Le 9 novembre dernier a été approuvée par le Parlement de Catalogne la résolution de commencement de déconnexion de la Catalogne à l’Espagne.
Cette décision pourrait engager les partis indépendantistes à une « désobéissance » face à Madrid qui porte plainte au Tribunal Constitutionnel. D’ailleurs Rajoy, chef de l’Etat Espagnol, n’a pas tardé à saisir le Tribunal Constitutionnel dans une résolution qu’il a lue à la télévision nationale condamnant le coup d’Etat inconstitutionnel du Parlement Catalan.
La crise indépendantiste catalane entrera dans les prochains jours dans une phase aiguë.
Les trois partis unionistes au parlement catalan (PSC socialiste, PP conservateur et Ciudadanos) ont décidé de recourir au Tribunal Constitutionnel (TC) contre la résolution indépendantiste engageant un processus de « déconnexion » de la Catalogne à l’Etat espagnol.
Ce qui s’engage en Catalogne désormais est un combat entre deux formes de légitimité.
La première est celle des partis indépendantistes catalans qui revendiquent une légitimité démocratique à appliquer leur programme de « déconnexion » puisqu’ils disposent d’une majorité parlementaire (en sièges et non pas en votes).
En face, les partis unionistes s’appuient sur la légitimité constitutionnelle et sur l’illégalité du processus indépendantiste. Ils répondent donc aux votes de la majorité parlementaire catalane par des procédures judiciaires, en attendant d’avoir recours aux moyens d’exécution des décisions des tribunaux espagnols, comme l’application de l’article 155 de la Constitution qui permet de suspendre l’autonomie de la GENERALITAT (gouvernement catalan).
Les rebelles seront mis au pas et la police autonome, les « mossos d’esquadra » a fait l’objet d’une étude de la part du ministère de l’Intérieur. Ils sont sous l’autorité de la Generalitat SAUF pour les salaires (sic) où « papa Etat Espagnol » donne l’argent à « maman Generalitat » qui répartit les salaires aux mossos d’Esquadra !!! Un comble quand on sait que la Generalité réclame depuis des années le « pacte fiscal » c’est à dire le pouvoir de récolter et gérer les impôts en Catalogne comme c’est déjà le cas en Navarre et au Pays Basque !!
Il faut être cohérent, la generalitat prétend être économiquement assez autonome pour tout gérer, même sa sécurité sociale ! (les cartes de sécu « catsalut » existent depuis quelques années, dépendent de la generalitat et ….ne sont pas valables dans les autres provinces espagnoles!!!).
Ce qui attend la Catalogne : passer d’un statut autonomique – un des plus autonomes d’Europe – à un statut de vassal de Madrid où toute la gestion de la Catalogne sera faite par l’Etat espagnol, considérant la décision du Parlement catalan comme un « coup d’état catalan ».. Il en sort que seulement un tiers de la police autonome serait indépendantiste, ce qui laisse les mains libres à Madrid de les contrôler et de toute façon d’en prendre le commandement.
Même le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-Moon, a récemment refusé le droit à l’autodétermination des Catalans, suivant ainsi les pas de l’UE et de la plupart des grands pays.
Notre premier ministre s’est distingué en faisant une diversion sportive !« Si le Barça, en cas d’indépendance de la Catalogne, venait à devoir quitter la Liga, la Ligue 1 serait prête à l’accueillir les bras ouverts. C’est en tout cas le souhait de Manuel Valls, le Premier Ministre. « Après tout Monaco y joue, et bien… », plaide Manuel Valls, cité par le magazine Challenges. »
Ce « coup d’Etat » n’est pas anodin, bien qu’anticonstitutionnel. S’il s’avérait que, pour une raison ou une autre, il s’imposait, cela ouvrirait la boîte de Pandore car s’ensuivrait l’éclatement de l’Europe des Etats, solution idéale pour les mondialistes : affaiblir les états-nations forts comme la France, l’Espagne, l’Allemagne avec leur armée nationale, leur police et surtout, surtout en finir avec le patriotisme national….et la solidarité des citoyens, cela dans le contexte d’immigration intense et de mélange des peuples.
