Il y croyait, Méluche ! C’était son heure de gloire. Depuis 50 ans qu’il fait de la politique, il n’avait jamais été agressé par l’extrême droite, et pas davantage par l’ultra-droite, qui serait encore plus méchante que l’extrême droite. Certes, quelques polémiques, comme le monde politique en réserve, quelques attaques sur les réseaux sociaux, mais rien d’autre !
Jamais un meeting attaqué par les hordes fascistes, alors que lui faisait attaquer tous les meetings du FN, et demandait même son interdiction ! Jamais un de ses militants agressé à dix contre un par des skins, alors que l’inverse était souvent vrai. Jamais même, contrairement à d’autres militants de sa mouvance, la moindre cicatrice à exhiber, fruit de bagarres féroces entre gauchistes et nationalistes. Finalement, Méluche, comme le qualifiait Jacques Chassaing, c’était le fonctionnaire de la Révolution !
Et soudain, son heure de gloire arrivait enfin ! Son nom avait circulé, ainsi que celui de Castaner. L’ultra-droite, il y a 4 mois, avait voulu attenter à sa vie. Et, tel le cocu de l’Histoire, Mélenchon n’en avait rien su ! Il avait donc couru, si on l’écoute, des risques énormes, durant ces quatre mois…
Comme il paraît jouir, quand il prend la parole, devant ses collègues, le député de Marseille qui n’est jamais à Marseille ! Il est au centre de l’intérêt de tous. Il prend un ton grave. Il y a un silence de plomb, et il parle, l’air martial. Il commence son cinéma en disant que ce n’est pas parce que des « violents » ont voulu le tuer, lui, super-Méluche, qu’il va se laisser intimider ! Effet d’annonce garanti. Les Insoumis lancent la claque, les socialauds reprennent, les En Marche suivent, parce qu’il y a paraît-il Castaner qui est visé aussi, et les LR, pour ne pas se faire traiter de fachos, font de même. J’ignore ce qu’ont fait les députés du FN.
Et Méluche continue. Il aurait voulu savoir, son assassin potentiel (défense de rire…) a été arrêté le 28 juin. Et pendant ce temps-là, lui l’homme du peuple qui prend le métro (encore défense de rire, quand on sait qu’il voyage en classes affaires), s’est exposé sans le savoir. Sans vouloir polémiquer, il interpelle le Premier ministre, à qui il a roulé des pelles tout au long d’un récent débat télévisé où les journalistes, s’ils n’étaient pas complaisants avec lui, auraient dû le laminer, comme le fut Marine au lendemain de son débat raté contre Macron.
http://ripostelaique.com/debat-melenchon-philippe-il-ne-manquait-que-le-patin-en-direct.html
Avec un estomac fabuleux, Mélenchon compare son prétendu attentat avec celui, savamment caché par les pouvoirs publics et les médias, mais authentique, celui-là, monté par des islamistes qui, à Marseille, voulaient s’en prendre, en pleine campagne, à Marine. Et Méluche ose dire qu’il a affirmé, à cette époque, sa solidarité avec Fillon et Marine ! Quel menteur, et quel aplomb ! La vérité, c’est que les policiers, les juges et les journalistes ont délibérément menti, attribuant à Fillon un attentat qui visait Marine, et qu’on a su la vérité qu’après la présidentielle !
Dans les coulisses, Corbière, entre deux visites chez des agents immobiliers pour trouver une maison à Montreuil (toujours défense de rire) en rajoute, explique qu’il est choqué, que Jean-Luc aurait pu être victime de violences graves, et qu’on n’en savait rien… Bref, les manipulateurs Mélenchoniens ont un os à ronger. Obono se prépare à foncer sur les plateaux de télévision, pour dire que c’est bien la preuve que les attentats, en France et dans le monde, ne sont la faute des musulmans, et que les blancs chrétiens tuent davantage encore que les disciples d’Allah…
Et là, Edouard Philippe, même s’il ménage Mélenchon, à qui il balance du « M. le Président » tous les trois mots (se moquant ouvertement de sa gueule) fout tout en l’air. Il explique tout simplement au président du groupe « Les Insoumis » que s’il n’a pas été prévenu, c’est que « la menace n’était pas précise ». Caramba, encore raté, tout s’effondre !
Et dans la foulée, le cacochyme Gérard Collomb avoue que « Ce n’était pas la bande la plus sérieuse qu’ils aient arrêté ces derniers temps !
Bref, la baudruche Méluche, victime d’un attentats des nostalgiques d’Hitler, s’est dégonflée en quelques minutes, après avoir fait le buzz 24 heures.
Je vais donc expliquer le dessous des cartes à Mélenchon, quitte à briser son beau rêve. Il n’y a jamais eu de tentative d’assassinat de l’ultra-droite, ni contre Mélenchon, ni contre Castaner, ni contre personne. La seule violence, en France et en Europe, vient des deux complices : les islamistes et les gauchistes. Mais le pouvoir avait besoin de donner de la consistance à la piste soulevée par le patron du renseignement intérieur, le nommé Patrick Calvar, qui avait théorisé, devant l’Assemblée nationale, que le péril de réaction de l’ultra-droite était plus préoccupant que les attentats islamistes.
