Témoignage : les heurts inter-confessionnels en terre musulmane, par Eva

Je devais avoir douze ans. Des amis avaient prêté à mes parents leur maison dans une petite ville au bord de la mer, peuplée de chrétiens. Des tensions très fortes secouaient la ville où nous vivions habituellement. Les chrétiens y étaient kidnappés par des musulmans et torturés. Certains disparaissaient pour toujours, laissant des familles incapables de faire leur deuil. Nous dormions souvent dans la cave de l’immeuble, avec d’autres familles, car les balles sifflaient devant nos fenêtres tout au long de la nuit, et le lendemain, nous étions supposés aller à l’école comme si de rien n’était, alors que nous n’avions pas fermé l’oeil !

Nous avions donc quitté notre appartement familial à la hâte, à la faveur d’une accalmie, en emportant quelques bagages. Quand la situation est ainsi tendue, il ne faut pas s’attarder, on risque d’être pris au piège: des francs-tireurs se postent aux alentours des quartiers chrétiens, et tirent sur ceux qui essaient de fuir.

Nous avions roulé à tombeau ouvert pour esquiver les tirs. Ca ne sert à rien de conduire en zigzaguant pour déconcentrer les franc-tireurs, car zigzaguer nous ralentit. Il faut rouler vite, et demander aux enfants de se coucher sur le plancher de la voiture. A chaque fois que nous quittions notre quartier enflammé et que nous arrivions en lieu sûr, nous avions l’impression de ressusciter. Quel contraste entre le chaos que nous avions fui, et cette minuscule ville apaisante au bord de la mer ! A peine arrivés, nous sommes allés au marché de plein air pour faire les courses. Ici, les commerces étaient ouverts, il y avait de la nourriture. Nous étions ensemble, nous étions heureux. On s’habitue vite à la sécurité.

?Les amis de mes parents avaient mis leur maison à notre disposition le temps que ça se calme un peu, et que nous puissions retourner chez nous. Dans cette maison d’amis, simple mais confortable, nous avions nos parents pour nous toute la journée, ils ne pouvaient pas aller travailler, et notre école était fermée. Alors nous allions barboter au bord de l’eau, cuisinions ensemble, dorlotions mes petits frères et soeurs, en leur faisant croire que nous étions là en vacances, et non pour nous réfugier.

Quelques jours plus tard, vers quatre heures du matin, le téléphone sonna. Mon père, inquiet, bondit pour répondre. Son visage changea de couleur, il raccrocha rapidement et dit à ma mère qu’il y avait un massacre en train d’avoir lieu dans le village chrétien qui se situait juste au nord de là où nous nous trouvions. Un ami des propriétaires de cette maison a téléphoné pour nous prévenir.?Nous réveillâmes les plus jeunes membres de la famille, qui étaient quelque peu hébétés mais ne protestaient pas. Ils avaient l’habitude des brusques réveils nocturnes, des départs précipités en pleine nuit. Mes parents nous ont dit de rester en pyjama, et de ne pas faire de bagages. Pas le temps, chaque minute compte. Ils essayaient de se contrôler, afin de ne pas trahir la panique à laquelle ils étaient en proie.

Nous sommes une famille nombreuse, nous avons deux voitures, ce qui est plus coûteux mais aussi plus judicieux qu’une seule grande voiture (en cas de panne, il vaut mieux avoir une seconde voiture pour fuir).?Mes parents ont pour principe de stationner toujours devant la maison, pas plus loin, avec toujours le plein d’essence, par précaution. Ils ont aussi toujours de l’argent liquide sur eux, car les chèques et les cartes bancaires par les nuits de massacre, ça ne vaut rien.?Nous dormions toujours en pyjama, pas en chemise de nuit (plus pratique pour fuir), nos pantoufles étaient toujours au pied du lit, car si les musulmans dynamitent la porte pour entrer, la déflagration fait exploser les vitres, et nous ne pouvons pas fuir pieds nus sur un sol jonché d’éclats de verre.?Et surtout, nous n’allions JAMAIS nous coucher fâchés. Quelque soit le malentendu ou la dispute que nous pouvions avoir dans la journée, nous ne nous couchions pas sans nous être embrassés, car nous ne savions pas si le lendemain matin nous serions encore vivants. La plupart des massacres ont lieu la nuit, et surprennent les familles chrétiennes pendant leur sommeil.

