C’est la seule explication qui vienne à l’esprit quand on voit le compte-rendu du rassemblement de Brest hier :
http://www.ouest-france.fr/300-manifestants-sopposent-150-antifas-face-150-antisalafistes-3755171
La nommée Frédérique Guiziou a un énorme problème et Ouest France avec, c’est l’objectivité et la neutralité, autrement dit la déontologie journalistique.
Son article devrait être étudié dans les écoles de journalisme comme anti-modèle :
- Règle du journaliste numéro 1, ne pas prendre parti, rendre compte, tout simplement….
Une petite foule hétéroclite de vieilles dames très maquillées, en manteau de fourrure, au coude à coude avec de gros balèzes tatoués et d’accortes jeunes mères de famille, bébé au bras.
La journaleuse, apparemment, a la même vision des femmes que l’imam salafiste. Une vieille femme maquillée ? Pouah, forcément une pute, ou une mère maquerelle… De gros balèzes tatoués ? Forcément des skins, violents, dangereux… On laissera de côté ces mensonges éhontés que les videos de la manifestation démentent clairement pour s’attacher au coup de pied de l’âne, une « foule hétéroclite »… Hétéroclite, ça fait désordre, pièces rapportées, manque de goût et, surtout, manque d’unité. Pas de pot, la journaleuse, il y avait une sacrée union des patriotes le 10 octobre à Brest !
Venue « spécialement de Paris », Christine Tasin, islamophobe décomplexée, qui a créé l’association Résistance républicaine, se réjouit : « C’est merveilleux, n’est-ce-pas, de voir les Jacobins et les indépendantistes réunis… » ... Réunis par une culture raciste commune.
Elle l’a dit… En guise de conclusion, la journaliste, au lieu de renvoyer dos à dos les deux camps,prend parti et juge.
Non seulement elle montre qu’elle fait partie de cette bande de fascistes enfoulardés et cagoulés qui veulent empêcher les autres de manifester, non seulement elle prend parti pour un imam qui traite les non musulmans de porcs et de singes et encourage le viol des non voilées, mais, en sus, elle piétine toute déontologie journalistique.
Un élève de troisième de la génération avant Bel Kacem pourrait enseigner à Frédérique Guiziou ce que sont les modalisateurs, ces petits mots qui, dans un récit, dévoilent ce que pense le narrateur. Le même élève pourrait enseigner à Frédérique que les modalisateurs sont absolument interdits dans un texte journalistique…
- Règle du journalisme numéro deux, ne pas mentir, ne pas inventer, ne pas dénaturer les faits…
150 participants de la manifestation « antisalafiste » officielle, initiée par l’Adsav, le mouvement nationaliste breton d’extrême-droite, rejoint par des représentants du Front National et de Résistance Républicaine.
Ils font face à 150 antifascistes, le collectif d’extrême gauche brestois renforcé de membres de son homologue rennais, cantonnés sur la gauche de la place : tous jeunes, filles et garçons habillés dans le même style, jean, sweat à capuche, foulards et lunettes noires, ils sont venus se « positionner contre l’instrumentalisation raciste et islamophobe ».
On passera sur le nombre, divisé par deux, mais c’est le chiffre de la Préfecture qui divise par deux, on est habitués. et on appréciera l’épithète « extrême-droite » accolée à Adsav!. Le FN n’appelait pas à manifester mais comme, en bon antifa il faut taper sur le FN, l’ennemi numéro 1, on le mouille là où il n’est pas…
On appréciera la description des petits miliciens que nous avions en face de nous, en noir, masqués, cagoulés, lunettés… qui n’ont même pas le courage de leur sale ouvrage. Les nervis fascistes se retrouvent décrits comme une bande de jeunes, habillés identiquement, oubliant le noir et la volonté de ne pas être identifiés. Complice, Frédérique Guiziou, des fascistes qui soutiennent le pire des fascisme, l’islamisme ?
- Règle du journalisme numéro trois, rendre compte de façon équitable des paroles et des actes des différents protagonistes d’un face à face politique. (Et nous sommes très bons de parler de face à face politique quand il s’agit de volonté d’empêcher par la violence les légalistes de manifester…).
