• Le fondamentalisme musulman au cœur du problème
C’est précisément d’une «neutralité peu compromettante» qu’a usée le ministère du Travail pour la rédaction de son guide du fait religieux. Pouvait-il agir autrement? Non, sauf à être accusé de parti pris ou, pire, d’islamophobie. Car il ne faut pas se voiler la face, c’est principalement d’islam qu’on parle lorsqu’on évoque ce fameux «fait religieux» au travail. Il suffit d’ailleurs qu’un problème surgisse concernant une autre religion et chacun est comme soulagé ; le cas est immédiatement mis en exergue comme la preuve d’un traitement égal de toutes les religions. Pourtant c’est bien l’islam qui taraude les esprits. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Quoi qu’il en soit, le déni n’est pas de mise: le fait religieux musulman doit être nommé, dépassionné et problématisé, surtout si l’on veut le comprendre et permettre aux entreprises d’y apporter une réponse. • Quand les dirigeants de la RATP tombent des nues
Fin novembre 2015. Deux semaines après les attentats de Paris et du Stade de France, la RATP est en crise. L’un des assassins du Bataclan, Samy Amimour, est un ancien machiniste de la Régie. […] En poste depuis moins d’un an, la nouvelle présidente, Elisabeth Borne, découvre alors des pratiques qu’elle ne soupçonnait pas et qui viennent démentir ses premières déclarations: «Aucun écart n’a été signalé depuis mon arrivée,( voir note de Christine Tasin ) a-t-elle martelé. Si c’est le cas, tout ce qui est sanctionnable doit être sanctionné.» Dans les couloirs du siège, les cadres du département bus et tramways n’en mènent pas large. Ils connaissent la réalité du terrain. Ils savent que, depuis quelque temps, Pavillons-sous-Bois est l’un de ces centres (il y en aurait deux autres en région parisienne) où le management a dû battre en retraite face à la force des revendications communautaires et religieuses. Pièces collectives fermées et inaccessibles à la direction (avec des soupçons de trafic), refus de certains machinistes de serrer la main aux femmes et même de toucher le volant après elles, autobus immobilisés pendant que les conducteurs font leurs prières… Les coups de canif à la sacro-sainte laïcité, règle d’airain dans les services publics, sont devenus légion […]
Qu’il s’agisse des manifestations de piété, des relations entre les hommes et les femmes, de l’intégration de nouveaux salariés ou encore de la peur du terrorisme, la RATP condense dans une même entreprise toutes les thématiques propres à l’expression de la religion au travail
Pourtant, dès 2005, une clause de neutralité avait été introduite dans le contrat de travail. En 2011, un premier code éthique avait même été publié. Mais l’initiative eut une portée plus symbolique que réelle. C’est l’époque où le syndicat Force ouvrière est surnommé «Force orientale» tant il apparaît poreux aux demandes communautaires. […] Entre le printemps 2013 et l’été 2014, Force ouvrière suspend l’adhésion de près de 200 de ses syndiqués. Motif: ces agents ne se conforment pas aux valeurs laïques de l’entreprise et du syndicat. […] Force ouvrière paiera le prix de cette décision. A la fin de 2014, le syndicat ne recueille que 9,6 % des voix et perd de peu sa représentativité à la RATP. Au profit d’un nouveau syndicat apparu récemment, le syndicat antiprécarité (SAP-RATP). Le nouveau venu rafle plus de 50 % des voix sur deux centres bus: dans le XVIIIe arrondissement de Paris et… aux Pavillons-sous-Bois, dépôt où avait travaillé Samy Amimour, le terroriste du Bataclan. Rebaptisé par certains agents le «Syndicat pour musulmans», le SAP inquiète la direction. […] En 2017, l’entreprise le reconnaît: lorsqu’un manager était alerté par un problème lié à l’affirmation religieuse, sa hiérarchie lui demandait généralement de se débrouiller pour le régler et de se concentrer en priorité sur la qualité de service. C’est en réalité autant à une banalisation des mœurs banlieusardes au sein d’une partie de l’entreprise qu’à son «islamisation» qu’on a assisté à la RATP à partir des années 2000. […] Qu’il s’agisse des manifestations de piété, des relations entre les hommes et les femmes, de l’intégration de nouveaux salariés ou encore de la peur du terrorisme, la RATP condense dans une même entreprise toutes les thématiques propres à l’expression de la religion au travail. […] Depuis les attentats, les dirigeants ont pris la mesure de la situation. […] Interrogés, certains agents décrivent leurs collègues notoirement religieux plus discrets désormais et moins enclins à revendiquer des aménagements spécifiques à leur croyance.
L’entreprise suédoise d’ameublement IKEA a choisi d’autoriser ses employés à porter des signes religieux distinctifs. Elle en a même fait un argument dans ses campagnes de recrutement. – Crédits photo : _ISA
• Ikea
L’entreprise suédoise a clairement pris parti pour la liberté religieuse. Ainsi, ses vendeuses sont autorisées à porter le voile. Quelles que soient leurs croyances religieuses, tous les salariés d’Ikea peuvent afficher un signe religieux distinctif, sous réserve que leur visage ne soit pas dissimulé, qu’ils puissent être identifiés comme faisant partie de l’entreprise grâce à un badge et un uniforme reconnaissable et que les règles de sécurité et d’hygiène soient respectées. Ce qui correspond certes strictement au code du travail, mais cherche avant tout à respecter l’identité de chacun.