Donc, pour donner du corps à ce délire, il fallait bien monter un coup. Collomb et ses fins limiers ont donc mis au frigo, depuis le 28 juin, un jeune garçon de 21 ans, chez qui on a perquisitionné et trouvé un stock d’armes impressionnant, si, si : un fusil à pompes et deux pistolets à poudre noire ! De quoi faire éclater de rire toutes les islamo-racailles qui planquent par milliers des kalachnikovs dans les cités, et parfois dans les mosquées. Depuis le 28 juin, le gamin, qui est tellement finaud qu’il a appelé les futurs auteurs d’assassinat à le rejoindre sur facebook, est à l’ombre ! A comparer avec le sort de l’assassin de Marseille, clandestin musulman multirécidiviste relaxé dans les heures qui ont suivi un nouveau délit.
Et quatre mois plus tard, avec un déploiement ahurissant, ils n’ont réussi qu’à arrêter une dizaine de jeunes, avec un dossier totalement vide… Mais après l’attentat de Marseille, qui avait bouleversé l’opinion, après la multiplication, dans toute l’Europe, d’agressions et de viols musulmans, il fallait allumer des contre-feux.
Criminaliser les militants nationalistes : les « Mohamed Merah » applaudissent !
Ce fut la campagne « Balance ton porc » (sauf s’il est musulman) et maintenant, le coup de l’attentat bidon de l’ultra-droite contre Méluche et Castaner, dont tout le monde se fout.
Je vais même expliquer à Méluche pourquoi les flics et les juges, sous les ordres du pouvoir, ont monté ce coup tordu, et l’ont désigné comme la cible de l’ultra-droite. Tout simplement parce que Macron a besoin de Mélenchon comme principal opposant, et que tout est fait pour mettre en valeur les « Insoumis » qui squattent les plateaux de télévision du matin au soir.
Un guignol (comme dirait Zemmour parlant d’Omar Sy) favorable à l’immigration et à l’islamisation de la France, comme principal opposant, c’est parfait pour ce régime mis en place pour détruire ce qu’il reste de France, et beaucoup plus rassurant qu’une opposition patriotique, en phase avec l’opinion.
Mélenchon était déjà l’idiot utile du capitalisme, voilà le terrible « Insoumis » promu Guignol de l’Elysée (formule que j’emprunte à la bande dessinée de Pierre Cassen et à Ri7).
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Cet épisode mélenchonien va garantir à ce minable politichien son poste de premier opposant au minable président Français.
Des millions de Français ne sont pas tombés dans le panneau de l’attentat à la mitterand mais il est triste de constater que des pauvres travailleurs couillons à 1200 e/mois le glorifient et lui assurent des mois prochains à plus de 40 000 €.
Caca bidon !
quant à la merluche et son équipe d’ultra gauche qui a pris souche sur les plateaux télé, ras la casquette, zap zap zap !!!
un tout petit feu de paille mouillé monté en épingle pour essayer de contrebalancer la barbarie muzz,
et ils devaient attaquer des mosquées, rendez-vous compte avec des pistolets à plomb !!
courageux petits jeunes qui tentent de faire le boulot à la place des adultes endormis,
cela aura eu au moins le mérite de révéler que quelques ados sont conscients de ce qui se passe, ils ne sont pas tous hypnotisés par leur smartphone et leurs jeux vidéos
son vrai nom c’est MELANCHTON !!
https://books.google.fr/books?id=1VUJCwAAQBAJ&pg=PA602&lpg=PA602&dq=M%C3%A9lenchton&source=bl&ots=uwt8JIQFeG&sig=ZAFDCL7qsRBPMto8z1xfkb3Qn4I&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiazJW3lv_WAhWpKcAKHT7uCDwQ6AEIODAC#v=onepage&q=M%C3%A9lenchton&f=false
un autre Mélanchton s’ était fait remarquer aux cotés de Luther
a pard le prétendu « insoumis » ce patronyme de Mélanchon (sans le thé – a la menthe- 😆 ) est pratiquement inconnu
comme tous ces patronymes modifiés par leurs porteurs qui s’ en croient « affligés »
République tchèque. Migrants et « invasion organisée » aux législatives
:: https://www.breizh-info.com/2017/10/20/79923/republique-tcheque-migrants
Les prochaines élections législatives tchèques vont se dérouler ces 20 et 21 octobre. Une campagne électorale qui, à l’instar des voisins allemands et autrichiens, a vu la question des migrants au coeur des débats.
Plusieurs partis opposés à l’immigration
Pas moins de 31 formations politiques présentent des candidats pour ce scrutin. Et la particularité de ces législatives est que de nombreux partis ont mis l’immigration au centre de leurs thèmes de campagne. C’est notamment le cas du mouvement ANO, mené par Andrej Babis. La formation de l’homme d’affaires, souvent raillé de « Trump tchèque », est annoncée comme gagnante dans les sondages avec 30,9% des suffrages selon l’institut CVVM, un organisme membre de l’Académie tchèque des Sciences.
Mais ANO n’est pas le seul à évoquer le problème des migrants. Le SPD, que l’on traduit par « Liberté et démocratie directe », n’est pas davantage favorable que son rival à l’arrivée de nouvelles populations en République tchèque. Un SPD iconoclaste puisqu’il est financé par un mécène d’origine japonaise et né à Tokyo, Tomio Okamura. Il est notamment connu pour ses positions de défiance à l’égard de l’Islam. Avec des scores estimés aux alentours des 7,3%, les portes de la chambre des députés semblent ouvertes au SPD qui franchirait donc la barre fatidique des 5%.