Donc nous nous sommes regroupés à la hâte, hagards, devant les deux voitures: l’une devait être conduite par mon père, l’autre par ma mère. Nous ne nous plaçons pas n’importe comment dans une voiture. Il y a un rite:?Mon grand frère doit être assis à côté de ma mère, pour prendre le volant au cas où ma mère est touchée par la balle d’un franc-tireur. Ma soeur aînée doit s’asseoir à côté de mon père, elle doit prendre le volant si mon père est touché. Ni mon frère ni ma soeur n’étaient encore en âge d’avoir le permis de conduire, mais ils avaient appris à conduire, parce-que ça peut être utile quand on est poursuivi.?Les francs-tireurs visent toujours le conducteur d’une voiture, afin de l’immobiliser. Ensuite, ils ont tout le loisir de canarder les autres occupants de la voiture à leur rythme et selon leur plaisir. Il ne faut pas qu’une voiture s’immobilise. Quand un conducteur est touché, il faut que quelqu’un d’autre reprenne tout de suite le volant.

Une fois mon grand frère installé à côté de ma mère, et ma grande soeur à côté de mon père, les plus jeunes d’entre nous se partagent équitablement, par âge et par sexe, à l’arrière des deux voitures. Pas toutes les filles dans une même voiture, pas les plus jeunes dans une même voiture.?Le but est que si une voiture est touchée, qu’on ne perde pas notre père et notre mère en même temps. Que ma mère, si elle perd son mari, ait son fils aîné à ses côtés. Que mon père, s’il perd sa femme, ait sa fille aînée à ses côtés. Mon sang s’est figé la première fois que j’ai compris qu’en voiture, mes parents ne nous plaçaient pas au hasard.

Au moment où nous montions dans la voiture, l’une de mes soeurs a réclamé son lapin en peluche. Elle voulait retourner dans la maison pour le récupérer, elle ne s’en séparait jamais. Ma mère, excédée de voir une jeune fille de quatorze ans miauler à cause d’un lapin en peluche alors que nos vies étaient en danger, la gifla et lui intima l’ordre de monter dans la voiture. Ma mère n’est pas du genre à distribuer les baffes. J’ai compris que malgré ses efforts pour rester calme, elle était proprement épouvantée.?Il faut dire qu’il y avait de quoi. Quelques mois plus tôt, mes deux tantes avaient été massacrées en pleine nuit. Elles n’ont pas eu notre chance, leur téléphone n’a pas sonné pour les prévenir, car les musulmans avaient pris soin de couper les lignes téléphoniques et l’électricité du village avant de l’attaquer.?Alertées par les hurlements de voisines qu’on violait et auxquelles on coupait les seins avant de les égorger, elles ont fui de chez elles. Ne sachant où aller, elles se sont réfugiées dans l’église avec d’autres villageois.?L’église, c’est le lieu que les musulmans affectionnent le plus, car c’est là où ils vont chercher les derniers survivants.?Mes tantes ont été massacrées dans l’église. Je n’ai jamais demandé si elles ont ont été violées ou torturées avant leur mort, je ne veux pas savoir.

Mes parents démarrèrent en trombe, prenant la peine de klaxonner devant chaque maison qui se trouvait sur notre passage. Des têtes hirsutes apparaissaient aux fenêtres. On leur criait: “Un massacre est en cours dans le village à côté ! Fuyez ! Avertissez vos voisins !”?Puis nous avons roulé phares éteints, pour ne pas attirer l’attention d’éventuels francs-tireurs. Mais certains de ces criminels sont équipés de matériel sophistiqué à infra-rouges, et peuvent nous voir la nuit.?D’ailleurs la lune était pleine, on y voyait comme en plein jour. La route sinueuse longeait la côte, la mer étincelait sous le clair de lune comme une rivière de diamants. Le paysage était d’une beauté à couper le souffle. Dans ce coin de paradis, des musulmans sur-armés étaient en train de tailler en pièces des civils chrétiens surpris dans leur sommeil, pendant que des francs-tireurs étaient embusqués pour traquer ceux qui comme nous cherchaient à s’échapper.