• La polémique sur le burkini s’invite dans l’entreprise
La dispute s’est invitée également au sein de certaines entreprises, notamment les centres de vacances gérés par des entreprises du tourisme international. Avant 2016, celles-ci avaient peu réfléchi aux questions religieuses, la liberté des clients représentant jusqu’à présent la règle. C’était compter sans la «fièvre hexagonale» qui pousse alors des baigneurs à se plaindre aux responsables de sites ou aux maîtres-nageurs, et à nourrir leurs commentaires sur Tripadvisor de remarques sur le burkini: les uns pour le dénoncer, les autres pour demander qu’on fasse respecter leur droit de se vêtir comme bon leur semble. Au-delà de nos frontières, les médias étrangers se sont également emparés de cette affaire, le cas français étant montré du doigt comme islamophobe ou, au contraire, salué une nouvelle fois comme la pointe du combat pour la liberté de conscience. Dans certains pays comme l’Australie, des associations confessionnelles ont fait ouvertement campagne contre la France!
• Les jours fériés en question
Reste que les jours fériés, mais aussi le dimanche, deviennent de plus en plus source d’interrogations dans le monde du travail: pourquoi la religion catholique monopolise-t-elle les jours de congé au détriment des autres religions, qui doivent se contenter des miettes que les accords d’entreprise veulent bien leur attribuer? Jamais en retard d’une innovation, le think tank Terra Nova a proposé récemment que l’on alloue deux jours fériés aux religions juive et musulmane. Sous ses dehors de bon sens, ce genre de proposition montre, au contraire, que la confusion est maximale entre ce qui relève de la foi et ce qui touche aux traditions historiques ; entre le cultuel et le culturel. Au regard des méandres de l’histoire rappelés plus haut, il serait anachronique de repeupler soudainement le calendrier avec des jours de même type accordés à d’autres religions. Si pareille décision venait à être prise, les problèmes ne manqueraient pas de survenir: comment procéder? Quels critères choisir? Le nombre de croyants sur le territoire? L’assiduité des fidèles aux offices ou… le désordre que ces religions provoquent?
Le halal est une contrainte pour les employeurs mais représente aussi un formidable marché. En 2009, déjà, ce Leclerc de Vitry-sur-Seine s’était adapté à la demande. – Crédits photo : © Lahcène ABIB / SIGNATURES
• Le casse-tête du ramadan
Le ramadan, ce mois de jeûne annuel dans l’islam, pose d’autres questions aux entreprises. Elles concernent moins les jours de congé que l’aménagement des horaires. Surtout si le ramadan a lieu, comme cela a été le cas ces dernières années, durant les mois d’été, marqués par de fortes chaleurs et des journées plus longues qu’en hiver: les croyants demandent généralement à arriver et à partir plus tôt, au risque de désorganiser le service ou la production. La plupart du temps, ce type d’aménagement est laissé à la libre appréciation des managers et des chefs d’équipe ou de chantier, qui doivent répondre à un certain nombre de contraintes: combien de personnes sont concernées? La modification des horaires de certains est-elle compatible avec l’activité de tous? Le service des clients est-il correctement assuré? Quels sont les risques courus?
Même si les aménagements demandés ne sont pas acceptés par les entreprises, le jeûne a quand même lieu. Il y va de l’identité religieuse du croyant. Car le ramadan est devenu depuis quelques années, comme la consommation halal, le marqueur de l’identité musulmane. Les croyants, souvent issus de l’immigration, restaurent en quelque sorte leur fierté à travers l’ascèse d’un mois de privation. Le croyant démontre aux yeux de ses coreligionnaires sa maîtrise de lui-même, qui équivaut à une reconnaissance en bonne et due forme de sa piété et de son intégration dans la communauté. Ainsi, selon son rigorisme, celui-ci va s’infliger une pratique ascétique plus ou moins poussée. On voit, par exemple, régulièrement fleurir sur les sites Internet spécialisés des questions liés à la possibilité ou non d’avaler sa salive durant le ramadan…
Quoi qu’en disent les croyants, l’épreuve physique que représente un mois de jeûne fait souvent sentir ses effets sur le travail, surtout s’il est manuel. Et c’est avant tout la qualité de ce travail et la dangerosité due à la fatigue qui doivent servir de critère pour apprécier l’impact du ramadan. La religion n’a pas à interférer avec la manière de réaliser ses tâches ou les résultats de celles-ci.