Débordés sur leur droite
Une vague migratoire sur laquelle surfent également les deux principaux partis du pays. En effet, le CSSD, parti social-démocrate de l’actuel premier ministre Bohuslav Sobotka, a fait de l’arrêt de l’immigration illégale l’une des promesses phares de sa campagne. De l’autre côté de l’échiquier politique, le parti ODS, première formation de droite, a fait une proposition choc : exclure de l’espace Schengen les pays qui ne veulent ou ne peuvent protéger leurs frontières respectives.
Cependant, les sondages montrent une lassitude de la population tchèque envers les deux partis classiques. Ainsi, le cumul des intentions de vote pour le CSSD (13,1%) et ODS (9,1%) ne remettent pas en cause la très probable victoire d’Andrej Babis et de ANO.
Quelle réalité migratoire ?
Les migrants étant donc devenus le principal sujet de ces législatives, combien sont-ils sur le territoire tchèque ?
Le pays fait davantage office de point de passage vers l’Allemagne que de destination finale. Pour l’heure, seuls douze réfugiés ont été acceptés par le gouvernement de République tchèque. Un chiffre assez éloigné des 1 600 que lui demandait d’accueillir l’Union européenne. Une défiance qui ressemble fort à l’attitude hongroise précédemment évoquée.
D’ailleurs, le ton du président Milos Zeman est assez proche de celui de Viktor Orbán. Il a notamment comparé la vague migratoire à une « invasion organisée » lors d’un discours le 26 décembre 2015.
Dans la population, l’hostilité par rapport à l’immigration est aussi bien présente. Toujours selon l’institut CVVM, 60% des Tchèques sont opposés à l’accueil de migrants dans leur pays. Les favorables ne seraient que 3%.
Populisme inversé
Autre point surprenant, les analystes ne parviennent pas à établir de corrélation entre montée de la thématique identitaire et déclassement économique. Bien au contraire. L’économie tchèque se porte bien, à tel point que son taux de chômage (3,8%) est le plus bas depuis 1998. Dans le même temps, la croissance dans le pays est estimée à 3,6% pour la fin d’année 2017 par la banque centrale.
C’est donc plutôt la peur d’une dégradation de cette bonne santé via une déstabilisation du pays (terrorisme et insécurité) qui explique le succès des partis anti-immigration.
Le clip qui fait débat
L’un des partis en lice pour les élections s’est fait remarquer avec un clip de campagne (voir ci-dessous) particulièrement polémique. Il met en scène une retraitée tchèque attaquée par des individus en tenue islamique qui se précipitent ensuite vers un centre de prestations sociales situé de l’autre côté de la rue.
En conclusion de sa vidéo, le « Bloc contre l’Islamisation » interpelle son public : « C’est à vous de choisir : faut-il donner de l’argent à nos enfants et aux retraités ou aux musulmans et aux Africains ? »
Réponse dans les urnes en fin de semaine !
VIDEO : Volby 2017 – volební spot Blok proti islamizaci
:: https://youtu.be/d85sEAxX3AQ
DURÉE : 0’31s
Guillaume Faye et « le visage hideux de la civilisation occidentale »
:: https://www.breizh-info.com/2017/10/20/79891/guillaume-faye-visage-hideux-de-civilisation-occidentale
Pour Jeanne Françoise Hutin, il faut accueillir davantage de migrants en Europe
:: https://www.breizh-info.com/2017/10/20/79958/jeanne-francoise-hutin-faut-accueillir-davantage-de-migrants-europe
20/10/2017 – Rostrenen (Breizh-info.com) – Jeanne Françoise Hutin, femme de François Régis Hutin, patron d’Ouest France, premier quotidien français, a déclaré lors d’une conférence à Rostrenen que l’Europe devait se préparer à accueillir davantage de migrants.
Cet appel à la submersion migratoire, tout de même bien inconscient venant de la femme d’un des hommes les plus influents de France, a été fait à l’occasion de l’Université du temps libre de Centre-Ouest-Bretagne (Carhaix-Rostrenen-Gourin) qui se déroulait au Ciné Breiz de Rostrenen, et qui avait pour thème « Où va l’Europe ? ».
Après avoir évoqué différents problèmes en Europe, la présidente de la maison de l’Europe évoque la question de l’immigration et des migrants : « C’est un vrai problème, derrière lequel il y a une éthique : tout homme a le droit d’être reconnu et accueilli. Il faut les accueillir et leur donner un avenir. Il faut nous préparer à en accueillir davantage. »
Mais aussi : « On a l’afflux de nos frères malheureux du Moyen-Orient, d’Afrique… Qui arrivent sur nos côtes. Il faut qu’ensemble on invente un système pour que la vie soit possible pour eux. »
Figure du vieux centre-droit breton (elle a été candidate de l’UDF), âgé de 79 ans, Jeanne-Françoise Hutin bénéficie, notamment grâce à la position de son mari, de toutes les entrées dans les cercles politiques, économiques et associatifs en Bretagne.
Cela lui permet notamment d’être médiatisée lorsqu’il s’agit de défendre coûte que coûte les migrants, y compris jusqu’à l’aveuglement : « Nous, Européens, nous nous pensons les défenseurs des Droits de l’Homme et nous laissons à notre porte des enfants, des familles, des vieillards, des peuples entiers sans leur apporter la moindre aide (…) C’est impossible de continuer comme ça ! » expliquait-t-elle en septembre 2015, avant que des millions d’individus – principalement des jeunes hommes – n’arrivent sur notre territoire.
