Merci du fond du coeur à Daniel pour, une fois de plus, avoir su nous toucher, nous amener les larmes aux yeux, en nous parlant des nôtres, ces héros, qui ont su, en une période aussi troublée que la nôtre, tenir bon, garder foi en l’homme, en la nation, en la patrie, et mourir pour elle.
Ces héros qui sont presque de notre temps sont nos modèles, notre souffle, ils nous redonnent confiance et courage au milieu de la tourmente. Et ils font honte à tous les timides, tous les lâches, tous ceux qui préfèrent regarder leurs pieds que dire, tout simplement, non. Merci Daniel.
Christine Tasin
QUAND LES FRANÇAIS DIGNES DÉFENDAIENT LA MÈRE-PATRIE :
Cette série de trois articles fait suite à une série précédente dédiée à Leclerc, Patton et Montgomery.
(1) HONORÉ D’ESTIENNE D’ORVES
Selon le livre d’Étienne de Montety :
« HONORÉ D’ESTIENNE D’ORVES » (PERRIN) :
Le capitaine de frégate comte Honoré d’Estienne d’Orves appartenait à une famille de l’ancienne noblesse, était apparenté par sa mère à celle des De Vilmorin -séculaires producteurs de semences- dont la célèbre Louise fut un temps fiancée à Antoine de Saint-Exupéry, cousin d’Honoré. Son prénom vient du mot « Honneur », l’une des quatre références composant la devise de la Marine avec « Patrie », « Valeur », « Discipline », gravées aux angles des navires . Honoré d’Estienne d’Orves servit sans faillir ces quatre exigences de toute motivation patriotique.
Dès les premières pages du livre, on trouve l’une des présentations les plus dignes et nobles qui soient :
« … N’est-il pas en effet l’héritier d’une lignée comme il en existait des milliers en France… pétrie d’histoire et de fidélité ? Une famille où élever des enfants signifiait d’abord les éduquer au service des autres et de la patrie, fût-ce jusqu’au sacrifice… Goût de la liberté, exaltation de la France et de ses morts, foi chrétienne au risque de la mort… un appel au dépassement au profit de quelque chose de supérieur, que l’on peut nommer bien commun, souci de la permanence historique, souveraineté nationale, intégrité du territoire. Un sentiment inné, cultivé par des générations de héros ou d’honnêtes gens, dans leur propre famille mais aussi à l’école, dans l’armée, un sentiment qui commande d’outrepasser les dimensions de sa propre personne… »
Heureux furent ceux qui grandirent dans une telle éducation familiale et sociale ! Il fallait être issu d’un tel creuset de façonnage spirituel et moral pour devenir l’un des héros de cette époque où la Patrie trahie et envahie redressa la tête ! Aujourd’hui les « consommateurs » accrochés aux « droits de l’homme » et plus encore à leur appareil multimédia dernier modèle où ils puisent à souhait désinformation soviétique, « amis » virtuels et jeux stupides sont à des années-lumière de cette noblesse de cœur avant que de patronyme qui était celle de notre glorieux marin.
Sa mère Élisabeth participe à l’œuvre de l’abbé Thiberge, lequel fonde à Paris des ateliers de cuisine et de dactylographie accueillant des ouvrières pendant la pause de midi, leur permettant de déjeuner dans de bonnes conditions et d’apprendre ces pratiques. Ces ouvrières ainsi occupées le midi deviendront les « Midinettes ». Élisabeth est aussi présidente locale de la Ligue Patriotique des Françaises, branche féminine de la Ligue des Patriotes fondée par Paul Déroulède, laquelle voit se grouper en son sein bonapartistes, républicains et royalistes, tous au service du redressement national. Honoré restera imprégné de ce dévouement gratuit et patriotique duquel sa mère lui aura montré l’exemple. Le fait que, chez les d’Estienne d’Orves -comme chez les de Hauteclocque- on ne soit point républicain mais royaliste n’empêche nullement ce dévouement pour les autres, le Bien commun et la Patrie.
Honoré d’Estienne d’Orves est élève au lycée Louis-le-Grand, où il côtoie notamment des camarades à peine plus âgés que lui, reprenant leurs études après un passage au feu dans les derniers combats de la guerre de 14-18. Ceux-ci suscitent en lui admiration, respect et souhait de les imiter.
Il a notamment pour camarade de promotion à l’École Navale, puis sur la Jeanne d’Arc, Jean L’Herminier, futur commandant du sous-marin Casabianca, qu’il emmènera rallier les Forces Navales Françaises Libres et participer à la libération de la Corse au prix de l’amputation de ses deux jambes, qu’il aurait pu sauver en se faisant opérer à temps.
