Une de mes anciennes collègues habite une ville dont le préfet a écrit sa thèse de doctorat sur l’immigration en provenance du Moyen-Orient, en axant ses recherches sur les chrétiens originaires de cette région du monde.
Ma collègue, qui à l’époque préparait un D.E.A. de droit, cherchait un sujet pour rédiger son mémoire. Elle a interrogé ce préfet pour avoir des pistes.
Le préfet a eu la gentillesse de lui prêter une copie de sa thèse, qu’elle a lue attentivement. Ainsi lui est venue l’idée de faire une enquête pour rédiger un mémoire sur une sorte d’immigration comparée.
C’est à dire qu’elle a choisi d’axer son étude sur des immigrés venant du même pays, mais de religions différentes.
Le préfet lui conseilla de rédiger son mémoire sur la communauté libanaise installée en France, majoritairement chrétienne, et de la mettre en parallèle avec la communauté libanaise installée en Allemagne, majoritairement musulmane.
Cette collègue entreprit ses recherche en France et en Allemagne, et le résultat de ses recherches ne laissait aucune place au doute. Les immigrés d’un même pays ont un comportement tout à fait différent selon qu’ils soient chrétiens ou musulmans.
Elle avait beau prendre chaque jour son comprimé de Padamalgam, la conclusion était sans appel: la communauté libanaise de France, majoritairement chrétienne, était plutôt bien intégrée, parfois très bien intégrée, avec une bonne représentativité dans certaines grandes écoles françaises, y compris pour les ressortissants n’ayant pas fait leur scolarité en France.
La communauté libanaise d’Allemagne (majoritairement musulmane), installée dans des villes comme Brême et Hambourg, donnait quant à elle beaucoup de fil à retordre au gouvernement allemand, et avait une réputation lamentable auprès du peuple allemand.
Les recherches effectuées sur ce sujet démontrèrent que les cas de délinquance dans la communauté libanaise chrétienne installée en France n’étaient pas légion. Tandis qu’en Allemagne, les cas d’intégration réussie étaient exceptionnels chez les musulmans originaires de ce même pays.
Ces recherches et leur conclusion corroborent ce que j’ai toujours dit: les musulmans qui ne s’intègrent pas ne présentent pas un problème de culture, mais un problème de religion.
C’est pour cela que j’enrage quand j’entends Malika Sorel (et d’autres) parler de frein « culturel » à l’intégration. C’est faux, ce n’est pas la culture qui empêche les musulmanes d’aller à la piscine ou de manger comme leurs camarades à la cantine, c’est leur religion. Le niqab, le hijab, le jilbêb, la burqa, ce n’est pas culturel, c’est religieux. La polygamie n’est pas culturelle, elle est religieuse.
Les immigrées chrétiennes du même pays se mettent en maillot de bain dès leur arrivée en France pour aller à la piscine avec leurs camarades de classe, et elles mangent du porc à la cantine car elles en ont toujours mangé, même avant d’arriver en France. On n’observe pas de mariages forcés chez ces chrétiens, ni de cas de répudiation.
La mère d’une de mes amies profite de sa retraite pour faire du bénévolat dans une prison de la région parisienne. Elle m’a dit qu’elle ne voit pas beaucoup de chrétiens d’Orient derrière les barreaux. Et si la police devait arrêter un chrétien d’Orient car il a enfreint la loi, il ne viendrait pas à l’idée de ses amis d’assiéger un commissariat pour le libérer !
D’ailleurs, dans les pays musulmans, les proches des délinquants n’assiègent jamais les commissariats, car ce genre de comportement coûte cher dans ces pays, qui ne sont pas laxistes. Et puis les musulmans acceptent que les lois des pays musulmans leur soient appliquées, car elles ne sont pas votées par des mécréants. Tandis que lorsque nous demandons à des musulmans (croyants) d’obéir à la loi française, nous ne réalisons pas la violence psychologique que nous leur infligeons.
Car la religion des musulmans leur ordonne de soumettre les mécréants, pas d’obéir à leurs lois.
Et ça, c’est religieux, pas culturel.
EVA
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Un antagonisme profond entre chrétiens et musulmans et cela dure depuis plus de 1400 ans, il suffit pour cela de voir les conflits dans le monde, que ce soit en Afrique, dans la péninsule arabique, au proche et au moyen orient c’est kifkif, ils se battent pour des idées religieuses.
C’est ni une religion, ni même de la politique, l’Islam un procédé de dressage soumis pour humains là où il se trouve, comme on attrape les chevaux ou les chiens pour le dressage et l’obéissance, les musulmans sont des Roc Feller dressé contre les autres et utilisés comme mercenaires par d’autres, qui eux ne sont pas musulmans, car les maîtres ne vont pas aux dressage comme leurs chevaux ou leurs chiens, ils les amènent, pas besoin de spiritualité pour le dressage.
