Juste en passant, trois petits détails amusants :
. De source officielle algérienne, en 2010, 70% de l’eau potable produite en Algérie disparaissait en fuites et en vols ; d’où seulement 800 millions de m3 facturés, sur 2,5 milliards de m3 produits.
En vols ! Voler de l’eau à ce niveau là, il faut le faire ; ils sont vraiment très forts.
Selon d’autres sources, il n’y aurait « que » 40 – 45% de pertes dans les réseaux d’eau potable en Algérie.
Fin 2011, le ministre algérien des ressources en eau (?) annonçait un taux de fuites dans l’Algérois ramené de 40% à 17% (sur quelle période ?), ce qui semble bien un très gros mensonge.
. Selon une étude franco-algérienne sur la gestion de l’eau en Algérie (« L’efficience d’utilisation de l’eau et approche économique – Sophia Antipolis 2011) :
« 3.1. En ce qui concerne le service de l’eau potable
3.1.1. L’état souvent défectueux d’installations anciennes non renouvelées et mal entretenues qui oblige à des dépenses et des travaux de réhabilitation importants que les gestionnaires communaux n’arrivaient pas à assurer, une absence de personnels d’exploitation et d’encadrement qualifiés constituent les principaux obstacles à une amélioration rapide de l’efficience de l’eau. » http://cmimarseille.org/_src/EW2_EtudesPays_Algerie.pdf
. La gestion de l’eau à Alger et environs est déléguée depuis 2006 à des Français (SUEZ ENVIRONNEMENT), délégation étendue sauf erreur de ma part en 2012 à la wilaya (préfecture) de Tipaza.
Mais alors, où est passée l’indépendance ?
Philippe Jallade
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