Parlant des heures de quart nocturne, en groupe restreint, à la passerelle du Suffren traversant l’Atlantique :
« … D’Estienne affectionne ces moments qui permettent de rencontrer les hommes de manière plus approfondie, de s’intéresser à eux, à leurs projets, de leur fournir des conseils pour leur avenir dans la Royale, ou tout simplement de les familiariser avec la navigation en leur apprenant par exemple la carte du ciel. Sa gentillesse et sa disponibilité deviennent proverbiales… »
Honoré d’Estienne d’Orves trouve dans l’exemple maternel précédemment cité la motivation à s’engager bénévolement dans les « Équipes Sociales », ayant pour but d’instruire tous ceux qui le souhaitent des choses pratiques de la vie et des sciences nouvelles en plein essor. Elles se veulent aussi une alternative à la « lutte des classes » préconisée par les communistes. Il y passe le plus clair de son temps libre à ses débuts dans la Marine, alors qu’il est à Brest. Écrivant à ses enfants à propos d’une même expérience à Gentilly :
« … Dans ces échanges avec les ouvriers, les paysans, vous avez à recevoir et à donner. D’eux, vous apprendrez des recettes pour vous tirer de bien des difficultés. Les ouvriers qualifiés vous feront connaître souvent des inventions techniques très ingénieuses et profitables, vous admirerez avec quelle intelligence et quelle persévérance ils ont acquis aux cours du soir des connaissances théoriques que vous avez oubliées… »
On est loin du mépris pour les « Sans-Dents », « ceux qui ne sont rien » et autres « illettrés », « ivrognes » et « fainéants »…
Honoré d’Estienne d’Orves réfléchit à sa façon en matière politique, en particulier lors des événements de 1936. Ainsi suppose-t-il :
« … Sans même parler de la grâce que Dieu donne aux rois, ceux-ci ont été élevés dans l’idée qu’ils auraient plus tard à régner. Ce métier extraordinairement difficile, ils l’ont appris dès l’enfance. Et c’est assez pour leur donner certaines qualités qui suffisent… »
Il prendra plus tard position pour l’avènement du comte de Paris comme roi de France, tout en réservant cette sympathie au cadre intime de ses plus proches.
Mais la guerre ne laisse bientôt plus le loisir de disserter et de polémiquer sur le meilleur régime politique. Voici l’invasion de la France, l’armistice, et la Marine française dispersée de part le vaste monde parmi ses colonies ou dans les pays alliés.
Honoré d’Estienne d’Orves sert sur le Duquesne, comme officier d’ordonnance de l’amiral Godfroy, commandant la Force X. En Juin 1940, elle est stationnée dans le port d’Alexandrie (Égypte, alors sous tutelle britannique) voisinant avec une partie de la flotte britannique commandée par l’amiral Cunningham, beau-frère du précédent. Alors que Churchill lance l’opération Catapult, destinée à s’emparer des navires français présents dans les ports britanniques et à neutraliser ceux se trouvant dans l’Empire français, et juste après le désastre de Mers-el-Kébir, les relations s’enveniment dans le port d’Alexandrie, conduisant à une situation surréaliste : stationnés dans le même port, commandés par deux amiraux apparentés, les navires français et britanniques prennent leurs dispositions pour se canonner et se torpiller à bout portant ! C’est alors que quelques avions italiens viennent très opportunément rappeler l’essentiel en bombardant Alexandrie, provoquant contre eux feu commun à l’initiative des Français. L’ennemi étant ainsi clairement identifié, les deux amiraux négocient et les navires français devenus provisoirement non opérationnels restent sur place, tandis que Cunningham emmène la plupart des siens continuer la guerre. Mais cette situation d’attente ne saurait convenir à Honoré d’Estienne d’Orves.