Alain de Catalogne, responsable Résistance républicaine Espagne
478 total views, 1 views today
J’ai également lu le livre de Pierre Hillard, et effectivement l’Allemagne souhaite une Europe de « Landers » à sa botte , comme Napoléon avait fait une Europe de départements. Mais les allemands plus subtils jouent sur les langues régionales qu’ils favorisent à travers diverses associations, quelques unes très officielles, mais d’après Pierre Hillard, l’Allemagne ne serait que le sergent-chef des USA et de son lobby sectaire souhaitant dominer le monde, entre autre en réduisant sa population à moins de 500 millions d’habitants (nous en sommes loin) voir comme référence le monument « Georgia Guidestones » à Elbert county avec ses 10 commandements pour un « monde idéal »
diviser pour mieux régner et nous imposer une immigration massive.
Pour comprendre ce qui se passe (référendum écossais, Catalogne), lisez le livre-enquête de Pierre Hillard (l’Europe des régions).
Ce qui se passe a été voulu par l’Allemagne, qui est parvenue à imposer aux instances dirigeantes européennes une politique régionale, sous divers prétextes, en particulier linguistiques, consistant à morceler les pays européens voisins de l’Allemagne qui doit sortir, elle, intacte de ce processus. Le but du jeu est d’aboutir à un seul pays puissant en Europe : l’Allemagne, entouré de petits pays impuissants tant économiquement que politiquement. LE IVème REICH, si vous préférez.
Si vous ne me croyez pas, je répète, lisez le bouquin de Pierre Hillard.
je confirme, le bouquin de Hillard est excellent et il explique parfaitement le lien entre le « droit des minorités » inventé par les Allemands du temps o ù des minorités allemandes étaient dans les Sudètes…;
« … « Après tout Monaco y joue, et bien… », plaide Manuel Valls, cité par le magazine Challenges. »… »
Si j’étais monégasque, je serais vexé de servir de pseudo-alibi à ce pitre ! Eux, les Monégasques, affichent avec fierté dans leurs vitrines la photo officielle de leur Couple princier… Et nous, on ferait comment avec Trouduc l’Audacieux ? Et il figurerait avec laquelle ?
Bien sûr ! La carte présentée est très inquiétante. Je suis languedocienne et je n’ai pas envie que ma région soit déconnectée, désolidarisée de la France. Mais je m’étonne que tout cela vous étonne …
Tout le problème est bien là: sans être pro-catalan, on doit bien remarquer qu’il s’agirait d’un début d’éclatement de l’Europe politique telle qu’elle nous est imposée pour le malheur des peuples, et peut-on reprocher à un peuple (le catalan) de vouloir se libérer de cette monstruosité ?… sauf que les indépendantistes catalans, à ce que je sache, sont pour rester dans cette Europe (ils ont des patrons d’industrie et des banquiers qui y voient leur intérêt!). D’où une partie serrée qui est en train de s’engager entre la Catalogne et le reste de l’Espagne : le fait que les anti-catalans soient à la fois du PS et de la droite me rend à priori cette Catalogne sympathique car son combat ressemble bien à celui que mène Marine ici contre l’establishment mafio-politique UMPS. Là s’arrête la comparaison car redisons-le, c’est la sortie de l’UE qui est la solution et pas un quelconque aménagement, voir le fiasco grec et la trahison de l’extrême-gauche là-bas.
Mais je ne crois pas que l’exemple catalan inciterait beaucoup de sécessions en Europe: pour avoir l’indépendance il faut d’abord avoir la majorité de ses concitoyens avec soi, et l’Ecosse (après le Québec) en a fait la cuisante expérience: le peuple n’est pas souvent indépendantiste !
C’est un exemple à suivre : la Catalogne fait sécession. La France pourrait faire sécession et ne plus faire partie de l’Europe.
Agnés d’accord en partie avec vous, oui il faut déconnecter de cette Europe qui entend imposer sa loi, mais en tant qu’Etat Français et non en tant que région, où va-t-on si la Bretagne, l’Occitanie, la Lombardie etc font sécession et affaiblissent par cette action leur propre Etat national ! Il faut revenir à une France forte telle que la concevait le Général De Gaulle, libre, hors de l’OTAN, et tenant la dragée haute aux américains !!!
C’est bien comme ça que je l’entends : la France de de Gaulle.