L’horreur de la seconde guerre mondiale dans ce qu’elle a de plus ignoble ne cesse d’être instrumentalisée par ceux qui prétendent être les uniques détenteurs de la vérité et du bon côté de la pensée. Leur objectif, manipuler, culpabiliser ceux à qui ils veulent imposer leur vison non seulement du passé, mais du présent et de l’avenir. En résumé au peuple…
Leurs extrapolations dépassent la Shoah. A tout moment ils ne ratent de mettre les défenseurs de la nation dans le même sac que les pires bourreaux des camps d’extermination. Ils ne ratent à aucun moment d’assimiler les « migrants » à ceux qui furent exterminés de façon industrielle en ces temps maudits. Ils ne veulent voir dans ces « migrants » que des individus en danger de mort en leur pays alors que nombre délaissent leur famille qui serait exposée aux pires périls. Ils refusent l’existence de raisons économiques, opportunistes, ou encore plus grave, dissimulatrices de leur véritables intentions.
Ainsi la semaine passée a vu une polémique sur la loi mémorielle que viennent de voter les deux chambres parlementaires polonaises, loi qu’approuve le président Andrzej Duda. Des lois mémorielles, nous en connaissons plus d’une, tant sur la Shoah que sur l’esclavagisme… Là par contre nos procureurs idéologiques ne pensent qu’à en rajouter malgré leurs contradictions !
Sûr que les lois mémorielles sont préjudiciables à l’étude de l’Histoire dans tous ses aspects, je me garderai bien de les défendre. La connaissance de l’Histoire réelle est fondamentale et faut-il qu’elle soit enseignée (c’est une autre affaire), pour contrer le négationnisme ou toute autre aberration interprétative… Par contre nos procureurs devraient se pencher sur le cataclysme que fut la seconde guerre mondiale pour la Pologne… Peut-être auraient-ils alors la décence de faire preuve de modestie, eux ne sont pas le peuple juif et Israël bien plus fondés à réagir…
Nullement historien, il ne me faut cependant pas me contenter des réactions des censeurs. Nécessaire de comprendre cette Histoire de la Pologne durant 39/45, pays déjà fort mal traité lors des siècles précédents et qui le sera encore quelques années après guerre…
Le début de la guerre.
La Pologne, attaquée en 1939, ne résista guère plus d’un mois à l’attaque nazie ET communiste. Son gouvernement ne demanda pas l’armistice contrairement à la France, il se réfugia dans un premier temps en Roumanie !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Pologne_(1939) *
Par la suite le gouvernement polonais se reconstitua en France**, puis en Angleterre…
* : A remarquer que le négationnisme n’est pas uniquement « polonais », ce qu’illustre le dernier paragraphe de l’article de wikipédia !
** : La constitution polonaise a permis la transmission des pouvoirs entre le président interné en Roumanie -sous la pression allemande- et son successeur…
Quel était l’état de la Pologne avant l’attaque nazie et quel bilan humain de la guerre ?
La Pologne avait moins de 35 millions d’habitants, presque 10 % de juifs, 3,3 millions, la plus forte communauté d’Europe.
A l’issue de la guerre, 5,7 millions de Polonais étaient morts, ce qui en fait le pays qui a vu sa population la plus décimée, plus de 16 %…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Quel est le bilan des juifs polonais disparus ? Environ 2,9 millions, de 85 à 90 % !
Quel est le contexte du déroulement de ce génocide ?
Après son invasion, la Pologne fut partagée en gros 60 % pour l’Allemagne, 40 % pour l’URSS, ce qui a placé approximativement 2 millions de juifs sous la botte allemande et 1,4 sous la soviétique (pratiquement 200 000 fuirent les Allemands pour passer en zone soviétique malgré le comportement soviétique à leur encontre – lire plus loin)…
Où étaient les camps d’extermination ? Essentiellement en Pologne là où les juifs étaient le plus nombreux, la localisation est un choix allemand dans le cadre de la volonté nazie d’extermination. Les Allemands n’ont pas attendu l’avis des Polonais pour y installer six camps d’extermination, ou alors Nuremberg a raté la moitié de sa mission !
De même la destruction des ghettos et de leur population n’était pas le fait des Polonais, mais des Allemands ! Ainsi Treblinka, à 100km de Varsovie seulement, a fonctionné au maximum durant l’élimination du ghetto…
Un des rares massacres de juifs par des Polonais se situe à Jedwabne, dans un contexte de chasse à une collaboration qui a entraîné la déportation de Polonais par les soviétiques, deux peuples à l’Histoire douloureuse.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Jedwabne
Les alliés ne sont pas exempts de reproches, ils n’ont pas cru la résistance polonaise décrivant les camps d’extermination. Ils n’ont pas souscrit ni aux demandes de bombardement de ces camps, ni des lignes et nœuds ferroviaires transportant les déportés.
En plus, au-delà de juifs exécutés par les soviets parce que polonais, d’autres furent enrôlés ou s’enrôlèrent* dans l’armée soviétique, beaucoup furent rattrapés par l’offensive nazie vers l’URSS.
Tout cela a participé au nombre des victimes !
