Rétablir le service militaire ? Très mauvaise idée !

http://resistancerepublicaine.com/2015/la-conscription-christine-peut-etre-cet-article-est-un-peu-ringart-et-ne-merite-pas-detre-publie-si-cest-le-cas-jen-ai-un-autre-en-reserve/

Rétablir le service ? ? ?

Très mauvaise idée !

Déjà, depuis sa suppression, vous avez presque une génération qui en a été exemptée.
Vous allez expliquer comment aux suivants que EUX vont devoir le faire ce fichu service ?

Désolé, ça ne me paraît pas très équitable.

Ensuite, le service n’a jamais servi à rien !
Je parle parfois à des mecs qui l’ont fait, ils ont tout oublié !

Re-dépenser des millions -si ce n’est plus- juste pour ça, ça serait autant inutile que tous les plans d’aides aux banlieues qui ont déjà été gaspillés.

Soldat c’est un état d’esprit, une vocation, presque un sacerdoce.

Des appelés n’auraient rien de tout ça et on ne fait pas la guerre avec des cuistots, les choses ont évolué depuis 14-18 et 39-45.

Lors des deux précédentes grandes guerres, lors de la guerre d’Algérie, les jeunes n’étaient pas les mêmes, on quittait papa-maman dès que possible, on se mariait, bref, on été adultes bien plus tôt.

Aujourd’hui, je croise beaucoup de jeunes, ils ont un salaire, un boulot, tout en fait…
Mais ça ne les empêche pas de rester chez papa-maman, c’est quand même plus confortable.

Voulez faire des soldats avec ÇA ?

Faudra commencer par en faire des hommes !

Rien que le poids de l’équipement les empêcherait de marcher !

J’ai signé à 17 ans et ça fait de moi un dinosaure car plus personne ne fait ça aujourd’hui.

Mais moi, entre la moitié de ma vie à la dass et quelques années en famille d’accueil, le confort j’en avais rien à foutre, d’ailleurs j’ai jamais réussi à perdre l’habitude de me doucher en 3 minutes à l’eau froide.

En hiver, si je suis pas en camion…
C’est que je me déplace en moto !
Et là, ben j’en croise plus aucun de ces « motards » qui ne fleurissent qu’au printemps.

Vos « Tanguy » qui enfilent des couches de vêtements les unes sur les autres à partir d’octobre, se déguisant en « bibendum Michelin » je ne vois pas comment en faire quelque chose qui ressemblerait de loin à un soldat.

L’armée de métier est une très bonne solution.
Il faut juste y mettre des moyens, il faut rendre la carrière attractive et lui rendre son prestige, c’est tout.

Et là, vous verrez des gars et des filles devant les bureaux de recrutement !
La différence, c’est qu’ils l’auront choisi, mais c’est cette différence qui fera qu’eux feront de bons éléments.

Des civils peuvent être utiles dans une guerre, mais il n’y a pas besoin de service militaire avant car eux qui viendraient seraient ceux qui auraient assez de rage au coeur, et ceux-là, en deux mois maximum on en ferait des soldats ou des gens pouvant au moins être utiles.

Faut mettre des moyens, un budget… DU FRIC !
Faut du matériel. Rien de plus !

Qu’on trouve un demi million de cinglés dans mon genre.
Un demi million de tarés pour qui le mot « pitié » n’a aucun sens et je garantis u’on ne perdra pas.

Mais je jure aussi que je n’irai pas m’occuper seulement de nos ennemis…
Ceux qui les auront aidés un jour ou l’autre iront rejoindre satan eux aussi.

Philippe Le Routier

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19 Comments

  1. Bonjour, effectivement le rétablissement du service national me parait délicat pour plusieurs raisons. Structurelles (le matériel, les casernes, les formateurs), en terme de gestion des risques , les jeunes gens de toute la France vont se retrouvés mélangés, et à mon avis les dealers, agresseurs etc vont faire vivre un enfer aux autres, et il faudra en permanence des gendarmes pour gérer le « droit commun » dans les casernes. De plus je ne vois pas l’intérêt de donner les bases de la tactique et du maniement des armes aux aspirants djihadistes…

    Par contre des solutions sont à explorer en s’inspirant peut être de l’armée Suisse ou bien de Tsahal (Israël). Des jeunes hommes et femmes Israéliens, font un service national efficace et défendent réellement leur Patrie.
    mais voila, la France et « multiculturelle » et moults CPF sont prêts à nous péter à la gueule…

    Donc dans l’état actuel, avec notre gouvernement actuel, pas de solutions, la création d’une milice de réservistes serait un moindre mal, car à priori la situation est tendue pour nos forces de l’ordre et l’armée..

