L’Italie Post-romantique

(Illustration : un foudi rouge, oiseau de la famille des passereaux. Pendant la saison de reproduction, le mâle affiche une couleur rouge, d’où son surnom de cardinal. Sur cette photo, on remarque que le foudi commence à reprendre sa couleur brune d’origine. Cette photo, due à votre serviteur, a été prise dans son jardin à Saint-Pierre de la Réunion).

Dans cet article, nous allons nous intéresser au post-romantisme italien, nous irons même plus loin avec Luciano Berio. En guise d’ouverture, je vous propose La boutique fantasque, d’après des thèmes de Rossini et je suis certain que vous allez en reconnaître au moins un !

Voici cette Boutique fantasque filmée dans une église de Bologne en 2019. Dommage que l’acoustique soit aussi réverbérée, le son devient à peine audible, il y a donc une version alternative.

Le second compositeur que je vais aborder est Arrigo Boito.

Boito n‘est pas seulement un compositeur, c’est aussi un poète et un romancier. Son œuvre la plus célèbre est l’opéra Mefistofele, créé le 5 mars 1868 à la Scala de Milan. En voici un extrait :

 

Ferruccio Busoni est un compositeur, pianiste, pédagogue et chef d’orchestre (tiens, ces activités me font penser à Lenny), né en Italie et mort à Berlin là où il a été le plus actif. Sa composition la plus connue est son gigantesque Concerto pour piano et chœur d’hommes, qui dure plus d’une heure !

 

Luciano Berio, compositeur italien, est avant tout connu en tant que pionnier pour la musique électroacoustique. La sinfonia pour huit voix et orchestre a été écrite en 1968, évidemment ce n’est pas une musique facile d’accès, aussi je communique le lien Wikipédia pour en savoir plus, je reprends juste cet extrait :

« Selon Leonard Bernstein, la Sinfonia de Berio fut représentative du renouveau artistique de la musique classique des années soixante, après une décennie de pessimisme ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sinfonia_(Berio)

Ce concert est terminé ? Pas tout à fait, voici trois bonus :

On commence par La ritirata notturna delle strade di Madrid (la musique nocturne des rues de Madrid) composition de Luigi Boccherini. En 1975, Berio orchestre le quintette d’origine. Il y a dans cet arrangement un crescendo spectaculaire suivi d’un diminuendo qui ne l’est pas moins (j’ai déjà proposé ce titre dans un article plus ancien, mais je ne m’en lasse pas) :

À présent, voici La tarentelle (le terme de « tarentelle » fait référence à la ville de Tarente, mais aussi à la piqûre de la tarentule). Vous avez entendu ce morceau dans la Boutique fantasque, le voici chanté par un Rolando Villazon quasiment en transe ! (Ici la musique s’appelle « la danza »). Remarquez cette foule en liesse au Waldbühne de Berlin !

Pour terminer : comment se priver de cette scène d’anthologie ?

 

Filoxe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 Comments

  1. Merci Filoxe d’avoir choisi la boutique fantasque de Respighi ,cela change un peu des « célèbres » pins et fontaines de Rome. A ce propos, il est sorti il n’y a pas si longtemps un superbe opera en dvd ou Br:  » La campana sommersa » (la cloche engloutie) chez Naxos Video. Inutile de dire que je suis un inconditionnel de Respighi.

    https://www.amazon.fr/Campana-Sommersa-Cloche-Engloutie-italien/dp/B07B5WB6XL

    Ecoutez si vous ne connaissez pas, Renata Scotto dans « il Tramonto » pour chant et orchestre, vous direz des nouvelles. Voir le lien si dessous. Bonne journée !

    https://youtu.be/6hNorO1e8ak?feature=shared

    • Merci pour vos informations, je viens d’écouter Renata Scotto c’est prodigieux ! J’aimerais rédiger un article consacré à Karajan et bizarrement je ne sais pas comment le construire, peut-être en raison de la personnalité du chef.

      • Oui ,je comprends, la difficulté à écrire un article sur le personnage de Karajan, qui à mon sens, est plus un homme de spectacle où un acteur qu’ « kapellmeister », de plus, son passé trouble n’arrange pas la chose! En fait je le resume à une seule oeuvre où il excelle, c’est le Parsifal de Wagner, le seul enregistrement, si je ne me trompe, que je possède de lui. sa lenteur et son emphase grandiloquente conviennent bien à cette oeuvre, qui bien que profane, touche au sacré. Pour wagner, en quelque sorte, c’était sans doute son testament « Religieux » où il a pu réunir, la musique, le théâtre, bref le spectacle total qui inclut aussi le spirituel et là, avec Karajan on est servi ! Bonne soirée.

        • C’est pour cette raison que l’article sur Karajan comportera pas mal de documentaires qui vont revenir sur la personnalité complexe de ce chef. Bon l’article est dans ma tête, il ne reste plus qu’à le sortir.
          À samedi prochain !