Saint-Nazaire : 60 antifas contre 3 FN, par Philippe Bescond-Garrec

Manif-antifa-stnazairePresse Océan « « À quelques mètres du rassemblement trois membres du Front National étaient présents pour expliquer leurs idées. »

  « Un appel à manifester contre la présence de la liste Saint-Nazaire Bleu Marine au second tour des Municipales 2014 et à la possible entrée de conseillers municipaux du RBM/FN, démocratiquement élus, à la Mairie de Saint-Nazaire a rassemblé une cinquantaine de personnes sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Saint-Nazaire« .

Cet appel lancé par l’extrême gauche locale, relayé par Nathalie Bruneau, conseillère municipale sortante, présente, réunissait des Antifas, des étudiants du Lycée expérimental de Saint-Nazaire, et des militants de diverses associations de défense des droits de l’homme.

J’étais présent, aux côtés de candidats nouvellement élus dans la région.

Notre présence, jugée provocatrice par certains démontre, bien au contraire, notre conception démocratique de la vie politique et civique, empreinte d’ouverture, d’aptitude au dialogue et au débats d’idées. Pour peu que le dialogue s’instaure dans un respect mutuel.

Ce qui ne fut pas toujours possible tant les idées reçues, les poncifs éculés et les invectives véhémentes nous furent assénées à flot ininterrompu. À tel point qu’il me fallut préciser à plusieurs reprises que je ne me considérais pas comme un accusé au tribunal face à des procureurs. Il est à noter que des étudiants, à la culture politique plus affinée et au discours moins formaté, s’engagèrent dans un dialogue plus constructif et attentionné à notre égard.

Néanmoins, ces échanges nous ont permis, je l’espère, de faire montre à la fois de notre détermination, de la fermeté de nos convictions, de notre aptitude à la confrontation loyale et de notre désir de nous inscrire sereinement dans la vie locale sans exclusive aucune.

À un des manifestants qui nous demandait de « rentrer chez nous », j’ai répondu qu’à Saint-Nazaire, j’étais partout chez moi, tout particulièrement sur le parvis de la « Maison Commune » où j’envisageais de siéger si les Nazairiens nous en donnaient mandat !

Dans quel monde vivent ces gens qui souhaitent nous ostraciser, nous « chasser » de notre ville ? De quel droit ?

J’apprends ainsi que M. Le Merrer (UMP/UDI) participait à cette manifestation, donc qu’il cautionne cette attitude anti républicaine !

J’ai infiniment plus de respect pour les jeunes gens, qui nous apercevant, ont engagé un dialogue (de sourds pour certains) avec nous que pour ce sinistre personnage vénal, si j’en crois certaines informations démenties par l’intéressé, mais pas téméraire au point de venir nous rencontrer en pleine lumière.

L’ostracisme, légalement institué dans la Grèce antique, qui prévoyait une peine de bannissement de dix ans de la vie publique par décision des citoyens à l’encontre de celui qui transgressait les règles de la vie de la cité, mériterait d’être remis au goût du jour à son égard !

Le bannissement par les urnes, c’est tout le mal que je souhaite aux ennemis de la démocratie.

Quoi qu’il en soit, il me semble que ceux que nous considérons comme des adversaires et qui nous considèrent comme des ennemis, ont été quelque peu décontenancés de nous voir ainsi nous lancer dans l’arène et faire front.

À un des manifestants qui nous demandait de « rentrer chez nous », j’ai répondu qu’à Saint-Nazaire, j’étais partout chez moi, tout particulièrement sur le parvis de la « Maison Commune » où j’envisageais de siéger si les Nazairiens nous en donnaient mandat !

Dans quel monde vivent ces gens qui souhaitent nous ostraciser, nous « chasser » de notre ville ? De quel droit ?

Philippe Bescond-Garrec

 

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2 Commentaires

  1. Ils seront comparables a tout les socialopes et tout les journalopes, c’est ce que l’on appelle la collaboration.

  2. Lorsqu’éclatera la guerre civile, ce ne sera pas seulement contre les musulmans, mais aussi contre certains Français. Ces gauchiottes sont comparables aux membres de la milice, pendant l’Occupation.

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