    Pas de miracle, il faudrait réduire voir supprimer toutes nos forces dispersées à l’étranger. Ou se concentrer sur l’anti ISIS uniquement. Pourquoi gérer la guerre civile en Afrique alors qu’elle est à nos portes?

    • Marco je n’accepte ici aucune agressivité avec nos contributeurs, vous avez le droit d’être en désaccord pas d’insulter ou d’agresser.

      • Bonjour Christine, et merci pour votre travail. j’imagine que votre combat est permanent, et qu’il difficile d’avoir raison, de prévenir… face au tintamarre des medias à la solde d’une faction politique.

        Donc mon discours vous a paru agressif, et vous a obligé à « nettoyer » mon texte (c’est vous la responsable, donc je vous en remercie), mais je vais tacher d’expliquer pourquoi ce courrier me parait contreproductif et les réponses de l’auteur sont, à mon avis, faiblement argumentées, voir parfois méprisantes.

        D’abord, il ne faut pas oublier que les guerres de Valmy à la fin de la Guerre d’Algérie ont été menées par une majorité de citoyens encadrés par des militaires de carrière (excepté la cinglante défaite de 1870). Honneur à eux et à leurs mémoires.

        La 3 eme république a su éduquer les citoyens français dans l’idée de revanche contre l’Allemagne , et en 1914 les français sont partis se battre la fleur au fusil, cette guerre fut dramatique mais leur patriotisme les a mené à la victoire malgré l’énorme saignée dans leurs rangs. Et c’étaient avant tout des civils…Menés par des généraux professionnels plus ou moins compétents . Clemenceau n’a t il pas dit « la guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier aux militaires »??

        Donc en cas de guerre civile ( je sais cela n’arrivera pas, le gouvernement le garanti…) l’armée risque d’être soumise à de fortes pressions, risques de désertions communautaires avec pillage d’armurerie (comme en Albanie par exemple, et souvenez vous des rumeurs de mutinerie des CPF sur notre porte avion lors de l’attaque Sarkhosienne contre la Lybie). Risque de paralysie par le gouvernement (voir l’excellent livre « le Mur » ) et aussi le fait que les soldats auront du mal à agir loin, s’ils ne sont pas sur que leur propre famille restée prés de la caserne ne soit pas protégée (un excellent article là dessus dans riposte laïque).

        Je pense que après ce gouvernement ( et il faut voter c’est notre arme), des solutions pour former la population « de souche » doivent être prise et on ne doit mépriser personne. A l’égard des appelés en Algérie, les officiers parachutistes et autres rescapés de la guerre d’Indochine, ont su être motivants et les impliquer dans cette nouvelle forme de Guerre.
        Or le texte ci dessus me semble quelques peu chargé de mépris (2 catégories, les vrais militaires et les civils victimes potentielles sans l’armée), et il est trop schématique, et remettre ma vie et celle de mon fils de 11 ans entre les mains de 500.000 baroudeurs. Je pense que de toute façon la Libanisation du pays, va en cas de conflit , créer multiples armées factionnelles et milices.

        Je prône donc l’unité contre l’ennemi extérieur et intérieur, en donnant des responsabilités adéquates à tout le monde selon ses compétences et il faut ratisser large dans la population, gagner les esprits et les cœurs, car on risque d’assister plus à des fuites à l’étranger , qu’à des départs vers le front (en fait les fronts), la fleur au fusil.

        Marc 06320

        • Merci Marc d’avoir compris ma démarche. Il n’a a sur ce site que des patriotes et des résistants qui écrivent la moindre des choses est de les respecter quand on est en désaccord.

  2. Connaissez-vous la différence entre un djihadiste et un animal lorsque tous deux passent à l’attaque?
    L’animal attaque lorsqu’il se sent menacé ou pour se nourri.
    Le djihadiste attaque gratuitement, pour le plaisir de tuer.

    J’ai entendu une personne qui travaille dans des métiers qui ont à voir avec la dératisation dire que depuis quelques années, le comportement des rats face aux humains avait changé. Avant quand ils voyaient un humain ils fuyaient, maintenant ils ne se sauvent plus devant les hommes….Et ce sont les hommes qui reculent devant les rats pour ne pas les effrayer et se faire attaquer….
    Même les rats n’ont plus peur des français…. Inquiétant non…..