Deux ans plus tard, une partie de ceux qui ont pu rentrer en Europe comme le souhaite Mme Hutin – sème la terreur dans les rues de nos cités d’Europe : en quelques semaines, un immigré du Koweit tout juste régularisé a violé une jeune femme à Darlington, en Angleterre. A Agen, un migrant ayant fait l’objet d’un arrêté d’expulsion a agressé sexuellement une jeune femme en pleine rue lundi matin, tandis qu’à Rennes comme à Brest, des mineurs non accompagnés multiplient les larcins en tout genre.
Et que dire de cette date du vendredi 30 septembre, à Montauban, où un ressortissant algérien en situation irrégulière, a violé une femme de 81 ans – presque l’âge de Madame Hutin – après être entré par effraction dans un logement.
On peut poursuivre dans le macabre, toujours dans l’actualité récente, avec ce ressortissant algérien , condamné pour avoir agressé son hébergeur à coups de couteaux en début de semaine. Ou pire encore de Susanne, une allemande étranglée à mort à Berlin par un demandeur d’asile en instance d’expulsion …cela fait beaucoup en quelques jours …et cela a tendance à s’installer dans le temps.
Mais, « Il faut nous préparer à en accueillir davantage. » continuera sans doute à dire Madame Hutin, reprenant très béatement et très catholiquement le message du pape François.
SITE : Agence de Presse NEWS FRONT.info
ARTICLE : France : 13 députés n’ont pas fourni leurs déclarations d’intérêts ou de patrimoine
URL : https://fr.news-front.info/2017/10/20/france-13-deputes-n-ont-pas-fourni-leurs-declarations-d-interets-ou-de-patrimoine/
DATE : : 20 10 2017
France : 13 députés n’ont pas fourni leurs déclarations d’intérêts ou de patrimoine
– Les députés entrés à l’Assemblée en juin dernier devaient communiquer ses informations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique avant le 21 août dernier.
IMG : Mélenchon moralisateur ; le maître dont on doit écouter la voix ; le maître à suivre d’office ; doigt en l’air nous parle de sa politique dictatoriale. On dirait presque un moslem dis !
:: https://fr.news-front.info/wp-content/uploads/2017/10/20-Melanshon.jpg
C’est désormais devenu l’un des rituels républicains depuis que les lois sur la Transparence de la vie publique qui ont suivi l’affaire Cahuzac en 2013 requièrent des députés qu’ils rendent public leurs intérêts et leur patrimoine. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a communiqué, ce jeudi, les déclarations d’intérêts des élus entrés au parlement en juin dernier. Et l’instance dénonce 13 déclarations manquantes ainsi que des «carences» dans d’autres. «494 députés ont déposé dans le délai légal et à ce jour, 13 députés n’ont pas déposé au moins l’une des deux déclarations», a fait savoir par communiqué la Haute Autorité, avant d’annoncer que le bureau de l’Assemblée nationale est saisi de ces cas.
Parmi les élus accusés de n’avoir pas communiqué leurs déclarations, on trouve la majorité très bien représentée, comme l’a constaté l’AFP :
– Alexandre Freschi,
– Jean-Claude Leclabart,
– Julien Borowczyk,
– Sophie Errante, candidate malheureuse à la présidence du palais Bourbon, comptent parmi les élus épinglés.
? Au sein de la France insoumise, ?
– Bénédicte Taurine est également visée,
de même que la «constructive» Béatrice Descamps.
L’AFP indique que ? l’identité de 7 autres élus reste à déterminer.?
Les déclarations d’intérêts et d’activité sont mises en ligne temporairement à compter de ce jeudi, puis les déclarations de patrimoine seront consultables par la suite en préfecture mais ne pourront être divulguées, conformément prévu par la loi sur la transparence. Ces documents devaient être remplis et déposés auprès de la HATVP avant le 21 août dernier. L’institution estime que, sur l’exercice actuel, «la grande majorité» des déclarations remises a été «remplie de manière satisfaisante», malgré quelques manquements. La HATVP pointe notamment «des carences sur certaines rubriques qui paraissent peu ou mal prises en compte, par exemple s’agissant de l’identification des collaborateurs parlementaires et de leurs activités annexes». Si ces omissions s’avéraient trop importantes, la justice sera saisie comme le prévoit la loi.
[[Pointé du doigt, Ruffin s’explique]]
À noter que la publication des déclarations a soulevé d’autres interrogations. Ainsi Pierre Januel, ancien porte-parole du ministère de la Justice et fin observateur la vie parlementaire, relève que, sur le site la HATVP, on apprend que plusieurs des collaborateurs du député LFI, François Ruffin, travaillent également au journal Fakir fondé par l’élu.
Contacté par le Figaro, il se défend de tout mélange des genres: «Je ne suis pas salarié de Fakir.» «Avant de faire ce choix, on a contacté le déontologue de l’Assemblée en juin, qui nous a conseillés de leur faire des temps partiels, répartis à 20 % pour Fakir et 80 % pour l’Assemblée. Il s’agissait de faire la transparence sur leur engagement avec le journal, et je ne voulais pas que l’on soupçonne que les moyens de l’Assemblée financent Fakir. Interpellée sur la question, la nouvelle déontologue nous a conseillés de rester en l’état et elle vient de nous confirmer ce jeudi soir cette position», a ajouté François Ruffin.