Ainsi les gros traits de cette horreur de l’Histoire sont posés, à chacun d’avoir son opinion, voire à chercher à en compléter le récit…
Un excellent article sur Boulevard Voltaire aborde le sujet avec une autre approche.
http://www.bvoltaire.com/non-nouvelle-loi-memorielle-polonaise-nest-reecriture-de-lhistoire
* : juifs communistes
2,8 millions de Polonais non-juifs sont morts, eux aussi…
La responsabilité en est la fureur nazie, mais aussi soviétique. En plus de ses ambitions territoriales, l’URSS avait un compte à régler avec la Pologne alliée des armées blanches et vainqueur de la guerre polono-russe de 1919-21 !
Exemple de la fureur soviétique, le massacre des élites polonaises (officiers, ingénieurs, médecins,…) à Katyn et en d’autres lieux. Ce fut plus de 20 000 Polonais exécutés par le NKVD ! Les soviétiques poussèrent l’ignominie jusqu’à prétendre que ces massacres étaient l’œuvre des nazis !
Un deuxième exemple. Après l’élimination du ghetto, l’insurrection de Varsovie d’août-septembre 44, trop précoce, totalement écrasée par complaisance soviétique. L’armée soviétique a certes dû arrêter un moment son offensive, offensive qu’elle aurait cependant pu reprendre mi-septembre… Les soviétiques ont laissé aux Allemands le soin d’éliminer une éventuelle et future opposition polonaise ! Les Occidentaux ne sont en l’occurrence pas exempts de reproches. Les résistants polonais n’ont eu qu’une aide limitée en armement, surtout de la part des britanniques. Les alliés se sont aussi pliés au refus de Staline d’utiliser les aérodromes polonais déjà sous contrôle soviétique, la tension entre alliés et soviétiques était déjà fort avancée !
Ce résumé ne fait pas abstraction de l’antisémitisme qui existait en Pologne dans les années 30… et ce n’était pas le seul pays à en pâtir !
S’est-il passé l’équivalent dans d’autres pays ?
Une certaine discrétion aujourd’hui « compréhensible » tait que d’autres pays ont vu une extermination de leurs juifs dans des proportions équivalentes ou proches, ceci sans camp d’extermination implanté sur leur sol. Une autre différence, les populations juives étaient, tant en nombre qu’en proportion, moins importantes qu’en Pologne, la Hongrie à part.
Pour résumer pour ceux à qui la contemplation de ces tristes tableaux exècre…
L’administration des Pays Bas a participé activement à l’extermination des juifs hollandais, les estimations vont de 75 à près de 90 % selon les sources (A noter l’exil du gouvernement des Pays Bas en Angleterre).
A des niveaux identiques ou proches, la Grèce, la Lettonie et la Lituanie, la Hongrie et à ce qui correspond à la Tchécoslovaquie et à la Yougoslavie !
En conclusion, le résumé que je vous présente ne se veut ni à charge ni à décharge. Aujourd’hui il est trop facile de donner des leçons sur le sujet quand on n’y a pas été impliqué.
Venant de certains milieux cela paraît déplacé. En exemple la société des artistes a pour partie côtoyé l’envahisseur sans complexe (1). Il fallait que le spectacle continue ! En somme, il continue aujourd’hui !
Pour ce qui est des intellectuels et journalistes (2) ! … !
Ou encore une référence à Sartre pas moins révélatrice d’une certaine hypocrisie la guerre terminée (3) !
1)http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2014/12/01/les-artistes-francais-sous-l-occupation_4532242_1655027.html
2)http://www.telerama.fr/idees/comment-fallait-il-punir-les-intellectuels-collabos,56358.php
2)https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110527.OBS4064/sartre-cocteau-co-sous-l-occupation-avec-books.html
(A noter que ces articles ne sont pas le fait de média « populistes » !
Heureusement pour nous, nous n’avons pas vécu cette triste époque. Mais l’Histoire repasse souvent les mêmes plats ! Ne vivons-nous pas les prémices d’une autre tout aussi calamiteuse que beaucoup refusent de voir quand ils ne participent pas à son événement ?
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Je rajouterais qu’il y avait certainement de l’antisémitisme parmi les Polonais mais en France aussi et partout e Europe y compris aux USA ce qui a retardé d’ailleurs la prise en compte par les alliés de l’idée même d’un génocide des juifs . Ce qui compte aujourd’hui c’est que cela ne soit plus permis de la part de gens qui ne puissent en faire un élément fédérateur pour s’attaquer à une communauté. Parce que je ne crois pas que l’antisémitisme se soit évaporé, il est encore présent mais inoffensif par contre sa dangerosité est ressuscité par un contexte particulier. Le fait que ceux qui expriment l’antisémitisme le plus agressif soient eux même bénéficiaire d’une opinion favorable du côté de la gauche qui sans complexe au nom de la victimisation mémoriel fait que l’on exonère au préalable une population de toute culpabilité par le seul fait qu’elle aurait été colonisée qu’elle aurait subi l’esclavage et qu’il y un soucis pour se faire côtoyer deux populations Arabe et Juive une des deux voulant éliminer l’autre pour des raisons religieuses et l’une ne se laissant pas soumettre.
