J‘écrivais il y a peu que la fin du règne des monarchies pétro-arabes avançait à grands pas et j’y annonçais les progrès pour l’extraction du gaz de schiste, ce que quelques curieux m’ont demandé de préciser.
Je les renvoie au site spécialisé « legazdeschiste.com », créé par des professionnels de ce secteur. Il s’agit d’une source « non-suspecte », car n’appartenant ni à une entreprise spécialisée, ni à un lobby. Voici un article sur le sujet : gazdeschiste.fr recherche-scientifique 18 juin 2013
En effet, diverses recherches techniques pour la mise en valeur des gaz (et huiles) de schiste, sont en cours.
Actuellement, elles sont au stade soit de recherches bien avancées, soit en phase d’expérimentations in situ.
Point essentiel à considérer dans la réflexion, c’est la technique de fracturation hydraulique qui est polluante, et non pas le gaz de schiste en lui-même.
Fréquemment, il y a confusion entre les deux.
Chimera energy teste actuellement une technique non plus par fracturation hydraulique, mais par fracturation pneumatique.
Donc pas d’eau, pas de solvants à haute toxicité ajoutés à l’eau, pas d’explosifs.
Cette fracturation se fait par recours à l’helium qui est un gaz inerte.
Abtech, également impliqué dans les gaz et huiles de schiste, vient de recevoir des récompenses pour sa mise au point d’une technique de « smart sponge », permettant -selon des spécialistes d’Abtech- la récupération, la filtration et le recyclage des eaux utilisées et donc fortement polluées.
Ceci dans le cas d’un recours à la fracturation hydraulique.
L’absorption des matières huileuses semble également possible avec ce type « d’éponge ».
Selon l’A.I.E. (agence internationale pour l’énergie) Halliburton, absolument incontournable dans les milieux US du pétrole … mais aussi Total Texas, procèdent à des recherches à propos desquelles aucune information ne filtre.
Silence complet et ne souffrant aucune exception.
Beaucoup de choses bougent, et la recherche de solutions nouvelles progressent rapidement, … les budgets de recherches alloués sont très importants et à l’échelle des enjeux économiques.
Actuellement des exploitations rentables sont déjà en cours en Pologne, et vont commencer sous peu en Lithuanie.
Des explorations prometteuses, semble-t-il, ont été effectuées dans la région de Manchester (UK).
Des permis pour recherche et évaluation, ont été délivré par la Suède, par les Pays-Bas, la Belgique, la Hongrie.
La France semble être « le » pays d’Europe ayant un potentiel très important, … mais l’idéologie, s’est invitée en s’abritant derrière le principe de précaution et des arguments peu convaincants.
Il est exact que dans un passé récent, l’exploitation de gaz de schiste a provoqué d’énormes problèmes écologiques aux USA et au Canada, … mais la page se tourne assez rapidement et bien évidemment, sous la pression du gigantisme des enjeux.
Mandalay
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Rebonjour…
Il faut savoir aussi que le creusement d’un forage pétrolier de fait avec divers outillages (trépans broyeurs, diamantés pour la roche, « fish-tails » pour les terrains mous…..) mais pour conserver l’étanchéité du forage on injecte simultanément dans le puits une boue spéciale qui a plusieurs fonctions : Colmatage des fissures, lubrification et refroidissement des trépans, étanchéité mais surtout par son poids (le même que celui de la matière enlevée) rétention de la pression des poches de pétrole ou de gaz. Or une mine est un véritable gruyère, avec des galeries partant dans tous les sens à la suite des filons….en principe tout v est répertorié et cartographié, mais à de telles profondeurs (et de plus les terrains bougent, la nature a horreur du vide !!)la précision de cette cartographie est très relative (les GPS y fonctionnent très mal!). Si le forage traverse une galerie comment en assurer l’étanchéité ???
Il faudrait forer et casser la roche largement en dehors de l’emprise minière. avec le risque que le percement d’une poche ne se retrouve dans les galeries….
