Ukraine : clap de fin difficile

La paix en Ukraine n’en finit plus d’être reportée, alors que la bataille est perdue pour Zélinsky et l’OTAN, ce qui n’est plus un secret pour personne. Mais non, la bande à Biden continue de jeter de l’huile sur le feu, tétanisée par la perspective de l’investiture de Trump et de ce qu’il pourrait trouver sur place et en fouillant dans les tiroirs. Alors cette équipe machiavélique et faiseuse de désordre a eu une dernière idée pour pousser Poutine à la faute et le décider à employer l’arme nucléaire, seule option qui permettrait de justifier de l’état de guerre et de rester au pouvoir, et encore.

Car tout le monde a bien compris que l’expédition n’aurait pas été possible pour les services secrets ukrainiens, sans la logistique occidentale. Cette manœuvre désespérée pour déclencher le feu nucléaire de la part de Poutine, est évidemment vouée à l’échec. Il a bien d’autres ressorts pour répliquer, dans le cadre d’un conflit classique. Il peut prendre pour cible, lui aussi, une personnalité occidentale dans une base installée en Ukraine. Il peut aussi prendre directement Zélensky pour cible. Il peut encore rayer de la carte les infrastructures énergétiques, de communication ou de transport, dans toute l’Ukraine, ce qui plongera le pays dans le moyen-âge pour des années et générera un flot de réfugiés difficilement assimilable pour l’Europe.

Avec cet assassinat, l’Occident qui aurait pu espérer une paix équitable avec Poutine, se prive des cartes du dialogue. Zélensky veut des troupes au sol pour garantir la sécurité de son pays après la signature d’un accord de paix, l’OTAN ne les a pas et personne, à part Macron, hélas, n’a envie de se coltiner cette tâche. Il va donc falloir faire confiance à Poutine et en lui tuant ses généraux, c’est mal parti. Tout cela repose sur le fantasme d’un Poutine désireux de conquérir l’Europe… pour quoi faire ? Non seulement ce n’est pas dans ses intentions mais en plus, il n’y a même pas intérêt. Qui voudrait envahir cette Europe, noyée dans les dettes, le wokisme, l’islamisme rampant, avec la plus faible croissance économique du monde ?

Tant mieux ou tant pis pour nous, nous ne sommes pas désirables.

Il est fort probable que cette opération menée en plein coeur de Moscou n’ait eu d’autre objectif que de pourrir la situation au maximum et ainsi savonner la planche de Trump quand il sera aux responsabilités et qu’il s’assoira à la table des négociations. Il n’aura plus beaucoup de cartes en main ; d’ici là, la région de Koursk aura aussi été nettoyée. Dans ce paysage, Macron, en bonnet d’âne, n’a pas compris que c’était fini. Il va en Pologne, ne rencontre aucun écho à ses velléités de « trouposol ». Revient en France et explique que la France continuera de donner à l’Ukraine, tout ce dont elle a besoin pour faire la guerre. Il faudrait que quelqu’un lui dise que c’est fini, que la guerre est perdue, que la France n’a pas les moyens de ses ambitions, qu’on donne à l’Ukraine, mais qu’on ne soigne plus les malades comme on le devrait et qu’en plus, il passe pour un ahuri.

Nous en revenons à ce que le RPF a expliqué dès le premier jour de cette guerre. Il fallait respecter les accords de Minsk, les Américains n’avaient pas à installer des bases aussi près de la frontière russe, ni à interférer dans la campagne de Zélensky réglée par le cabinet Mac-Kinsey, ni à fermer les yeux sur les exactions du régime pro-américain sur les populations russophones du Donbass. Visiblement la guerre a servi des intérêts qui nous échappent encore pour partie, mais l’Ukraine va se retrouver privée de ses bras et de ses infrastructures et nous avons bien tous compris que nous allons maintenant devoir payer la reconstruction alors que nous n’avons déjà plus d’argent pour nous. Ce qui ramène à la question lancinante de ces temps derniers : où passe notre argent ?

Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français

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5 Commentaires

  1. Poutine en réponse, a balancé quelques bombes sur Kiev.
    Notre impératrice teutonne, s’est dite outrée qu’il ait osé.
    On dirait que nos polichinelles n’ont vraiment pas les moyens de leurs ambitions.
    Poutine, n’a ni le droit de riposter, ni le droit de prendre des alliés.
    Quelle bande de rigolos !

  2. L’Ukraine vidée de ses hommes sera repeuplée par des allogènes transportés en masse par VDL et toute la clique de mondialistes.