• Halal ou haram: le code du travail à l’épreuve
Octobre 2010, dans le sillage de l’affaire de la crèche Baby Loup, les croyances religieuses au travail commencent à occuper les esprits et les journées de nombreux managers. Dans cette petite entreprise de transport et de livraison de la banlieue rouennaise, un chauffeur manutentionnaire refuse, au nom de sa religion, de décharger, de porter et, in fine, de livrer aux clients des caisses contenant de l’alcool. Ne pouvant lui proposer un autre emploi dans l’entreprise et pensant ramener le jeune homme à la raison, le patron conciliant demande à un imam de la commune de venir lui expliquer que son travail ne contrevient pas aux règles de l’islam. Le religieux s’exécute et l’affaire semble réglée. Il n’en est rien! La semaine suivante, l’employé se présente avec un autre imam pour lequel la manutention d’alcool est bel et bien proscrite… Coupant court aux querelles théologiques sur les quais de chargement de ses camionnettes, l’entreprise licencie le manutentionnaire au motif qu’il refuse d’exécuter son contrat de travail qui n’a pas été modifié par son employeur. […]
Certaines manières de vivre et de consommer dépassent largement les habituelles demandes de menus halal à la cantine de l’entreprise. Dans le monde du travail, elles rendent impossible la coexistence avec les autres collègues
Ce cas est, sur le fond, totalement identique à celui que nous avons eu à connaître dans une entreprise d’aide à domicile: chargée de faire les courses de plusieurs personnes âgées dépendantes, la salariée qui s’acquitte de cette tâche est une jeune femme voilée qui manifeste ainsi sa foi. Cette situation ne pose de problème à aucune des clientes. Un jour, au cours d’une visite de supervision pour savoir si tout se passe bien, l’une d’elles fait part de son incompréhension: sur la liste de ses courses figurent parfois quelques tranches de jambon blanc. Or le jambon manque à chaque fois à l’appel et elle ne comprend pas pourquoi. Interrogée, la jeune salariée reconnaît qu’elle évite d’acheter le jambon, se justifiant par le fait que sa religion lui interdit de toucher du porc. […] De telles manières de vivre et de consommer dépassent largement les habituelles demandes de menus halal à la cantine de l’entreprise. Dans le monde du travail, elles rendent impossible la coexistence avec les autres collègues. […] En 1987, Gilles Kepel avait proposé de parler d’une «extension du domaine du halal» pour qualifier cette transformation des formes héritées de la croyance dont il voyait les premières manifestations dans «les banlieues de l’islam» *. […] A cette explication toujours pertinente, nous souhaitons ajouter une autre évolution majeure liée à la modification des repères de la foi telle que nous la voyons à l’œuvre dans le monde du travail. Il s’agit d’une certaine rigidité identitaire de ces nouveaux croyants qui les pousse à se conformer à des normes et des rites encadrant leur existence et lui redonnant un sens.
• La tentation théologique
La tentation théologique est donc un piège pour l’entreprise. Car l’objet de cette dernière, nous aurons à y revenir, n’est pas la coexistence des croyances, mais l’organisation commune du travail en vue de la production. Le piège est d’autant plus grand qu’il se trouvera toujours une personne plus instruite en théologie (ou plus radicale) pour porter la contradiction, comme l’a illustré notre exemple. C’est d’ailleurs la stratégie déployée aujourd’hui par les salafistes. Mettant en exergue la laïcité, ils dénient à la France le fait d’être un pays chrétien, c’est-à-dire appartenant aux «Gens du Livre». Ce faisant, cet islam militant confond à dessein le cadre politique général et le cadre religieux individuel que la France distingue depuis la Révolution. Plus fondamentalement, le recours à l’argument théologique est une contradiction puisqu’il suppose de prendre appui sur des raisons religieuses pour en atténuer la portée. Or ce n’est pas le rôle d’un DRH. C’est en revanche celui des autorités musulmanes, qui devront tôt ou tard prendre à bras-le-corps les aspirations diffuses à la pureté religieuse des fidèles. Mais hors de l’enceinte de l’entreprise. Car choisir ce cadre pour y discuter théologie est bien la pire des solutions.
Chez Webhelp, opérateur international de centres d’appels, implanté à Saint-Avold, en Moselle, le port du voile est accepté pour les salariées qui font du télétravail. (Image d’illustration) – Crédits photo : Fred MARVAUX/REA
• Le voile
En quoi ce voile est-il si ennuyeux? Qui gêne-t-il réellement? Au-delà du fait que l’immense majorité des salariés (83 %) estime que l’entreprise doit rester un endroit neutre et ne pas prendre en considération les revendications d’ordre religieux, ce sont essentiellement les relations avec les clients qui apparaissent aujourd’hui comme le foyer central des problèmes liés au voile: les clients se plaignent.
Quelles sont, dès lors, les marges de manœuvre d’un chef d’entreprise dont la clientèle refuserait de travailler avec une de ses salariées parce qu’elle porte un voile? Demander à la salariée de le retirer présente plusieurs risques: celui d’aller au conflit et au licenciement ; celui aussi d’être accusé de discrimination ou d’islamophobie par certaines associations. Cela est régulièrement le cas avec le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), passé maître dans l’art d’utiliser ce type de contentieux pour faire avancer sa cause et fournissant aux femmes en question avocats et conseils en communication. […]
• La barbe
Comment différencier celle du salafiste de celle du hipster, ou celle du franc-maçon de celle du tatoueur gay? Comment différencie-t-on un signe acceptable d’un signe inacceptable? On chasse un signe par la porte, il se présente par la fenêtre, et il est rare en cette matière qu’un DRH soit sémiologue… Et parle en quelque sorte le langage des signes. Le cas s’est d’ailleurs présenté début 2016, quelques semaines après les attentats du 13 novembre: quatre agents de sécurité de l’aéroport d’Orly ont été licenciés pour avoir refusé de raser leur barbe comme le stipulait le règlement de leur entreprise. Alors que ces barbes n’avaient visiblement pas poussé en une nuit, leur employeur, l’agence Securitas, s’est prudemment retranché derrière son «code référentiel», qui stipule que les agents doivent être glabres. Les agents, pour leur part, ont fait d’eux-mêmes le lien entre barbe et religion, refusant de se raser parce que, à leurs yeux, cela portait atteinte à leur liberté religieuse.