Brusquement, une voiture apparut. Elle roulait dans la direction que nous cherchions à fuir. Mes parents se mirent à klaxonner comme des fous. La voiture ralentit à notre hauteur.?Mes parents crièrent: “Rebroussez chemin ! VITE !”?Le conducteur: “Un massacre ?”?Mes parents: “Oui, fuyez et prévenez tous ceux que vous connaissez.”?Le pauvre homme ne pouvait pas faire demi-tour, il se mit à faire marche arrière à une allure et avec une dextérité qu’on ne voit que dans les films.?Une voiture arrivait derrière lui. Il la heurta légèrement, prit la peine de prévenir son conducteur de la situation alarmante. Ils ne firent pas de constat et démarrèrent illico. Les gens sont très conciliants quand la situation l’exige.

Nous roulâmes longtemps en silence, chaque voiture observant l’autre, afin de ne pas nous perdre de vue. Nous savions que si l’une des deux voitures était touchée, l’autre voiture ne devait pas s’arrêter pour porter secours, elle serait visée à son tour. Une voiture immobile est une cible idéale, et les francs-tireurs sont très précis.?Je remercie le ciel de m’avoir épargné cette épreuve, car j’étais une enfant, et j’aurais probablement perdu la raison si j’avais vu une partie de ma famille blessée, et que j’avais été obligée de continuer mon chemin sans m’arrêter.?J’étais dans la voiture de ma mère. Elle conduisait vaillamment, concentrée, décidée à mettre ses enfants à l’abri. Ses cheveux, habituellement tirés en arrière pendant la journée, étaient épars sur ses épaules. Elle portait une tenue de nuit blanche, et ressemblait à une Madone qui conduit comme une James Bond girl. J’ai toujours eu pitié de mes parents, à cause de la responsabilité écrasante qui était la leur. Comme ils sont dignes !?Ils luttaient pour nous garder en vie, tout en nous gardant chrétiens. C’était une mission impossible, car pour l’islam, un bon chrétien est un chrétien mort.?Pour la première fois cette nuit-là, j’ai senti que je ne tenais pas vraiment à avoir des enfants plus tard, si c’est pour qu’ils soient traqués comme des bêtes dans une jungle.?Pour la première fois cette nuit-là, mes parents ont envisagé une solution déchirante: se séparer de nous pour nous permettre de vivre à l’étranger.

Une fois que nous nous sommes sentis en sécurité, nous nous sommes arrêtés. La mer était toujours là, imperturbable, d’une beauté insoutenable dans l’aube qui pointait. J’avais nagé la veille dans cette mer, elle me portait, me berçait. A présent elle semblait indifférente à mon angoisse. C’est un sentiment difficile à expliquer. Parfois je suis submergée par certaines beautés de mon pays, et dégoûtée aussi, car cette beauté contraste avec la barbarie dont elle est le théâtre depuis des siècles. Je sais que ma présence est légitime sur la terre de mes ancêtres, qui est chrétienne depuis Saint-Paul. Mais l’islam, quand il vous encercle, vous fait sentir étranger, de sorte que même la beauté environnante vous insulte.

Un homme âgé, réveillé de bonne heure, s’affairait sur une terrasse. Nous lui avons dit la raison de notre présence à une heure si matinale, et lui avons demandé si nous pouvions téléphoner (il n’y avait pas de téléphone portable à l’époque).?Après un seul coup de fil, des amis d’amis ont déniché pour nous une adresse à laquelle nous pouvions aller, en attendant de trouver un hôtel ou un appartement meublé. Les habitants de ce logement étaient absents, et avaient laissé leurs clés à leur famille pour au cas où…?Nous arrivâmes à cette adresse. Nous nous sentîmes  soulagés d’avoir un toit, même étranger, au-dessus de nos têtes. Nous pouvions respirer à présent, boire un verre d’eau et nous remettre de nos émotions. Nous étions heureux.

