Taubira pleure sur les Guyanais de souche mais nous on n’aurait pas droit à « Français de souche « ? Par Daniel Pollett

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            Deux députés socialistes, Naïma Charaï et Mehdi Ouraoui, ont saisi le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel après qu’Alain Finkielkraut, dans l’émission de France 2 « Des paroles et des actes », eut employé l’expression « Français de souche ».

             Rappelons que dans les colonnes de « Libération » du 8 mars 2008, Naïma Charaï n’hésitait pas à déclarer, à propos de la liste électorale où elle figurait : « Dans la constitution d’une liste, on est toujours la représentation de quelque chose. Effectivement, je suis une Arabe et ce que je trouve déplorable, c’est qu’on ne le soit pas suffisamment. »

            Souvenons-nous que lors d’un congrès d’élus des DOM-TOM en novembre 2007, Christiane Taubira parlait des « Guyanais de souche » sans que s’élèvent les protestations des deux députés socialistes : « Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. »

            Pas plus d’indignation de ces deux députés lorsque Houria Bouteldja, à qui nous devons la brillante œuvre « Nique la France » traitait les Français de « Sous-Chiens ».

            Ne vous en déplaise, madame et monsieur les députés du Parti socialiste, « Français de souche », ça existe !

            Un Français de souche peut se définir, sans que cela soit exhaustif, par le fait d’être né en France, de parents français, d’adhérer à la République française sans la contester notamment dans sa laïcité, de parler le français, de porter un prénom français tel que figurant dans un calendrier français, d’adhérer aux valeurs, coutumes et traditions françaises issues de deux millénaires d’Histoire imprégnés de christianisme, de se vêtir selon les habitudes françaises… Et encore : de s’abstenir de toute participation à des actions ou revendications communautaristes d’origine étrangère, d’adhérer à des groupes ethniques, notamment ceux se faisant remarquer de façon peu recommandable…

Peu importe, si l’on se situe dans cette définition, que l’on soit de race blanche, ou noire, ou de tout autre, car dans ce cas on n’est pas plus différent que ne le sont un blond et un brun, un grand et un petit, des yeux bleus et des yeux verts… Peu importe aussi que l’on soit croyant ou athée, ou adhérant à quelque religion que ce soit.

            Justement donc, observer que quelqu’un appartient à la race noire, ou à la race blanche, n’est que la reconnaissance d’un fait avéré, d’une réalité du quotidien sur toute la planète. Cela ne préjuge en rien de qualités ou de défauts. C’est un fait qui se suffit à lui-même. Il n’y a pas là de racisme, simplement l’observation d’un fait naturel. Il en est de même pour les Français de souche, les Français de cœur dont nous parlerons plus loin et ceux qui s’excluent volontairement de la société française et donc de notre République.

            Il existe aussi des Français de cœur, ceux, et ils sont nombreux, qui sont nés hors de la France, mais qui y sont venus pour toutes sortes de raisons. Ceux-ci ont adopté les us et coutumes de leurs hôtes, de leur pays d’accueil, ils se sont intégrés sans même que l’on ait à utiliser ce terme à leur endroit, tant ils ont réussi cette intégration dont on parle beaucoup depuis qu’elle n’existe plus pour un nombre grandissant. Leurs descendants, s’ils ont conservé un patronyme original ou une apparence physique particulière, ne se remarquent pas plus que cela et participent parmi tous à la  vie de la France. Ceux-ci ne se revendiquent pas « Français de papiers », bien au contraire, ils ont fait leur service militaire ou plus encore, ils se sont engagés dans l’armée française pour défendre notre patrie commune et les valeurs de l’Occident.

            Trente cinq mille d’entre eux sont morts au combat dans notre Légion étrangère. Des millions ont vécu, travaillé durant des siècles parmi les autres Français sans se faire remarquer en particulier.

            Être Français de cœur est donc un fait de société observable sans aucun racisme, c’est même  un titre honorifique.

            Certains de ces Français de cœur ont marqué l’Histoire par leur réussite, leur humanisme, leur patriotisme. Nous pouvons citer par exemple :

            La Polonaise Marie Curie, mondialement connue pour ses travaux sur l’uranium.

            L’Italien Ettore Bugatti, pionnier de l’automobile de luxe et de compétition, créateur d’autorails prestigieux dont l’esthétique a inspiré le TGV.

            Le Guyanais Félix Éboué, administrateur colonial rallié à la France libre.

            L’Italien Enrico Pigozzi, dit Henri Pigozzi, qui fit toute sa carrière professionnelle en France, créateur de la marque d’automobiles Simca, qui fut en son temps premier producteur français avec le modèle Aronde.

            Le Français d’ascendance polonaise Gaston Palewski, officier des Forces Françaises Libres, Chef de cabinet du général De Gaulle, ministre, député.

            Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain, premier Président de son pays.

            Le Français d’ascendance portugaise Pierre Mendès France, officier des Forces Françaises Libres, politicien, Président du Conseil, écrivain.

            Le Français d’ascendance polonaise Michel Poniatowski, Résistant, ministre, écrivain.

            Il existe aussi, comme cité plus haut, des « Français de papier » se revendiquant publiquement comme tels, d’autres qui sont membres d’équipes nationales de sport et qui refusent de chanter notre hymne national, d’autres encore qui forment des bandes ethniques malheureusement reconnaissables comme telles.

            Tous ceux-là remettent gravement en cause la Res Publica, notre République, notre bien commun à tous. La République ne reconnaît que des citoyens, égaux en droits et en devoirs.

             Nous attendons avec impatience que se manifestent les créateurs, les humanistes, les artistes de talent de certaine communauté dont une majorité de membres situe leur loi religieuse au dessus de celle de notre République. Nous attendons avec impatience les Aliénor d’Aquitaine, Jehanne d’Arc, Catherine de Médicis, Olympe de Gouges, Louise Michel, Jacqueline Auriol, Lucie Aubrac, Caroline Aigle qui devraient pouvoir se manifester parmi eux.

             Au moment où des communautarismes prétendent s’élever au dessus des lois de la République, où des politiciens de plus en plus nombreux discutent, pactisent et se compromettent avec ces communautarismes anti-républicains, où les mêmes remettent en cause la laïcité républicaine et nos traditions françaises, où les gens issus de la « diversité » bénéficient de la « discrimination positive » et quasiment d’un statut social particulier et privilégié en dehors de toutes les conceptions républicaines, où la France est abandonnée à la mondialisation sans visage mais avec profits, il ne faut donc pas s’étonner que des Français de souche s’identifient comme tels. N’en déplaise à une ex-ministre de la Culture (!) il existe bien une identité nationale française, de souche, laquelle a été épousée pour le meilleur et pour le pire par des millions d’immigrés venus du monde entier. Ceux-ci, Français de cœur, ont participé à la grandeur, à la défense et à la prospérité de notre pays en remerciement pour la paix civile, la liberté et toutes sortes de choses qu’ils n’avaient pas dans leurs pays d’origine. Pour ceux-ci autant que pour nous-mêmes et nos descendants, nous devons préserver les acquis de nos Anciens, de notre République, afin que se continuent les principes de notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité.

             Alors, madame et monsieur les députés du Parti socialiste, n’ayez donc pas peur que se manifeste l’identité des Français de souche, car si vous êtes Français de cœur, vous êtes de notre grande et honorable famille. Mais si ce terme vous effraie, si vous adhérez à cette police de la pensée unique remettant en cause notre liberté en culpabilisant les consciences et en criminalisant les débats de société, qui remet en cause notre égalité dans la différence naturelle, qui remet en cause notre fraternité dans la reconnaissance réciproque, alors je vous invite à revoir votre copie, car les staliniens d’aujourd’hui devront demain rendre des comptes au peuple souverain.

     Daniel Pollett

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11 Commentaires

  1. Mon nom le prouve : je suis un français de souche, ne vous déplaise, Mmes les députées ! Et je peux le prouver sur 6 siècles !
    Alors, gardez vos invectives pour tous les abus de l’Assemblée Nationale, et combattre toutes les « lois » faites par les lobbies financiers !

    • Quant à moi je me fous que mon nom prouve ou pas que je suis française de souche, ce qui compte est que j’aime la France, sans conditions. Cela fait de moi une Française.

  2. Bonjour à tou(te)s,
    Je suis tout-à-fait d’accord avec les valeurs de RR (j’ai d’ailleurs renouvelé mon adhésion) et de RL. Une chose toutefois m’interpelle et m’a fait tiquer dans plusieurs textes et j’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez. En effet, lorsque je lis :
    « Un Français de souche peut se définir, sans que cela soit exhaustif …………. de porter un prénom français tel que figurant dans un calendrier français », je me pose la question de savoir ce que vous pensez d’une personne qui se prénomme Aïssata (c’est moi) mais qui se sent française dans son coeur, dans son âme, dans sa chair, dans son sang. Une personne qui adore l’Histoire de ce magnifique pays.
    Dois-je me sentir rejetée parce que mon papa (africain) m’a donné ce beau prénom dont je suis fière, tout en disant à maman (française de souche) « tu te débrouilles pour choisir sa religion » (résultat, je suis baptisée et donc catho).
    Je serais ravie d’avoir une réponse à ceci.
    Merci d’avance et excellent W.E.