Confrontés eux aussi à la montée des revendications religieuses, les syndicats, CGT et FO en tête, ont mis du temps à arrêter une stratégie face à l’islam rigoriste. – Crédits photo : JACQUES DEMARTHON/AFP
• Les fichés S
«Peut-on connaître nos fichés S?» C’est ce type de dilemme que nous confient ces derniers temps plusieurs DRH. L’un d’entre eux, responsable dans une entreprise de transport, a brusquement compris après l’attentat de Nice le danger potentiel lié à la libre circulation de ses camions, dont plusieurs centaines sillonnent chaque jour les différentes villes de France. Impossible pour lui de connaître tous les chauffeurs et encore moins les intérimaires embauchés pour pallier les absences des titulaires. Récemment, l’un de ces chauffeurs a d’ailleurs découvert des documents de propagande de l’Etat islamique oubliés par son dernier occupant dans le vide-poche d’un camion. L’intérimaire en question s’est empressé de prévenir son chef. Reste à savoir comment procéder avec le chauffeur incriminé? «Concernant ce cas, la police nous a expliqué que le chauffeur était fiché S et particulièrement surveillé, explique le DRH. Ils ont pu l’arrêter grâce à la découverte faite dans son camion. Mais peut-on connaître nos fichés S? poursuit-il, et comment identifier les signes de radicalisation?»
Depuis que l’une de ses salariées a été arrêtée pour terrorisme, la DRH d’une entreprise de soins à la personne est aux prises avec les mêmes interrogations. L’onde de choc a impacté toute l’entreprise. Comment aborder cette question, en parler avec les salariés? Comment, là aussi, détecter les signes susceptibles d’alerter sur la radicalisation d’un salarié? […] Il faut donc se garder de la confusion des concepts: porter un voile relève du fait religieux, faire l’apologie du terrorisme constitue la preuve d’une radicalisation.
Toutefois, la tolérance à l’expression du fait religieux doit être appréciée selon le contexte de l’entreprise et le secteur dans lequel elle évolue: la production nucléaire ou le transport de voyageurs, par exemple, ne développent pas la même sensibilité au fait religieux et aux risques de radicalisation qu’une enseigne de distribution ou une PME sous-traitante d’un groupe informatique. Chez les premières, la ligne rouge est plus vite franchie et le travail avec la police et les services de renseignement est permanent.
«Vous donnez bien aux gays, pourquoi pas à nous ?»
La représentante d’une organisation caritative musulmane au DRH de son entreprise
• La limite des politiques de diversité
«Vous donnez bien aux gays, pourquoi pas à nous?» La femme qui s’adresse ainsi au DRH de cette entreprise de nettoyage, très engagée dans la promotion de la diversité, est la responsable d’une association qui vient en aide aux plus démunis dans son quartier. Elle est musulmane pratiquante et a créé cette association d’obédience soufie avec d’autres croyantes de l’entreprise. La conversation, qui tourne au dialogue de sourds, a débuté quelques semaines plus tôt, lorsque cette femme a sollicité un entretien avec le directeur de la RSE (responsabilité sociale des entreprises) afin de demander une subvention pour son association. Celui-ci a refusé au motif qu’il ne pouvait pas soutenir une association confessionnelle. La femme s’entête, invoque la discrimination. Elle prend argument que l’entreprise a déjà accordé des subventions à d’autres associations de femmes et même à une association qui soutient les gays et aurait fait défiler un char lors de la Gay Pride!… Tout cela est vrai, mais rien de religieux, lui rétorque le directeur. Il lui demande alors de rencontrer le DRH, car il ne veut rien avoir à faire avec les problèmes de croyances. En bout de course, c’est à ce dernier de «gérer le fait religieux».
• «Peut-on être soi-même au travail?»
Dans un monde du travail sans repères fixes, l’individu religieux va se rassurer avec les limites et les cadres que lui procure sa foi. Sauf que la stricte observance des rites qui en découlent le met au ban d’un monde commun du travail. C’est précisément l’exemple que nous avons eu à connaître au mois d’avril 2017, à Paris, lors d’un forum sur la vision du travail portée par les moins de 30 ans: dans la salle, une cinquantaine de jeunes de toute origine et de tout statut, étudiants, actifs, chômeurs, débattent autour d’une question: «Peut-on être soi-même au travail?» Majoritairement, ils répondent par la négative et s’en désolent: on ne peut pas aller en baskets ou en survêtement au travail, ce n’est pas normal! On ne veut pas se déguiser, on veut rester nous-mêmes! Etc. Le débat tourne en rond et porte sur des questions vestimentaires sans intérêt. Parmi tous ces débatteurs, plusieurs jeunes femmes sont voilées et on sent bien, petit à petit, que, derrière le port du survêtement, c’est aussi la question du voile qui a du mal à se frayer un chemin dans la discussion. Tel l’éléphant au milieu de la pièce, tout le monde le voit, mais personne n’en parle…
Quand la religion s’invite dans l’entreprise. Malaise dans le travail, de Denis Maillard, Fayard, 232 p., 18 €. – Crédits photo : éditeur
L’une des jeunes femmes va enfin crever l’abcès en énumérant toutes les discriminations qui l’empêchent d’être elle-même au travail et lui interdisent, selon elle, l’accès à l’emploi: sa couleur de peau – elle est noire -, le choix de ses vêtements et… son voile. Tout n’est pas sur le même plan, tente-t-on d’argumenter: «Votre peau, vous ne pouvez pas l’ôter, elle fait partie de vous, mais, votre voile, vous pouvez bien l’enlever? – C’est exactement la même chose, rétorque-t elle. Mon voile fait partie de moi, comme la couleur de ma peau. Ma religion, c’est moi!» Poursuivant la conversation un peu plus tard en aparté, celle-ci explique qu’elle a tenté de faire des études en ressources humaines, mais qu’elle a bien vu que sa religion, qui organise l’ensemble de sa vie, l’empêche d’être embauchée ou même d’obtenir un stage. Elle a donc décidé d’orienter ses études différemment et prévoit de créer sa propre entreprise pour rester elle-même et pouvoir embaucher des femmes voilées…
* Les Banlieues de l’islam. Naissance d’une religion en France, de Gilles Kepel, Seuil, «Points»,
432 p., 10,50 €.