Qui font partie de la chasse à cours.
Bonjour,
J’ai été très frappé , chère Eva, par cette déclaration d’un immigré sénégalais que j’ai lue je ne sais plus où.
En substance :
« Vous les Français vous me voyez simplement comme un Noir comme l’est mon compatriote sénégalais musulman.
Pourtant , moi je suis Chrétien , J’AI LES CLEFS DE VOTRE SOCIETE DE LIBERTE (sic) , mais mon compatriote musulman , lui , ne les a pas ».
Amitiés.
Bonsoir Antiislam,
Je n’ai pas de chrétiens d’Afrique dans mon cercle d’amis, donc je ne connais pas leur degré de loyauté envers la France.
Je ne sais pas si ces chrétiens se victimisent à cause de l’esclavage, le colonialisme, etc…
Je me souviens avoir ressenti un grand plaisir, quand dans une émission de télévision, j’ai écouté un Africain s’exprimer lors d’un colloque sur l’esclavage, colloque qui s’est tenu dans un pays africain.
Il disait que les noirs ont réduit en esclavage d’autres noirs, et produisait des arguments sérieux à l’appui. Il a raconté lors de ce même reportage que certains de ses compatriotes se montrent menaçants envers lui à cause de son discours honnête sur l’esclavage. Quand il leur rétorque qu’il ne fait que rétablir la vérité, ces derniers lui disent:
« Mais nous savons que c’est vrai, nous savons que les noirs ont eux aussi réduit en esclavage, mais vous n’avez pas besoin de le dire devant des blancs, et dans des colloques qui sont filmés et diffusés en Occident ! »
Cet homme s’appelle Ibrahima Tyoub. Quand il a pris congé du journaliste français, il est monté dans sa voiture, et j’ai remarqué qu’il y avait un chapelet avec un petit crucifix suspendu à son rétroviseur.
J’étais contente de voir un Africain chrétien en trains de saper le travail de culpabilisation permanente qui vise les Occidentaux, surtout quand nous savons que des peuples non-Occidentaux ont fait dix fois pire, et le font encore, sans que personne ne leur adresse le moindre reproche. Et certains d’entre eux osent se faire passer pour des victimes !
Il va falloir trouver le moyen de stopper le « business » de la repentance, car il mène la France à sa perte.
@Eva
Oui, mais leur religion est un ensemble politico-culturel, non ? Pour moi l’islam ce n’est pas une religion, c’est un système totalitaire qui se pare de religieux pour mieux faire passer la pilule, mieux ligoter les croyants. Le coran parle de guerre, de butin, de châtiment, de supériorité des uns par rapport aux autres, d’héritage, il classe les gens : ce n’est pas de la religion, c’est du politique, c’est de l’organisation. Le coran ne s’occupe pas du spirituel, – pas la moindre spiritualité dans le coran- juste du temporel. Le communisme, le stalinisme aussi étaient un système politique prenant les allures d’une religion. Il y a un rituel dans les mouvements totalitaires, écrit Hannah Arendt dans « les origines du totalitarisme. »
Non ?…
Tout à fait d’accord avec vous, Sandrine. L’islam n’est pas une religion, mais ce n’est pas une culture non plus.
Je crois que nous pouvons qualifier l’islam d’idéologie criminelle déguisée en religion.
Il est certain que la culture et la religion ne sont pas des domaines imperméables l’un à l’autre. Vous voyez par exemple certains nés chrétiens qui sont devenus incroyants avec le temps, mais qui continuent de fêter Noël pour des raison culturelles, traditionnelles, festives.
Mais je n’aime pas quand des musulmans médiatisés nous parlent toujours de culture, pour de ne pas prononcer le mot religion, afin de dédouaner l’islam.
Pourtant c’est l’islam le problème. On voit bien que les ressortissants d’un même pays, partageant la même langue et le même héritage culturel ne se comportent pas pareil suivant s’ils sont musulmans ou non-musulmans.
C’est tout à fait exact ce que vous dites et ça se vérifie partout : en Inde, les seuls endroits où je me suis senti agressé étaient les quartiers musulmans, les autres indiens sont charmants et accueillants.
Les libanais chrétiens s’intègrent parfaitement en France, vous avez raison et c’est très bien. Le tableau s’assombrit légèrement lorsqu’ils apportent un antisémitisme qui n’a pas sa place en France.
Les Libanais étant eux-même sémites, ils ne sauraient être anti-sémites, mais certains sont anti-juifs.