Le lendemain, nous devions apprendre que les massacreurs n’étaient pas seulement des compatriotes musulmans. Il y avait avec eux des étrangers venus des pays arabes limitrophes pour leur prêter main forte. A l’époque, il n’y avait ni Al-Qaïda, ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni rien de tout ça. Ce n’étaient pas des islamistes, c’étaient des musulmans. Pas de barbus parmi eux, ils s’habillaient en jean, à l’occidentale.?Et ils massacraient des chrétiens à tour de bras. Pourtant, ces différentes factions musulmanes ne s’entendent pas bien entre elles. Mais quand il y a des mécréants à massacrer, leurs divergences se dissipent, et ils s’unissent d’une manière remarquable. Le lendemain, en lisant le journal, ma mère est restée pantoise devant les gros titres:

« HEURTS INTER-CONFESSIONNELS ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS »

Je suis choquée quand les médias prétendent que les massacres de chrétiens en Orient datent de la guerre en Irak ou depuis la présence de soldats occidentaux en Afghanistan, ou depuis le conflit israélo-palestinien.?Les massacres de chrétiens ont lieu depuis que les musulmans sont arrivés dans la région. Depuis quatorze siècles. Il y a des périodes d’accalmie, certes. Mais il s’agit bel et bien d’un génocide qui ne dit pas son nom, un génocide à petit feu.?Ce sont les instructions de Mahomet, qui a massacré et fait massacrer ceux qui ne se convertissaient pas à l’islam. Sa biographie l’atteste, le coran et les hadiths l’attestent. D’ailleurs, les périodes d’accalmie sont faites pour laisser les chrétiens prospérer, afin de cueillir ensuite le fruit de leurs efforts.?Que de fois, des paysans chrétiens ont entendu des musulmans leur dire:?“Oui, semez, mécréants. Mais c’est nous qui récolterons. Quand la ruche sera pleine, nous bénéficierons de votre miel”.?D’ailleurs cela est dit dans le coran, dans la sourate 22, verset 47:?“Combien de cités criminelles n’avons-nous pas laissé prospérer pendant un certain temps ! A la fin, nous les visitâmes de notre châtiment. Tout retourne à nous !”?Et cet autre verset, qui malheureusement s’applique aussi à la France:?“Que de villes criminelles avons-nous renversées, et établi à leur place d’autres populations ! (Sourate 21, verset 11)?(Villes criminelles veut dire en musulman: villes qui ont refusé la conversion à l’islam)

Une fois remis de nos émotions, mes parents me demandèrent d’aller coucher mes jeunes frères et soeurs. J’ai les ai mis au lit, mais ils avaient les yeux grands ouverts, je sentais qu’ils n’allaient pas s’assoupir de sitôt. Je suis allée dans la salle de bains pour faire un brin de toilette. Je me suis mise à fredonner comme pour moi-même, en laissant la porte entre-ouverte afin qu’ils m’entendent. C’est une technique: vous chantonnez, ça vous donne un air insouciant. Les enfants se disent que vous ne pourriez pas être d’une humeur légère si la situation était si grave que ça. Bref, ça dédramatise. En sortant de la salle de bains, j’ai vu que mes cadets avaient les yeux fermés. J’ai arrêté de fredonner.

Une minute plus tard, j’ai entendu la petite voix de mon frère qui disait: “Eva, peux-tu continuer à chanter s’il te plaît ?”?Comme je vous l’ai dit, c’est une technique. Et elle marche à tous les coups !

Eva

 

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18 Comments

  1. Terrible récit.
    C’est ce type de récit qui m’a décidé à combattre aux côtés des apostats et surtout à combattre inlassablement, jusqu’à épuisement l’Islam…
    jusqu’au jour où j’ai compris qu’il fallait SURTOUT parler sans relâche du Christ !
    Dans mon cas, l’histoire d’une jeune file musulmane de 19 ans qui fut égorgée par le père, pour laver l’honneur de la famille, me révolta, car la jeune fille avait osé embrassé avant le mariage (Liban, années 80)
    N’oublions pas que l’Islam est un cancer qui s’attaque AUSSI et avant tout aux musulmans, il ne faut pas sortir de st cyr ou de polytechnique pour comprendre que l’Islam ne tient QUE parce qu’il use de la peur de manière atroce, répétée, de telle manière qu’un climat de paix réel ne puisse pas s’établir…
    Les gens sont des lâches…qui ne savent pas se faire confiance et s’associer pour éliminer physiquement, et définitivement toutes ces nuisances…un jour…
    Et Lorsque Jean Paul deux disait à tous « n’ayez pas peur », reprenant les paroles du Christ, vous comprenez parfaitement pourquoi tout cela est dit et répété depuis des siècles…sauf que Jésus n’a certainement pas imaginé que les musulmans renverseraient la table après lui. Pourtant, moi je crois en Jésus, l’Humanité ne serait que musulmane sans son existence… Quelques iles survivraient…

