Et si c’était Noël et l’amour qui manquaient aux candidats au djihad ? Par Laurence Jean

djihadounoelEn navigant sur la toile, je suis tombée sur la bande annonce d’un film, que je me suis empressée de commander. Il s’agit de  » l’apôtre » de Cheyenne Carron. Ce film nous narre avec beaucoup de pudeur et de vérité la conversion d’un jeune homme musulman au christianisme. Pour moi, qui ai vécu durant 20 ans dans le 93 et qui ai vu ma ville tomber aux mains des barbus, j’y ai noté des petits détails que beaucoup de personnes ne connaissent pas de l’islam et de ses prosélytes.
Cheyenne Carron en fait une analyse profonde et surtout très juste.

Cette conversion pourrait être celle de n’importe qui, pas forcément un musulman d’ailleurs. Cependant la force du film et de son histoire est celle-là, parce qu’être touché par la grâce pour un athée est tout de même bien plus facile que pour un musulman.

De plus, si vous allez sur le site de Cheyenne Carron, visionnez l’interview des deux comédiens principaux, il est très parlant. Car si à mon sens celui qui joue Akim, le converti, doit être de par sa vie un apostat aux yeux de nombre de musulmans, celui qui joue Youssef, le frère intolérant, suit au final la logique de son personnage.

En ce qui me concerne, je ne sais pas si je suis athée, croyante ou que sais-je. Dans ma famille, parmi mes amis, il y a de tout et nous respectons les idées de chacun. Cependant, je suis sûre d’une chose, notre société est fondée sur les 10 commandements et la parole de Jésus  » aime ton prochain comme toi-même » et p… c’est pas facile tous les jours!!!
Et je tiens à mes églises, mes calvaires, mes moines et moniales et mes fêtes religieuses chrétiennes, quand bien même je les fêterais de façon un peu païenne.

Et maintenant, alors que nos médias, ministres et autres spécialistes ne cessent de gloser sur le pourquoi du comment du départ au djihad de nombre de nos compatriotes… certains arguant du vide religieux et de c’est la faute à la laïcité… voici une petite histoire vraie :

Dans ma famille il est une tradition lors des fêtes de Noël, qui nous vient de mon grand-père maternel et à laquelle je tiens énormément.
Je précise que ma mère est suédoise et donc luthérienne, ce que je suis également de fait, mon père étant un athée qui lit les encycliques papales pour sa culture.
Chez les scandinaves, le bouc de Noël ayant disparu au profit du Père Noël, c’est donc celui-ci qui apporte les cadeaux aux enfants, le 24 au soir.

Mais revenons à nos moutons : Chez nous il est obligatoire de ne pas se ruiner, à savoir que les cadeaux sont faits en fonction des moyens de chacun et souvent en se cotisant à plusieurs. C’EST L’INTENTION QUI COMPTE! je me souviens enfant, m’être cotisée avec mes frères et soeurs pour acheter des savonnettes parfumées, ou deux paires de chaussettes.
Au fil du mois de Décembre, les cadeaux sont joliment emballés parce que le contenant doit être un reflet de l’attention porté à celui qui reçoit et stockés dans un grand panier. Attention, les étiquettes collées sur les paquet se doivent d’être humoristiques, tendres et/ou rigolotes. Il va sans dire qu’enfants mes frères, soeurs et moi-même, profitions comme ma mère et ses soeurs et frères avant nous, de certaines absences des parents pour aller lire les étiquettes et essayer de deviner ce que le paquet pouvait bien contenir. MAIS JAMAIS un paquet ne fut ouvert, JAMAIS.
La veille de Noël, le 24 donc, après que tout le monde s’est rendu aux vêpres, pratiquant, pas pratiquant, croyant ou non, parce que les psaumes de Noël beh ça fait partie du truc, les petits attendent l’arrivée du Père Noël en personne. Et les grands, à partir de l’âge de ne plus y croire jusqu’à 100 ans et plus jouent le jeu…à fond. Lumière tamisée et observation du ciel par la fenêtre. Un Tonton parti chercher du pain… à 10 ou 11 heures du soir ( les petits n’y vient que du feu ) tient le rôle!
Soudain, une grand-mère ou arrière grand-mère s’exclame avoir aperçu quelque chose là dans le ciel, les petits le nez collé à la vitre disent ne rien voir, mais si, là derrière la cheminée de l’immeuble, ou la maison d’en face, renchérissent les grands enfants. A ce moment précis trois coups frappés fermement résonnent à la porte!!! C’est lui, il est là. Bien évidement, les petits sont très intimidés et c’est un adulte qui ouvre et souhaite la bienvenue au Père Noël. Osons le dire le personnage est un peu inquiétant dans son habit rouge, sa grande barbe presque entièrement cachée sous sa capuche.Il marche avec difficulté car il est très vieux, à l’aide d’une canne, courbé sur un ventre énorme ( merci les deux oreillers retenus par la ceinture ), ployant sous sa hotte et l’éclairage ténu accentue les ombres. Sa voix forte est chevrotante et comme il est vraiment très très vieux, il lui arrive de se tromper dans les prénoms et les cadeaux mais tout s’arrange.

