France : L’ombre des Frères musulmans plane sur les principales écoles sous contrat avec l’État
L’emprise des Frères musulmans, par le biais de leur branche française qu’est l’UOIF, sur l’enseignement musulman est réelle. Les « Frères musulmans » est une organisation terroriste fondée par Al Banna, grand père de Tariq Ramadan et proche d’Hitler, prônant le djihad, dont les thèses sont anti-occidentales et antisémitisme.
L’UOIF contrôle les principales écoles sous contrat avec l’État mais aussi, plus ou moins directement, une quarantaine d’écoles hors contrat, le plus souvent dans le primaire.
Ce cordon ombilical nourrit des interrogations. Ce que l’islamologue Gilles Kepel résume ainsi: «Légalement, rien n’interdit évidemment la création d’écoles musulmanes, au même titre que les écoles juives ou catholiques. Mais le projet de l’UOIF, c’est la construction d’une communauté qui négocie son insertion dans la République. La vraie question est: dans quelle mesure ce mouvement favorise une logique de rupture avec la communauté nationale ?»
Auteur de Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, qui raconte ses quinze années de militantisme au sein de l’organisation, Mohamed Louizi décrypte ainsi sa politique à long terme: «L’objectif, c’est bien de créer une rupture entre la République “méchante” et la jeunesse musulmane afin que celle-ci ne croie plus au projet républicain.»
À 37 ans, Mohamed Louizi dévoile son passé de » frère » actif parmi les Frères musulmans : dès l’âge de 13 ans, il a été au service de l’idéologie d’Hassan al-Banna, d’abord au Maroc, puis en France, au sein de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Il livre le récit détaillé de quinze ans de militantisme dogmatique, avant de revenir sur les découvertes, les doutes et les interrogations qui ont précédé son désengagement ; il décrypte – preuves à l’appui – la stratégie d’islamisation globale non-déclarée des Frères musulmans (appelée aussi le Tamkine) en France et en Europe, avant de conclure, pour ses enfants, pour la République, sur son retour vers un islam éclairé et apolitique. Un témoignage citoyen d’intérêt public.
Professeur de philosophie et de tradition soufie, Soufiane Zitouni a démissionné avec fracas du lycée Averroès – premier lycée musulman de France sous contrat, à Lille – en février 2015. Ses critiques ont entraîné sa condamnation pour diffamation et injures non publiques, dont il a fait appel. Il publie Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet (Les Échappés, avril 2016). Dans cet entretien, il met en garde contre l’emprise des Frères musulmans sur l’islam de France.
Le lycée Averroès de Lille a longtemps été la vitrine de l’enseignement musulman en France: premier établissement musulman sous contrat avec l’État (depuis 2008), taux de réussite au bac frôlant les 100 %, anciens élèves devenus ingénieurs, médecins, notaires, professeurs… Mais il est aussi devenu la cible de critiques: emblème de la mainmise des Frères musulmans sur cet enseignement confessionnel, «double discours» affichant une adhésion aux valeurs républicaines mais défendant un islam fondamentaliste, financement opaque, en provenance des pays du Golfe.
LIRE: Quand Bernard Cazeneuve collabore à la diffusion de l’idéologie antisémite soutenue par l’organisation terroriste des Frères Musulmans en France (UOIF)
Ces établissements mélangent souvent soutien scolaire après l’école et éducation musulmane.
Le député maire socialiste de Sarcelles (Val-d’Oise), Francois Pupponi, tire depuis quelques jours la sonnette d’alarme sur la création «d’écoles coraniques, détenues par les salafistes» en France et «en toute légalité». Abdelali Mamoun, l’imam d’Alfortville (Val-de-Marne) l’a confirmé, évoquant l’institut Sounnah «qui est effectivement d’obédience salafiste. Je pense que le maire est inquiet parce qu’il voit cet institut en train de faire des ravages dans sa ville et dans sa région».
On se souvient, en 2014, de l’imam de la mosquée de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, filmé en train d’expliquer aux enfants de son école coranique, que s’ils écoutaient de la musique, ils seraient transformés «en singes ou en porcs».
Derrière l’apprentissage de l’arabe, il s’agit de «formater les consciences et de les soumettre à une logique politique»
http://www.europe-israel.org/2016/04/france-lombre-des-freres-musulmans-plane-sur-les-principales-ecoles-sous-contrat-avec-letat/
677 total views, 1 views today
La norme, le normal, la survie de notre peuple, de notre religion et de notre existence c’est l’extermination de l’islam. La nouvelle règle c’est l’amalgame. Car n’oublions pas que si les musulmans ne sont pas tous islamistes, en revanche, tous les islamistes sont des musulmans…