Faire de ces brutes sanguinaires encoranées des « romantiques » (sic) comme le fait Nicolas Gardères est du dernier chic chez les bobos :
Ainsi déjà :
Extrait de l’interview de Julien Suaudeau pour le Figaro (22 avril 2014) :
« Aux yeux des combattants de 2014, le djihad ne se vit pas comme un conflit de nature politique, mais comme une expérience personnelle de la guerre, une aventure, une stratégie de reconquête de soi. Il y a un romantisme du djihad : le dépit universel, aiguisé par la honte et le ressentiment qui rongent le chômeur. C’est dans ce vide culturel et affectif que fleurissent les représentations de l’islam radical, offrant à tous ceux qui s’estiment frappés par le mal du siècle le frisson d’une contre-société clandestine, la solidarité des braves qui se serrent les coudes, la promesse de l’héroïsme, le mirage de la juste cause. Dans cette grille de lecture, le guérillero en cagoule et djellaba, kalach en bandoulière ou explosifs à la ceinture, n’est autre que le super-héros des vauriens et des ratés, une figure rédemptrice de la misère endurée quand on n’a pas la carte.
Ce qu’ignorent nos décideurs et intellectuels patriciens, campés sur la question de la laïcité à géométrie variable et prompts à juger l’inconduite de la populace sur le terrain des valeurs, c’est que la certitude de n’être rien, de n’avoir aucune chance, aucun avenir, est aujourd’hui l’impression la mieux partagée dans les profondeurs de la société française. »
Reste plus qu’à Mathieu Guidère à nous enfumer avec :
[Les djihadistes français sont] « un produit du printemps arabe et d’échec face au système sociétal et éducationnel publique français ». « Ces jeunes ont hérité d’un mélange explosif d’esprit contestataire français et d’une reconnaissance de la rébellion comme symbole de la liberté ». Pour eux, « le printemps arabe fut donc un tournant : tout sentiment de relégation que pouvaient éprouver ces jeunes étant remplacé par une fierté intense vis-à-vis des révoltes dans leurs pays d’origine » (1)
Une injure immonde de plus pour ces dizaines de millions de Français passés par l’Ecole de la République, et dont le but dans la vie n’était, certes pas, de décapiter son prochain …
Antiislam
(1) NDLR Comme le dit très justement Eva, si le djihadisme était lié à un problème d’intégration, il faudrait considérer que les djihadistes non européens, vivant déjà dans des pays musulmans seraient eux aussi mal intégrés…
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Les cellules dormantes en Europe sont déjà là! elles n’attendent qu’une choses, être en nombre suffisant pour passer à l’action dès que le moment leur sera propice.
Oui Françoise, c’est exactement ce que démontre Samuel Laurent dans son livre sur Al Qaïda
Et pourquoi pas le romantisme des SS!
Ces explications bidons ne servent qu’à masquer la réalité que ces pseudo-spécialistes ne veulent pas voir : à savoir que bientôt ce sera en Europe qu’ils mèneront le jihad !