Il quitte donc le Duquesne -les Vichystes considérant qu’il déserte- en compagnie d’une cinquantaine de camarades venus de plusieurs navires, afin de rejoindre les Forces Françaises libres, non sans avoir précisé par écrit à l’amiral Godfroy ses raisons profondément patriotiques :
« … Permettez-moi de vous dire aussi combien j’étais attaché à vous qui avez su sauvegarder ces jours derniers notre vie et notre honneur. Vous devinez mes sentiments. J’ai été élevé dans le culte de la Patrie… »
Afin de crédibiliser l’action commune, il crée un commando, le Premier Groupe marin, dont il officialise l’existence auprès du commandant en chef britannique en Égypte, le général Wavell. Il est précisé que ce commando, qui s’entraînera dans un camp britannique en Égypte pour commencer, est destiné à rejoindre au plus tôt la France Libre. Les tergiversations britanniques et les changements de situations militaires ou politiques dans différents pays du Moyen-Orient et d’Afrique obligent Honoré d’Estienne d’Orves et ses camarades à faire le tour de celle-ci, en passant par le cap de Bonne-Espérance, pour rejoindre le Royaume-Uni et continuer la lutte, abandonnant même l’idée première de combattre au plus près et au plus tôt sur le sol africain, dans les Somalies.
Arrivé à Londres, Honoré d’Estienne d’Orves est promu à un grade supérieur et nommé chef du 2e Bureau (Renseignements) des Forces Navales Françaises Libres (créé le 7 août 1940).
Ce poste ne lui convient guère, lui qui bout d’impatience de combattre, mais il l’accepte par discipline : les FNFL manquent d’officiers d’état-major. Il encourage un subordonné qui, dans ses écrits à l’adresse des marins restés à Alexandrie, leur précise :
« … C’est la liberté de notre pays qui est en jeu, mais si un jour vous vous en sentiez le courage, il y a encore de la place parmi nous… »
Quelle belle sollicitation de l’amour-propre, quel humour fraternel et quelle porte ouverte sans jugement à ceux que l’on aimerait tant voir réagir pour défendre la Patrie !
La vie de chef de Bureau à Londres n’est pas pour plaire à Honoré d’Estienne d’Orves qui, à force d’insistance, obtient de partir en mission en France occupée, malgré la désapprobation de ses chefs, collègues et amis, : l’amiral Muselier – « Ce voyage est une condamnation à mort ! », le capitaine de vaisseau Wietzel, chef du 1er Bureau (Personnel) désapprouve le projet, Maurice Schumann – « Il court au martyre ! » René Cassin qui le renvoie prudemment à ses supérieurs, le colonel Passy ajoutant une considération personnelle – « Trop confiant pour faire un agent secret. » Tous ces commentaires malheureusement prémonitoires n’arrêtent pas la mission dont Honoré d’Estienne d’Orves a réussi à convaincre de l’utilité le général de Gaulle lui-même. Comment ne pas être confiant quand on a l’âme patriotique, la certitude de la victoire finale, la beauté dans le cœur et une foi inébranlable en l’humain ?
Honoré d’Estienne d’Orves choisit trois membres pour son équipe : Yan Doornik et Maurice Barlier, qui ont déjà une expérience des missions en France… et Alfred Gaessler, lequel a mauvaise réputation mais présente l’avantage de parler couramment l’allemand. Le 21 décembre 1940, l’équipe ainsi constituée est embarquée sur un chalutier mené par un équipage de cinq marins bretons sous les ordres de Jean-François Follic, ainsi présenté dans le livre :
« … C’est que, sur cette terre de travail et de souffrances, le devoir commande, surtout quand il a partie liée avec l’honneur… les habitants de l’île de Sein ont connu l’existence d’un général français qui parlait de Londres… cent-vingt-quatre hommes laissaient leur famille à la garde du recteur Guillerm, du maire et du boulanger, et débarquaient à Newlyn et Plymouth. Le choix leur fut donné soit d’être incorporés sur le Courbet, soit de faire du renseignement sur la côte française. Jean-François Follic est de ceux qui ont accepté la deuxième solution… »
Maurice Barlier écrit à ses parents depuis l’Angleterre :
« … Cette défaite est invraisemblable. C’est une honte pour la France et une bien dure leçon pour tous : nous ne devrions pas oser nous présenter devant nos femmes et encore bien moins regarder « ceux de 14 » si nous avions un peu de sang dans les veines… »
Combien de Français, aujourd’hui, tiendraient ce raisonnement ?
Passy, Schumann et Muselier avaient raison : Honoré d’Estienne d’Orves et tout son réseau Nemrod sont trahis par le radio Alfred Gaessler, qui les dénonce à l’Abwehr -le service de renseignement militaire allemand. Les raisons de cette trahison ne sont pas connues et les suppositions à ce sujet disparaîtront, tout comme Gaessler, dans la tourmente de la guerre. Reste le fait : tous les membres du réseau Nemrod, les marins bretons et ceux qui les aident sont arrêtés.
