Nous voilà bien. Il nous est dorénavant conseillé de ne pas nous identifier comme homme ou femme, ce qui serait discriminant et auto-pénalisant.
Discriminant pour qui ? Pour les femmes qui se prennent pour des hommes et vice-versa. Evidemment, on peut comprendre les difficultés de tous ces malheureux qui, depuis des années, sont obligés de choisir, à leur corps défendant, des toilettes femme ou homme, le temps d’entrer dans la bonne cabine, et donc de faire un choix correspondant à leur aspect physique mais pas spécialement à leur regard sur eux-mêmes. Mais on peut raisonnablement penser que cela n’est que de la roupie de sansonnet eu égard à toutes les difficultés et au mal être permanent qu’ils doivent subir.
Parce que, tout de même, je dois reconnaître que, moi, consciente d’être une femme et diablement heureuse d’avoir un vagin, avec tous les plaisirs de femme qu’il m’a apporté, qu’il m’apporte et n’a pas fini de m’apporter, n’ai jamais eu d’état d’âme à user des toilettes pour hommes quand il y a trop de monde chez les femmes, dans les restaurants ou sur les autoroutes ; et je gage que je ne suis pas la seule à le faire. Or, je dois reconnaître que, même si on ne naît pas femme (au sens restreint de mère et ménagère) mais qu’on le devient dans des sociétés traditionnelles qui refusent à la femme l’égalité en droit avec les hommes, j’ai adoré savoir dès l’enfance que je n’avais pas de phallus entre les jambes et que cela me promettait des découvertes savoureuses et une fort agréable complémentarité avec l’autre, différent de moi, et donc gage d’envie de grandir, de découvrir, de vivre, tout simplement. Et, chose extraordinaire, en ayant toujours eu la délicieuse sensation de pouvoir tout faire, comme tout être humain, quel que soit son sexe, dans nos sociétés issues des Lumières. Quel bonheur d’être née en France !
Eh bien il y a des penseurs qui se sont mis en tête de mettre fin au scandale des toilettes unisexe et de proposer des toilettes publiques « transgenre ». Ça se passe en Allemagne mais nul pays, à mon avis n’est à l’abri des malades du gender. On conseillera à ceux qui ignorent cette théorie en vogue jusque dans nos ministères de lire l‘article que j’ai écrit sur le sujet il y a presque deux ans.
Si on lit l’article sur les toilettes transgenre, on découvrira une phrase très importante : selon le comité allemand d’éthique, il faudrait éviter une auto-catégorisation dans un genre ou un autre de la part des citoyens.
Ouah ! Nous y voilà. Derrière le souci de ne pas discriminer ceux qui n’arrivent pas à savoir s’ils sont homme ou femme, voici l’objectif suprême, culpabiliser les imbéciles heureux qui croient être nés avec un vagin ou un phallus et en avoir reçu, tout bêtement, leur première identité, et, avec, leurs premières certitudes.
On a déjà glosé, ici ou là sur ces parents qui refusent de donner un prénom à leurs enfants qui pourrait les influencer et les amener à se regarder d’un genre défini, on a déjà dit tout le mal que l’on pense de ces spécialistes en -logue qui sévissent et sont en train de détruire, carrément, des millions d’enfants, les nôtres, en les obligeant à ne pas savoir qui ils sont et où ils vont.
Les dealers n’ont pas assez de clients, il faut que les assassino-logues leur en amènent chaque jour un peu plus, de ces jeunes perdus, sans passé, sans présent, sans avenir, sans certitudes ?
Une colère noire m’envahit et j’appelle de tous mes voeux un autre Nuremberg pour condamner ces monstres à vivre castrés pour les hommes et avec une greffe de phallus pour les femmes, histoire de leur faire savoir qui ils sont vraiment et de venger nos enfants qui ne leur ont rien fait.