Je me souviendrai toujours d’un Noël où toute la famille était réunie, avec en plus un peu de parentèle éloignée, durant lequel un de mes frères nous joua un Père Noël, un peu gris et chancelant de tous les petits verres bus dans les familles visitées précédemment et qui appela ma mère, la grand-mère des petits donc, « poulette », se trompant de destinataire, et hop la voiture télécommandée à l’ancêtre et les chemises Damart au bébé… Tous les grands pleuraient de rire…
Mais bien sûr le Père Noël doit repartir, il a tant d’enfants à visiter… il repart. Et tonton réapparaît doublement dépité, parce que la boulangerie était fermée et qu’il a raté le Père Noël!!!
Cependant, le rituel doit continuer. Et une sorte de Monsieur Loyal ou maître de cérémonie doit officier, car il est ABSOLUMENT hors de question que chacun reste dans son coin à ouvrir égoïstement ses cadeaux.
Chez mes parents c’était mon père qui s’y collait et mes enfants adoraient voir ce grand-père sévère et un peu craint se faire trublion presque pitre pour l’occasion.
Le maître de cérémonie se place donc à moitié de la pièce, un peu au fond, entouré de tous les cadeaux à distribuer. Chacun s’est installé dans les replis du canapé, dans un fauteuil, par-terre sur un coussin et ATTEND. Le maître de cérémonie saisit un premier paquet et en lit religieusement l’étiquette, un grand sourire aux lèvres. La personne désignée se lève et va chercher son cadeau, qu’elle ouvre de retour à sa place, sous les yeux attentifs des convives qui s’émerveillent du présent. On remercie d’un signe de tête, d’un sourire et la distribution reprend, l’officiant faisant attention à être équitable dans le roulement. Evidemment, cela met un certain temps, mais Noël n’a lieu qu’une fois par an. Une fois le dernier cadeau ouvert, tout le monde se lève et s’embrasse pour remercier de la chaude paire de collant, du réveil qui remplacera avantageusement l’ancien fracassé au sol, du joli dessin etc etc.

Mes enfants sont grands maintenant, l’aînée a eu 22 ans, la dernière en a 13. Mais ils tiennent à ce que Noël soit célébré de cette façon. Ils veulent jouer le jeu pour leurs petits cousins, ils veulent voir le père Noël arriver et tant mieux s’il est un peu ivre et gâteux. Et surtout, peu leur importe les cadeaux, ce qu’ils veulent c’est être en compagnie de tout le monde et voir leur grand-père présider et rigoler en lisant les étiquettes. Parce qu’au fond le plus important, ce n’est pas tant le contenu que le message sur l’étiquette. Puisque c’est ce message qui porte toute l’importance et tout l’amour que le ou les offrant(s) vous porte(ent ). A tel point que si Noël doit être fêté chez les grand-parents paternels, ils exigent que leur père soit le maître de cérémonie. Au début ça déroutait ma belle-mère, cependant elle a dû s’y plier.