Bonjour à tous…..
En complément, puis-je encore faire une ou deux remarques :
En premier lieu, je pense que ce qui gène le plus est ce terme de « fracturation » avec cette connotation de brutalité voire de viol qu’il suggère. Un autre terme eut été le bienvenu, notre langue est assez riche pour fournir avec d’autres mots la même signification sémantique.
Je suis un breton habitant en Lorraine, pays de mines s’il en fut . pas seulement de charbon mais aussi de fer, de sel….Le minerai de fer Lorrain était trop pauvre pour être rentable, par contre il est plus que probable que votre sel de table vient d’une saline Lorraine.Et la quasi totalité des sels de déneigement…Utilisés par centaines de tonnes chaque hiver.Les exploitants utilisent deux techniques, la mine classique par galeries (mais le sel gemme est suffisamment solide pour se passer de soutènements, l’exploitation laissant d’énormes « piliers » dans des salles souterraines où travaillent des pelleteuses de travaux publics de bonne taille, descendues en pièces détachées) mais aussi l’évaporation de saumure concentrée, obtenue par injection d’eau chaude sous haute pression.ça ressemble quand même fichtrement à la « fracturation », hormis le fait que c’est utilisé depuis pas mal d’années et que personne n’y trouve rien à redire….le seul problème (mais la construction en tient compte) c’est que cette méthode par dissolution n’est pas sélective et laisse d’énormes cavités à la place des veines.Et qui ne peuvent pas être comblées faute d’accès.Il est évidemment fortement déconseillé voire interdit de construire au dessus de ces exploitations, qui sont assez bien délimitées. ça n’a pas empêché quelques incidents, mais contrairement aux charbonnages il s’agit de sociétés privées (Solvay, Salines du midi)) qui ne manquent pas de moyens pour indemniser. Et qui sont de gros employeurs….
Bonne journée Cordialement Daniel.
Nous allons tous devenir de vrais savants avec toutes ces explications ! Merci Daniel !
Bonjour Philippe….
Pas vraiment; les quelques anciens des charbonnages que je connais (j’ai de la famille à Piennes, en pleine Lorraine minière ) n’ont guère de sympathies écolo, d’ailleurs beaucoup ont eu à souffrir de l’incompétence de ces inconscients, gourous autoproclamés mais parfaits imbéciles.
Du mineur de base à l’ingénieur, tous vous diront qu’une mine non entretenue se dégrade en quelques années, alors qu’il a parfois fallu des siècles pour l’établir. C’est une usine complexe une mine, transport, (minerai et personnel) énergie, pompage, ventilation, soutènement des galeries, cuvelages, haveuses….Il aurait fallu faire ces expérimentations peu de temps après la fermeture des puits, aujourd’hui de l’avis de tous ceux qui connaissent le problème il est trop tard. Quelques tentatives de récupération du méthane en partie haute ont été faites, mais le gaz contient trop d’oxygène ce qui le rend explosif.
Les boisages sont pourris, les eaux d’exhaure ne sont plus pompées et leurs canaux ont été comblés, Il n’y a plus de ventilation et de dangereuses poches de gaz se sont formées, les cuvelages des gros tunnels ont cédé….Pour éviter des effondrements catastrophiques en surface beaucoup de galeries ont été bourrées à la crasse ou au béton, Et encore ça n’a pas marché partout (sur les routes et dans les rues les panneaux « effondrements miniers » sont nombreux !!) et des « cités minières » entières ont dû être évacuées.
Les galeries profondes sont « ennoyées » (remplies d’eau) Ce qui maintient une certaine pression. mais si on pompe cette eau il y aura encore plus d’effondrements. Et si des hommes sont impliqués je vous laisse imaginer les désastres…..