On marche décidément sur la tête, et on se rapproche furieusement des mondes horribles de la science-fiction, que ce soit Le Meilleur des Mondes d’Huxley ou Fahrenheit 451 de Bradbury. Je me contenterai de recopier un passage de ce dernier livre, écrit en 1953 :
« À présent, prenons les minorités dans notre civilisation, d’accord ? Plus la population est grande, plus les minorités sont nombreuses. N’allons surtout pas marcher sur les pieds des amis des chiens, amis des chats, docteurs, avocats, commerçants, patrons, mormons, baptistes, unitariens, Chinois de la seconde génération, Suédois, Italiens, Allemands, Texans, habitants de Brooklyn, Irlandais, natifs de l’Oregon ou de Mexico. Les personnages de tel livre, telle dramatique, telle série télévisée n’entretiennent aucune ressemblance intentionnelle avec des peintres, cartographes, mécaniciens existants. Plus vaste est le marché, Montag, moins vous tenez aux controverses, souvenez-vous de ça ! Souvenez-vous de toutes les minorités, aussi minimes soient-elles, qui doivent garder le nombril propre. Auteurs pleins de pensées mauvaises, bloquez vos machines à écrire. Ils l’ont fait. Les magazines sont devenus un aimable salmigondis de tapioca à la vanille. Les livres, à en croire ces fichus snobs de critiques, n’étaient que de l’eau de vaisselle. Pas étonnant que les livres aient cessé de se vendre, disaient-ils. Mais le public, sachant ce qu’il voulait, tout à la joie de virevolter, a laissé survivre les bandes dessinées. Et les revues érotiques en trois dimensions, naturellement. Et voilà, Montag. Tout ça n’est pas venu d’en haut. Il n’y a pas eu de décret, de déclaration, de censure au départ, non ! La technologie, l’exploitation de la masse, la pression des minorités, et le tour était joué, Dieu merci. Aujourd’hui, grâce à eux, vous pouvez vivre constamment dans le bonheur, vous avez le droit de lire des bandes dessinées, les bonnes vieilles confessions ou les revues économiques.
– Oui, mais les pompiers dans tout ça ? demanda Montag.
– Ah. » Beatty se pencha en avant dans le léger brouillard engendré par la fumée de sa pipe. « Rien de plus naturel ni de plus simple à expliquer. Le système scolaire produisant de plus en plus de coureurs, sauteurs, pilotes de course, bricoleurs, escamoteurs, aviateurs, nageurs, au lieu de chercheurs, de critiques, de savants, de créateurs, le mot « intellectuel » est, bien entendu, devenu l’injure qu’il méritait d’être. On a toujours peur de l’inconnu. Vous vous rappelez sûrement le gosse qui, dans votre classe, était exceptionnellement « brillant », savait toujours bien ses leçons et répondait toujours le premier tandis que les autres, assis là comme autant de potiches, le haïssaient. Et n’était-ce pas ce brillant sujet que vous choisissiez à la sortie pour vos brimades et vos tortures ? Bien sûr que si. On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l’image de l’autre, comme ça tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme. Battons en brèche l’esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l’homme cultivé ? Moi ? Je ne le supporterai pas une minute. Ainsi, quand les maisons ont été enfin totalement ignifugées dans le monde entier (votre supposition était juste l’autre soir), les pompiers à l’ancienne sont devenus obsolètes. Ils se sont vu assigner une tâche nouvelle, la protection de la paix de l’esprit ; ils sont devenus le centre de notre crainte aussi compréhensible que légitime d’être inférieur : censeurs, juges et bourreaux officiels. Voilà ce que vous êtes, Montag, et voilà ce que je suis. »
[…]
« Il faut que vous compreniez que notre civilisation est si vaste que nous ne pouvons nous permettre d’inquiéter et de déranger nos minorités. Posez-vous la question : Qu’est-ce que nous désirons par-dessus tout dans ce pays ? Les gens veulent être heureux, d’accord ? N’avez-vous pas entendu cette chanson toute votre vie ? Je veux être heureux, disent les gens. Eh bien, ne le sont-ils pas ? Ne veillons-nous pas à ce qu’ils soient toujours en mouvement, à ce qu’ils aient des distractions ? Nous ne vivons que pour ça, non ? Pour le plaisir, l’excitation ? Et vous devez admettre que notre culture nous fournit tout ça à foison. »
Christine Tasin
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Et qui va relever la lunette dans les toilettes? Pas très ragoutant tout ça!