Cette narration pour dire que ce qui vous retient de partir faire le con ou pire, de tomber dans la délinquance ou pire… c’est l’amour. Et que dire cet amour ne suffit pas, il faut des preuves. L’étiquette sur le présent en est une et il y a mille et une façon de le prouver. A vous de trouver les vôtres. Mais n’hésiter pas à copier. Elever un enfant, ce n’est pas juste lui dire fais ci fais pas ça et le couvrir de présents aux fêtes. Elever un enfant, c’est lui prouver qu’on l’aime pour ce qu’il est, malgré ses défauts, le gronder, le tancer et punir quand cela s’avère nécessaire et l’inscrire dans une tradition.
Je gage que c’est ce qui manque aux candidats au djihad.

Laurence Jean

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16 Comments

  1. Le sens de la fête de Noël qu’il soit chrétien ou païen fait partie des coutumes et traditions ancestrales de la France. Noël c’est le partage et la joie de se retrouver entouré de sa famille, sa parenté et ses amis.

    Les réveillons, les sapins décorés de guirlandes tout scintillants de lumières colorées. Les doux parfums des foyers et les odeurs de ragoût de pattes de cochon et de volaille non-halal farcie. C’est aussi les cloches de nos églises et les beaux airs de fête qui font danser les jeunes et le vieux.

    Il n’y a PAS de place pour les musulmans qui refusent l’assimilation et encore moins pour les jihadistes là-dedans. Ce qui leur manque ce n’est certainement pas de l’amour mais bien une rage de coups de pieds dans le cul et un voyage sans retour vers leur désert.

    On a pas à tendre la main à l’ennemi et encore moins si cet ennemi prend tout acte de bienveillance ou de bonté de notre part comme de la faiblesse.

    En tout cas moi, je préfère garder l’amour et le partage pour ceux qui sont capable de l’apprécier. Pourquoi donner quoi que ce soit à des fous sanguinaires qui voudraient tout nous prendre? De l’amour et du partage pour les jihadistes? Des perles aux pourceaux.

  2. Je suis athée alors veuillez m’excuser si je me trompe, mais il me semble qu’on fête la naissance de jésus christ à Noël. Et je trouve dommage que cette fête fondamentale du christianisme soit réduite à l’image commerciale du père Noël apportant des cadeaux, au point que des aides publiques existent, histoire de massacrer un peu plus l’esprit de noel. Noël c’est avant tout être ensemble, passer un moment agréable devant un sapin et expliquer aux enfants  » c’est quoi ce truc au pied du sapin, que mamie nous a donné? »

    • encore une fois l’un n’empêche pas l’autre, la magie de Noël dépasse la naissance de Jésus-christ, elle renvoie également aux fêtes païennes du solstice d’hiver, au culte de Mithra…l’ Eglise catholique a choisi de fêter la naissance de JC à cette période pour récupérer les anciens mythes, pourquoi pas, Noël c’est tout ça et le christianisme avec mais pas seulement !

      • Mais, chère Christine, il y a un univers entre ceux qui fêtent Noël après avoir fait la queue dans les centres commerciaux et qui gavent les rejetons de cadeaux généralement tous plus horribles et coûteux les uns que les autres et ceux qui fêtent Noël chrétiennement , avec toutes les nuances conviviales et confessionnelles possibles! Personnellement, je fuis ces endroits qui me donnent la nausée, si je le peux…Quant à celles et ceux qui font le lien entre la fête de Noël chrétienne et celle de  » Sol Invictus  » de la Rome antique…Je ne crois pas qu’ils soient si nombreux…Mais j’y reviendrais, question de changer d’atmosphère ! Et justement, en contraste avec l’islam…Dans l’attente , bises de nous deux et bonne pause dominicale!