L’article du Figaro n’envisage en réalité qu’une partie du problème. On peut penser sans exagération que quelque chose de délibéré se déroule sous nos yeux et que le phénomène ne se réduit pas à l’islam en entreprise.
La CEDH donne en effet une ampleur extrême au droit d’avoir une vie privée au travail, ce qui favorise l’émergence de l’islam en entreprise.
Le salarié, sur son lieu de travail, est tenu de mettre sa force de travail à la disposition de son employeur. Dans l’ordre normal des choses, il devrait y avoir une frontière nette entre le moment où l’on est chez soi, chez des amis, dans un lieu public quelconque, et celui où l’on se trouve au travail, avec des collègues, des clients, une direction. Certes, il peut exister des temps de pause, mais ceux-ci ont par définition vocation à être marginaux.
Or, le 5 septembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme juge, dans une affaire impliquant la Roumanie, que le salarié doit être informé de la possibilité pour l’employeur de contrôler les messages électroniques qu’il envoie à partir de sa messagerie professionnelle.
« Conformément aux normes internationales et européennes, la Cour considère que pour pouvoir être considéré comme préalable, l’avertissement de l’employeur doit être donné avant que celui-ci ne commence son activité de surveillance, a fortiori lorsque la surveillance implique également l’accès au contenu des communications des employés. À la lecture des pièces versées au dossier de l’affaire, la Cour conclut que M. Bărbulescu n’a pas été informé à l’avance de l’étendue et de la nature de la surveillance opérée par son employeur ni de la possibilité que celui-ci ait accès au contenu même de ses messages ».
Il faut donc en conclure qu’en principe, l’employeur n’a pas le droit de surveiller l’activité de son salarié au travail, dans l’espace européen !
Cette jurisprudence n’est pas nouvelle : il y a déjà plusieurs années qu’en France, la jurisprudence pose des exigences semblables pour le contrôle des communications et des ordinateurs, même mis à disposition par l’entreprise. L’installation de caméras de surveillance ou de dispositifs de piège, comme ceux que la Poste avait voulu initier pour contrôler que les salariés faisant le tri du courrier ne volent pas le contenu de lettres, est devenue très difficile voire parfois, impossible.
On peut pourtant se demander si cette évolution est réellement bien fondée.
Il y a un temps pour tout, selon l’Ecclésiaste (https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/ecclesiaste/3.1-15/) : un temps pour le travail, un autre pour la vie privée. Mais l’Ecclésiaste n’est pas le Coran…
On peut admettre que le salarié puisse communiquer des propos étrangers à son activité professionnelle pendant les temps de pause, voire, exceptionnellement, qu’il interrompe son travail en cas d’urgence (accident arrivé à un proche, péril imminent, etc.), à charge de s’en justifier ensuite et dans les limites prévues d’avance dans les conventions collectives, contrats de travail, règlements intérieurs, etc.
Mais pourquoi l’employeur n’aurait-il donc pas, en principe, le droit de contrôler que les communications ont bien eu lieu pendant les temps de pause autorisés et non pas à d’autres moments ?
On assiste à une inversion du principe qui devrait normalement prévaloir.
Cette jurisprudence a bien un rapport avec l’islam au travail. On constate que l’immense majorité des décisions de justice, c’est l’islam qui est en cause en effet quand il s’agit de manifester une appartenance à une doctrine, religieuse, politique ou politico-religieuse, au travail.
Or, là encore, les juges les plus influents ont accepté des compromis et la jurisprudence européenne s’est même orientée vers un principe selon lequel l’employeur ne peut pas interdire le voile, le qami, la djellabah, au travail.
Finalement, dans tous les cas, on constate une intrusion de l’extra-professionnel dans le professionnel, de ce qui relève normalement de la vie privée – le culte en particulier – dans la vie de l’entreprise.
Dans le même temps, les dirigeants politiques, même prétendument de gauche, révisent le droit du travail dans un sens défavorable aux salariés, ce qui finit par dénaturer complètement le droit social : loi El-komry sous Hollande, ordonnances Travail XXL sous Macron…
En effet, ce sont les droits pécuniaires, la santé au travail ou encore le droit d’exprimer les soucis liés à l’accomplissement de la tâche qui ont et qui vont encore reculer.
Ils sont donc en train d’organiser un véritable tour de passe-passe où tous les vrais avantages des salariés vont finir par disparaître, alors qu’ils sont la contrepartie d’un travail normalement subordonné où le salarié renonce à sa liberté, restreint aussi ses prétentions à participer aux bénéfices de l’entreprise. Dans le même temps, le salarié sans conscience professionnelle se trouve valorisé.