Finkielkraut est né à Lvov en Ukraine Polonaise avant 45 comme une partie de ma famille qui n’était pas juive. Il y a eu dès 1939 des Raffles systématiques de cadres de la société Polonaise de policier de gendarmes et de militaires réservistes de médecins etc par le NKVD de Béria. Certains sites Polonais ont relaté que la communauté juive de cette région aurait collaboré avec les autorités Soviétiques de l’époque par sympathie pour le Socialisme du géant voisin et aussi parce que l’état autoritariste Polonais de l’époque n’était pas tendre avec les juifs. Ils auraient dénoncé les gens qui tentaient de se confondre avec la population pour échapper à ces arrestations arbitraires. Je mets ça au conditionnel , je me refuse à faire des généralités et je prend en compte le contexte de l’époque en ne dépassant pas une ligne qui serait de condamner une population sur des faits qui ne seraient pas avérés. Pourtant des membres de ma famille sont morts à Katyn d’autres ont été déportés au Kazakhstan en camps de travail mais je ne valide pas la thèse qu’ils auraient été dénoncés avec le concours d’une communauté. Pourtant Finkielkraut que j’apprécie beaucoup d’autre part n’hésite pas à franchir la ligne de la condamnation d’un peuple tout entier qui aurait d’après lui participé peu ou prou à l’élimination des juifs à l’intérieur même de leur pays. Il auraient pratiqué deux pogrom à l’encontre des juifs ce que je ne conteste pas mais pourquoi ressortir cela à ce moment là de la machination des dirigeants européens qui veulent nous faire accepter le déferlement migratoire.
Si bien que, on entend bien ces gens ils vont nous faire passer au bénéfice d’intérêts immédiats de politique européennes, les Allemands, pour des gens formidables qui auraient expiés leur faute par la preuve de leur bonne volonté en acceptant aujourd’hui avec la « grace » d’une Merkel ex de la Stasi une grande parti des migrants et les Polonais les vrais responsables de la SHOA en prenant comme raccourci que la plupart des camps de concentration étaient en Pologne
Je voudrais savoir quel était la marge de manœuvre des Polonais pour s’opposer à la construction des camps ayant été mis à genoux non sans se défendre avec bravoure, par les deux grandes puissance Allemandes et Soviétiques. De plus la guerre par son contexte particulier surtout celui des Nazis a suscité des comportements qui n’auraient jamais eu lieu dans une situation normale. Y compris parmi la population la plus touchée par les exactions voir le livre le « Choix de Sophie » très controversé à la publication du livre et à la sortie du film du même titre et certains témoi gnages du film de Lanzemann. C’est un mauvais procès au mauvais moment que fait Finkielkraut aux Polonais et de plus complètement improductif car en vérité la leçon à retenir est de ne pas reproduire de tels actes et de se garder de ce qui pourrait arriver, hors l’histoire se répète effectivement mais pas du tout avec les mêmes protagonistes et pas de la même façon . 14 18 une guerre de position , 39 45 une guerre éclair sur des bases idéologiques.
C’était des Allemands dans les deux cas mais leur hostilité n’était pas animée par les mêmes éléments. Aujourd’hui ce pourrait être encore l’Allemagne et sa Chancelière véritable dirigeante de l’UE qui pourrait créer les conditions de tensions d’un conflit en obligeant les pays à accepter ce déferlement migratoire qui s’ajoute à l’immigration de masse, une sorte de guerre par procuration où l’Allemagne n’engagerait même pas ses troupes militaires.
Sur les 20 millions de russes dont vous parlez, combien furent assassinés sur ordre de staline?
Il faut arrêter ce mea culpa et cette manipulation de l’histoire, cela fait plus renaitre les antagonisme que cela n’apaise les consciences.
C’est une honte que des gens se permettent de faire un procès à un pays sur ces bases là . Le problème c’est que la Pologne ne veut pas de migrants et donc on lui fait le coup de la culpabilisation d’antisémitisme pendant la guerre.
Les mêmes procès mémoriels sont fait à la France pour nous faire accepter les immigrés et les migrants et la délinquance et le prosélytisme religieux qui en découle. Là ce sera la colonisation et l’esclavagisme pour que les populations locales acceptent ce qu’elles ne toléreraient pas d’un autochtone et permette aux allogènes de commettre toute sortes d’infraction à la loi en toute impunité car cette culpabilisation touche toutes les couches de la population que ce soit les juges et les politiques mais eux c’est leur job de manipuler au risque de créé des tensions que leurs laboratoires de réflexion pourraient entrainer. Il est facile de refaire le match aujourd’hui dans le confort de son fauteuil design devant sa tablette mais il faudrait se remettre un peu dans le contexte de la guerre et à la place des protagonistes de l’époque.
On utilise l’espace temps qui est source de confusion ce qui permet aujourd’hui de permettre à des gens d’exprimer l’antisémitisme le plus virulent sous couvert plus politiquement acceptable d’antisionisme puisque cela peu permettre de dire que l’on haït les juifs pour des raisons « évidentes » lié au conflit Israélo-palestinien sans que cela n’émeuve les autorités et en toute impunité.