Et ce sont surtout les musulmans qui, de par leur religion, ne peuvent pas supporter les juifs, et cela quelque soit leur pays de naissance.
J’ai cependant rencontré des Libanais qui persiflaient sur Israël, et non sur les juifs en général, car le pays qu’Israël a le plus régulièrement bombardé depuis sa création en 1948, c’est quand même le Liban, et c’est vrai que les bombardements n’amènent pas à de bonnes relations, même si je trouve que les attentats que les palestiniens perpétraient à partir du Liban pouvaient justifier des représailles de la part d’Israël.
Mais Israël savait que c’étaient les Libanais qui pallient le prix fort lors de ces bombardements, et que le Liban n’était pas un pays souverain, mais ça ne l’empêchait pas de bombarder, mais avec le plus de précision possible, de la manière la plus ciblée possible, il faut lui reconnaitre ce mérite.
Il y a aussi la rancoeur qui vient du fait que le Liban a récolté les innombrables palestiniens qui ont dû fuir Israël, et dont certains ont mis le Liban à feu et à sang.
Ajoutons à ça que les Palestiniens qui ont dû fuir Israël ne sont pas que des musulmans. Il y a eu aussi des familles Palestiniennes chrétiennes qui ont été spoliées de leurs biens, et cela est resté en travers de la gorge des autres chrétiens d’Orient.
Cela dit, j’ai constaté plus de haine des juifs (et pas seulement des israéliens) chez certaines familles de Français de souche, que chez les chrétiens originaires du Liban. Je crois très sincèrement que l’anti-judaïsme est assez ancré chez certains Français. J’ai même eu à le subir une fois, par des Français de souche qui croyaient à tort que j’étais juive, et qui ont totalement changé d’attitude dès qu’ils ont appris qu’en fait je suis chrétienne.
Ca ne me fait pas plaisir de le dire, mais je crois que l’anti-judaisme n’a pas besoin d’être importé en France par qui que ce soit. Il existe ici depuis longtemps, mais heureusement c’est un sentiment partagé par une petite minorité.
qui « PAYAIENT » le prix fort, pas « pallient »…
Désolée.
@Eva
« Ajoutons à ça que les Palestiniens qui ont dû fuir Israël ne sont pas que des musulmans. Il y a eu aussi des familles Palestiniennes chrétiennes qui ont été spoliées de leurs biens, et cela est resté en travers de la gorge des autres chrétiens d’Orient. »
Rhétorique habituelle anti-Israel …. dans l’emploi même de mots comme spoliation …
La « rhétorique habituelle anti-Israël » consiste donc à utiliser des mots comme « spoliation » ?
Si ça peut vous faire plaisir, on peut remplacer « spoliation » par « offrande », pour faire croire que les Palestiniens ont offert leurs biens aux Israéliens, pour aller, de leur plein gré, s’installer dans les pays voisins, où le climat leur convenait mieux.
Pour parler plus sérieusement: Si vous aimez Israël, vous devez vous donner le droit de critiquer son gouvernement de temps en temps, et donner ce droit à d’autres. J’ai remarqué que ceux qui ne critiquent jamais Israël sont parfois des personnes qui ont peur d’être accusées d’anti-judaïsme.
Il vaut mieux laisser les gens critiquer Israël, à la condition qu’ils puissent étayer leurs critiques, plutôt que de tenter de les intimider par des accusations, car cela ne fait qu’attiser un rejet d’autant plus aigu qu’il est silencieux.
Ce n’est un secret pour personne que certains Palestiniens ont vendu leurs terres aux nouveaux arrivants israéliens, mais ce n’est aussi un secret pour personne que d’autres Palestiniens en ont été spoliés.
Ce qui est somme toute normal: Il est impossible de débarquer massivement dans un pays sans qu’il y ait des populations lésées.
Il est certain que les Palestiniens (surtout musulmans) maîtrisent à merveille l’art de se victimiser, mais il nous faut admettre qu’Israël n’a pas pu être la seule omelette de l’histoire qui s’est faite sans casser des oeufs.
Et permettez-moi d’insister sur ce point: l’anti-judaïsme n’a pas besoin d’être importé en France, il était bien ancré dans la mentalité de certains Français bien avant 1975, date de l’arrivée des premiers immigrés libanais en France.
Par exemple, j’ai été sidérée de voir que lorsqu’un musulman a exécuté des enfants juifs à la sortie d’une école française, il n’y a pas eu de manifestations massives de désapprobation face à cette horreur.
Mais quand des musulmans ont exécuté les dessinateurs de Charlie Hebdo, des millions de Français sont descendus dans la rue pour protester.