http://www.jihadwatch.org/2015/02/former-pakistan-army-chief-america-is-a-superpower-that-has-made-the-world-a-dangerous-land
Traduction par Laveritetriomphera
Un ancien cadre de l’armée Pakistanaise s’est exprimé en ces termes: « l’Amérique est une super puissance qui a fait du monde un terrain dangereux« .
Ami et sans aucun doute allié . « L’ancien chef de l’armée pakistanaise, le général Aslam Beg s’exprime en ces termes: « L’Amérique n’est pas juste une nation parmi les autres nations, mais c’est une superpuissance qui a fait du monde un Terrain Dangereux, » MEMRI le premier Mars 2015:
Dans un article récent, l’ancien chef de l’armée du Pakistan, le général Mirza Aslam Beg a analysé la configuration géostratégique qui se profile en Asie en raison de l’accroissement des accords militaires et économiques entre l’Inde et les États-Unis. Il convient de noter que le président américain Barack Obama a été l’invité d’honneur à la parade du « Jour de la République à New Delhi le 26 Janvier 2015.
Dans l’article publié par le quotidien en ourdou Roznama Ummat, Beg a fait valoir que suite aux accords établis entre l’Inde et les États-Unis, une nouvelle réalité émerge sur un plan géostratégique en Asie. L’Inde joue un rôle pour contrer l’influence croissante de la Chine dans la région. Les Etats-Unis, l’Inde et le Japon coordonnent intensément leurs actions sur le plan diplomatique pour parvenir à ce but.
Beg a fait la remarque que cette nouvelle réalité géostratégique incite la Chine, la Russie et le Pakistan à œuvrer de concert avec l’Afghanistan. Ce pays comme Beg le signale a écarté l’Inde et les Etats-Unis de sa politique étrangère avec des pays voisins, comme l’Iran et Russie.
Les extraits suivants proviennent de l’article:
L’objectif de la stratégie Américano-indienne … est de faire de l’Inde une puissance hégémonique s’étendant sur une région allant de l’Afghanistan au Bangladesh [en passant par le Pakistan]. Cette considération est à l’origine d’une Déclaration faite par l’Afghanistan dont l’objet était les pays de l’Asie du Sud.
Les facteurs qui déterminent le paysage géostratégique de l’Asie du Sud peuvent être mis en évidence. Ils procèdent de la » Loi sur l’Asie » qui est une stratégie d’ordre politique mise en place par Narendra Modi [Premier ministre indien] [Note de la rédaction: la politique indienne est appelée « Act East », laquelle est issue de « Look East »] et de la politique d’Obama quant à un « axe central pivot de l’Asie ». En réalité, l’essentiel de ces deux stratégies est de l’ordre de l’enjeu politique lequel a échoué quand il fut adopté à la suite de l’attentat du 9/11/2001. L’objectif de la politique américano-indienne tel qu’elle fut décidée en 2005 est d’établir une hégémonie de l’Inde dans une région s’étendant de l’Afghanistan au Bangladesh [en passant par le Pakistan]. C’était cette idée qui prévalait lors de la déclaration de l’Afghanistan dans le cadre de la conférence sur les pays de l’Asie du Sud; L’Inde a tiré partie de cette conjoncture, et en unissant ses efforts avec les alliés présents [en Afghanistan], elle a pointé le fléau du terrorisme [présent au Pakistan] et établit des centres d’espionnage dans tous les pays voisins, en particulier au Pakistan.
En 2005, l’Inde a conclu un pacte nucléaire civile avec les Etats-Unis alors qu’elle même avait voté contre le programme nucléaire iranien [dans une résolution de l’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations Unies en Novembre 2009]. Et en s’associant avec l’Amérique et ses alliés, l’Inde affermit sa position quant à son implication dans la lutte contre les dangers croissants de l’extrémisme islamique dans la région. Malheureusement, l’Amérique et ses alliés ont été gravement mis en échec dans la poursuite de cet objectif [les talibans continuent à prospérer en Afghanistan]. Récemment, Modi a défini une nouvelle orientation géostratégique dans la région en concluant un pacte d’amitié avec les États Unis … En rejetant la résolution qui faisait de son pays un membre des non-alignés, l’Inde (NDT: de facto) ne fait plus partie de ce mouvement, et se trouve impliquée militairement et sur le long terme dans un territoire s’étendant du golfe d’Aden au détroit de Malacca. Ce traité est valide pour une durée de dix ans. Par ailleurs, des accords ont été signés quant à la défense, ils sont d’ordres techniques et commerciaux, suite auxquels l’Inde deviendra capable de construire des porte-avions.