Hors il serait malvenu de la part de gens qui ont des origines juives d’utiliser les mêmes ficelles que ceux qui veulent les éliminer aujourd’hui. Cela pourrait se retourner contre eux.
Il ne s’agit pas d’utiliser des ficelles, cette loi mémorielle est une intervention du politique pour définir ce qu’a été l’histoire avec un grand H.
Le gouvernement français devrait-il faire une loi pour interdire de dire que les Vendéens ont été l’objet d’un génocide de la part du gouvernement de l’époque, ou bien l’inverse.
Cette volonté de réécriture de l’histoire par la loi est étrange pour parler avec litote. Je ne pense pas que parce que la Pologne soit aujourd’hui une mal-aimée de l’Europe (directive Macron, Brexit, mise en minorité sur la question majeure des « migrants »), il faudrait dire que cette proposition de loi est une bonne chose, par solidarité avec un pays qui a tout compris sur la décadence européenne.
Dénoncer la bien-pensance, les donneurs de leçon, la moraline, la culpabilisation est nécessaire, mais cela ne veut pas dire un blanc seing pour le gouvernement polonais.
Le gouvernement polonais n’a pas nécessairement ou automatiquement raison sur le point de la seconde guerre mondiale.
Les Polonais ont certes été martyrisés pendant la 2ème G.M., sans le moindre doute, cela ne signifie pas qu’ils n’aient pu, à leur tours, être virulemment antisémites pour une part importante de la population.
Cela reviendrait sinon, à être aussi stupides que l’antiracisme qui dit que les minorités ne peuvent pas être racistes, puisque ce sont elles les victimes du racisme et qu’on ne peut qu’être bourreau ou victime mais pas les deux en même temps.
Aussi idiot que les féministes qui disent que puisque les femmes battues subissent les violences de leur maris, ils ne pourraient pas y avoir de femmes violentant leurs maris (moralement ou physiquement).
Bref, la sympathie naturelle que nous éprouvons à l’égard de la Pologne qui sont un peu le village gaulois d’Astérix de l’Europe aujourd’hui, ne doit pas nous amener à valider tout ce que le gouvernement polonais pourrait faire, de valable ou non.
Toute l’Europe a pâti de ce qui s’est passé lors de la dernière guerre mondiale. Les premiers responsables ce sont les gouvernements qui n’ont pas compris à l’époque que leur indifférence à ce qui se passait en Allemagne serait terrible. La dernière guerre c’est 6 millions de juifs victimes de la shoah soit… Mais c’est aussi 20 millions de russes, 10 millions de chrétiens, 1900 prêtres catholiques, des tziganes qui furent assassinés, massacrés, violés, brulés, morts de faim, humiliés. Faire peser le poids de ces horreurs sur certains c’est quoi ce délire ?
Désolé ce n’était pas Martin Gray que je connais pour avoir lu ses livres. L’homme en question est immédiatement entré dans la résistance et a combattu il est ensuite parti pour Israël en 1949, il a écrit son livre en Polonais uniquement et a été publié en Israël sans jamais avoir été traduit. J’ai eu une copie de son livre, malheureusement j’ai prêté le livre qui ne m’a jamais été rendu (PS j’ai près de 150 livres en Polonais sur la guerre de 39/45)
J’en ai pris bonne note, et il est heureux d’apprendre que plus d’une personne ait pu s’échapper de cet enfer.
Vous avez entièrement raison mais je voudrais vous faire remarquer quand meme qu’après 40, les polonais de souche et les juifs ont combattus ensemble dans la résistance. Un des rares polonais qui a échappé de Treblinka était juif et a écrit un livre après la guerre pour en témoigner
@Georges S.
Ce « rare polonais échappé de Treblinka et qui a écrit un livre » est justement Martin Gray (cf. mon commentaire plus haut), et c’est lui qui disait que les Polonais étaient bien plus antisémites que les Allemands eux-mêmes, au point que les Allemands installèrent les camps d’extermination (à distinguer des camps de concentration, Treblinka que vous avez cité était un camp d’extermination) en Pologne,, sachant qu’ils auraient sur cepoint l’accord tacite de la population locale, ce dont ils n’étaient pas sûrs concernant l’Allemagne.
Ces propos furent tenus par Martin Gray, très exactement la personne que vous citez.
La plus grosse erreur française a été faite en 1936 quand elle n’a pas su riposter immédiatement a l’occupation du Rhineland. Si un seul militaire français avait tiré une unique balle même en l’air, l’armée allemande aurait fait marche arrière
Déjà pourquoi la France et les futurs alliés on laissé faire l’invasion de la Pologne par les nazi ? Les gouvernements ne voulaient pas de guerres mais 6 ans après c’était l’hécatombe mondiale, et cela recommence.
La lâcheté quoi.