Lien : { http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/10/19/25001-20171019ARTFIG00339-transparence-13-deputes-n-ont-pas-fourni-leurs-declarations-d-interets-ou-de-patrimoine.php }
ARTICLE : Le «Trump tchèque», anti-migrants et anti-euro, grand favori des législatives
:: https://fr.news-front.info/2017/10/20/le-trump-tcheque-anti-migrants-et-anti-euro-grand-favori-des-legislatives/
DATE : 20:10:2017
Les Tchèques votent vendredi et samedi pour des élections législatives censées porter au pouvoir le parti du «Trump tchèque», qui a réaffirmé à la veille du scrutin son opposition à l’accueil des migrants et à la zone euro. ?
IMG : Portrait de Andrej Babis, le candidat tchèque à la Trump pour les législatives en Tchéquie ; anti-migrants et anti-euro
:: https://fr.news-front.info/wp-content/uploads/2017/10/20-Trump-tch-que-768×432.jpg
Mais la victoire d’Andrej Babis pourrait être moins décisive que prévu et même déboucher sur une période { https://fr.news-front.info/2017/10/10/le-leader-de-la-procede-d-avant-elections-en-tcheque-a-pris-tout-a-coup-la-partie-de-la-russie/ } de « chaos », avertit un analyste indépendant, Jiri Pehe.
Quelque 8 millions d’électeurs doivent élire les 200 députés, lors d’un scrutin qui pourrait catapulter au parlement aussi le parti SPD, anti-UE et anti-immigration { https://fr.news-front.info/2017/10/18/la-republique-tcheque-etat-resistant-aux-burkas-et-hijabs/ }, porté par le même courant que celui observé dans d’autres pays d’Europe de l’Est.
Fondateur du géant agro-alimentaire, chimique et médiatique Agrofert, M. Babis, 63 ans, également étiqueté «Berlusconi tchèque«, pourrait obtenir avec son mouvement populiste ANO de 25 à 30 % des voix selon différents sondages.
Critique à l’égard de la zone euro et des directives de Bruxelles auxquelles il reproche de limiter la souveraineté nationale, M. Babis n’est pour autant ni hostile à l’UE en tant que telle, ni partisan d’un «Tchéxit«.
«Les Etats doivent être dirigés par les présidents et les Premiers ministres et non par (le président de la Commission européenne Jean-Claude) Juncker. Je ne veux pas d’intégration supplémentaire«, a lancé M. Babis jeudi soir, lors de l’ultime débat en direct sur la télévision privée TV Nova qui l’opposait à la tête de liste du parti social-démocrate CSSD, le ministre des Affaires étrangères, Lubomir Zaoralek qui est lui pro-européen.
::. Pas de quotas, pas de migrants .::
«Nous ne voulons pas de quotas, nous ne voulons pas de migrants ici, nous voulons stopper la migration et voulons finalement avoir un Premier ministre qui dira à (la chancelière allemande Angela) Merkel et au (président français Emmanuel) Macron que la solution se trouve hors de l’Europe«, a poursuivi le chef d’ANO.
M. Zaoralek était loin de dire le contraire. «Il n’y aura pas de quotas, je peux le garantir et le promettre«, a-t-il affirmé. Et «personne ne nous oblige maintenant à entrer dans la zone euro«.
Membre de l’UE depuis 2004, la République tchèque a conservé sa monnaie nationale, la couronne.
«Notre position (face à l’adoption de l’euro) est négative. La zone euro a été un projet économique qui est devenu un projet politique«, a de son côté déclaré M. Babis, avant de se dire hostile à l’idée de «payer les dettes grecques«.
Suite à une campagne inhabituellement terne, jusqu’à neuf partis pourraient franchir le seuil d’éligibilité de 5% ce qui risque d’ouvrir une période d’incertitude avant la constitution d’une coalition.
Jiri Pehe prévoit une «situation post-électorale assez complexe, voire un chaos, car le résultat d’Andrej Babis ne sera vraisemblablement pas aussi éclatant que prévu, en raison des scandales» qui ternissent son image.
Selon lui, M. Babis sera obligé de négocier avec des formations, dont le CSSD, qui n’excluent pas une coalition avec ANO, mais sans son chef.
«Je peux voir ici des signes d’une grande instabilité«, a averti M. Pehe, interrogé par l’AFP.
Andrej Babis a des ennuis avec la justice après une inculpation pour fraude aux fonds européens, ainsi qu’à des accusations de collaboration avec la police secrète communiste StB avant 1989.
«Si vous voulez être Premier ministre et en même temps être poursuivi en justice, personne à l’UE ne décrochera le téléphone pour vous parler«, a lancé M. Zaoralek.
«Votre parti (CSSD) a une longue tradition de corruption«, a rétorqué M. Babis.
Les bureaux de vote seront ouverts vendredi entre 14H00 et 22H00 (12H00 — 20H00 GMT) et samedi entre 8H00 et 14H00 (06H00 — 12H00 GMT). Les résultats devraient être connus samedi en fin de journée.
Le gouvernement issu de ces élections remplacera le cabinet de centre-gauche du social-démocrate Bohuslav Sobotka où Andrej Babis fut ministre des Finances entre janvier 2014 et mai 2017.
Lien : { http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/le-trump-tcheque-anti-migrants-et-anti-euro-grand-favori-des-legislatives_1954119.html }
Lorsque j’ai entendu les premiers flashes sur cette affaire, j’ai tout de suite eu des soupçons. sur un possible « montage », une opération de désinformation pour « équilibrer » les attaques islamistes et alimenter le discours relativiste et rienàvoiriste.