  3. Moi j’aimerai bien un retour au service militaire. mais, il est pas sur ,certes ,que ça marcherai. Aujourd’hui , je pense ,que la jeunesse patriote est en minorité, et il y a le problème des jeunes musulmans qui n’ont aucun patriotisme. Mais ça permettrait sans doute, de le démontrer… mais ce serait un danger, certes.
    Il y a du pour et du contre….

    En ce qui concerne les soldats de l’Armée de métier, il faut se rappeler que ce sont aussi des fonctionnaires… comme les CRS , les gendarmes, etc
    Fonctionnariat avec son obéissance à l’État et à ses avantages…

  4. Pas d’accord du tout pour dénigrer le Service Militaire. Fils d’aristocrate, élevé dans la soie des jupes de maman, j’ai refusé de me faire exempter du service militaire. Arrivé dans un régiment en Allemagne (FFA), j’ai du ramper dans la boue gelée et me peler le jonc dans les camions à peine bâchés qui sillonnaient les chemins défoncés des terrains d’exercices.
    Je n’ai pas sympathisé avec des Charles-Hubert, mais avec Pierrot, le fils d’un alcoolo et Dédé qui sortait droit de sa campagne bretonne où il travaillait comme journalier dans une ferme d’élevage de porcs. Eh bien le ciment de l’amitié a pris et nous étions copains comme … cochon.
    Question maniement des armes, j’ai appris à économiser et rationaliser mes tirs en rafales courtes de bas en haut au PM, ainsi qu’à envoyer à 300 mètres, mes balles de Mas 36 révisé 52 (calibre 7.5 ou 7.62 mm pour les puristes) dans une boite d’allumettes. Et comme me disait mon adjudant instructeur à la cervelle dérangée par son séjour chez les viets : pas besoin de sortir de St Cyr pour pour faire un 5 par 3. Il suffit d’être mo-ti-vé et de vouloir buter le connard d’en face, en se disant que si tu le loupes, lui ne te ratera pas.
    Donc question efficacité, un bidasse « en vacances » d’un an dans une caserne de province, n’est pas plus maladroit qu’un engagé reconnaissable à son « trottoir à putes » sur ses galons.
    Depuis l’époque où j’ai fait mes classes et appris le Ba Ba du métier de soldat, j’ai continué dans un club de tir local. Je tire aussi bien au pistolet à air comprimé, jusqu’au 357. Bien que n’ayant pas d’arme personnelle, je sais qu’en cas de guerre, l’adversaire pourra réserver sa place dans l’au-delà, car j’ai l’intention de vendre cher ma peau, celle de ma famille et de mes compatriotes.

    • Tu devrais éviter certaines expressions l’aristo !

      Tu crois que t’en as chié ?

      En faisant ton service ?

      Et bien le galonné que je suis -13 ans d’armée et non pas 12 mois- t’emmerde !
      Mes décorations ne sont pas un « trottoir à putes » (expression typiquement anti-militariste cela dit en passant) elles sont la preuve que MOI J’EN AI CHIÉ… Nuance.

      Au fait, l’appelé, si tu avais été si bon, tu devrais être réserviste non ? Tu devrais, ça permet d’avoir ses armes chez soi.

      Mais bon… Ça se mérite.

      Moi… Je l’ai mérité.

      Je te laisse à ton lance-pierre…
      … J’ai « un peu » mieux dans mon coffre.

    • Bonjour Lio de France

      vous avez mis  » Philippe le Routier  » en pétard ! là …c’est gagné !

      mon cher Lio de France faire un an d’armée ne fais pas de vous quand je dis  » vous » il n’y en rien de personnel .. simplement une remarque générale .
      donc je résume … faire un an d’armée et ensuite retour dans le civil ne fais pas de vous  » un militaire  » à part entière !
      un an d’armée …. ? mise à part de sympathiser avec des collègues ce qui est normal entre-nous soit-dit , boire des bières au foyer , faire les TIG , aller sur le stand de tir , faire … 2 ou 3 manœuvres sur le terrain , avoir des revues de casernement , faire des CO ( courses d’orientations ) , et du sport !
      et partir en perm. apprendre à marcher aux pas , saluer , obéir aux ordres et faire son lit ! voir des cons faire le mur pour se barrer de la caserne ou se balancer ( suicide ) … d’une fenêtre au rez de chausser d’une compagnie … si ! si je l’ai vu ! car cela était moralement trop dur ! trop dur pour eux .. les pauvres !!
      vous avez simplement entrevu un petit aspect de  » la vie militaire  » en caserne le ba – ba quoi , ce qui peut éventuellement vous servir dans votre vie futur hors de chez papa et maman et dans le civil , bien sur avoir fait son service et une fierté !
      et après ?
      entre avoir des  » potes d’armée  » et des  » frères  » il y a une grande différence !
      et être sur le théâtre d’opérations là .. cela change tout ! car vous comptez sur eux , et eux compte sur vous !
      je me suis engager et j’ai fini avec le grade de caporal chef