Et pour parler des hommes vous avez tout à fait raison, n’est pas mineur qui veut. Ces travailleurs d’un des métiers les plus « durs » qui soient (les « gueules noires ») n’en auraient changé pour rien au monde, il s’agissait parfois de véritables dynasties dont le savoir-faire se transmettait par héritage. « Germinal » c’était terminé depuis longtemps, mais l’amour de leur métier et de ses traditions était toujours là. Tout ces compétences ont disparu aujourd’hui, et par qui pourrait-on les remplacer ??
Sans oublier bien entendu la proportion impressionnante de Polonais, Italiens, Belges venus contribuer à l’essor économique de ces régions, et parfaitement intégrés. Mais les générations ultérieures n’ont sans doute plus les compétences, et sans doute plus l’envie, le besoin ne se faisant plus sentir…..
Bonne journée Daniel.
Bonjour Philippe,
Daniel est dans le vrvai. J’ai travaillé mes dix premières années dans des bureaux d’études de matériels miniers et mes grands-parents étaient des gueules noires. Il faut visiter un « carré » de mine pour comprendre tous les métiers nécessaires au bon fonctionnement de ces exploitations.
Comme le dit très bien Daniel, les galeries sont noyées et les vider n’est pas impossible mais les effrondrements en surface, eux sont imprévisibles.
Maintenant, descendre des trépans à travers les eaux ne serait pas un problème mais nécessiterait de laisser en surface des tours de forage et construire un système d’étanchéité sur le puit, pour récupérer les remontées de grisou. Cela, on le fait bien pour les puits de pétrole. Ce qui est compliqué, c’est me semble-t-il que le grisou se balade un peu partout dans les failles. Donc sauf à tomber sur une poche de quelques millons de mètres cubes de gaz, l’aventure est risquée.
On peut imaginer aussi envoyer dans les galeries noyées et pas trop effondrées des tuyaux assez flexibles munis de caméras, genre endoscope médicaux, et munis de détecteurs de gaz. Arrivé devant une poche, selon le principe que la nature prend le chemin le plus facile, le gaz s’échapperait par le dit tuyau. Problème, l’eau ferait pareil!
C’est le problème de l’eau gazeuse que tu commande au bistrot et le barman te demande » Avet les bulles sans les bulles » 😉
Merci Claude pour ces compléments techniques.
Bonjour Philippe…..
C’est parfaitement logique, le charbon est composé de résidus semi-fossilisés de végétaux. Il est absolument certain que concomitants aux veines carbonifères existent de colossaux gisements de gaz (et de pétrole, qui n’est jamais que des végétaux décomposés sous haute pression et température) D’ailleurs le fameux et dangereux grisou qui a tué tant de travailleurs de la mine, n’est pas autre chose que du méthane, parfaitement utilisable. Avant l’exploitation des gaz fossiles le gaz d’éclairage était obtenu par distillation de la houille, le résidu( le coke, du carbone quasi pur, mais pas du diamant, dommage !!) étant utile à d’autres usages, notamment sidérurgiques.
Dans mon coin (la Lorraine) il y a eu quelques tentatives, hélas peu rentables, de récupération de ce gaz avant l’ennoyage (qui s’est souvent fait tout seul) pour tenter de limiter l’effondrement des galeries.
Il y aurait effectivement peut-être quelque chose à creuser (!!) de ce côté, sans pollution supplémentaire puisque les mines existent. Mais de l’avis des spécialistes du coin la remise en service des mines est une vue de l’esprit, cela coûterait plus cher que le creusement original qui s’est fait sur des siècles.Bon, c’est à étudier… tout n’est qu’une question de chiffres. Si le charbon n’était plus rentable il n’en va sans doute pas de même du pétrole….
Bonne journée Amicalement Daniel.
Daniel, j’ai déjà entendu ce son de cloche que remettre les mines en état coûterait plus cher que creuser de nouvelles galeries, mais je n’y crois pas.
Après tout il ne s’agit « que » de pomper l’eau et de retirer des gravats…
Les « spécialistes » que vous citez sont encartés EELV à mon humble avis.