Bref, on nous refait le coup des « Irlandais de Vincennes » et du « groupe de Tarnac ».
SITE : workers.org
ARTICLE : Pourquoi les États-Unis et l’Arabie Saoudite soutiennent les Rohingyas du Myanmar
URL : https://www.workers.org/2017/10/10/why-u-s-and-saudi-arabia-back-rohingya-in-myanmar/
DATE : 20/10/2017
AUTEUR : Sara Flounders
TRADUCTION : http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/10/pourquoi-les-etats-unis-et-l-arabie-saoudite-soutiennent-les-rohingyas-du-myanmar.html
IMG : Soldats de l’armée coloniale britannique au Myanmar (appelé Birmanie à l’époque)
:: http://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2017/10/birmanie-britishsoldiersburma-768×758.jpg
Des manifestations, des protestations et des pétitions en ligne sont apparues dans le monde entier pour défendre la lutte des Rohingyas expulsés du Myanmar. Ce qui est préoccupant, c’est que des forces politiques qui n’ont jamais défendu les droits des opprimés et n’ayant aucun intérêt à les défendre, y compris les régimes américain et saoudien, se sont joints à cet effort.
Alors qu’il menaçait la Corée, l’Iran et le Venezuela lors de son discours aux Nations Unies, le président américain Donald Trump a également exigé que le Conseil de sécurité des États-Unis prenne des mesures énergiques pour mettre fin à la violence contre la population rohingya du Myanmar.
Des représentants du gouvernement américain, dont l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, le secrétaire d’État Rex Tillerson et le vice-président Mike Pence, ont appelé à une action immédiate et à l’acheminement d’une aide humanitaire aux Rohingyas.
Depuis que Washington et Riyad ont infligé une guerre meurtrière à des millions de personnes au Yémen, sans parler des autres parties du monde, les mouvements ouvriers et les forces anti-impérialistes du monde entier se demandent ce qui se cache derrière leur inquiétude soudaine pour un petit groupe ethnique d’Asie du Sud-Est. Cela pourrait-il avoir quelque chose à voir avec les manœuvres géopolitiques au Myanmar qui opposent la Chine aux États-Unis?
En tant qu’économie en plein essor dotée d’une planification centrale, d’une participation importante de l’État et de réserves de liquidités, la Chine est en mesure d’offrir un vaste développement des infrastructures. Le projet chinois One Belt One Road et d’autres plans économiques suscitent un grand intérêt (voir: http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/09/myanmar/birmanie-le-gaz-le-petrole-et-les-tentatives-de-soros-pour-faire-imploser-un-etat-nation.html).
La politique américaine est de plus en plus axée sur le sabotage de ces plans de développement avec une militarisation considérablement élargie et des guerres régionales. C’est la stratégie majeure du « Pivot vers l’Asie » du Pentagone. Un réseau occidental d’organisations non gouvernementales et d’extrémistes soutenus par les Saoudiens font parties du plan de déstabilisation.
::. Le Myanmar et les Rohingyas .::
Le Myanmar, anciennement appelé Birmanie, est un pays autrefois colonisé, sous-développé et extrêmement diversifié de 51 millions de personnes. Il compte 135 groupes ethniques distincts parmi ses huit nationalités.
Le Myanmar est un pays riche en ressources et stratégiquement important qui borde la Chine, le Bangladesh, l’Inde, la Thaïlande et le Laos. Il est stratégiquement important pour les banques de Wall Street et les décideurs américains car c’est un grand exportateur de gaz naturel et il est prévu d’en faire un nouveau fournisseur de pétrole.
Au Myanmar, le peuple rohingya est un groupe ethnique opprimé d’environ un million de personnes. La majorité des Rohingyas sont musulmans, bien qu’ils représentent moins de la moitié de la population musulmane du Myanmar qui est dispersée dans tout ce pays majoritairement bouddhiste.
Les Rohingyas sont considérés comme apatrides. Ils vivent dans l’État Rakhine situé dans la baie du Bengale et qui partage une longue frontière commune avec le Bangladesh.
Dans des articles sur le Myanmar et les Rohingyas, Reuters News { https://www.reuters.com/article/us-myanmar-rohingya/myanmars-rohingya-insurgency-has-links-to-saudi-pakistan-report-idUSKBN1450Y7 }, publié le 16 décembre 2016), le Chicago Tribune { http://www.chicagotribune.com/news/nationworld/sns-bc-as–ap-explains-myanmar-rohingya-insurgency-20170831-story.html }, publié le 31 août 2017), le Wall Street Journal { (https://www.wsj.com/articles/myanmar-conflict-puts-rebel-group-at-center-of-crisis-1505338893, publié le 13 septembre 2017 } et le Centre de réflexion sur les études stratégiques et internationales { https://www.csis.org/analysis/myanmar-and-its-rohingya-muslim-insurgency }, publié le 7 septembre 2017), ont tous rapporté le soutien saoudien à la lutte des Rohingyas.
Le groupe menant la résistance armée au Myanmar, connue sous le nom de Harakah al-Yaqin (HaY, mouvement de foi en arabe) et maintenant appelé l’Armée Rohingya pour le Salut de l’Arakan (ARSA), a son siège à La Mecque, en Arabie Saoudite. Ataullah abu Ammar Junjuni, ressortissant pakistanais qui vivait en Arabie saoudite, est le chef de l’ARSA. Ce groupe a mené une attaque coordonnée contre 30 postes militaires du Myanmar le 25 août dernier.