      mais je préférerais mille fois avoir 10 mecs comme  » Philippe le routier  » que 150 bidasses en vadrouilles

      maintenant avoir une armée de métier et avec des pros et y mettre le budget ! et
      mais pas de service national

      Cordialement

  5. En 39/45 tous les résistant n’avait pas fait le service militaire et ont pourtant occasionné des gros dégâts à l’ennemie. Pour ma part le pas de pitié me convient très bien.

  6. Bonjour à tous,
    Remettre le service militaire obligatoire, c’est impossible.
    D’abord un grand nombre de casernes de l’armée sont vendues,ensuite courir le long des bâtiments en tenant dans les mains un casque remplit d’eau et en hurlant « Pin Pon » n’a jamais été très formateur comme polir pendant 1 mois des tuyaux rouillées pour ensuite aller les jeter à la décharge.
    En fin, former lors des classes. même de façon très rudimentaire chaque année des millions de CPF au maniement des armes et à la tactique n’est peut-être pas très judicieux par les temps qui court. Ils se forment déjà suffisamment dans les zones de non-droits ou devrais-je dire de droit islamique.

  7. Je reprends- pardon de la manip !
    Il y a dans l’empathie un sentiment de compréhension qui abrite ses propres limites, lesquelles ne sont pas conçues pour aller davantage vers l’autre mais au contraire pour alerter sur une sorte de frontière sentimentaliste à ne pas franchir si on veut rester intègre et entier.
    On peut ainsi entendre les difficultés et les attentes de l’interlocuteur, les cerner au mieux de ses intérêts sans pour autant faire l’impasse sur les nôtres. On devient empathique quand on est en capacité d’aider sans s’oublier soi-même. Entre l’autre et moi, on conserve cette distance de sécurité qui ne tient pas du rejet mais de la sauvegarde.
    La pitié, c’est ce sentiment faussement valorisant qui pousse à croire que je suis un bon sujet si j’absorbe la douleur de l’autre jusqu’à en faire ma douleur. La pitié s’appuie sur un ressenti culpabilisant et masochiste. Le malheur de l’autre devient ma raison d’être et de faire, il glorifie l’idée que je me fais de moi-même . Finalement, l’autre en tant que tel m’indiffère complètement. Ce qui m’attire chez lui, c’est de pouvoir m’approprier ce qui le meurtri pour en tirer la gloire de ceux qu’on regarde comme des bienfaiteurs.
    Avoir pitié, c’est être seul.
    Philippe, tu associes l’absence de pitié à un tempérament de cinglé ou de taré, je ne suis pas d’accord. Eviter de tomber dans le piège de la pitié en restant empathique, mais sans aller plus loin – en gardant par devers soi ce minimum de recul par rapport à la situation – c’est faire preuve de beaucoup de lucidité et de sang-froid et ne signifie certainement pas dénué d’humanité. Au contraire…
    Mais encore une fois, ça n’engage que moi…

    •  » Philippe, tu associes l’absence de pitié à un tempérament de cinglé ou de taré, je ne suis pas d’accord.  »

      C’est parce que tu comprends mal ce que je veux dire (ce qui est normal puisque j’écris comme un con très souvent)

      Si je n’avais aucune pitié, aucune empathie, il y a belle lurette que ma belle-mère serait dans un de ces mouroirs qu’on appelle parfois aussi « maison de retraite ».
      Or, elle n’y est pas, elle voulait finir ses jours chez elle, j’ai juré que c’est ce qu’elle aurait.

      Mais, elle ne peut plus quitter son lit -médicalisé- ne peut plus se nourrir il faut la gaver, elle est diabétique, atteinte d’alzeimer, ne peut plus parler -sauf par le biais d’un regard-…
      … Et ses propres enfants s’en foutent !

      A part ma femme, c’est des infirmières à domicile qui se relaient auprès d’elle et tout ça coûte très cher ! Sans oublier que ma femme et moi… Ben, on se voit de moins en moins et c’est dur vu qu’on s’adore.