Mandalay, bien sur que l’extraction du gaz de schiste, ou son huile, créerait des bénéfices et des emplois c’est évident, mais si le « gouvernement » freine ainsi c’est qu’il a conscience que les « chance pour la France » ne seraientpeut-être pas assez disciplinés, ni qualifiés.
Pour résumer mon point de vue, nos « z’elus zélés » à islamiser la France, se sont aperçus depuis longtemps que les cpf sont impossibles à employer dans une industries trop techniques car trop imbus d’eux même pour se lancer dans un apprentissage et trop fiers pour être commandés par des « faces de craie »…
Alors quelle solution ? Ben ne pas créer ces emplois ou ces populations seraient inemployables, noyer leur incompétence crasse dans un chômage de masse.
à Philippe (suite),
Petit oubli, … aux USA, le nombre d’emplois induits par l’industrie des gaz/huiles de schiste (emplois déjà créés ou à créer à court terme pour faire face à des besoins identifiés) est estimé à +/- 1.3 million.
Ces emplois viennent s’ajouter aux emplois déjà existants (à terre et en mer), puisque aux USA, l’industrie pétrolière a déjà une longue histoire.
Au Canada, le nombre d’emplois créés avoisineraient les 500.000.
Ces données englobent aussi bien les emplois directs au sein même des sociétés pétrolières, que chez les nombreux sous-traitants (transports, logistiques, métallurgie, etc…)
Très intéressant pdf en effet, mais gageons que nos « écolos » vont trouver encore moultes « raisons » de bloquer toute tentative de simple exploration/test.
Récemment j’ai lu un article (sur papier donc pas de lien navré) qui situait les gisements probables dans notre sous sol.
Puis on s’est mis à en discuter entre copains etc etc, une semaine plus tard, un copain me rappelle cette discussion et m’a fait remarquer un truc.
Beaucoup de ces gisements possibles sont dans des zones ou il y a eu des mines par le passé, alors bien sur elle ne sont pas forcément parfaitement intactes ou exactement à la verticale des gisements de gaz ou d’huile de schiste, mais ça vaudrait le coup pour les professionnels désireux d’exploiter ces gisements de vérifier.
Je veux dire, si on part d’une galerie de mine qui est DÉJÀ à -1000 mètres, c’est toujours ça en moins d’epaisseur de roche à percer ! Si la mine n’est pas exactement à la verticale du puit voulu, nous sommes capables nom d’un chien de creuser, on a bien construit un tunnel SOUS LA MANCHE !
Avantage de l’idée, les installations seraient souterraines, on ne toucherait donc pas au paysage de surface, et une fuite (improbable) aurait moins d’impact si on est déjà loin sous terre.
Et côté emplois, remettre les galeries en état, créer les volumes pour accueillir les installations etc, ce serait des centaines de boulots juste pour un puit test, imaginez le nombre d’emplois qui decouleraient d’une véritable exploitation, en ces temps de chômage de masse c’est un argument à prendre en compte il me semble.
PS pour Mandalay, courriel reçu (merci Christine) mais pas encore eu le temps pour vous répondre, mille pardon.
Idéee géniale ! ON a quelques ministrables à proposer pour le prochain gouvernement, ils ont de la culture, des idées, du bon sens et sont bosseurs.
Si c’est à moi que tu penses comme ministrable, impossible…je suis honnête et droit ce qui, tu en conviendra sûrement, serait un lourd handicap en politique.
à Philippe le routier,
Le texte validé juridiquement par le conseil constitutionnel, interdit l’extraction et donc l’exploitation proprement dite des gaz et huiles de schiste, par voie de fragmentation hydraulique.
Par contre, il en autorise l’expérimentation et une commission (ou un machin y ressemblant) doit faire des propositions en ce sens, … oui, mais voilà,… cette commission ne s’est jamais réunie, et bien malin est celui qui pourrait dire si cette commission existe vraiment, et quels sont les noms des membres la composant !
Cela devient du Kafka pur jus, avec -en apothéose- la circonstance aggravante que cette question de technique d’extraction est déjà dépassée.
