Le terrorisme parle arabe mais Belkacem veut développer l’enseignement de l’arabe et supprimer le latin

 

Apprendre l’arabe ou le latin ?

Ière République, 1794

Le 8 Pluviôse An II (27 janvier 1794), le Conventionnel Bertrand Barère lit à la tribune le Rapport du Comité de Salut public sur les idiomes très différents de la langue nationale.

Il commence ainsi :

« Citoyens, les coalisés tyrans ont dit : L’ignorance fut toujours notre auxiliaire la plus puissante ; maintenons l’ignorance, elle fait les fanatiques, elle multiplie les contre-révolutionnaires ; faisons rétrograder les Français vers la barbarie ; servons-nous des peuples mal instruits ou de ceux qui parlent un idiome différent de celui de l’instruction publique. »

Et de cibler les idiomes complices des ennemis dans un passage bien connu :

« Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. »

Vème République, 2015

Il y a huit jours, le 16 novembre, devant le Parlement réuni en Congrès à la suite du massacre, le 13, de 130 Français assassinés aux cris de « Allah akbar ! », M. Hollande déclare : « notre ennemi, c’est Daech », qui a revendiqué ce terrorisme.

Déjà, le 7 janvier, les assassins de Charly hebdo avaient eux aussi crié « Allah akbar ! ».

Si Bertrand Barère était encore là, il complèterait donc : le terrorisme parle arabe.

Or le mercredi 17 juin, donc à peine 5 mois et 10 jours après Charly hebdo, Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, toujours en place à ce jour, a déclaré sur France 5 :

« Dans la politique que je mène pour développer les langues vivantes étrangères, l’arabe sera évidemment dans le panel des langues, parce qu’il faut le développer… »

(Cf. Le Monde, http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/06/18/menaces-apres-des-chants-en-arabe-a-l-ecole-les-institutrices-corses-soutenues-par-la-ministre_4656542_3224.html)

Qu’attend donc M. Hollande pour « Casser cet instrument de dommage et d’erreur. » comme disait Barère ???

Et voilà que cette dame tend à supprimer l’enseignement du latin, base du français et, le plus souvent à travers lui, de l’anglais, et bien sûr de l’italien, de l’espagnol, du portugais, de plusieurs langues régionales et du roumain.

Pourtant, l’illustre socialiste que fut Jean Jaurès avait écrit en latin sa thèse secondaire sur Les origines du socialisme allemand, et s’en expliquait à la fin (p. 93 de sa traduction par Adrien Veber, Paris : Les écrivains réunis, 1927) :

« Et il ne m’a pas déplu de traiter en latin des questions contemporaines, parce que c’est en cette langue qu’a été formulé le droit humain de l’antique philosophie morale et qu’a soupiré et chanté la fraternité chrétienne. Au surplus, la langue latine est encore aujourd’hui la seule langue universelle commune à tous les peuples ; elle convient donc au socialisme universel. »

Qu’attend donc M. Hollande pour maintenir à la France la connaissance du socle historique de sa langue et de son passé ? À moins qu’il ne soit un admirateur des dynamiteurs des Bouddhas afghans et des temples de Palmyre ??

Jean Lafitte

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3 Comments

  1. l’arabe la langue à ne parler que lorsque vous avez une laryngite afin de bien en faire valoir la douceur et l’harmonie!

  2. Ce ministre imposé par l’huitre dépourvue d’une once de charisme et de représentativité est porteur de la parole des immigrés musulmans,des bobos dans les arcanes technocratiques et du pouvoir Marocain peut être..

  3. « _ T’as pris quoi en deuxième langue ? »
    « _ Moi ? Français. »
    « _ c’est pas en option ? »

    C’est la fuite en avant, l’idée que plus je plais au bourreau, plus j’abonde dans le sens de sa logique, moins j’aurai à craindre de lui.

    Plus je favorise son champ d’action aux dépens du mien, plus je me persuade d’un bénéfice égale au sacrifice consenti.

    Plus je m’engage à ce qu’il me considère, plus je me convaincs du bien-fondé de ma démarche.

    Plus je présente le flanc avec consentement, plus je pense juguler ses velléités de domination.

    Plus je me fais faible et sans attache, plus j’espère de lui qu’il en prendra pitié.

    Comme s’il devait réfléchir à la hauteur de ce que j’en attends.

    Comme s’il devait me voir avec mes yeux pour mieux m’oublier.

    L’ennemi, c’est ce qui avance lorsque nous reculons, quand nous acceptons de céder les prérogatives qui, conservées naguère par devers nous, rendaient nos décisions indiscutables.
    Mais quand la mauvaise foi dicte sa conduite à la bonne conscience, la rue se remplit alors de « solidarité avec les réfugiés » lancé par des compatriotes tristement prêts à en découdre pour sauver leur peur de l’évidence.
    Puis on apprend un jour que l’arbre sémantique qui a vu grandir les grands- parents de Marc Auréle sera déraciné au profit d’un implant de circonstance, mieux adapté aux couardises politiques du moment.
    C’est le temps venu des salauds, des lâches, des collabos dont on sait comment l’Histoire leur réserve une sortie…
    A ce titre, ceux qui partent pour le djihad ne sont pas sans commune mesure avec les engagés de la division Charlemagne, uniquement constituée d’anciens gestapistes et miliciens fanatiques partis se battre sous uniforme allemand sur le front Russe, faute de pouvoir se refaire une santé en France…

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