  2. C’est un récit héroïque et passionnant !
    MErci pour ce témoignage que je vais faire suivre 🙂

  3. Témoignage effrayant, bouleversant. Et encore les mots ne sont rien pour ces pauvres genss qui subissent des horreurs pareilles……
    En tout cas à faire partager au plus grand nombre possible afin d’ouvrir les yeux du plus grand nombre. Après ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas…..
    A coté de cela les Etats-Unis dans une commission sur la liberté des religions pond un rapport accusant l’Europe et l’Asie de ne pas laisser de liberté religieuse aux musulmans. Ce rapport dénonce même le manque de liberté pour les groupes religieux des pays musulmans……mais pas un mot pas une ligne pour le chrétiens persécutés, massacrés de par le monde. Tout comme les boudhistes en Thaïlande. Révoltant.
    Je dors très mal mais je pense que cette colère qui nous ronge, nous tous les patriotes y est pour beaucoup. Quand cela va-t-il enfin bouger pour que nous retrouvions notre liberté ??

    • Oui Muxu ce qui se passe empêche de dormir les patriotes mais laisse de marbre les décideurs…

  4. Déchirant témoignage à lire absolument. L’ignorance n’est PLUS une excuse, et certainement pas de nos jours.

    En lisant ce témoignage, ça m’a rappelé celui de Brigitte Gabriel, une femme extraordinaire qui, enfant, a connu les atrocités de la guerre du Liban et qui ne cesse de dénoncer le danger que représente ces fous furieux. Vivre aux USA ne l’a jamais fait oublier les horreurs de cette guerre et ses responsables, et elle est horrifiée que les leçons qui s’imposent n’ont toujours pas l’air d’avoir été apprises.

    • J’apprécie beaucoup le courage de Brigitte Gabriel.
      En fait elle a émigré aux Etats-Unis en pensant que là-bas, elle n’aurait plus à subir à cause de l’islam.
      Quand les attentats du 11 septembre 2001 eurent lieu, elle a compris que l’islam l’avait rattrapée, et que si elle ne faisait rien, ses enfants auraient à subir un jour ce dont elle a été victime dans son enfance au Liban.
      Elle a fondé « Act for America », et elle est très active, très efficace.

      Pour moi aussi, la France était le pays-refuge où l’islam ne pourrait jamais m’atteindre. Je me suis trompée.
      J’ai toujours informé les français sur les dangers de l’islam, mais on me riait au nez, en me disant que j’avais un « problème personnel » avec l’islam.
      Ce n’est pas vrai: c’est l’islam qui a un compte à régler avec tous les non-musulmans.

  5. « HEURTS INTER-CONFESSIONNELS ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS »

    Cette manière de présenter les choses de la part de nos journaleux m’a toujours choqué.
    Déjà ce ne sont jamais des heurts mais des massacres, des pogroms, ensuite si c’était réellement inter-confessionnel cela voudrait dire que les chrétiens ont la capacité de riposter, hors ce n’est jamais le cas, si cela l’était d’ailleurs les musulmans n’attaqueraient pas, ils sont trop lâches.

    Pour le reste, c’est tragiquement et rigoureusement exact, hélas, et les Francais ont tord de penser que cela ne se produira jamais sur notre sol où qu’ils seront épargnés car athées, les musulmans détestent les athées autant qu’ils détestent les juifs ou les chrétiens, en fait ils détestent tous ceux qui ne sont pas musulmans, tout simplement.