      Mais on paie, puisque quand on avait réussi à forcer les belle-soeur à aider un peu, elles passaient tellement de temps sur Facebook et autres conneries que ma belle-mère avait le temps de se gratter jusqu’au sang -et les diabétiques cicatrisent très mal- mais je tiens parole, même si parfois je ne tiens plus debout tellement il me faut bosser pour payer tout ça.

      Je suis une sorte de taré à double face.
      Cinglé pour m’occuper d’une femme qui n’est « que » ma belle-mère finalement.
      Taré puisque j’ai aussi pris sous mon aile et mon toit un de ses fils, qui est autiste (léger et franchement génial)

      Mais ça c’est Philippe le Routier.
      C’est le gars en temps de paix.

      En temps de guerre je serais à nouveau et automatiquement Lieutenant Commando de choc de la Légion Étrangère…
      … Et c’est LÀ que la pitié j’en ai rien à foutre !

      Faire des prisonniers ça m’est arrivé…
      … Si on avait besoin de renseignements.

      Autrement j’ai fait que des morts.

      Et en temps de guerre…
      … Il FAUT être comme ça.

      Mais j’ai pas appris à devenir ainsi en faisant mon service militaire -que je n’ai d’ailleurs jamais fait- je suis devenu ainsi d’Opex en Opex.

      Des mecs comme moi, qui ont atteint mon grade UNIQUEMENT SUR LE TERRAIN, on est pas nombreux.
      Mais tous, on était très efficaces.

      J’aurais aimé ne pas devenir ce que j’ai été, à 17 ans quand j’ai signé je rêvais juste d’aventures, j’étais un jeune con.

      Mais, pas de chance, j’étais un jeune con très doué.
      Pas très obéissant, mes insubordinations sont innombrables, mais j’ai toujours rempli mes missions (même quand je recevais l’ordre d’abandonner)

      J’espère que tu comprends mieux ce que je voulais dire à présent.

  8. Pour une fois, je ne suis pas d’accord !! (ça arrive).
    Je pense que le service militaire, tel qu’il se faisait, n’avait pas pour vocation de « fabriquer » des militaires. Ayant eu à diriger des « classes », je me suis bien rendu-compte qu’un très gros travail était à fournir pour une grande majorité quand au maniement des armes.
    Non, le service militaire s’avérait très utile pour détecter la vraie « condition » des jeunes et permettait à beaucoup de découvrir ce que voulait dire le mot communauté. Cela participait à l’éducation et rappelait à certain la notion de patrie et de patriote, ce que plus rien ne fait de nos jours !!

    • Donc on est paradoxalement d’accords !
      Le service militaire n’a jamais « fabriqué de soldats » !

      Mais le problème, c’est que c’est ce dont nous avons besoin !

      Ça ne veut pas dire que le reste dont tu parles était inutile, c’était bon pour les jeunes…
      … Mais sur le terrain, navré, ça serait resté des civils déguisés en kaki tes gars.

      Tu as fait faire leurs classes à des jeunes, c’est très bien, personnellement j’aurais pas su, suis pas assez psychologue pour ça, avec moi c’est « marches ou crèves »…
      … Mais… Est-tu CERTAIN que tu pourrais le refaire ?

      Je veux dire, dans tes classes nouvelle version, t’aurais un paquet de gars qui diraient stop en plein exercice car il serait l’heure d’aller prier !
      Et tu ne pourrais pas t’y opposer car je te fiche mes « sardines » que l’état-major donnerait l’ordre « que l’on respecte les convictions religieuses de « Tous »… (Enfin surtout de certains en fait)

      On est en 2015, t’aurais pas les mêmes jeunes que ceux que tu as formé, et t’en aurais au minimum 20% pour qui la France c’est juste une machine à allocations.

      Pour résumer.
      Oui le service ÉTAIT utile.
      NON, il ne le serait plus.

      Et crois moi, je suis le premier à trouver ça regrettable.

  9. J’aimerais revenir sur la notion de pitié suggérée dans les dernières lignes du mail de PLR.
    En sachant qu’il s’agit de mon avis personnel sur le sujet, et qu’il n’engage que moi.

    la marge qui sépare l’empathie de la pitié est aussi importante que celle qui démarque leurs conséquences.
    Il y a dans l’empathie un sentiment de compréhension qui abrite ses propres
    limites, lesquelles ne sont pa

  10. Et moi qui pensais que le service militaire était nécessaire ! Vous m’ouvrez les yeux, Philippe et, comme d’habitude, vous avez raison!

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