    • Chère Bretonne de coeur, vous posez une excellente question qui me permet une mise au point. Je crois qu’il y a deux cas de figure. le premier est celui d’il y a quelques lustres, où on vivait entre une majorité de Français d’origine et où chacun pouvait à son gré donner à ses enfants des prénoms étrangers pour le rappel des origines, pour rappeler un amour de Dante, de Wagner ou de je ne sais quel écrivains japonais… Cela n’avait aucune incidence et cela ne posait aucun problème, à personne. Et vous êtes dans ce cas-là. Puis est venu le temps de l’immigration sauvage et arrogante où l’on refuse la culture du pays d’accueil et où l’on appelle délibérément son enfant d’un nom non français pour marque r son refus de la France… je crois que c’est de cette situation que parle Daniel.

  3. les africains de souche soumis à l’esclavage, fonction hiérarchique du systéme utilisé par toutes les ethnies, en 2015, le marché d’humains est prospére sur le continent africain…. et l’hexagone, Dom-Tom, l’esclavage est utilisé par les ressortissants africains sur le sol européen…
    la femme tobira , ses amis du cran , membres d’autres assos pro africaines, nous prouve chaque jour leur appétence à l’argent, leur haine du blanc, entendez vous ces marionnettes fustiger les gouvernements africains ??
    bien qu’ayant reçu pour la plupart une éducation occidentale, pointue au plus haut niveau, tel Léoplod Sédar Senghor, comme les autres présidents africains Houphët Boigny et C° … lors de retour dans leur pays de naissance font perdurer l’esclavage…
    en 2015, le petit « boy »( employé de maison ) a un esclave à son domicile…
    Joë Star est devenu le nouvel ami de FH….ce dernier nous démontre qu’il n’aime que la crapule… son égérie Léonarda
    Pour l’Europe stalinienne : obligation de représenter les minorités…
    en bon alcoolo, FH se prie volontiers aux exigences européennes…
    tobira, le langage grossier de l’indépendantiste ne gêne nullement le PS ou les RDG… ils s’en amusent …
    comme vous dites Daniel, les staliniens d’aujourd’hui devront rendre des comptes au peuple souverain

  4. Que ces deux enfoirés s’occupent d’abord du cas « Hollande  » qui ne se prive pas d’utiliser ce terme pour nous injurier publiquement ! comme si il fallait que l’on disparaissent subitement pour laisser la place à ces Français  » DE PAPIER  » qui se foutent de la France comme pas possible mais encaissent nos impôts quasiment en se foutant de notre  » G… .. ; » MARRE ! MAIS MARRE !!!

  5. Français de souche est une expression qui devrait être communément admise et respectée pour ce qu’elle représente.En effet des générations nous ont précédés et ont construit ce Pays.
    Pour ma part j’assume pleinement l’histoire de notre France(événements suscitant gloire et éloges et actions moins glorieuses voires condamnables.
    D’autre part j’ai une admiration réelle pour ceux qui se sont pleinement assimilés en adherant aux valeurs et aux US et coutumes de notre pays .Zemmour est un exemple ..
    L’assimilation suppose l’acculturation partielle et relative…
    Il semblerait que ce ministre éprouve une haine destructrice tant pour les Français que pour la France …
    Il est indispensable qu’elle cesse d’oeuvrer en tant que ministre .

  6. Excellent ! le terme  » Français de souche  » n’a pas à être bannis du langage national ça existe et nous ne devons pas le nier, ceux et celles que ça offusque et qui porte plainte en justice pour avoir entendus sur un plateau de tv cette expression là, il faut arrêter de stigmatiser dès qu’on entend cette expression,il ne sert a rien de s’ingénier à ignorer ce fait, ce n’est pas avec des expressions telles qu’employée par la caste politique et en particulier par le Président de la République que cela favorisera la cohésion nationale et le vivre ensemble, il ne s’agit pas de faire des catégories et de séparer les citoyens amis au contraire de les réunir.

  7. Je suis Française de souche et j’en suis très fière. Ma famille a contribué à construire la France, comme les familles de tous les Français de souche, chacun à sa manière, humble et discrète, ou plus remarquée. Les Français de souche ont contribué à faire la France telle qu’elle est (ou telle qu’elle était il y a peu encore…) Et cela n’enlève rien aux nouveaux venus, leurs familles ont certainement construit autre chose, ailleurs, ou en ont eu la possibilité. Nulle xénophobie dans cette fierté, seulement une reconnaissance d’un fait absolument évident, qu’on peut revendiquer à juste titre.

  8. « Tous ceux-là remettent gravement en cause la Res Publica, notre République, notre bien commun à tous. La République ne reconnaît que des citoyens, égaux en droits et en devoirs. »
    Pire encore, ils remettent en cause la cohésion de notre pays, ils détruisent le ciment qui nous unit et qui fait de nous une Nation, un Peuple !

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