Lorsque l’Allemagne a envahi la Pologne, la France (son alliée) et l’Angleterre ont déclaré la guerre à l’Allemagne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_Seconde_Guerre_mondiale
FAIRE CROIRE QUE BCP DE POLONAIS N ETAIENT PAS CONTENTS DU SORT DES JUIFS EST UN MENSONGE HONTEUX ET GRAVE
Je trouve cet article bien péremptoire dans ses interprétations.
Le fait capital est évoqué mais insuffisamment :
Les Allemands mirent au point des camps de concentration (dans lesquels on mourrait de faim, d’épuisement, de mauvais traitements), et des camps d’exterminations. Il faut bien distinguer les deux.
Dans les camps de concentration, vous pouviez survivre parce que votre force de travail y était exploitée jusqu’à votre épuisement. Dans les camps d’extermination, vous étiez liquidé le jour de votre arrivée.
Et le point capital, c’est qu’il n’y avait aucun camp d’extermination en Allemagne, ils étaient tous en Pologne.
L’explication donnée ici est que c’était plus pratique : la plus grande population juive d’Europe étant en Pologne, autant établir ces camps dans ce pays. C’est pourtant une hypothèse parmi d’autres.
J’ai une fois entendu Martin Gray dire tout autre chose. Il expliquait que les Nazis n’aimaient pas « faire de vagues », il fallait que tout aille sans encombre et ils n’avaient pas la certitude que des camps d’extermination pourraient fonctionner sans faire de vagues en Allemagne, ils savaient par contre, qu’en Pologne, ça irait comme sur des roulettes, que les Polonais, un des peuples les plus farouchement antisémites d’Europe verraient ces camps d’un bon oeil.
Yitsh’ak Shamir, ancien premier ministre d’Israël, d’origine polonaise, disait bien que les Polonais tétaient l’antisémitisme avec le lait de leur mère.
C’était et c’est encore un pays très profondément catholique, d’un catholicisme empreint des idées d’avant : les Juifs sont le peuple déicide. Les Juifs ont tué Dieu.
Non, il ne s’agit pas cette fois-ci d’une diabolisation vaine, menée par le Camp du Bien. Il y a réellement un problème de fond et si, vis-à-vis de la Shoah, l’Allemagne a fait son examen de conscience, d’autres pays, comme l’Autriche, l’Ukraine ou la Pologne, ne l’ont jamais fait et ne le feront vraisemblablement jamais, c’est dans cette optique qu’il convient de comprendre, à mon avis, la proposition de loi polonaise.
Vous avez raison Jean- Paul, la plupart d’entre nous n’ont pas vécu cette triste époque, mais je dirais que si l’histoire repasse les mêmes plats, c’est que nous devons avoir les mêmes serviteurs de malheurs qui repassent les mêmes plats et qui répètent des mêmes tristes époques en chaîne à chaque fois.
Que si nous ne prenons pas garde avec les dirigeants corrompus que nous avons et qui nous dirigent actuellement, nous tomberons encore dans une de ces tristes histoires et une époque encore triste à ajouter dans la longue histoire humaine.
N’oublions jamais avec qui nous laissons nous gouverner au pouvoir pour notre avenir à tous et pour chaque pays au monde.
En cela forçons nous les peuples du monde de toujours rester maître de notre destin à tous et de surtout rester libres des dictatures qui font tant du mal aux peuples du monde.
Rester maître de notre avenir de peuples du monde, c’est la vraie démocratie, le pouvoirs aux peuples du monde, jamais à une minorité aux pouvoirs contre la volonté des peuples du monde et jamais sans les consultations populaires par référendums des peuples libres.
Le référendum, c’est le peuple qui choisi, pas les élus qui ne doivent que rester aux services du peuple et jamais celui des autres comme excuses, pour passer outre des droits du peuple souverain, les autres doivent avoir leurs propres démocratie par sécurité et pour rester maître chez eux, sans interférer chez les autres peuples du monde et réciproquement.
Et pour la bonne entente entre les peuples du monde et surtout pour éviter les interférences par des escroc imposteurs qui en profitent des faiblesses de nos démocraties, que nous devons renforcer pour se défendre contre eux d’ailleurs et de s’en prendre aux peuples du monde par traîtrise, c’est le chacun chez soi, oblige le respect, c’est de savoir que quand je suis chez vous, je ne suis pas chez moi, et n’empêche pas les invités respectueux et le bon voisinage.
En cela, enfin les peuples aux pouvoirs, nous dominerons les moindres gestes des dictateurs dans le monde et avec des vrais lois pour les condamner, nous seront tous libres d’eux, avec un avenir pour tous beaucoup plus riche, avec des échanges riches pour tout le monde et sans ces immigrations de malheurs qui ruinent tout le monde pour juste une poignée d’escrocs imposteurs mondialistes qui se remplissent les poches.
C’est les peuples du monde qu’il faut enrichir, pas les escrocs imposteurs mondialistes que nous avons nullement besoin.
Merci pour cet article sur la Pologne et de vos commentaires pondérés.
Je ne peux pas nier l’existence d’un antagonisme entre les Polonais et les Juifs (ce qui est malheureusement souvent le cas quand deux ethnies et cultures partagent le même territoire).
Je préfère parler de l’ » antagonisme » que de l’antisémitisme qui a une connotation presque religieuse, ce qui empêche une approche objective de la situation.