PS perso, le texte transmis ne fait que renforcer vos commentaires émis, il y a peu, sur cette question.
Prenez soin de vous.
c’est quand je lis des témoignages porteuses d’espoir comme celui de Philippe le routier & Co que je me dis que l’ Humanitée n’est pas complètement perdue.
Parfois je dois reconnaître que quand il m’arrive de penser à ce que nous laisserons en héritage à nos enfants et arrières petites enfants, je me sens surprise par un sentiment incontrolable de tristesse et d’impuissance.
Drôles de humaines qui projettent d’aller vivre sur Mars, qui parlent d’évolution de de progrès mais qui sont même pas capables de prendre soin déjà pour commencer de Mère la Terre.
Bonjour Laurent….
« Donc si pas d’exploration (merci les verts) attendons que nos voisins réussissent et chauffons-nous au bois, si c’est encore autorisé. »
Il me semble bien avoir entendu parler d’une interdiction possible des foyers ouverts….
Va falloir songer à renforcer sérieusement les flottes de Canadairs…..
Les camélidés sont des ruminants, donc ils pètent. Si on doit circuler à dos de chameau (penser à acheter des actions chez Nautamine !! ça balance pas mal….) faudra leur mettre un pot catalytique !! (ou un système de récupération du méthane, il n’y a pas de petites économies.) (à envisager aussi pour les bovidés, et pour l’homme, du côté de Castelnaudary)
Le Q.I. de l’électorat EELV doit être approximativement celui des lombrics. Humbles et utiles bestioles, mais qui n’ont paraît-il pas de cerveau….
Bonne journée Daniel.
Ils songeraient à interdire les foyers ouverts ??? Mais c’est la dictature absolue !
Tu n’étais pas au courant ? Pourtant l’idée à été lancée voilà bien un an.
Soit disant trop faible rendement par rapport à la pollution engendrée, mais j’en entend plus parler donc ils ont peut-être changé d’avis.
(tu devrais peut-être te racheter une télé, il me semble que tu rate des infos)
Pas possible je préfère rater les infos, de toutes manières si j’avais la télé je n’aurais pas le temps de la regarder avec tous ces commentairesàvalider 😉
Bonsoir Christine….Il me semblait bien avoir vu ça quelque part….
Oui, pour l’instant en Ile de France mais quelques ayatollahs EELV l’envisagent au niveau national…Je me demande comment ils feront pour interdire les feux de forêt (surtout en Corse !!)
Voir ICI, ou faire une recherche sur « interdiction foyers ouverts »
http://www.charentelibre.fr/2013/04/07/le-bon-vieux-feu-de-cheminee-bientot-interdit,1829628.php
Stultorum infinitus est numerus (c’est moins galvaudé que « ça ose tout…..
Bonne soirée Daniel.
rectif
certains parlent de « fracturation » d’autres « d’exploitation » d’autres « d’exploration » 3 nuances journalistiques .
La fracturation hydraulique, semble elle seule visée
à Laurent C
Ce que les « sages » viennent d’entériner, est l’interdiction de la fracturation hydraulique, … donc d’une technique permettant l’extraction de gaz et d’huile (donc de pétrole).
Mais, mais, … cette technique de fragmentation hydraulique, qui présente réellement de très gros problèmes, est déjà dépassée.
A leur propre initiative, les pétroliers ont entamé et mènent constamment, des recherches en vue de trouver d’autres moyens d’extraction, d’optimiser les techniques existantes, etc…
Aujourd’hui, ces recherches commencées -il y a des années- trouvent leurs applications pratiques.
Et demain, d’autres recherches aboutiront elles aussi, entraînant de nouvelles avancées techniques.
Certains crétins (dont je suis) appelent cela l’évolution technique, et d’autres osent même le mot de progrès.
En dépit des cris de victoire (de ténors de la politique) entendus après la confirmation de la validité de la loi interdisant la fragmentation hydraulique, … cette confirmation a déjà « une guerre de retard » !