L’Inde est également devenue un partenaire dans le cadre d’une coopération économique Asie-Pacifique, créée par l’Amérique et le Japon, dans les faits, elle ne peut que briser les alliances économiques que la Chine a conclu avec les pays que traverse cette nouvelle « route de la soie ». En outre, l’Inde est également contrainte à s’opposer à l’influence croissante de la Chine. Par conséquent, la Chine a obtenu de nombreux avantages [via] des accords conclus sur le continent euro-asiatique, dans le but de renforcer son activité économique avec plusieurs pays qui sont répartis du Moyen-Orient à la Chine, elle a constitué un réseau de routes commerciales et de ports de commerce s’échelonnant sur les rives bordant l’océan indien. De plus en plus l’influence et l’impact de la Chine sur le monde est inacceptable pour les États Unis, l’Inde, et leurs alliés.
Modi désire relever un défi [pour lui] essentiel: faire en sorte que les fruits du progrès économique atteignent les personnes pauvres. L’objectif de Modi n’est pas que les bénéfices engendrés par la croissance finissent par « retomber » sur les populations comme c’est le cas du système économique mondial qui prévaut actuellement; son but est de rendre accessible aux plus pauvres un « progrès » en constante évolution de façon à ce que ces populations bénéficient de produits de qualité manufacturés dans le pays [la stratégie de Modi est donc que ces produits soient intitulés « Fait en Inde »]. L’objectif d’Obama est de faire également de l’Inde une puissance majeure en Asie, grâce au développement de son économie parce que l’Amérique considère l’Inde et son influence comme nécessaire à la réalisation de ses objectifs. Pour atteindre ce but l’apport de la technologie américaine est très profitable à l’Inde, un fait que Modi comprend bien.
Le but poursuivi par les États Unis et l’Inde est clair. Leur partenariat relève d’une volonté de limiter la puissance croissante de la Chine; mais en réponse à cet objectif américano-indien, un climat d’entente sur le plan militaire et économique entre la Chine, le Pakistan et la Russie s’installe subrepticement.
Par conséquent, l’Inde et l’Amérique se sont fixé comme objectif d’élever le montant de leurs échanges commerciaux: de 100 millions $ à 500 millions $ [sic, dans les faits : 100 milliards $ à 500 milliards $] ce qui équivaut au commerce bilatéral avec la Chine. En outre, le but de la visite d’Obama en Inde [qui fut l’hôte de marque du gouvernement indien lors de la parade du 26 Janvier 2015 à l’occasion de la la célébration du jour de la République à New Delhi était de trouver une formule s’appliquant à l’Inde (nécessaire depuis 2005), quant à son droit à développer l’arme atomique [lequel programme pénaliserait les entreprises étrangères sur le plan financier, en cas de catastrophe nucléaire]. Ce sujet fut abordé et l’Inde pourrait bénéficier de la technologie nucléaire américaine. Un accord a été conclu dans ce but.
[…] Pour information, durant les années 1950 alors que la guerre froide sévissait, le Pakistan a été contraint de s’allier aux États Unis, mais en raison des choix politiques américains, le Pakistan s’est trouvé face à des situations difficiles parce que son puissant allié l’utilisait en fonction de ses besoins, et il s’en détournait [du Pakistan] quand il en avait plus besoin. Le pire exemple illustrant ceci s’est produit en 200, lorsque l’Amérique a averti le Pakistan [après l’attentat du 9/11] en ces termes : « Soit vous êtes avec nous ou soit vous êtes contre nous » Effrayé, le Pakistan a pris la décision de participer à la guerre américaine contre la nation sœur en islam: l’Afghanistan. Du fait du conflit le Pakistan a dû assumer des pertes irréparables, et continue à faire face à ces difficultés, même maintenant. Une situation nouvelle confronte le Pakistan, ces derniers temps, à des problèmes extrêmement difficiles à résoudre, en particulier depuis que le terrorisme et la fragmentation politique sont présents dans le pays et une situation de guerre existe à nos frontières du nord-ouest [en bordure avec l’Afghanistan].