Cependant l’arrestation d’Honoré d’Estienne d’Orves ne se passe pas facilement pour les Allemands :
« … D’Estienne d’Orves ne se laisse pas faire : le premier devoir d’un soldat est de rester en liberté. En dépit de la présence de plusieurs Allemands dans sa chambre, il tente le tout pour le tout, décoche des coups de poing, se précipite dans l’escalier, se heurte à des renforts, les bouscule violemment… La chambre ressemble bientôt à un champ de bataille : meubles renversés, bibelots cassés. D’Estienne, le visage en sang, est enfin maîtrisé, roué de coups de crosse et ligoté avec le fil d’un lampadaire… »
Cela a quand même plus de panache que « Vous n’aurez pas ma haine », non ?
Si vous trouvez beaucoup de prénoms masculins dans ce texte, sachez que bon nombre de femmes furent impliquées dans l’aide au réseau Nemrod. Et aussi :
« …Cette partie de la prison est majoritairement occupée par des femmes… « Jean-Pierre »*, qui connaissait déjà le courage de Mme Clément, de Marie Jeannic ou Yvonne de la Patelière, découvre l’exceptionnelle proportion de femmes dans les premiers réseaux de résistance… »
*Pseudonyme d’Honoré d’Estienne d’Orves.
Dans son testament rédigé en prison :
« … Spontanément, il se tourne d’abord vers ses enfants, comme s’il pressentait l’urgence de leur transmettre en quelques feuillets ce qu’un père a le temps de communiquer en vingt ans d’éducation… Ayant beaucoup reçu en héritage, qu’ils donnent beaucoup aux autres… désintérêt pour le jeu des partis mais curiosité pour la res publica, la chose publique et le bien commun…
« Vous déjouerez les manœuvres des intellectuels qui excitent le peuple, qui ne visent qu’à élever des barrières… »
Honoré d’Estienne d’Orves et son épouse Éliane avaient cinq enfants.
«… Notre fierté d’être français, écrit-il encore, est basée sur la conscience de nos droits, sur les souvenirs de notre histoire et non pas sur la conscience d’une supériorité innée. Ce ciment qui nous unit, ce n’est pas la race, c’est la nation constituée au cours des siècles, avec au départ des races différentes. C’est un ciment de la raison qui est de devenir celui du cœur et qui n’en est pas moins fort. Ces notions ont contribué en mille ans à édifier un pays. Vont-elles être balayées en quelques mois sous la pression des circonstances ? La fille aînée de l’Église va-t-elle succomber aux arguments racistes, ou seulement racialistes, pour satisfaire à un air du temps importé d’Allemagne… »
Pouvons-nous encore expliquer cela aux esprits anesthésiés par quarante ans de gauchisme anti-français pour qui les patriotes sont des racistes et des fascistes ?
Honoré d’Estienne d’Orves, au cours de son procès en cour martiale, se charge lui seul et tente de disculper tous les autres. Il impressionne les juges militaires allemands qui le condamnent à mort, mais insistent à plusieurs reprises auprès des autorités nazies pour obtenir sa grâce. Finalement, tous échappent à la peine de mort sauf Honoré d’Estienne d’Orves, Yan Doornik et Maurice Barlier. Au moment de quitter la prison pour le mont Valérien, Honoré d’Estienne d’Orves tient à annoncer lui-même leur sort à ceux qui vont vivre ; il s’en réjouit. Il encourage ceux qui vont l’accompagner dans la mort.
Honoré d’Estienne d’Orves est fusillé avec ses deux camarades Yan Doornik et Maurice Barlier, au mont Valérien, à l’aube du 29 août 1941. Auparavant, il a tenu à donner l’accolade au juge allemand qui a tenté d’obtenir sa grâce. Il a aussi demandé et obtenu que lui et ses deux camarades soient exemptés du bandeau et des liens. Tous trois ont regardé la mort en face.
« Le 23 mai 1942, moins d’un an après l’exécution du mont Valérien, les Forces navales françaises libres arment une corvette anglaise, l’HMS Lotus, à laquelle il est donné le nom de Commandant d’Estienne d’Orves, celui « d’un marin sans peur et sans reproche », ainsi que le dira le capitaine de vaisseau Wietzel en annonçant la nouvelle à la BBC : « À nous, marins de France, d’Estienne rappelle les devoirs essentiels que nous ne devons jamais oublier. Il nous rappelle la France, cette France malheureuse que trop de gens sacrifient à leurs petites ambitions et pour laquelle nous devons éliminer de notre vie tous les découragements, toutes les petitesses, toutes les lâchetés pour nous élever avec le sourire sur la voie du sacrifice qui, seule, mène à la victoire. »
En mars 1943, Louis Aragon publie un poème resté célèbre, dédié à Gabriel Péri, Guy Môquet et Honoré d’Estienne d’Orves, La rose et le réséda :
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fût de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Puissent l’héritage d’Honoré d’Estienne d’Orves et les paroles du commandant Wietzel rester imprégnés dans nos cœurs et ressusciter parmi les Français.