Celui qui préfère se montrer aux autres en revendiquant son appartenance à l’islam (ou, éventuellement, une religion comme le christianisme, mais c’est rarissime pour ne pas dire inexistant) pourra en effet le faire éventuellement au détriment de l’image de l’entreprise.
En effet, certains membres de l’entreprise et partenaires de cette dernière peuvent être rebutés par ce comportement, préférant évoluer dans un environnement idéologiquement neutre.
Supporterait-on en effet que chacun vienne travailler habillé d’un maillot de football exprimant quelle équipe il soutient (et donc lesquelles il rejette), ou encore avec un vêtement portant le sigle d’un parti politique (et donc excluant les autres) ? On finirait par mettre ainsi en évidence, par le vêtement, ce qui oppose, plutôt que ce qui réunit, ce qui devrait être commun. La neutralité consiste à mettre de côté les partis pris idéologiques pour travailler plus efficacement dans un esprit d’équipe et de saine collaboration.
De même, le salarié malhonnête, qui fait semblant de travailler et se décharge sur ses collègues consciencieux, dénué de conscience professionnelle, pourra échapper à la sanction en chicanant, en mettant en avant des irrégularités dans la procédure de licenciement liés à son insuffisante information…
La CEDH va très loin, puisqu’elle considère que « les juridictions nationales n’ont pas suffisamment vérifié l’existence de raisons légitimes qui auraient justifié la mise en place de la surveillance des communications de M. Bărbulescu. Le tribunal départemental a mentionné en particulier la nécessité d’éviter une atteinte aux systèmes informatiques de l’entreprise ou la mise en cause de la responsabilité de l’entreprise en cas d’activité illicite en ligne. Cependant, ces exemples ne peuvent être perçus que comme des indications théoriques puisqu’il n’a pas été suggéré que M. Bărbulescu avait effectivement exposé l’entreprise à l’un de ces risques ». Le motif avancé par la CEDH est pourtant purement rhétorique : ce n’est pas parce qu’un risque ne s’est pas réalisé qu’on devrait être empêché d’imposer une conduite visant à éviter qu’il se réalise ! L’employeur se voit finalement interdire de mettre en place une discipline au travail, alors que les salariés consciencieux s’en accommodent sans problème. Les juridictions roumaines sont ainsi désavouées par la CEDH en dépit du bon sens.
Au-delà donc des nombreuses intrusions de l’islam au travail, relevées par le Figaro (qui n’invente pas l’eau chaude, car tous les exemples cités étaient déjà relayés de longue date par les témoignages et analyses de la patriosphère), on voit bien que le Nouvel Ordre Mondial veut nous imposer des approches particularistes au détriment de l’universalisme.
Les valeurs républicaines sont de plus en plus exclues de l’entreprise, alors même qu’on nous « bassine » et que certains sont grassement payés pour nous vanter l’égalité dans l’entreprise ! Schiappa et compagnie naturellement, entre autres écriture inclusive et temps passé à faire la vaisselle.
Ce sont des petites évolutions pernicieuses, discrètes, qui se glissent petit à petit dans le droit social et qui visent à modifier les façons de penser pour, de plus en plus, marquer un recul de l’universel au profit du particulier, de l’inégalitaire, du discriminant.
http://resistancerepublicaine.com/2017/08/09/scandaleux-la-cour-de-cassation-offre-un-jour-de-conge-supplementaires-aux-femmes/
Le but de la manœuvre ? Sans doute faire en sorte que les gens aient perdu leurs repères républicains et deviennent finalement des robots humanoïdes comme celui auquel l’Arabie saoudite a accordé sa nationalité récemment.
L’abrutissement permet en effet de supprimer en douce des avantages acquis par la vraie gauche au XXème siècle.
Le nouvel organe de représentation des salariés mis en place par l’ordonnance du 22 septembre 2017 devra moins souvent être mis en place que ceux qui existaient déjà.
La santé au travail sera moins bien garantie selon Grégor Bouville, un spécialiste du droit du travail : https://www.blog-emploi.com/fusion-dp-ce-chsct-loi-travail-consequences/
Les indemnités de licenciement ne dépendront plus du préjudice effectif, ni de la gravité de la faute commise par l’employeur, qui pourra « lourder » un salarié alors même que le licenciement n’est pas autorisé et que l’employeur, commettant une faute lourde, le sait pertinemment :
http://resistancerepublicaine.com/2017/09/23/droit-du-travail-notre-civilisation-regresse-de-2300-ans-a-cause-de-macron/
Cela permettra certes de se « débarrasser » d’un salarié peu consciencieux dans certains cas, mais aussi, dans d’autres, de salariés qui, sérieux, traversent simplement une « mauvaise passe » ou se trouvent carrément victime d’une injustice.
On comprend bien que toutes ces évolutions ne sont pas le fruit du hasard : en haut lieu, ils ont décidé de changer l’Homme, de lui faire perdre ses repères, de le déconnecter de ses valeurs républicaines pour en faire un abruti trouvant normal la confusion des sphères privée/publique, personnelles/professionnelles, un crétin voué à obéir servilement puis à disparaître.
lire « Le nouvel organe de représentation des salariés mis en place par l’ordonnance du 22 septembre 2017 devra moins souvent être mis en place que ceux qui existaient auparavant » au lieu de « Le nouvel organe de représentation des salariés mis en place par l’ordonnance du 22 septembre 2017 devra moins souvent être mis en place que ceux qui existaient déjà ».