    L’autre chose qui me révolte, c’est l’inertie des hommes d’états, leur absence de réactions. Tout ce passe comme si ces comportements barbares des musulmans avaient une légitimité, hors il n’en est rien, le christianisme étant bien antérieur à l’islam.

  6. La lecture de ce texte d’Eva a pour résultat d’augmenter encore plus mon énorme détestation de l’épiscopat français, son silence criminel concernant la souffrance des chrétiens du Moyen-Orient dont les musulmans sont coupables, et sa préoccupation constante de lécher le cul de l’islam en France.
    Et pendant ce temps-là, ma femme qui continue d’aller à la messe ; grand bien lui fasse…

    • Vous avez raison, Monsieur Jallade, mais il y a quand même des prêtres français qui font tout ce qu’ils peuvent pour informer sur le sort des chrétiens d’Orient. Il y a aussi des associations françaises qui leur viennent en aide, comme l’Oeuvre d’Orient, Chrétienté Solidarité, ou bien l’Aide à l’Eglise en Détresse.

      Personnellement, celui qui me hérisse le plus est le Père Michel Lelong, quand il dit que les chrétiens dOrient sont en effet persécutés, mais qu’ils sont fautifs également, car ils sont tournés vers l’Occident, qu’il demandent de l’aide à l’étranger…
      Vers où veut-il qu’on se tourne pour appeler à l’aide ? Vers la Mecque ?

      • Sans doute vers la Mecque, ils n’ont qu’à se convertir à l’islam et ils seront saufs !!!!

        • Le Père Lelong est en effet ce qu’il y a de pire. Cet affreux a ses entrées à Radio Courtoisie et est assez proche des catho-tradi tout en ne l’étant pas. «Je préférerais voir les chrétiens du Liban morts plutôt que de savoir qu’ils on dû tuer leur prochain pour survivre» aurait-il dit à Jean-Pierre Péroncel-Hugoz !

          • On ne s’en sortira jamais avec des dhimmis pareils qui font la nique à Taubira… Bref laissez-vous égorger…

          • Bonsoir Pascal Olivier,

            Ca m’étonne que les cathos-tradi admettent ce sinistre Père Lelong dans leurs émissions.
            Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, si mes souvenirs sont bons, disait que le Père Lelong est d’une « naïveté féroce ».
            Personnellement, je le vois plutôt comme un pro-musulman, car il préside je ne sais plus quelle association d’amitié islamo-chrétienne en France, pendant que les chrétiens sont allègrement massacrés ailleurs.
            Franchement il faut n’avoir pas lu la biographie du prophète pour imaginer que ce genre d’amitié puisse être sincère.
            Pour ma part, j’ai vécu dans plusieurs pays arabes, et j’en ai conclu que l’instrument le plus efficace au service du dialogue islamo-chrétien, c’est la kalachnikov.
            Evitons que cela n’arrive en France, préservons-nous d’un futur conflit armé, en informant au maximum sur l’islam, en y consacrant tout notre temps libre.
            Il en va du salut de la France, de l’avenir de ses enfants.

          • Bonjour Eva,

            Il me semble que Jean-Pierre Péroncel-Hugoz ne croit pas un seul instant à la naïveté du Père Lelong. Il n’écrit pas « naïveté féroce » mais «naïveté qui peut confiner à la férocité». Après l’avoir classé parmi les plus remarquables néo-Turcs de profession et avoir évoqué le culte qu’il voue à l’islam je comprends «naïveté» comme une anti-phrase, voire comme une précaution oratoire.

  7. Effrayant, on ne trouve pas les mots. Où cela a-t-il lieu exactement? A transmettre tous azimuts, surtout à tous nos bobos à la BHL qui veulent livrer nos enfants à des barbares. Aujourd’hui déjà, on tranche au hachoir des britanniques, mais pour nos merdias, ce ne sera l’oeuvre que de déséquilibrés!!

    • Pour le lieu je laisserai Eva répondre directement

    • En Turquie aussi, où des prêtres sont régulièrement assassinés, le gouvernement dit que ce sont des déséquilibrés qui les tuent.
      J’attends de voir des déséquilibrés tuer des imams…

  8. insoutenable

    je m’incline devant tant d’amour et de courage.

    rien à ajouter

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