Les Juifs polonais ont apporté une grande contribution à la vie polonaise, mais ils avaient aussi des tendances séparatistes, surtout à l’époque où la Pologne était rayée des cartes de l’Europe. La Russie envoyait, au XIXème siècle, des « Litvaks » (Juifs de Lituanie=russophones) qui étaient perçus par la population autochtone comme agents de la russification. Le sioniste Max Bodenhairmer a présenté aux Allemands, en 1914, l’idée d’un état appelé « League of East European States » dans lequel (je cite d’après une source en anglais : « In this Federation Ukrainians, White Russians, Lithuanians, Esthonians and Latvians would together serve as a counterbalance to the Poles, and the Germans, and Jews would hold the balance of power between the two groupings. » ). En revanche, l’armée polonaise a commis des pogromes des Juifs à l’est du pays pendant la guerre polono-soviétique. La méfiance de l’armée polonaise à l’encontre des Juifs était telle que pendant la bataille décisive contre les bolchéviques, de nombreux soldats polonais d’origine juive ont été internés, (pendant 25 jours) dans le camp de Jabłonna.
L’entre- deux-guerres est aussi une période mouvementée et contrastée. D’une part, un grand essor du judaïsme sur tous les plans, d’autre part, des mesures prises contre les Juifs par le gouvernement polonais, se réclamant de ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui « l’égalité des chances » (mesures aussi controversées que « numerus clausus » à l’université, par exemple).
La seconde guerre mondiale, chacun le sait : un génocide organisé par les Allemands, peine de mort apliquée par les Allemands pour ceux qui aidaient les Juifs (voir p.ex. l’histoire tragique de la famille Ulm), peine de mort appliquée par la résistance pour les « szmalcnownik » (maitres chanteurs des Juifs). Les Juifs vivaient relativement « tranquillement » dans les ghettos jusqu’en 1942 , pendant que les Allemands se lançaient d’abord dans l’extermination des Polonais (p.ex. action AB). L’un des survivants du ghetto de Varsovie, échappé du train qui le conduisait à Treblinka, aidé par un paysan polonais et devenu soldat de la résistance polonaise m’a raconté qu’il se sentait plus en sécurité au ghetto, car à l’extérieur, du côté « arien », il y a avait des rafles. Aushwitz a été « inauguré » en tant que camp pour les prisonniers polonais. C’est très contrasté, mais il est sûr que il n’a pas eu de collaboration institutionnelle avec les Allemands. Il faut être conscient du fait que Varsovie, une ville de 1 million d’habitants, était terrorisée par une poignée de gestapistes grâce au « travail » de nombreux traîtres et dénonciateurs. Le banditisme sévissait dans les campagnes.Cette dépravation générale ne touchait pas uniquement les Juifs…
En revanche, certains antisémites d’avant la guerre (p.ex. Zofia Kossak-Szczucka, fondatrice du Conseil d’aide aux Juifs sous le nom de « Żegota » ) manifestaient leur humanité, en écrivant dans un tract de 1943 « Tout Polonais qui collabore de quelque façon que ce soit à l’entreprise criminelle allemande, par le chantage et la dénonciation de Juifs, ou par l’exploitation de leur situation tragique, accomplit un crime grave à l’égard des lois de la République et peut être certain que le temps est proche où il lui faudra en répondre devant les tribunaux de la Pologne renaissante. » Ce qui ne les empêchait pas d’affirmer « Nos sentiments concernant les Juifs n’ont pas changé. Nous ne cessons pas de voir en eux les ennemis politiques. Plus même, nous nous rendons compte qu’ils nous haïssent plus que les Allemands, qu’ils nous rendent responsables de leur malheur ».
Vous connaissez la liste de Schindler, mais vous ignorez sans doute le Schindler polonais, Henryk Sławik (je l’ai découvert récemment grâce à l’institut hongrois de Paris), qui a sauvé 5 000 juifs et a été assassiné par les Allemands.
On pourrait en parler longuement, juste, en guise d’illustration, 2 liens positifs pour l’image des Polonais:
https://pl.wikipedia.org/wiki/Polska_pomoc_%C5%BBydom_w_czasie_II_wojny_%C5%9Bwiatowej#/media/File:Gesiowka.jpg
Juifs libérés par les insurgés de Varsovie en août 1944
http://www.doomedsoldiers.com/THE-MASS-EXTERMINATION-OF-JEWS-IN-GERMAN-OCCUPIED-POLAND.html
Document du gouvernement polonais en exil à Londres sur l’extermination des Juifs de Pologne
Entièrement d’accord avec vous, Wojtek
D’autant qu’un autre élément joue : les juifs étaient souvent considérés, en Pologne, comme les idéologues ( Marx, Trotsky, etc …) et les alliés du communisme.
guerre soviéto-polonaise, juste après la 1 ère guerre mondiale : 1919 – 1921 ,
pacte germano-soviétique , 1939
ça laisse forcément des traces
Alors, voir l’ Europe de l’Ouest, et la » gauche morale » totalement ignorante de l’histoire de l’Europe Centrale, donner des leçons ….
j’ajoute juste un petit truc :
Amis Polonais, c’était maladroit de dire ça maintenant , même si je comprends parfaitement vos motivations .
