La polygamie ravale la femme au tout dernier rang de l’échelle sociale, par Philippe Jallade

La ministricule haineuse pro-Algérie Filipetti n’ayant pas encore brûlé la Bibliothèque Nationale de France, allons-y pour une petite leçon d’histoire. Texte écrit il y a exactement un siècle, 1913 : Maurice Landrieux. L’Islam.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6207463r

La polygamie, simultanée ou successive, ravale la femme au tout dernier rang de l’échelle sociale. Achetée, vendue, renvoyée, elle ne compte pas. Adulée ou piétinée, toujours méprisée, elle est la chose du maître, avilie sous les caresses, tout autant que sous les coups, petite bête de luxe avec laquelle on joue, bête de somme qu’on exploite et qu’on rejette dès qu’elle est hors d’usage.
La polygamie, pour ce motif utilitaire, est appréciée … Ils ont autant de femmes qu’ils en peuvent nourrir : ce sont des bras qui travaillent et qui ne coûtent pas cher. J’ai vu, en Orient, de pauvres femmes attelées à la charrue avec l’âne et traitées comme lui ; c’est tout dire, car, l’orient, c’est l’enfer des ânes.
Et cette claustration étroite, ces voiles épais, cet ensemble d’observances rigides et d’implacables sanctions qui répriment les moindres écarts, tout cela donne la mesure de la confiance que ces gens-là ont dans la vertu les uns des autres.
Le frère ne connaît pas la femme de son frère.

Et puis, c’est si commode, quand on a vagabondé hors du droit chemin musulman, si large, si coulant ; quand tout de même on a péché, c’est si facile ! On fait quelques ablutions et il n’y paraît plus. Point n’est besoin de profonde componction, ni de pénibles aveux : un peu d’eau sur la peau et la conscience est purifiée. Alors on est pur comme un ange.
Qu’importent les rechutes ! Il suffit d’être pur au moment de la prière ; et, pour être pur, on se repurifie avec l’eau de la fontaine.

Comment, avec une doctrine aussi large, une religion si accommodante, si complaisante, la morale, telle que nous l’entendons, tiendrait-elle debout?
Comment, le frein une fois cassé, des tempéraments humains, des natures orientales surtout, ne seraient-elles pas entrainées par la fougue des passions débridées ? Alors, pour que tout de même l’état social soit possible, on a donné du jeu aux passions. A voir leur nombre et la place qui leur est faite dans la cité, on dirait que les courtisanes, même celles de bas étage, sont reconnues d’utilité publique.
Elles vont et viennent librement, mêlées à la vie de tout le monde, parées comme des reines de comédie, la tête haute, sans être autrement méprisées ni tenues à l’écart. C’est une profession qui n’est pas décriée comme elle l’est en pays chrétiens ; à tel point que, dans les fêtes publiques, elles sont admises comme telles ; elles y figurent d’office.
La polygamie, qui laisse à chacun de la marge à son foyer, est une sauvegarde pour tous. Ce régime farouche de réclusion et de surveillance des femmes, qui trahit l’insécurité du milieu et la défiance mutuelle, prévient bien des scandales. L’hypocrisie des moeurs cache les autres et la crainte du fusil, du poison ou du poignard supplée à la vertu.
Tout homme convaincu d’avoir adressé la parole à une femme qui n’est pas la sienne est puni d’amende et banni pour deux ans. On comprend qu’avec des étançons de ce calibre on arrive tout de même à faire tenir debout, à peu près, le vieux précepte mosaïque : « Tu ne prendras pas la femme de Ion prochain ! »
Le Paradis de Mahomet n’est qu’un amalgame de ces trois éléments : l’oasis, la Difa et les Houris, qui sont les Almées de l’autre monde.
C’est du délire et de la folie, de la folie malsaine, car le chapitre des Houris dépasse encore tout ce que l’imagination la plus dévergondée peut inventer : la béatitude céleste n’est qu’une noce grossière, une débauche éternelle, l’apothéose éhontée de l’instinct, de l’instinct inférieur qui ne dépasse pas le niveau de l’estomac.

La vision de Dieu ne paraît pas peser bien lourd dans les conceptions mystiques de l’Islam.

Philippe Jallade

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3 Commentaires

  1. Bonjour, je ne suis jamais intervenue dans les commentaires mais je les lis tous et suis ravie quand je lis ceux de votre ex-légionnaire/routier” Breton se surcroît ! un REGAL d’humour d’ironie et surtout de bon sens. Continuez tous. J’aime vous lire.

    • Merci Jacqueline, je crois que vous faites une seule personne de deux, notre ex-légionnaire routier qui s’appelle Philippe et notre Breton qui s’appelle Philippe aussi qui ont tous deux bien du talent et de l’humour !

  2. Oh le c** !

    La ministricule haineuse pro-Algérie Filipetti n’ayant pas encore brûlé la Bibliothèque Nationale de France, allons-y pour une petite leçon d’histoire. Texte écrit il y a exactement un siècle, 1913 : Maurice Landrieux. L’Islam.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6207463r

    La p’tite Filippetti ne sait pas lire, MAIS, il y sûrement quelqu’un de son équipe qui sait ! Et s’ils se mettent à plusieurs ils peuvent bien déchiffrer votre prose, et en comprendre vaguement le sens ! ! !

    J’imagine déjà un des collaborateurs de cette idiote, arriver triomphant dans son bureau, pour l’informer que la commission des 50 employés dédiés à la compréhension des textes publiés sur RR (autant pour fdesouche, dreuz etc ça fait des places pour les potes) a compris à la lecture de votre article que la Bibliothèque Nationale détenait des ouvrages critiques vis à vis de l’islam…
    Et hop abracadabra, un incendie détruit Notre Belle Bibliothèque !

    IL NE FAUT PAS LEUR DIRE ! ! !
    Laissons les dans leur monde, ne les instruisons pas nos “ministres”, laissons les a leurs cocktails branchés entre gens “biens” c’est encore le meilleur moyen de sauvegarder notre patrimoine.

    Mon cher Ph Jallade je vous adore vous le savez, mais de grâce soyez prudent.
    Moi si quelqu’un du cabinet Filippetti venait me demander “c’est quoi ça ?” au sujet d’un de nos calvaires qui ornent les entrées de certains de nos villages, je lui dirai que c’est un épouvantail en pierre et je ferai passer nos églises pour des mosquées de style gothique ou roman comme ça je serai certain que ça ne gênerait pas mon interlocuteur…

    ILS SONT IDIOTS OUI !
    MAIS LAISSONS LES L’ÊTRE QUAND CA NOUS ARRANGE !

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