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Dans l’excellent article il est dit que le ramadan était un mois de privations !!! Que non ! si les repas sont pris avant et après le coucher du soleil, ils n’en finissent pas de se bâffrer donc ce n’est qu’une « autre » façon de se nourrir mais de grâce, ne parlons pas d’un mois de jeûne !!!
Si quelqu’un refuserait d’effectuer son travail par les motifs religieux, il doit être viré sur-le-champ pour faute grave. Es si son chef ne réalise pas ça, il doit être viré à son tour, etc.
LES YEUX SE SONT OUVERTS DEPUIS LONGTEMPS. CE SONT LES BOUCHES QUI ONT DU MAL A S’OUVRIR !
A qui appartient ce vieux journal qui a bien joué sa partition contre les résistants , et depuis longtemps ; complice de la mise en scène « extrême droite » , il nous fait un petit virage , ça fait un peu « thénardier » ! Je regrette « National Hebdo » et ses jolis plumes des années 80/90 . Que dire de ces maires payant voix et calme avec de grosses coupures ?
RTL et maintenant le Figaro qui commencent à présenter ce qu’une religion peut engendrer dans le « vivre ensemble ». En ce qui concerne l’Islam c’est plutôt « le vivre en t’adaptant à moi ou rien »
.Cela depuis que le salafisme a pu s’épanouir en France et que les mosquées salafistes ont commencé à pulluler.
Il y aura un jour retour au pays pour les extrêmistes qui imposent leur loi et pour les imams salafistes qui contaminent la France. Car cela devient intolérable un peu partout.
Avant l’arrivée de ce SALE AFISME nous vivions en bonne entente avec les musulmans.
L’arrivée de nouveaux musulmans, depuis une dizaine d’années, et fidèles des mosquées salafistes A CHANGE LE PAYSAGE ET L’ENTENTE.
Ca ne pourra pas durer. Parce qu’ils expriment une « toute puissance » que même le citoyen lambda de France n’oserait pas.
« Les yeux commenceraient-ils à s’ouvrir ? » ou, enfin, un certain courage ? Attendant la suite…
Et les pauvres qui se font traiter de racistes régulièrement dans les entreprises ?
Ceux qu’on veut virer de l’usine en utilisant cette accusation ?
Et les syndicats qui enfoncent bien les mécréants ?
Une fois j’ai osé dire que cinq racailles avaient voulu me faire des trous dans la peau ; depuis ce jour là, les frères et soeurs des racailles ne m’ont plus adressé la parole !
» les Juifs mangent du jambon…..
sauf dans ma choucroute chez Jenny, ou je demande double portion de lard paysan ……….. 😆
j’ ai habité dans une banlieue de Paris ou il y avait 12% dejuifs parmi la population
et avec une seule boucherie cachère pour quelques deux milles Juifs
et rarement la queue a la boutique pour se faire servir
Explication: les clients de cette boucherie n’ étaient pas vraiment nombreux , car les autres juifs faisaient comme vous et moi, en se servant au rayon boucherie des grandes surfaces, ou il y a de bons produits, variés,pas chers et bien servis
je pense que c’est une grosse majorité et que les « religieux », orthodoxes sont de plus en plus une minorité
et franchement, je ne crois pas qu une Morteau tiède me coutera le Paradis-auquel je ne crois pas plus que l’ enfer
deux sottises inventées pour tenir l’ homme en laisse
Oui, de même, je ne pense pas que Dieu (pour les Croyants) puisse en vouloir à quelqu’un de manger de la viande le vendredi, au point de l’envoyer en enfer !
Ca ressemble de plus en plus à un pays pris dans les griffes d’un animal féroce qui ne le lâchera pas !
Bonjour,
Je lis le « Figaro ».
Si le « Figaro » était vraiment honnête et s’il allait vraiement au fond de choses il donnerait à ses lecteurs une pleine page d’ entretien avec Ghislaine.
il faut peut être leur dire .;qu’elle existe..
Dans ma ville, le maire en période de ramadan ne recrute pas d’animateurs pour le centre aéré et la maison des jeunes!…Comme ils doivent conduire les minis bus pour les sorties , qu’ils ont veillé la nuit et qu’ils jeûnent la journée…il craint un accident !…Évidemment…il faut taire cette prise de position à la population et aux parents!…
Il y a un truc que je ne comprends pas.
Je veux bien que les abrutis des associations comme Terra Nova croient aux conneries qu’ils débitent, mais le citoyen lambda… Il est donc incapable de réfléchir deux secondes ?
La plupart du temps, les médias essaient de minimiser l’influence de la secte verte en parlant des « revendications religieuses » comme si TOUTES les religions revendiquaient qui les jours fériés, qui les façons de s’habiller et d’autres.