Ne manquez pas la deuxième partie, consacrée à Bob Maloubier
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@Vent d’Est, Vent d’Ouest
https://support.mozilla.org/fr/kb/marque-pages-dynamiques#firefox:win10:fx57
Par hasard, j’ai vu une rue Estienne d’Orves à Saint Pierre des Corps à l’angle de l’Avenue Stalingrad ! Comme quoi .
Le grand hall de l’École polytechnique porte son nom
Connaissez-vous ces 3 êtres d’exception qui nous font honte ?
Je ne comprends pas ce titre.
Sans doute il y 2 autres articles en preparation
Le libellé du titre mérite effectivement une correction !
@ Horizon
Ils nous font honte de notre attitude lâche et veule envers nos ennemis, pour dire crûment les choses. Ou si vous préférez, en paroles douces, ce sont des exemples à suivre…
En ce qui concerne la présentation du patriotisme, du courage et l’esprit combatif de Honoré d’Estienne d’Orves, il est probable que deux autres Patriotes exceptionnels seront cités en exemple… pour nous faire honte.
Voilà comment je vois les choses.
(ceci est ajouté car bien que j’aie coché le champ adéquat « prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail », je n’ai reçu aucune confirmation d’abonnement comme de coutume. Il doit y avoir un problème récurrent de la part du site car même si j’en reçois, je ne suis jamais prévenue des commentaires suivants, ce qui m’oblige à consulter à nouveau l’article pour savoir si d’autres ont suivi le(s) mien(s).
Désolée j’ai déjà signalé le souci mais mon informaticien a dû oublier je vais le lui rappeler, toutes nos excuses
@ Christine Tasin
Merci, Christine. Bon courage pour tout !
Vous pouvez utiliser le flux RSS pour vous abonner aux commentaires.
comment fait-on pour s’abonner aux commentaires via le flux RSSS ? Je n’en sais rien moi-même
@ Christine Tasin
J’utilise Firefox. Je ne sais pas trop comment cela marche avec les autres navigateurs Quand vous ouvrez la page, allez sur l’onglet « Marque Pages ». Sélectionnez « S’abonner à cette page » Choisissez « flux des commentaires ». Désormais vous avez une liste déroulante des commentaires des différents intervenants. Très pratique pour suivre plusieurs discussions sans avoir à ouvrir sa boîte mail à chaque fois.
Merci pour cette précision que j’ignorais mais je n’utilise pas souvent firefox. C’est en tout cas une solution.
@ PR1
J’ai suivi vos instructions mais je ne vois nulle part où se nichent les options préconisées ? J’ai déroulé la liste Affichage des marque-pages mais que nenni. :(. J’ai la dernière version de Firefox Quantum…
Merci d’avance. Cordialement.
Ces êtres par leur courage et leur dévouement nous font honte car nous sommes lâches et soumis (les honteux c’est nous). C’est plus clair ?
Le titre est, en effet, « un peu » maladroit…
Notre lâcheté fait honte !
Ces trois être d’exception nous font honneur !
Il est écrit : » 1) Honoré d’Estienne d’Orves »
Donc, 2 autres articles sont à venir, c’est évident. Il n’y a pas la place pour en mettre 3 sur la même page.
Merci Joël pour votre patience et vos réponses
Il y a de nombreuses rues qui portent le nom de ce héros en France.
Hélas, bien peu savent qui il était.
Ne serait-il pas important de le rappeler dans nos cours d’histoire, plutôt que de les amputer au profit d’on ne sait quelle civilisation nègre — oui je dis nègre — et dont on ne saura jamais que faire…
Bonjour,
Restons fidèle quand même à la mémoire de Félix Eboué par exemple …
Félix Eboué est une exception qui confirme la règle…..
Je parie qu’il n’y a pas de rue Etienne d’Orves dans les villes communardes de ce qui fut un jour la France……. vous savez toutes ces villes et villages qui ont des rues du 19 mars
et qui ont un collège Youri Cacarine ou Wladimir Komarov
ordures!
Youri GAGARINE svp – C’est un astronaute russe. En quoi est-il coupable à vos yeux ?