Landshut
Le Landrat envoie un bus rempli de réfugiés à la Chancelière Merkel
À Landshut, un bus rempli de réfugiés est parti en direction de Berlin. Le Landrat Peter Dreier en avait menacé la Chancelière au cours d’un entretien téléphonique en octobre dernier. Maintenant, il passe aux actes.
Dreier, chef administratif de l’arrondissement de Landshut, a envoyé jeudi un bus rempli de réfugiés en direction de la Chancellerie à Berlin. Photo : Armin Weigel, dpa
En signe de protestation contre la politique de la Chancelière Angela Merkel (CDU) en matière de réfugiés, le chef administratif du canton de Landshut, Peter Dreier (Électeurs libres), a envoyé 31 réfugiés en bus à la Chancellerie à Berlin. Il voulait « attirer l’attention sur le fait qu’on ne devait et ne pouvait pas poursuivre la politique telle qu’elle est menée en ce moment en matière de réfugiés », a affirmé le Landrat de Basse-Bavière ce jeudi.
Dreier, qui s’est lui-même rendu en voiture à Berlin, avait déjà évoqué cette opération spectaculaire fin octobre. Le gouvernement fédéral avait déclaré le comprendre, tout en insistant sur la répartition des tâches : les Länder et les communes sont responsables pour l’hébergement des réfugiés. Les autorités fédérales fournissent des aides considérables à cet effet, selon une déclaration du porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, qui a été rendue publique après l’arrivée des réfugiés en soirée à Berlin.
« Pour maîtriser la situation concernant les réfugiés, elles (les autorités fédérales) ont élaboré un train de mesures d’aide financière. C’est ainsi que la Confédération verse entre autres à partir de 2016 une somme de 670 euros par réfugié et par mois aux Länder de la part du gouvernement en attendant que leur soit délivré un avis par les services fédéraux pour les migrants et les réfugiés », a souligné Seibert. Jusqu’en 2019, la Confédération met à disposition plus d’un milliard d’euros par an pour la construction de logements sociaux, selon le porte-parole.
En même temps, le gouvernement fédéral aurait mpulsé des mesures au niveau européen et international visant à réduire le nombre de réfugiés arrivant en Allemagne. « Par rapport à octobre 2015, ce chiffre est actuellement nettement inférieur », a encore ajouté Seibert.
Mais le Landrat Dreier ne partage pas cet avis. « Un arrêt du flux de réfugiés n’est absolument pas en vue, les capacités en matière de possibilités d’hébergement décentes dans notre pays s’amenuisent rapidement et je ne vois pas où de nouveaux logements auraient été construits à ce jour pour les migrants. »
Pour ce qui est des réfugiés, il s’agit d’hommes originaires de Syrie, dont la demande d’asile a déjà été acceptée. Ils sont considérés comme des occupants dits « à tort », hébergés dans des centres d’accueil pour réfugiés, mais qui devraient en réalité se chercher leur propre logement.
Les hommes se seraient mis volontairement en route vers la capitale, où ils entendaient vivre, dit-on. Si les Syriens ne trouvent pas d’hébergement décent à Berlin, le Landrat veut les ramener en Bavière. Seibert a déclaré que Berlin avait heureusement accepté d’offrir un premier hébergement aux réfugiés.
Dans le cas des migrants, il s’agit de réfugiés dont la demande d’asile a déjà été acceptée. Photo : Armin Weigel, dpa
Dreier avait voulu mettre Merkel sous pression dès la fin du mois d’octobre en lui annonçant lors d’une conversation téléphonique qu’il allait envoyer des bus remplis de réfugiés devant la Chancellerie. À l’époque, Merkel aurait exprimé sa compréhension pour sa position, a dit Dreier. Mais comme rien n’avait changé entre-temps, il aurait été dans l’obligation d’entreprendre cette démarche insolite. Il aurait annoncé le voyage la veille à la Chancellerie, comme promis.
Le maire de Berlin, Müller, critique la décision du Landrat, Dreier
Le bourgmestre-gouverneur de Berlin, Michael Müller (SPD) a critiqué a décision du chef administratif du canton de Landshut d’envoyer des réfugiés en bus à Berlin en signe de protestation contre la politique menée par la Chancelière, Angela Merkel (CDU), en matière de réfugiés. « C’est une forme de désolidarisation », a répondu Müller jeudi soir à l’agence de presse Deutsche Presse-Agentur en marge de la cérémonie d’ouverture de la Semaine Verte. Le canton veut se décharger de sa responsabilité sur Berlin, prétend-il. « J’attends que le gouvernement fédéral adresse clairement les mots qui conviennent ici au gouvernement du Land de Bavière. »
Le Landrat de Landshut, Peter Dreier (Électeurs libres) avait fait emmener les réfugiés ce jeudi en bus à la Chancellerie. Ils y ont été accueillis en soirée par un représentant des services du Sénat de Berlin pour la santé et les affaires sociales. En concertation avec la Chancellerie fédérale, le Sénat de Berlin a accepté de procurer un hébergement aux hommes pour la première nuit.
Mais aussi bien les réfugiés que le Landrat auraient refusé un hébergement dans un foyer de premier secours, a déclaré un porte-parole des autorités du Sénat de Berlin. C’est pourquoi, on leur aurait procuré à court terme une pension dans le nord de Berlin. Mais plusieurs réfugiés n’auraient pas été en possession de leurs passeports, de plus, ils auraient manifestement espéré trouver un foyer d’hébergement plus confortable. Il fallait semble-t-il s’attendre à ce que plusieurs d’entre eux reprennent le chemin du retour dès vendredi.
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Nous sommes debout et libre.
Ils ruinent tous les peuples juste pour satisfaire leurs caprices multiculturel et métissage raciste, dont nous devons toujours que regarder et laisser faire, sans demander l’ avis des peuples par la haute autorité moral totalitaire, une véritable dictature fasciste de la haine des peuples européens, qui nous font la guerre avec notre argent et contre nos lois.
L’hospitalité çà se demande et ne s’impose pas et sans insultes, sauf pour les états fascistes.
L’hospitalité ne demande pas un changement de notre société obligatoire par la force, de nos cultures et de nos traditions, ni nos lois pour des lois barbares ou libertaires, sauf pour les états fascistes.
L’hospitalité c’est quand on est encore chez soi et pas avec des occupants ou colonisé, sauf avec les états fasciste.
Vive l’indépendance!, français vous êtes chez vous, c’est les autres qui ne sont pas chez eux, et n’essayez pas de faire la même chose chez eux, il y a que les victimes qui sont racistes, nous sommes pas des victimes, nous sommes de bout et libre.
Un milliard d’euros par ici, un autre par là plus quelques millions d’euros ici et là, les réfugiés coûtent une fortune à l’Europe qui est déjà surendettée et qui va payer l’addition au final, bein c’est le peuple. Et que rapporte les gentils migrants,…..viols, destructions, vols, violences, charia etc etc . Ah elle est belle l’Europe.