Certains allemands commencent à faire front. Voir article ci-après :
    En Saxe, dans l’ex-RDA, les attaques contre les migrants se multiplient. « Une haine attisée par les partis populistes et d’extrême droite à la veille des législatives du 13 mars » selon Le Monde.
    « Ce n’est pas une crise de réfugiés, c’est une vague d’immigration inorganisée », dénonce-t-il en demandant la fermeture totale des frontières. (André Poggenburg, chef de file de l’AfD, Alternative für Deutschland)
    «Ici, la situation n’est pas encore aussi mauvaise qu’en Allemagne de l’Ouest et dans les grandes villes où un tiers des jeunes sont issus de l’immigration. On a une chance d’arrêter ça»
    Depuis une semaine, Lena Aba Zid et ses deux sœurs ne sont pas sorties seules de leur petit appartement, à peine meublé. «On a trop peur, on veut partir d’ici le plus vite possible», souffle cette réfugiée syrienne de 42 ans. […] A l’exception de deux voisines, «personne d’ici n’est venu nous aider ou nous parler», dit Lena.[…]
    Certes, il y a quelques crânes rasés et des drapeaux célébrant le Ier Reich. Mais il y a aussi des familles avec enfants et des retraités. «Je suis venu pour montrer que l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne», dit l’un d’eux, sous couvert d’anonymat. […]

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