Bravo Christine, ça c’est envoyé, beau coup de gueule qui fait du bien!
Merci Alain !
Drôle de genre
On ne change pas la Nature… [Voltaire]
Du temps que Monsieur de La Fontaine parlait,
On glosait fort autour de lui
De certaine philosophie, qu’il qualifiait,
Non sans ironie, de subtile et hardie :
«Iris 1 s’exclamait-il, la savez-vous ? On dit
Cette philosophie nouvelle :
La bête est une machine ! Et en elle,
Point d’âme, point de sentiment. Tout est corps,
Rouages, mécanismes et ressorts.»
C’est la fameuse théorie cartésienne
De l’animal-machine, qu’il fait sienne…
Pour mieux s’en amuser ! Tout bien considéré
On doute que Descartes ait un jour approché
Un chat, un chien ou même un perroquet ?
Allons, chacun voit bien que sottise et génie,
Cohabitent très bien dans un même cerveau.
La grande affaire qui aujourd’hui
Agite nos génies nouveaux,
C’est cette théorie du gender
Qu’on dit chez nous : théorie du genre.
– De quel genre ? – D’un sale genre ;
Le genre férocement pervers ;
Apte à vous véroler la Société toute entière !
D’après ces docteurs singuliers,
Notre espèce n’est pas sexuée ;
Sa nature est inachevée !
Heureusement l’éducation y pourvoira :
On ne naît pas femme on le devient 2, voire…
Elle avait de drôles d’idées la Beauvoir.
Chargez votre vache d’un bât,
Épicez votre bouc de falbalas,
Et voyez si vous obtenez à votre gré,
Un cheval de selle, une ânesse ou un onagre !
Génies bornés, esprits podagres,
Qui trop pensez avec les pieds !
Vous ne savez plus qu’inventer pour extirper
Ce qui nous reste encor d’humanité.
Le pire est que l’on enseigne cette foutaise
Dans des écoles où nul n’apprend plus à lire
Mais où les crétins pantouflent à l’aise.
Et si parfois ils arrivent à réfléchir,
Au bout de dix ans d’un semblant d’études 3,
Ils s’apercevront avec inquiétude
Qu’ils ignorent toujours à quel genre se vouer !
Faux-semblant, laideur et scandale,
Menacent tous les jours la Vérité.
C’est l’éternelle lutte du Bien et du Mal.
Nos félons politiques, ombres auxiliaires 4
Laissent faire, nous préparant l’enfer sur terre !
Y.T. 02 2013
1. Iris est Madame de La Sablière, bienfaitrice de La Fontaine qu’elle hébergea durant 20 ans.
2. «La France était fière de son système éducatif. Elle l’est moins lorsqu’elle observe son recul dans les classements internationaux, le nombre d’élèves sortis de la formation sans diplôme qualifiant, voire le niveau de l’illettrisme.» [Un député de l’ex-majorité]
3. La femelle humaine ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat (sic). [In, Le deuxième sexe. S. de Beauvoir].
Ndlr : Les féministes apprécieront ! Elle n’avait pas une haute opinion de son sexe la Beauvoir. Avait-elle des regrets de ne pas posséder l’attribut masculin ? Et dans ce cas faudrait-il lire ses assertions à l’aune de sa frustration ?
4. Remercions particulièrement M. Luc Chatel, ex-ministre de la Destruction nationale, pardon de l’Education… à qui nous devons l’inscription de la foutaise en question dans les programmes scolaires. La Gauche recrute ses sinistres auxiliaires dans toutes les mouvances politiques.
HOMME, ou FEMME, ….et pourquoi pas….. HOMME ET FEMME…
PERSONNE, sur cette Terre, ne peut…NIER cette …..EVIDENCE…. EVIDENTE:
– TOUS les ÊTRES HUMAINS qui vivent sur cette Planète sont…… soient des HOMMES, ou soient des FEMMES
HOMMES, ou FEMMES, cela paraît….EVIDENT, et FACILE à….. DISTINGUER, et CLASSER,
mais quels sont les VERITABLE CRITERES de Masculinité, et de Féminité ??????