Cette interdiction n’a pas plus de sens -aujourd’hui- que de vouloir interdire le démarrage des moteurs avec une manivelle…
Deux constats apparaissent immédiatement :
… au ministère de l’écologie, on n’est pas très au courant des nouvelles techniques/technologies … à quoi donc les conseillers techniques passent-ils leur temps, et comment justifient-ils leurs rémunérations ?
… quel est le cout réel de cette intervention des « sages », car cette intervention en a nécessairement généré, …même si les techniques visées étaient déjà en voie d’obsolescence ?
Je sais, je sais, …je suis mauvaise langue … pas la peine de me le rappeler !!!
Que du bon sens, Mandalay… merci !
Merci Mandalay, mais je viens de survoler une info (je ne sais plus où, le Figaro?) qui précisait que « l’exploration avait été refusée par les « sages ».
Donc si pas d’exploration (merci les verts) attendons que nos voisins réussissent et chauffons-nous au bois, si c’est encore autorisé.
Quoique dans la logique Duflot-Placé, docteurs en minéralocorano-géologie nous ne devrions plus ni chauffer, ni circuler, ou alors seulement à dos de chameau -référence à l’agression Duflot/ Valls au sujet des roms et où Duflot déclarait que « Valls atteint les limites du pacte républicain » au sujet des roms non intégrables et dans cette allocution, elle citait « c’est comme si on disait les musulmans non intégrables » mais attention, ON ne l’a entendu qu’une seule fois (miracle de la technologie numérique). Les autres « Replay » ne reprenaient jamais cette dernière phrase. Il ne faut pas montrer du doigt tous ces nouveaux arrivants, ignorant que le carnaval est en février seulement.
Nos deux islamo-collabos ont convaincus nos « sages » de ne même pas chercher un moyen de se rendre indépendants énergétiquement.. Nos sages seraient-ils inquiets de perdre l’électorat EELV ?
Très justes questions Claude !
Personnellement j’ai un peu peur de cette technique de fracturation hydraulique. D’autre part et sauf désinformation, aux States il y a eu des accidents graves aves le gaz de schiste (ex. : le quidam qui ouvre son robinet d’eau et qui se prend un retour de flamme dans la figure (?) ). J’ignore si c’est vrai ou faux mais j’ai un peu la trouille. Quelqu’un peut-il m’éclairer de ses lumières ? (sans jeu de mot).
Le robinet qui prend feu quand on l ouvre n ‘a rien à voir avec l ‘extraction du gaz de schiste mais alors ABSOLUMENT RIEN !!!!!!!
Il y a sous terre de l’eau et de l air qui ont été emprisonnés ce qu on appelle des poches d’eau qui contiennent aussi des végétaux ; ces végétaux en décomposition au fil du temps produisent à la longue du méthane également emprisonné .Or le méthane n est quasiment pas soluble dans l « eau et demeure à l ‘état de gaz .
Si l on fore dans ces poches pour en prélever de l’eau , le méthane remonte dans les tuyaux et parvient au robinet de votre lavabo en même temps que l’eau.
Donc si vous présentez une flamme devant votre robinet qui coule , il va aussi se présenter de petits volumes de méthane qui s’enflammeront aussitôt….
C est ce qui est montré dans les videos , rien à voir avec le gaz de schiste qui par ailleurs est extrait à des profondeurs ou on ne va pas chercher l eau : encore une aberration destinée à frapper les esprits , plus c est gros plus ca passe.
Mais alors là c ‘est très très gros !!!
Merci Wlady pour ces explications !
Je ne comprends plus rien du tout à ce qui se dit.
Il vienne d’en parler dans les médias françaises et il parait que l’exploitation du gaze de schiste ne serait pas du tout écologic !
Que croire ?
Ce que Mandalay explique… que l’exploitation peut être écologique ou pas !
Merci Christine !
Je comprends mieux maintenant.
Bonjour…..
