Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux – par Agnès

venusdemilo

Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.
Cette phrase de la pasionaria des républicains espagnols illustrera parfaitement mon propos. Nous devons défendre notre culture pendant qu’il en est encore temps.

La fabrique de crétins qui a fait l’objet de maintes réformes, toutes plus néfastes les unes que les autres a réussi à produire des générations d’illettrés, capables d’écrire un mot contenant trois fautes d’orthographe ! Elle veut détruire notre culture en détruisant notre langue et ainsi nous préparer à l’asservissement car la langue d’un peuple c’est son âme.

Toutes les idéologies et toutes les religions ont marqué de leur empreinte la langue des peuples qu’elles cherchaient à conquérir. St Cyrille a créé l’alphabet cyrillique pour pouvoir traduire la Bible en Russe et évangéliser la Russie, les bolcheviks dès leur prise de pouvoir ont modifié l’alphabet russe, Luther a unifié la grammaire allemande etc. On peut multiplier les exemples.

Il y a une sorte d’alchimie entre un peuple et sa langue car, à la fois, elle révèle les principaux traits de caractère de ce peuple mais étant le véhicule de sa pensée, elle agit également sur lui. Il y a interaction. D’où l’enjeu qu’elle représente.

Je pense que tout n’est pas perdu et ce qui m’incline à penser cela est que les gens, jeunes ou moins jeunes, commencent à prendre conscience de leurs lacunes notamment en orthographe et en grammaire et demandent des formations. C’est bon signe car cela signifie qu’il y a encore de la place pour le sens de l’effort.

Nous avons le devoir de nous organiser pour promouvoir la culture et l’éducation : ne rien faire est donner raison à ceux qui veulent nous voir renoncer. C’est un devoir envers nos ancêtres et les générations futures. Nous ne pouvons laisser mourir une culture que le monde entier nous envie. Nous ne pouvons pas laisser bafouer notre histoire. Toutes les nations ont eu des heures de gloire et des heures noires, la nôtre aussi mais ce n’est pas une raison suffisante pour faire éternellement acte de repentance. Il y a d’autres nations qui ont commis des crimes odieux qu’elles refusent de reconnaître.

L’histoire de France compte plus de faits glorieux que l’histoire d’autres pays : nous n’avons pas à rougir de notre histoire, nous devons être fiers d’appartenir à une nation qui a été un exemple pour les autres peuples. Notre pays a suscité beaucoup d’admiration au point que Franklin disait que tout homme a deux patries : son pays et la France.

Nous devons partir à la reconquête de la France, à notre propre reconquête.

Nos ancêtres ont donné leur sang pour notre liberté, des centaines de milliers de soldats étrangers sont morts dans le débarquement en Normandie pour elle. Nous devons à leur mémoire de ne pas baisser les bras, de continuer à lutter. Lutter pour vaincre et la flamme de la Liberté ne s’éteindra pas. Il nous faut seulement un leader charismatique pour galvaniser les troupes de la résistance française. Nous lutterons et nous vaincrons.

Agnès

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9 Comments

  1. inauguration en grandes babouches- je ne vais quand même pas dire en grandes pompes-d’une énième mosquée
    !!ce jour à Strasbourg :tout le gratin gaucho en train de se féliciter il y aura bientôt dans ma ville plus de mosquées que d’églises en attendant un minaret sur la vieille cathédrale

  2. plusieurs de mes commentaires n’ont pas été publiés que se passe-t-il?on nous censure?un virus venu d’ailleurs?

    • je ne crois pas, Huguette, je n’en ai pas en retard de validation… Par contre je ne suis pas sans cesse devant l’ordi à valider les commentaires, qui peuvent demeurer en attente plusieurs heures malgré mes efforts pour que ce ne soit pas le cas. Certains commentaires que je pense transformer en post peuvent eux aussi attendre 1 ou 2 jours, et parfois certains s’égarent dans l’interface du site mais c’est rare

  3. merci à Philippe le routier pour son optimisme qui fait du bien:ah si tout le monde pouvait vous ressembler!!et merci à Christine pour tous ces commentaires qui démontrent qu’il y a encore des ‘résistants’dans notre pays!

  4. Bravo Agnès pour cette belle proclamation d’amour à notre patrie.

    • merci Olivia je confisque la suite pour publication demain, même si c’est court c’est clair !

  5. Les barbares s’en prennent à la culture en général, les bouddha-s ont été détruits en Afghanistan. La Mésopotamie où l’occident plonge ses raçines lointaines voit son patrimoine spolié. On peut citer aussi le musée Bardo à Tunis.
    Il est dit dans les écrits islamiques que tous les peuples vivant sans l’Islam, avant ou après sa « révélation », ont été ou sont, dans l’ignorance. Comme l’a mentionné un internaute musulman les réalisations non-islamiques sont l’œuvre de…mécréants.

  6.  » St Cyrille a créé l’alphabet cyrillique pour pouvoir traduire la Bible en Russe et évangéliser la Russie.  »

    Comme quoi on peut apprendre à tout âge car j’ignorais totalement cela.
    J’imaginais bêtement que l’alphabet cyrillique était évidemment une invention humaine, mais je pensais qu’il découlait d’un ou de plusieurs autres alphabets et que ses particularités étaient le fruit de siècles d’évolution.
    Jamais je n’aurais imaginer qu’un seul homme ait pu créer cela tout seul.

    Merci pour cette instruction, c’est toujours agréable d’apprendre de nouvelles choses.

    Pour le reste, il n’y a rien à ajouter, c’est brillant et très bien écrit.

    J’aime particulièrement,
    « Nous lutterons et nous vaincrons. »

    Ça rejoint ce que disaient mes instructeurs à l’armée,
     » la défaite n’est pas envisageable »

    • St Cyrille n’a pas créé l’alphabet cyrillique ex nihilo : il a dû adapter l’existant pour permettre la traduction à partir de l’hébreu. Pour transcrire certains phonèmes d’une langue sémitique : l’hébreu vers une langue slave indo-européenne qui ne les possédait pas. C’est pourquoi l’alphabet slave porte son nom.
      Il n’est pas le seul à avoir adapté un alphabet pour permettre cette traduction : en français avant le xvi ème siècle, le u et le v étaient souvent confondus, de même en était -il du i et du j. C’est Jean Calvin qui, pour traduire à partir de l’hébreu, a opéré cette distinction.
      Je vous remercie de vos compliments sur ma manière d’écrire.

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