Un collectif de 32 associations se bat depuis plus de deux ans pour obtenir, le 20 mars 2015, journée de la francophonie, l’équivalent d’un referendum populaire par un manifeste voté par des centaines de conseils municipaux. Ce manifeste dit leur attachement à la langue française, leur refus d’utiliser le « globish-pour-tous », ou américano-anglais que nos élites veulent nous imposer et leur détermination à se battre pour que le français soit utilisé pour la rédaction des brevets français, la communication de la recherche française, l’enseignement à l’université…
Chaque Conseil municipal a le choix entre 3 manifestes proposés.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2623
http://www.avenir-langue-francaise.fr/articles.php?pg=797
On lira avec intérêt, ci-dessous, des passages de chaque manifeste, avec leurs phrases choc, leurs demandes fortes, leurs engagements forts :
« Il est proposé au conseil municipal d’adopter le Manifeste progressiste pour la défense de la langue française et de devenir ainsi membre du Collectif populaire de résistance linguistique (COPREL),
-de demander le renforcement de la loi n°94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française,
– de demander la sortie de la France du Protocole de Londres,
-de demander que l’attribution des aides publiques aux entreprises soient conditionnée au respect, en France, de la langue française en interne et dans sa communication extérieure,
-de demander l’application de l’obligation faite aux représentants français dans les institutions internationales et aux diplomates de s’exprimer en français,notamment dans celles où le français est la langue officielle,
-et de demander l’arrêt des dérives actuelles des cursus entièrement en anglais, en France, dans les universités et institutions subventionnées »
« Nous appelons les Français, tous les francophones, non seulement à s’indigner, mais surtout, contre la politique de la langue unique, contre la pensée unique (Claude Hagège), à résister.
La résistance au mondialisme niveleur, pour le français et la biodiversité linguistique, doit être au cœur des élections prochaines, puisque la langue est un bien commun que chacun peut contribuer à préserver tous les jours, et lors des élections. »
« Il ne s’agit pas pour le monde francophone de se dresser contre la langue anglaise ou contre toute autre langue. Il s’agit d’ouvrir nos yeux sur la réalité nouvelle, et de mettre en œuvre, dans le contexte de la mondialisation multipolaire, une stratégie offensive pour la langue française, qui assurera son avenir en valorisant ses nombreux atouts. Nous appelons les citoyens des pays francophones à exercer leur vigilance individuelle et à développer leur mobilisation collective pour que soit respecté l’usage de notre langue mondiale en partage. Nous appelons fermement nos gouvernements à réviser leur politique et leur pratique linguistiques, à abandonner les discours de circonstance sur la francophonie et à relever le défi de l’affirmation déterminée de la langue française dans la polyphonie du nouveau monde. »
Déjà 50 communes ont signé le manifeste. A vous de démarcher votre Maire pour qu’il en fasse autant. Nous comptons sur vous.
Liste à télécharger ici : CampagneCommunesdeFrancepourlefrançaisListedesvotesdesCo nseilsmunicipaux
« A ce jour, 50 communes ont déjà adopté le manifeste. Parmi elles, les emblématiquesBrantôme, Brienne, Chablis, Creil, Douai, Evian, Grigny (Rhône), Le Touquet, Maisons-Laffitte, Montfermeil, Mortagne-au-Perche, Orange, Pézenas, Pompadour, Saumur, Thonon, Verdun (Meuse), Vézelay, Dumbéa en Nouvelle-Calédonie, et Ans en Belgique…
Les maires et les citoyens qui souhaitent voir voter leur commune, peuvent se procurermanifeste et documents pertinents à Avenir de la langue française, 34 bis, rue de Picpus, 75012 ; tel :01 43 40 16 51 ; avenirlf@laposte.net , site : www.avenir-langue-francaise.fr «
Communiqué de presse d’Albert Salon
Contre les universités françaises qui veulent enseigner exclusivement en anglais à leurs étudiants français, la résistance s’organise.
A la suite du large débat du premier semestre 2013 dans les médias, l’article 2 de la loi Fioraso sur les enseignements supérieurs en anglais a été amendé. La loi publiée le 22 juillet 2013 interdit les enseignements exclusivement en anglais. Les ministères qui accréditent les formations, et celui de la Culture sont chargés de la faire respecter.
En fait, par la volonté des partisans de l’anglicisation totale, les formations offertes en anglais uniquement, annoncées fièrement dans cette langue seule, ont proliféré depuis un an, et les ministères ne s’y sont pas encore opposés.
Douze associations déposent des recours gracieux auprès des établissements contrevenants et des ministères défaillants, en vue d’éventuels recours ultérieurs devant les tribunaux administratifs. Les offres de collaboration sont reçues à :Avenir de la langue française (ALF), 34bis, rue de Picpus, 75012, avenirlf@laposte.net , président. Albert Salon.
Résister n’est pas un vain mot. Il ne suffit pas de se dire patriote et résistant, il faut le montrer chaque jour, par ses actes, ses écrits, ses paroles…
Aucun résistant ne doit se coucher sans avoir fait au moins une action résistante dans la journée…
Christine Tasin
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Je me demande ce que deviendront la francophonie si en France même on ne se soucie pas de protéger le français de l’influence envahissante de l’anglais ou encore pire, d’un pseudo-anglais qui n’est d’ailleurs même pas compréhensible par les locuteurs du vrai anglais!
Notre langue est elle si pauvre qu’il faudrait se tourner vers l’anglais pour exprimer des idées nouvelles?
Faut il l’écorcher et l’affubler d’accents étrangers la rendant méconnaissable pour se faire comprendre?
La culture passe par la langue et c’est par elle que tout Français fier de sa patrie doit la protéger.
Ceux qui contribuent à l’anglicisation au gouvernent et dans les établissement de formation professionnelle sont tout aussi nuisibles que ces parasites qui refusent d’apprendre et de parler notre langue.
L’anglais c’est un outil utile et indispensable, mais le français c’est beaucoup plus que ça. Le français c’est notre culture, notre histoire, notre civilisation et le véhicule de son génie. Il faut en rester digne pour que ce soit aussi notre avenir.
Merci de ce rappel de l’essentiel !
Est déjà épuisé, pardon
Nous ferions tout pour sauver notre belle langue mais quand on apprend que la littérature de gare marche si bien, le livre sorti hier de Valérie T. étant déjà épuisé on perd un peu le moral.
oui c’est décourageant mais… on est habitués ! Seule une minorité garde la tête froide.
Le globish et l’arabe sont les deux langues envahissantes de notre pauvre france. Nous pourrions déjà commencer à imposer le Français à la télévidsion, notamment dans les publicités, en faire autant pour toutes illustrations sonores de films et de pub. N’avez-vous pas remarqué que 95% des films français sont acompagnés de paroles et musiques anglo saxonnes, à croire que nous somme incapables de produire de la musiaue et des chansons françaises, c’est humiliant pour nos compositeurs et artistes qui rament comme des malades alors qu’on engraisse de droits d’auteurs des artistes déjà bien assez riches outre atlantique.
Tout à fait d’accord !