Pendant deux heures, de 10 h à 12h, les deux camps s’insultent copieusement. D’un côté, ils clament des bribes de chansons emblématiques, comme la Marseillaise, balancent des bribes de discours, se moquent de l’imam, rejettent l’islam, dénoncent le salafisme et l’intégrisme religieux. Surtout, ils crient souvent : « On est chez nous ! On est chez nous ! ». Ou encore :« Dans le cochon, tout est bon ! »
Des bribes, vraiment, le premier couplet de la Marseillaise et son refrain ? Des bribes, vraiment, les slogans clairement identifiés et que l’on entend dans la video du Télégramme ci-dessous ? Par ailleurs les seuls discours ont été ceux de Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav! et le mien…
Brest 150 « anti-islamisation » contre une… par Letelegramme
De l’autre côté, en réponse à « ces guignols dont la bêtise n’a d’égale que la misère intellectuelle », les antifas lancent des fumigènes et des pétards. A intervalles réguliers, un manifestant lit ce texte : « La Bretagne n’est et ne sera pas un territoire d’ancrage des idées réactionnaires et racistes. L’extrême droite profite aujourd’hui d’un contexte où la xénophobie est partout présente, pour occuper l’espace et tenter de rallier une nouvelle fois des gens à leur cause. »
La journaleuse se délecte de reprendre les paroles des antifas, et relaie complètement le texte -mis en gras par elle- qu’elle est allée leur demander, forcément, parce qu’aucun de nous n’a pu l’entendre. Ils n’articulent pas très bien et les nôtres couvraient systématiquement leurs voix…
Un peu avant midi, l’irruption, très attendue, de renforts dans le camp d’extrême droite, une bande de skins, crâne rasé et bombers, énervés et alcoolisés, visiblement tentés d’en découdre avec les antifas, provoque un soudain et gros remue-ménage.
Il va falloir les chercher longtemps, les skins… Et les skins et les mouvements indépendantistes bretons ne font pas bon ménage… Quant aux crânes rasés, je ne les ai pas plus vus… C’était des militants nationalistes, le diable pour Frédérique Guiziou et ses semblables. De là à prétendre qu’ils étaient alcoolisés, à 11 heures, du matin, il n’y a qu’un pas qu’elle franchit allègrement. Elle a raison sur un seul point, ils étaient énervés. On peut les comprendre, voir 150 minables petits roquets déguisés en miliciens de la mort les insulter… Quand on est un homme, un patriote, on a des couilles et on ne se laisse pas faire. Apparemment ce n’est pas le cas chez les amis de Frédérique Guiziou.
La tension monte d’un gros cran, avant de retomber, la bande d’excités, à la demande expresse du capitaine des CRS, ayant été absorbée par son propre camp. Ronan Le Gall, le porte-parole d’Adsav (« renaissance » en breton) tient alors des propos féministes inattendus, évoquant « l’image dégradée de la femme donnée par l’imam rétrograde brestois ».
Bref, Ronan le Gall a le tort de ne pas correspondre à l’image qu’elle a essayé de donner, tout au long de son article, il défend les femmes, ce n’est pas un gros macho au crâne rasé… de là à sous-entendre qu’il se ferait violence pour cacher un racisme latent… La journaleuse amie des antifas ne voit aucun inconvénient à essayer de le salir, au contraire. Pensez, il ose s’attaquer à un imam…
Il ne me semblerait pas stupide de demander à Ouest France pourquoi ils recrutent des journalistes chez les antifas. Si ce n’est pas le cas, c’est bien imité…
http://www.ouest-france.fr/contact
https://twitter.com/ouestfrance
Christine Tasin
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et voilà, un article pisse de chat de plus, une journaleuse gaucho bobo de merde de plus…
haaa elle est belle la société française…
quelle petite pute cette Frédérique Guiziou…
Indécrottable Ouest-Bouse…
Avez-vous lu l’interview de l’imam salafiste de Brest, paru vendredi 9 octobre (veille de votre manif) dans ce même canard ? Un remarquable exemple d’enfumage… Résumé de l’article : il ne faut pas s’inquiéter…
Deux mots résument le journalisme aujourd’hui en France : conformisme frileux. Pourquoi vous inquiéter de ces pauvres cloches ? Vous n’êtes pas à la veille d’avoir le soutien de la presse des bien-pensants. Par contre, il est important que vous preniez toujours la peine d’enregistrer en vidéo vos interventions et manifestation publiques.
Quand on voit le nombre de fautes de français qui se répètent dans Ouest-France, on se dit que ce canard ferait mieux d’apprendre le français à ses journaleux.
La seule utilité de la plupart des journaux aujourd’hui est de servir à envelopper les sardines.
oui et ils n’ont même pas l’élémentaire déontologie de proposer à la partie adverse la contre-argumentation !
Force est malheureusement de constater que ldes journalistes de Oust France ne s’embarrassent aucunement des principes déontologiques les plus basiques.Ils distillent de la manière la plus favorable leur idéologie politique de gauche et ce.,autant que faire ce peut
vous devez boycotter ce torchon de ouest-france ; je ne met pas de majuscules volontairement ; je crois savoir par des amis Bretons qu’en France toute la presse est gauchisante sauf la revue « Valeurs Actuelles » alors à vous de voir et ne plus acheter les torchons de gauche
Ouest France est depuis longtemps un torchon de gauche, donc ses journalopes aussi !!!
Pas les mêmes chiffres chez BreizInfo
http://www.breizh-info.com/32740/actualites-a-la-une/brest-200-manifestants-reunis-pour-exiger-la-fermeture-de-la-mosquee-salafiste/
La salope! je n’ai meme pas su lire son torchon jusqu’au bout!
Un beau cas d’école de parti pris oui!
La déontologie a disparu depuis longtemps des programmes des écoles de « journaleux »