Vous refusez l’immigration musulmane, et vous avez raison .
Mais, cette loi mémorielle, » en même temps » ( ! ), va servir à l’ » UE » d’instrument de propagande pour ceux qui disent : » les musulmans aujourd’hui , c’est la même chose que les juifs autrefois « .
Catastrophique !
Merci pour ces précisions.
Elles exposent encore plus les problèmes qui se posent à un peuple particulièrement marqué par l’Histoire. Il faut noter aussi me semble-t-il que la Pologne n’a pas tenté l’assimilation des juifs comme la France a pu le faire avec la République et Napoléon.
Comme le formule Claude, beaucoup de juifs soviétiques, et aussi d’autres origines, ont été communistes. Le communisme ne leur a guère exprimé de reconnaissance, les soviets dénonçaient le cosmopolitisme juif, en gros la finance juive… Aujourd’hui cet aspect demeure dans chez beaucoup, dont l’extrême gauche et une certaine extrême droite !
Comme tout a une explication, les juifs, peuple « déicide », ont eu interdiction à certains métiers et à posséder de la terre, ceci sous l’impulsion des Églises.
Beaucoup de juifs ont donc eu des métiers de l’argent, ou plus toléré des métiers artisanaux ou médicaux… Il est clair aussi qu’à la merci des persécutions, il est plus facile de partir avec son or que sa terre !
Toujours est-il que des menaces qui pesaient sur eux, cela en fit un peuple intelligent, travailleur et extrêmement doué en langue… Zamenoff, l’inventeur de l’espéranto était un docteur juif polonais parlant par ailleurs 7 ou 8 langues !
SOMMES-NOUS NAÏFS AU POINT DE NE PAS REMARQUER LA REINSTRUMENTALISATION de ces guerres qui ont déjà suffisamment ébranlé nos ancêtres, grands parents, père et mère dont nous portions les moments de sinistrose parfois indélébile dans nos petits coeurs d’enfants.
Il ne se passe pas une semaine sans que cela soit REACTUALISER.
Au nom de quoi, d’une repentance pour l’éternité?
Au nom de quoi, d’une victimisation pour l’éternité?
Ou bien pour occuper nos esprits vers un lointain passé pour ne pas percevoir ce qui se trame dans le présent?
C’est un peu « dépassé » cette façon » de prendre le monde pour un imbécile.
Et en plus ils se moquent de nous !!!!
Prix de la Laïcité 2017 – (Ça exiiiiste !!!)
::: http://www.laicite-republique.org/-prix-de-la-laicite-2017-.html
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Remise des Prix de la Laïcité 2017 le 14 novembre à l’Hôtel de ville de Paris
Tous ça parce que les polonais sont lucides sur le problème des migrants!
Bonjour,
Il faudrait mentionner aussi le pogrom de Kielce en 1946 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_de_Kielce
qui fut une abomination de plus.
En contrepoint, Alain Finkielkraut a consacré une partie de son émission à cette attitude de la Pologne :
https://www.causeur.fr/antisemitisme-darmanin-jonathann-daval-tariq-ramadan-alain-finkielkraut-149392
Il y a un point que, dans cette cruelle dialectique, Finkielkraut n’aborde pas, c’est la crainte du pouvoir polonais de voir la Shoah honteusement exploitée (par les Gauchistes, l’ U « E » etc) pour justifier l’immigration musulmane.
Système qui tourne à plein régime chez nous et qui est une véritable saloperie sachant la charge d’antisémitisme gigantesque apportée par cette immigration chez nous.
l’article du Visegrad Post à ce sujet remet quelques pendules à l’heure :
https://visegradpost.com/fr/2018/02/03/deux-amendements-a-la-loi-memorielle-polonaise-font-des-remous/
_______
éléments de réflexion personnels
On ne peut nier qu’une partie de la population polonaise soit antisémite ( je me rendais fréquemment en Pologne dans les années 80 ).
J’ y ai entendu des horreurs et vu des sourires particulièrement malvenus sur le sujet.
Mais, aussi, j’ai connu quantité de Polonais qui n’étaient pas, pas du tout, antisémites .
– A l’époque communiste, à chaque fois que la population était mécontente, hop, campagne antisémite du gouvernement et, généralement, ça marchait.
C’est pour ça que Finkie parlait de Michnik et Kuron dans » l’esprit d’escalier » que vous citez .
– A Nowa Huta, à côté de Cracovie, il y a une église récente ( années 70 ) dans laquelle est peint un » chemin de croix « , comme généralement dans les églises.
On y voit représentés les anciens Juifs de Pologne ( ceux qui ont fini à Auschwitz ) . Ils sont représentés en tant que membres de la nation polonaise, sans connotation antisémite.
Un autre élément : en Pologne, il n’y avait pas de gouvernement collabo, pas de Pétain. Le gouvernement polonais était en exil à Londres. C’est ce gouvernement en exil qui avait donné les premières informations sur la Shoah.