PHYSIQUEMENT, c’est EVIDENT, même si la chirurgie peut BROUILLER les évidences: on EN a….., ou on EN a pas!
mais INTERIEUREMENT, MORALEMENT, SENSIBLEMENT, INTELLECTUELLEMENT???
QUI EST….HOMME?, et QUI EST……FEMME ?
QUI EST…MASCULIN? et QUI EST….FEMININ ??
QUI EST ….SUPERIEUR? et QUI EST…INFERIEUR??
QUI EST…..MEILLEUR?? et QUI EST..MOINS BON ???
– Est ce que la seule FORCE , appartient à l’Homme, et EST UN CRITERE de type…..MASCULIN?
– Est-ce que la SENSIBILITE, est forcément FEMININE?, et n’y a t’il pas des Hommes………….HYPER-SENSIBLES?
– Est-ce que la CUISINE, EST un ART…..FEMININ? ou MASCULIN ?
– l’ART, et la MUSIQUE serait’elles des activités typiquement féminines, ou certains MOZART seraient des exceptions?
-et l’INTELLIGENCE, serait’elle limitée aux Hommes?, et les Femmes seraient’Elles …….les Gourdes de service???
Ce qu’IL FAUT COMMENCER à POSER, et à FAIRE dans un TEL DEBAT, c’est de REFUSER TOUT… SEXISME:
– NON, les HOMMES ne SONT PAS, et ne SERONT JAMAIS… MEILLEURS que LEURS HOMOLOGUES FEMININS
– NON, les FEMMES ne SONT PAS, et ne SERONT JAMAIS MEILLEURES, et PLUS IMPORTANTES que les HOMMES
un MONDE, que de FEMMES, serait une……CATASTROPHE,
et je vous laisse imaginer un Monde où il n’y aurait que des HOMMES………
ils disparaîtraient TOUS les uns après les autres.
NON – NON – NON -JAMAIS…..TOUT DEBAT SEXISTE, est d’avance ………………VOUE à l’ECHEC
NON, le SEXISME est UNE ERREUR…….HUMAINE…….GRAVE,… autant qu’IRRESPONSABLE
SEPARER le MONDE, en 2 CLANS RIVAUX, HOMMES-FEMMES, est INDIGNE d’êtres soit disant « INTELLIGENTS »
Le MONDE HUMAIN, est constitué …d’HOMMES, et de FEMMES, et c’est……. TRES BIEN COMME CA.
La BONNE NOTION, ou VALEUR, qu’il FAUT APPORTER autant que DEFENDRE, est la………..COMPLEMENTARITE
Voila, la BONNE REMARQUE, la BONNE REALITE….VRAIE: nous SOMMES TOUS……COMPLEMENTAIRES -OUF-
COMPLEMENTAIRES, c’est le CONTRAIRE de…. PAREILS-COMMUNS-IDEMS-VULGAIRES-…….CLONES
AUCUN ETRE HUMAIN, sur la Terre, est PAREIL, ou SEMBLABLE à un Autre, TOUS-DIFFERENTS
NOUS SOMMES TOUS…….UNIQUES, …
et SURTOUT, nous sommes TOUS………………..IN-DIS-PEN-SABLES (Hommes, ou Femmes)
QUI, d’entre nous, peut faire fonctionner le Monde, tout seul ?????????
QUI, d’entre nous, peut ÊTRE, et VIVRE SEUL ??????
la MULTITUDE, et la DIVERSITE, est …….NOTRE PLUS GRANDE RICHESSE,
c’est…parce qu’il y a….. des HOMMES, ET des FEMMES,…. que le Monde AVANCE …….CORRECTEMENT
Les HOMMES (et les FEMMES bien évidemment), sont des ÊTRES VIVANTS…..SOCIAUX.
Et la SOCIETE, commence par….. la RECONNAISSANCE …..de l’AUTRE, …. DIFFERENT,
HOMME, ou FEMME, MASCULIN, ou FEMININ,
SOYONS, et RESTONS des……HUMAINS (et non pas des bestiaux),
et PROUVONS-NOUS, et aux Autres autour de Nous, que nous SOMMES…. DIGNE de Notre… HUMANITE.