        • pas vraiment de pause en déplacement en territoire helvète beaucoup de rencontres et de travail et militantes mais quand même pas mal de bonnes bouteilles et quelques apéro saucisson-pinard…
          POur le reste nous serons encore en désaccord, mon cher Jarczyk, athée je suis athée je fête de façon paÏenne avec moults cadeaux, foie gras et bonnes bouteilles Noël avec la crèche dans le sapin… je refuse quant à moi néanmoins de fêter Noël de façon chrétienne puisque je ne suis pas chrétienne. Je pourrais aller à la messe de minuit pour le plaisir des chants de mon enfance mais je ne suis pas vraiment motivée ! Et pourtant Noël demeure ma fête préférée et j’aime gâter les miens. J’ajoute que je ne fréquente jamais les centres commerciaux, Noël ou pas, grâce à Internet on peut se faire livrer à peu près tout….

  3. c’est quoi cette prime de Noël, distribuée par un organisme d’un état laïque ?
    Dis moi chère Beate, en as tu jamais vu la couleur, quand nous résidions à St-Denis ? Parce que moi, jamais!

  4. C’est un très beau texte pour Noël, merci !
    On en a besoin quand on sait que la Russie malgré tout offre le sapin de Noël à Notre Dame, la mairie de Paris ayant tout dépensé sans doutes, pour le truc vert place Vendôme (environ 200 000 euros) et la nuit du ramadan (pas donnée non plus mais c’est Anne qui régalait). On ne décolère pas mais essayons d’avoir l’esprit de cette belle fête dont le sapin réjouira croyants et athées sur le parvis de la cathédrale.

  5. Bonjour, je suis très agacée car je viens d’être censurée sur dossier familial.com sur un article concernant la prime de Noël versée par la caf. Je m’etonnais simplement de l’existence de cette prime en lien avec une religion, dans un pays laïque, et dont les bénéficiaires sont pour la plupart non pratiquants de cette religion. Encore plus étonnant, les personnes sans enfants peuvent en bénéficier.
    Heureusement, votre article, redonne du sens à ces fêtes de fin d’année qui sont devenues trop commerciales. Vu l’avenir qui se prépare pour nos enfants, remplissons leur mémoire de joyeux souvenirs plutôt que de jouets qui s’empilent dans leurs chambres.

    • Merci Psycat, pas d’étonnement ça censure à tour de bras….par contre je suis étonnée de ce que vous nous dites, pourriez-vous préciser ce que vous entendez par prime de Noël en lien avec une religion ?

      • Il s’agit d’une erreur d’interprétation de la fête de Noël ! Noël reste, avant tout , une opportunité commerciale de tout premier plan; on peut le déplorer, certes, mais c’est ainsi! Et il faut voir tous les Maghrébins et autres, musulmans pour la plupart, se précipiter aux permanences du Secours Populaires, pour y recevoir leurs cadeaux (billets de cinémas, d’entrées de piscines, jouets, vêtements…pour comprendre qu’ils se fichent du lien qu’a cette fête avec la naissance de jésus,( lequel, au passage reste pour les plus cultivés d’entre eux, un des prophètes de l’islam, ) ceci au grand dam de certains , à l’islamisme plus actif : c’est à dire tous ceux qui fréquentent assidûment les mosquées d’alentour…Quant à nous autres, les mécréants de toute nature, il y a belle lurette que nous partageons avec eux cette même façon de « fêter » Noël, non? Sauf les Témoins de Jéhovah … cela va de soi.

        • non pas d’accord avec toi, même si le consumérisme existe, qui pourrait dire le contraire, les moments partagés en famille sont merveilleux et sont à préserver

  6. Ce qui manque aux candidats au jihad, c’est la lucidité nécessaire pour comprendre que l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie criminelle maquillée en religion.
    Ce qui leur manque, c’est un prophète digne de ce nom, qui ne soit pas un criminel, et un livre « saint » qui ne prône pas une solution finale, visant à l’extermination des non-musulmans.

  7. hi

    non c’est la strategie de la takkya qu’il faut contrer par d’autre startegie de contre meusre fficace

    exemple de la takkya

    http://tsahal.fr/2014/11/24/dites-non-au-terrorisme/

    dire une chose modéré aux occidentaux dhimmiphié
    et penser et faire le contraire contre les non muzz

    afin de les vaincre

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    le pire ennemi de la civlisation occidentale c’est sa dhimmitude a l’islame conquerant et genocidaire de peuple non muzz

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