Un extrait très important de l’article du Visegrad Post :
» L’État clandestin polonais condamnait à mort et exécutait les Polonais qui tuaient ou dénonçaient des juifs, et la règle allemande en Pologne occupée, c’était, quand quelqu’un se faisait prendre à aider ou abriter des juifs, de l’exécuter avec toute sa famille, enfants compris. Alors qu’un seul dénonciateur pouvait faire perdre la vie à de nombreux juifs, il fallait souvent plusieurs familles polonaises pour aider un seul juif tant il était difficile de cacher des gens souvent facilement reconnaissables à une époque où l’on manquait de tout. C’est ainsi que Władysław Szpilman, le Pianiste du film de Polański, déclarait en 2000 dans un entretien : « La Pologne n’est pas un pays antisémite. Ceux qui disent le contraire racontent des mensonges et rendent un très mauvais service à la Pologne. N’oublions pas que participer à une action pour sauver des juifs signifiait risquer sa vie. Ce n’est pas tout le monde qui avait le courage de prendre un tel risque. Tous ne naissent pas héros. Moi, j’ai été sauvé par au moins trente Polonais. Au moins trente, qui ont risqué leur vie. »
Bonjour,
Merci pour ces informations, cher Claude.
Bel article, que j’apprécie parce que je le trouve à la fois courageux et mesuré .
dommage qu’il ne souligne pas que la population française dans toutes ses composantes, a été comparativement à la Pologne et aux Pays-Bas, largement protégée, et que son gouvernement, quels que soit son passif, est resté près du peuple qui l’avait porté au pouvoir .
et que dire de la genèse des folies nazies, mais aussi bolchéviques ?
…y’a encore du pain sur la planche….
Il est facile de constater que nos frères Polonais ont beaucoup souffert, et ces souffrances sont toujours gravées dans l’esprit de ce peuple.
Ils ont très bien compris que la politique mafieuse européenne peut entrainer leur pays dans la misère.
Nos amis polonais doivent résister aux outrages des dirigeants socialputes.
Il ne faut pas oublier que les Polonais avaient vu le problème soviétique dès 1920, et ceux qui sont venus en France dans les mêmes années étaient des anti-communistes feroces, ce pour cela d’ailleurs qu’ils n’avaient pas le droit de s’assembler ni de faire de politique sinon ils étaient renvoyés en Pologne avec juste leurs vetements. Un livre écrit par un jeune avocat d’origine Polonaise en parle : La réglementation de l’immigration des travailleurs Polonais en France. Pour rappel presque tous les gouvernements qui se sont suivis en France étaient de gauche.
Autre petit rappel, Napoleon avaient promis aux Polonais de les aider a revaloriser leur pays d’ou les legions Polonaises qui ont servi dans toutes les campagnes en particulier en Italie (voir Jean-Henri Dombrowski)
Les Polonais avaient vu le problème russe bien avant le problème soviétique! La Pologne a été dépecée, rayée de la carte, lors de la tripartition de 1795 où elle fut partagée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche, ce jusqu’à la fin de 1918, soit 123 ans de non existence.
Marie Curie, née à Varsovie, n’avait pas le droit de parler sa propre langue quand elle était à l’école puis au lycée, elle devait parler russe. Les universités étaient interdites aux femmes. C’est pour cela qu’elle est venue faire ses études supérieures en France, raflant deux prix Nobel, pour notre plus grand bonheur et celui de l’humanité (voir son action remarquable de radiographie pendant la première guerre mondiale où elle a sauvé des centaines de poilus de l’amputation. Voir également son travail sur le cancer et sa création de l’Institut Curie, un des meilleurs centres de traitement contre cette maladie).
Ce qui a permis à la Pologne de conserver son identité, malgré sa disparition officielle pendant ces 123 ans, c’est le maintien de sa langue, malgré les interdits, et la religion catholique.
Cela lui a permis de secouer le joug soviétique, dans les années 70, avec la création de Solidarnosc, Walesa, et des prêtres résistants comme Popielusko, assassiné par le régime mis en place par les Soviétiques. Jean-Paul II a également bien contribué à la libération du pays qui a abouti à la chute du mur de Berlin et à l’effondrement du système communiste.
N’oublions pas non plus que Jan Sobieski, roi de Pologne, a largement contribué à la victoire contre les Turcs lors du second siège de Vienne en 1683.
Il ne faut donc pas s’étonner que les Polonais soient de farouches résistants à toute invasion, surtout musulmane!
Le bassin méditerranéen aussi a beaucoup souffert des horreurs commises par les musulmans : France, Italie, Corse, Espagne, etc. Mais il y a un silence à ce sujet qui dépasse l’entendement humain. Même l’Eglise n’en parle pas et pourtant … Bref, la Pologne (le Groupe Visegrad) a bien raison de refuser cette invasion indigne.
L’histoire doit être laisser aux historiens (les vrais) et pas par des politiques qui votent des lois pour que l’on ne puissent plus en parler et qui leur permettent de continuer à assouvir leur pouvoir sur le peuple…
C’est quoi un « vrai » historien ?