Dans cette histoire une chose est absolument certaine, et n’a strictement rien à voir avec de quelconques risques de pollution : toute tentative d’accéder à une certaine indépendance énergétique gêne beaucoup de monde, à commencer bien entendu par les pays producteurs, mais aussi les exploitants qui ne pourraient plus pratiquer les prix qu’ils veulent, et « naturellement » les écolos plus ou moins sponsorisés par les mêmes qui se sont déjà attaqués à la concurrence déloyale (pour eux !!) du nucléaire….sans parler du lobby des panneaux solaires (made in China !!) ou de l’éolien (made in Germany !!)
Leurs petits copains ne leur offriraient sans doute plus de séjours ou de propriétés à Doha, Djeddah, Marrakech….
Ce ne sera que quand d’autres pays moins frileux bien que tout aussi prudents auront prouvé la faisabilité du procédé que nous volerons (peut-être ! ) au secours de la victoire. Comme d’habitude….
Bonne journée Daniel.
Assertion certes hors sujet , mais bon, il s’agit quand même « du nerf de la guerre »…
L’époque est peut-être à quelques prises de dispositions préalables …
Le FMI veut ponctionner 10% de l’épargne de tous les européens
http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/le-fmi-veut-ponctionner-10-de-l-41127
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/09/20002-20131009ARTFIG00524-le-fmi-propose-une-supertaxe-sur-le-capital.php
Écoutez bien la vidéo suivante :
http://youtu.be/Z24gfoemJ2k
Le « Bail-In » : en France cela s’appelle la « Résolution bancaire », et Moscovici a fait le nécessaire cet été pendant que tout le monde bronzait.
La vidéo suivante l’explique très bien : il faut la regarder objectivement, c’est à dire sans parti pris politique; car seul le contenu importe, peu importe de qui cela émane.
« Résolution bancaire » : quand le vol des dépôts devient légal !
http://youtu.be/c-ieS1M03_c
Paris, le 27 mai 2013 – Alors que le simulacre de réforme bancaire présenté par Pierre Moscovici pourrait être adopté dès le 6 juin par l’Assemblée nationale, Solidarité & Progrès – qui a rendu publique le 14 mai sa propre proposition de loi pour couper les banques en deux – tire la sonnette d’alarme sur la menace que représente la loi Moscovici pour les dépôts et l’épargne.
En effet, dans des dispositions similaires à la loi américaine Dodd-Frank de 2010, au projet de directive européenne n°280 de 2012 et au modèle de renflouement imposé à Chypre en mars 2013 par la Troïka, le projet de loi Moscovici prévoit dans son Titre II un « régime de résolution bancaire » qui aboutirait directement à la saisie des dépôts et de l’épargne non-garantis afin de renflouer les pertes financières des banques.
Par ailleurs, la loi Moscovici prévoit la fusion du Fonds de garantie des dépôts (déjà largement sous-doté) avec le nouveau Fonds de résolution, ce qui pourrait aboutir de facto à l’anéantissement de la garantie publique pour les dépôts inférieurs à 100 000 euros.
Ce régime de résolution est en soi inconstitutionnel puisqu’il aboutirait à la spoliation de la propriété garantie par les articles 2 et 17 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Il est donc urgent de rompre la règle du jeu financier en séparant immédiatement les banques de dépôt des banques de marché, et en refusant d’engager l’argent du contribuable autant que du déposant pour garantir des valeurs financières fictives. La garantie des dépôts ne peut être viable sans un système bancaire assaini par cette séparation.
Pire encore, ce régime de résolution a été de fait inspiré ou imposé par des intérêts internationaux associés aux plus grandes banques ; il est donc contraire à l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui proclame que « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation » et que « nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».
Ce saurait vraiment une très bonne chose que certaines parties du monde ( = pays democratics) puisse attteindre un jour leur niveau de propre autonomie .
+ Quant on voit la technique d’extraction utilisée c’est quelque chose qui laisse rêveur !
Merci Mandalay, ce sujet d’ordre ecologic et scientific m’a fort captivé.