Or :
Les Juifs sont en France depuis des siècles. Je n’ai jamais entendu parler de Juifs se plaignant de ne pas avoir de casher dans les écoles publiques, de ne pas pouvoir porter la kippa en entreprise, de devoir chômer lors des jours fériés chrétiens, etc… On va me dire que beaucoup de Juifs travaillent dans des entreprises juives qui, par exemple, ferment le samedi et pas le dimanche. ça c’est du commercial et on s’en bat un peu les choses. Ou encore qu’ils vont dans des écoles juives qui servent des repas casher. Ben oui mais comme c’est dit, c’est dans des institutions juives et non pas « laïques » (entre guillemets parce que des entreprises laïques…). D’ailleurs, à propos des repas, lorsque l’autre c*nne de BFmerdeTV se plaint de la fête du cochon en disant que ça écarte les gens de certaines confessions comme les Juifs et les muzz, ben ma cocotte, renseigne-toi parce que les Juifs mangent du jambon. Ce sont les Juifs orthodoxes qui ne le font pas.
Prenons aussi le cas d’arrivants plus récents : les bouddhistes. A-t-on déjà entendu des bouddhistes se plaindre des fêtes de Noël alors qu’ils n’en ont rien à faire ? Se plaignent-ils des Œufs de Pâques, sont-ils choqués à la vue d’Œufs en chocolat dans les vitrines ? Non (et il faut savoir que Noël est une grande fête dans les pays asiatiques, plus pour le côté commercial, c’est vrai).
Ah, et mieux encore : les Hindouistes. Se plaignent-ils qu’en France, nous mangeons du bœuf, alors que cet animal est sacré pour eux ? A-t-on vu des associations hindouistes venir manifester devant les abattoirs en hurlant qu’on assassine leurs demi-dieux ?
Est-ce que les Français et occidentaux lobotomisés par le socialo-gauchisme, sont vraiment trop cons pour réfléchir à ça ?
Moi je suis cynophile et je ne supporte pas de savoir que dans certains pays, on élève des chiens pour les manger. Eh bien, je n’irai pas dans ces pays, c’est tout. Je ne vais pas aller les faire chier parce que je pense différemment des habitants d’un pays.
Eh oui, tout simplement parce qu’on les écoute et plus on cède sur les revendications, plus on les légitime et plus il y a surenchère….. c’est aussi simple que cela.
Si, dès le départ, leurs demandes incompatibles avec notre société avaient été ignorées et ramenées à notre réalité occidentale, on n’en serait pas là.
Merci Maxime. Mais, avant le Figaro, la revue VALEURS ACTUELLES, du 5 au 11 octobre dernier, faisait référence à « La conquête islamique » et tout ce que cela implique, notamment dans tous les domaines de notre société.
Yves de Kerdrel évoque le « Désarmement moral » : « On ne détruit pas une idéologie islamo-fasciste avec des bombes. Mais on peut l’empêcher de se répandre en permettant à nos sociétés de se réarmer MORALEMENT.
Et en gras dans le texte : « Nos gouvernants sont déconnectés de la situation que vit la France comme d’autres pays d’Europe ».
Rien que nous ne sachions déjà, hélas !
Et il est aussi question dans ce numéro du livre d’Alexandre Mendel « PARTITION » –
Extrait : « A Trappes, Saint-Denis ou encore Sevran, la mixité n’est plus la règle, elle est l’exception. On enferme ses enfants dans des écoles coraniques, où on leur apprend, à coups de hadiths, à haïr l’Occident et à ne vénérer que l’islam des ancêtres. On ne se marie plus que religieusement, on vit sa polygamies, on répudie les femmes, dans le dos de la République ».
– Les librairies islamiques : « de vraies cavernes de la haine » selon Alexandre Mendel. Il y en aurait une centaine.
« Partition géographique, partition culturelle. Partout, des petits califats se sont établis dans notre pays. Ces territoires perdus de la République sont des territoires ABANDONNES à l’ISLAMISME ».
Autre extrait : « Les comités d’entreprise sont parfois de vrais repaires de prosélytes. Chez PSA, ils proposaient même des voyages à la Mecque ».
– La RATP : « Succursale des mosquées salafistes ».
A TRAPPES, fais comme à TRAPPES : en France, près de 4000 personnes se convertissent chaque année à l’islam. Parmi elles, des petits Blancs qui adoptent l’islam pour s’adapter à leur environnement.
« Le porc n’a pas simplement disparu des cantines mais également des marchés, où dans certaines villes, le tout-halal est devenu monnaie courante ».
« Si certains salafistes choisissent de quitter la France pour émigrer en terre d’islam, d’autres choisissent nos campagnes afin d’y établir des villages musulmans ». Exemple : « Parmi les demandes de cette communauté islam-Berrichonne, celle de pouvoir emprunter une entrée différente, à l’école, pour éviter que les femmes ne se mélangent avec les autres parents ».
– Soumission à l’hôpital : « Les revendications religieuses en milieu médical explosent. Chose nouvelle, elles ne concernent plus uniquement les patients mais aussi les soignants » – « Plus aucun territoire n’est épargné »….
– « Qu’il accouche ma femme et après je lui pète les dents ».
– « Sans la mise en place de sanctions, la situation se détériore sur le terrain ».
Toutes ces citations sont extraites du livre d’Alexandre Mendel « PARTITION ».
Alexandre Mendel est journaliste, de ceux qui méritent ce nom, ne se laissant pas intimider par les polémiques que ses livres suscitent. Il a déjà publié : « La France djihadiste » – Editions l’Artilleur.
a tout ce deferlement de mots, un seul, en réponse
DEHORS !!
Absolument d’accord ! Comme on dit à la RATP : » il faudrait voir à ne pas dépasser les Borne (s) ! Même si on se prénomme Élisa bête…