L’armée du Myanmar a répondu par une vague de contre-attaques répressives contre les Rohingyas, ce qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à franchir la frontière.
::. Crimes américains et saoudiens au Yémen .::
Pendant ce temps, le royaume saoudien mène une guerre génocidaire contre le Yémen, imposant un blocus de nourriture et d’aide contre le pays le plus pauvre de l’Asie du Sud-Ouest. Cette guerre n’est possible qu’en utilisant des avions à réaction et des bombes fabriqués aux États-Unis. L’armée saoudienne ne peut pas piloter ses propres avions à réaction ou effectuer des bombardements sans l’aide directe et le ravitaillement en vol des États-Unis. En outre, le Pentagone effectue actuellement au moins une frappe secrète tous les deux jours au Yémen.
Le Yémen est en train de subir « la plus grave crise de la faim dans le monde », « causée par l’homme » et qui affame « toute une génération ». (Washington Post, 19 mai 2017). Selon les chiffres américains, plus de 7 millions de Yéménites soufrent de la famine.
L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre « la pire épidémie de choléra du monde » au Yémen (CNN, 4 octobre). Les États-Unis ont dénombré 777,229 cas de choléra le 2 octobre denier, dont beaucoup parmi les enfants.
Les bombardements saoudiens des infrastructures d’assainissement et d’égouts dans ce pays appauvri sont la cause majeure de cette mortelle épidémie. Pourtant, cette crise désespérée n’était pas à l’ordre du jour de l’ONU et est à peine mentionnée dans les médias alors que les dirigeants du monde se sont rencontrés à New York en septembre. L’accent médiatique a été mis sur le discours de Trump promettant d’aider les Rohingyas.
Le Département d’État américain a promis de fournir « des abris d’urgence, la sécurité alimentaire, une assistance nutritionnelle, une assistance psychosociale, de l’eau, l’assainissement et l’hygiène, des moyens de subsistance, une inclusion sociale, des articles non alimentaires, une réduction des risques de catastrophe et de crise, le rétablissement des liens familiaux, et la protection aux plus de 400,000 personnes déplacées en Birmanie et au Bangladesh » { https://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2017/09/274283.htm }.
Rappelez-vous que l’armée américaine est engagée dans des bombardements, des attaques de drones, des assassinats ciblés et des sanctions causant la famine contre au moins huit pays musulmans: la Syrie, la Libye, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie et le Soudan.
Le Royaume d’Arabie Saoudite n’accorde aucun droit aux peuples vivant à l’intérieur de ses frontières. Les communautés religieuses minoritaires et les millions de travailleurs immigrés, même après y avoir vécu pendant des générations, ne sont pas considérés comme des citoyens. Sa vaste richesse pétrolière appartient à une seule famille: la maison des Saoud.
L’Arabie saoudite a joué un rôle réactionnaire en finançant des groupes extrémistes, souvent avec le soutien discret des États-Unis, en Afghanistan, en Syrie et à travers le Moyen-Orient. De plus en plus en Asie du Sud-est, l’extrémisme politique et religieux influencé par l’Arabie Saoudite a un impact.
L’Arabie Saoudite dépense plus de 1 milliard de dollars pour financer 560 mosquées wahhabites et centres islamiques au Bangladesh, un pays frontalier du Myanmar. Cela signifie la création d’un nouveau centre de réaction dans presque tous les villages et villes du Bangladesh. Un financement similaire est en cours depuis longtemps en Inde et au Pakistan.
::. Le pivot vers l’Asie des États-Unis .::
Le soutien américain et saoudien aux Rohingyas musulmans sert la stratégie de « pivot vers l’Asie » des États-Unis. Pour les stratèges américains, c’est un moyen de bloquer l’influence chinoise dans une région stratégique.
Quatre-vingt pour cent du pétrole dont la Chine a besoin et une grande partie de son commerce passent par le détroit de Malacca – un point d’étranglement étroit entre l’Indonésie et Singapour – et dans la mer de Chine du Sud ou la situation est de plus en plus tendue. La flotte de combat américaine, composée de porte-avions, stationnée là-bas pourrait facilement bloquer cet important point de passage des ressources nécessaires.
Pour contrer les mesures agressives des États-Unis, les programmes de développement de la Chine visent à diversifier et à trouver des solutions autres qu’une confrontation directe avec la puissance militaire américaine.
La Chine construit un port en eau profonde, un parc industriel et des gazoducs et oléoducs à Kyauk Pyu, au Myanmar, dans le golfe du Bengale. Cela offrira à la Chine une voie alternative pour les importations d’énergie en provenance du Moyen-Orient qui évitera le détroit de Malacca. Le projet de construction de plusieurs milliards de dollars est également extrêmement bénéfique pour l’économie du Myanmar, contribuant ainsi au développement de ses gisements de gaz. L’intervention américaine et saoudienne dans l’escalade de la lutte contre les Rohingyas menace ce projet de développement.
Il n’y a pas de région dans le monde en développement, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, où l’impérialisme américain, pourtant actuellement dans un stade de décrépitude, prévoit de contribuer au développement économique dont le besoin est criant. L’économie américaine est axée sur les super profits obtenus par la guerre, la vente d’armes et les onéreuses dettes. L’impérialisme américain ne peut continuer à dominer qu’en perturbant le développement de tout concurrent potentiel ou bloc économique de concurrents.