Cependant, même dans cette situation de crise complexe, on entrevoit des signes d’espoir qui nous obligent à prendre des décisions avec perspicacité et discernement et de mettre pleinement à profit les opportunités qui s’offrent à nous. D’un point de vue logique, il est exact que le partenariat américano-indien a pour objectif stratégique clair de limiter la puissance croissante qu’est la Chine. Sans aucun doute, c’est là une cause d’inquiétude pour la Chine, mais en réponse à cette situation, un climat d’entente sur les plans militaires et économiques voit le jour entre la Chine, le Pakistan, et la Russie. Cette « nouvelle donne » offrira au Pakistan des opportunités quant au maintien de sa sécurité. Lors de la conférence Heart of Asia organisée à Pékin [en Octobre 2014], le président afghan Ashraf Ghani a annoncé que les décisions prises quant l’avenir de l’Afghanistan suivront un axe unique, c’est dans ce but qu’il a établi des liens étroits avec les six pays voisins: Pakistan, Iran, Chine, Russie et [certains] pays d’Asie centrale. Il exclut de cette entente l’Inde et les États-Unis lesquels, par leurs manœuvres politiques, ont contribué à la guerre civile qui a débuté dans les années 1990 en Afghanistan. Par conséquent, la nation afghane a décidé de ne plus se joindre aux « machinations » de qui que ce soit …
C’est un moment unique pour le Pakistan car une voie s’ouvre sur de nouvelles bases quant à des relations pakistano-américaines fondées sur le respect et les intérêts mutuels. Par conséquent, il est essentiel de garder à l’esprit le fait que l’Amérique n’est pas n’importe quel autre pays, mais les États-Unis sont une superpuissance qui a fait du monde un terrain dangereux. Dans un passé récent, où l’Amérique est intervenue, elle n’a laissé derrière elle que de la destruction, à un point tel, que même un dictateur n’en aurait pas fait autant. Les exemples sont là, devant nous: Afghanistan, Irak, Libye et Syrie. Par conséquent, c’est important pour nous de comprendre quand « enfin » nous briserons la chaîne (l’étreinte) qui nous lie aux États-Unis et établirons une relation de pleine confiance, de sorte qu’il devienne possible de respirer sans contrainte dans un monde libre.
Traduit de l’anglais par Lavéritétriomphera.
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Je pense qu’il ne faut pas confondre le peuple américain et le pouvoir corrompu jusqu’à le moelle en place, aux commande depuis 1913, le F.E.D, que le peuple américain n’à pas réussit à se débarrasser, qui s’est renforcé dans tous les rouages de la société américaine, un tel pouvoir est extrêmement dangereux, nocif et tellement malhonnête, ce que j’appel les » rapaces « .
Les américains doivent absolument reprendre le pouvoir, pas seulement pour les états unis, mais pour le monde entier, et le monde entier doit cesser d’obéir à quiconque, mais à leur peuple.
Il est claire que la politique dans nos pays d’Europe et d’une grande partie du monde, dépend de la géopolitique américaine, d’où les conséquences grave que nous subissons actuellement en Europe, et qui ne joue pas du tout en notre faveur, d’où la montée de la colère des Européens partout, qui est normal.
C’est gens aux pouvoirs doivent savoir, que des accords demandent un minimum de confiance et de respect, et qu’on ne joue pas avec les gens juste pour le bon vouloir et caprices.
Bonsoir,
Ce que vous dites est juste mais, malheureusement pour notre monde, la chose est beaucoup plus grave et largement généralisée. C’est la finance internationale qui gouverne, pas les pays. La gouvernance mondiale est entre les mains de cette puissance financière on ne peut plus privée qui n’a que faire des peuples. C’est le profit ad nauseam qui prédomine.
Quant à la diplomatie et les accords conclus, ils l’ont toujours été pour n’être jamais respectés par aucune des parties signataires. La confiance et le respect n’existent pas entre les États. Ce n’est que pure illusion et rapport de force.
Et encore d’accord avec vous : il ne faut pas confondre peuple et gouvernance. La remarque, pour revenir à l’essence même de ce site qui met en garde contre l’islam, vaut pour tous les pouvoirs et encore plus ceux à tendance dictatoriale ce que est le cas pour toutes les religions. Certaines ont été « matées » mais il ne faut pas lâcher la bride et d’autres, dont d’islam, n’ont qu’un objectif : faire du peuple des zombis obéissants et exempts de tout sens critique.