::. Tactiques de diviser pour régner .::
En soutenant consciemment et en enflammant les deux camps d’une lutte nationale, les cyniques puissances impérialistes occidentales emploient la vieille tactique de diviser pour mieux régner, ceci dans le but de dominer toute une région en devenant l’arbitre extérieur.
Les impérialistes américains ont fait cela lors de nombreuses crises internationales. En Irak, les États-Unis ont construit des bases dans la région kurde tout en prétendant soutenir l’unité de l’État irakien. Jouer sur cette division a renforcé l’implication ruineuse du Pentagone dans la région.
Aux Philippines, l’insurrection soudaine d’une population musulmane minoritaire sur l’île de Mindanao est devenue la dernière excuse des États-Unis pour offrir une formation conjointe et le stationnement de ses troupes là-bas.
Les camps de réfugiés du Myanmar au Bangladesh pourraient devenir des zones de recrutement et des bases d’intervention futures pour le groupe État islamique (ISIS), a déclaré Forbes, un magazine sur les finances des entreprises, le 11 juillet dernier.
Les plans du Pentagone pour une intervention élargie, coordonnée avec l’organisation et le financement saoudiens, peuvent être vus comme un avertissement par le Centre d’études stratégiques et internationales: « Il existe une préoccupation légitime comme quoi la violence attirera des forces extérieures. Maintenant que des milliers de combattants étrangers de l’Etat islamique sont à la recherche de nouvelles missions au-delà de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, de nouvelles opportunités pour défendre les musulmans les intéresseront inévitablement » ({ https://www.csis.org/analysis/myanmar-and-its-rohingya-muslim-insurgency } publié le 7 septembre 2017 ).
Tous les pays de la région, y compris le Bangladesh, le Myanmar et la Chine, ont tout intérêt à une réconciliation pacifique avec le peuple rohingya. La région a besoin d’un développement coordonné, pas de l’énorme perturbation produite par la guerre.
Bizarre ! Le pion/larbin/soldat du système BFMwc nous parle d’une catégorie des chéris de ses maîtres.
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Comment l’armée de Terre se prépare au retour des jihadistes sur le sol français
:: http://www.bfmtv.com/police-justice/l-armee-se-prepare-au-retour-de-jihadistes-en-france-1282096.html
20/10/2017
« C’est une crainte de les voir revenir sur le territoire national », a déclaré le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre.
L’armée se prépare au retour éventuel en France de jihadistes de Daesh, a déclaré jeudi le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser. { http://www.defense.gouv.fr/terre/l-armee-de-terre/le-commandement-de-l-armee-de-terre/le-chef-d-etat-major-de-l-armee-de-terre/le-cemat/le-chef-d-etat-major-de-l-armee-de-terre }
« C’est une crainte de les voir revenir sur le territoire national », a-t-il dit lors d’une présentation des moyens de l’armée de Terre à Versailles-Satory. « On étudie avec beaucoup de précision quels sont leurs modes d’action. Les services de renseignement oeuvrent de leur côté pour pouvoir cibler de façon assez précise ces gens », a-t-il poursuivi.
L’opération militaire Sentinelle « vise aussi à étudier des scénarios de crise » liés à d’éventuels retours, a relevé le général Bosser, interrogé par un journaliste sur les différents savoir-faire de Daesh, y compris la manipulation d’armes chimiques.
::. 10.000 soldats mobilisés pour l’opération Sentinelle .::
Des centaines de Français ont rejoint les rangs de Daesh en Irak et Syrie où ils se sont battus contre les forces locales soutenues par la coalition internationale sous commandement américain.
La ministre des Armées Florence Parly n’a pas caché qu’elle préférerait voir ces jihadistes expérimentés et déterminés périr dans les combats plutôt que revenir en Europe.
L’opération Sentinelle peut mobiliser jusqu’à 10.000 soldats: 3.000 le sont en permanence, 3.000 (dits échelon de manoeuvre) sont déployés sur des événements spéciaux (compétitions sportives, festivals..) et 3.000 sont en réserve.
« Dans cette couche (de manoeuvre) il y a une volonté de se préparer à des menaces qui pourraient être les nôtres demain et sur lesquelles à mon sens on ne travaille pas assez », a souligné le général Bosser, sans plus de précisions.
::. Missions plus dynamiques .::
Le général Bosser a relevé par ailleurs que l’armée de Terre, sous forte pression depuis la mise en place de Sentinelle, était en train de remonter en puissance. L’opération, mise en place après les attentats de janvier 2015 à Paris, a conduit à de fortes contraintes dans l’entraînement du fait du surengagement des soldats entre opérations extérieures et territoire national.
« Cela sera réglé à l’été 2018 une fois que les 11.000 hommes que nous aurons recrutés seront formés au niveau d’engagement le plus complexe. L’armée de Terre aura alors retrouvé le souffle qu’elle avait en 2015 avant les attentats », a-t-il dit.
Il a affirmé par ailleurs que le moral des militaires avait bien remonté au sein de Sentinelle depuis l’évolution de l’opération vers des missions plus dynamiques, et non plus statiques avec des hommes postés devant des bâtiments.
« Il est vrai qu’en 2015 le dispositif tout statique qui répondait aux attentes des Français a épuisé nos hommes, qui préfèrent évidemment des modes d’action beaucoup plus dynamiques », a-t-il dit. « Mais le monde a bien changé(…). Nos soldats globalement sont heureux et fiers de réaliser cette mission », a-t-il assuré.
C. P. avec AFP