Si l’esclavage appartient désormais au passé depuis son interdiction par les régimes républicains français, l’avenir semble nous réserver une nouvelle forme de repentance : la justice climatique internationale.
Un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a été fait assez récemment à ce sujet (le CESE est une institution républicaine, les membres du CESE sont rémunérés environ 3800 euros par mois (statut inspiré de celui de député): décret n° 59-602 du 5 mai 1959. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000673004).
L’idée est que certains territoires dans le monde souffrant d’un retard de développement auraient droit à une réparation de leur préjudice lié aux dérèglements climatiques occasionnés par le développement des industries en Occident. Elle est présentée dans plusieurs documents qui utilisent l’écriture inclusive, si chère à la « gauche » internationaliste contemporaine
http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2016/2016_10_justice_climatique.pdf page 14 :
« Les pays du Nord sont historiquement responsables d’une large partie des émissions mais ce sont ceux du Sud qui subiront l’essentiel des conséquences – et cela même si cette présentation schématique masque des réalités plus complexes, comme le tribut que paient déjà au réchauffement climatique les territoires du Grand Nord. Que les pays les plus vulnérables soient parmi ceux qui ont le moins contribué aux émissions constitue une seconde source d’injustice climatique. Et cela reste vrai aujourd’hui : dans de nombreux pays africains les émissions de CO2 sont de quelques centaines de kilos par an et par personne, voire moins, alors qu’elles atteignent une vingtaine de tonnes pour un.e habitant.e des États-Unis, environ 7,5 tonnes pour celles et ceux de l’Union européenne (UE) à 27 et moins de 6 pour un.e Français.e.
Face à ce constat, la justice climatique est devenue une revendication forte de la société civile à l’échelle internationale avec plusieurs sommets, depuis 2003, qui se sont tenus sur le sujet en marge des Conférences des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ».
« la crise climatique n’est pas seulement une crise liée au réchauffement planétaire. C’est une crise politique, une crise alimentaire et énergétique en plus d’être une crise écologique ».
J’ai été pour le moins étonné de découvrir un lien prétendu avec le féminisme…
Mais une réminiscence m’a conduit à chercher dans les archives de Résistance républicaine car il me semblait bien avoir déjà lu quelque chose de semblable à propos de l’ineffable Ségolène Royal :
http://resistancerepublicaine.com/2016/12/10/segolene-royal-legalite-homme-femme-est-une-condition-indispensable-a-la-reussite-de-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique/
« Enfin, des inégalités de genre peuvent être approfondies par le changement climatique, en particulier dans les pays en voie de développement. Ainsi, les femmes, du fait d’un accès à l’éducation, au travail et à la protection des droits socio-économiques plus difficile, subissent plus directement et durablement les conséquences du réchauffement. Le rapport ajoute : « Cette remarque générale concerne également la France et ses Outre-mer. » »
« Les auteurs du projet d’avis espèrent qu’à travers ces recommandations la justice climatique soit mise en œuvre dans la seconde phase du PNACC, qui » doit prévoir des instruments d’évaluation des politiques et des mesures pour lutter contre le changement climatique au regard de leurs bénéfices pour les 20% les plus pauvres afin de s’assurer que ces mesures ne creusent pas les inégalités ».
A l’échelle internationale, le CESE soutient le projet de « désignation d’un.e représentant.e spécial.e pour la sécurité climatique rattaché.e au ministère de la Défense en lien avec le ministère de l’Environnement, le ministère des Affaires sociales et le ministères des Affaires étrangères. » L’avis incite notamment la France à mettre le sujet du statut des réfugiés climatiques à l’ordre du jour de la COP22 ».
On peut donc s’attendre à recevoir dans l’avenir des réfugiés climatiques africains s’ajoutant aux autres réfugiés politiques voire, dans la pratique, aux réfugiés économiques, qui existent de facto si le pouvoir exécutif ne les expulse pas.
L’idée peut paraître brillante à première vue, mais je ne pense pas qu’on puisse organiser une telle justice climatique sans tenir compte d’autres enjeux politiques notamment sécuritaires et civilisationnels.
Qui devra payer des réparations, d’ailleurs ? Les nations ou les industriels les moins soucieux de la préservation de l’environnement ? S’il s’agit de comparer le développement des territoires, vraisemblablement, ce seront les nations, donc des contribuables qui, pour un grand nombre, se contentent d’un niveau de vie sommaire et ne participent pas massivement à la pollution, comme c’est le cas par exemple des gens qui ne prennent l’avion que très exceptionnellement.
On peut aussi considérer que l’idée est en réalité faussement brillante car les différences de développement sont légitimes et correspondent à une inégalité des civilisations. Le préjudice subi, à le supposer établi (ce que nieront les « climato-sceptiques ») peut donc être estimé juste, car il n’est que la conséquence d’une différence de talents et de mérites entre les différentes civilisations concernées (cf Déclaration 1789 à ce sujet). Les choix civilisationnels n’ont pas été les mêmes, les récoltes varient aussi pour utiliser une métaphore agricole.
Au sein des nations occidentales, il existe en général des mécanismes de redistribution sociale liées à l’idée grecque puis européenne de démocratie, de gouvernement organisé dans l’intérêt de tous qui permet à chacun de pouvoir espérer participer au pouvoir politique comme économique, afin de renforcer la cohésion sociale, mais à l’échelle de la planète, il n’existe aucune démocratie mondiale donc des mécanismes dits d’équité n’ont pas lieu de jouer de la même manière.
Les philosophes ont depuis l’Antiquité considéré en général qu’une petite cité était l’échelle la plus adaptée à l’expérience politique démocratique afin que l’idéal démocratique soit réalisable. On constate depuis que plus le pouvoir s’éloigne du peuple, moins, effectivement, celui-ci se sent concerné et apte à contrôler la bonne gestion des représentants publics. Actuellement, notre Constitution, notamment la Déclaration de 1789, s’oppose à un déplacement de l’échelle démocratique au niveau mondial. Le paragraphe introductif de ce dernier texte précise bien en effet qu’il pose des principes destinés à fonder les « réclamations des citoyens ».
Fondamentalement, il s’agit toujours de rejeter l’idée de démocratie mondiale, qui fait le jeu des élites politiques et économiques cosmopolites, mais en général dessert l’intérêt des peuples et leur aspiration légitime à pouvoir vivre dans leur pays sans s’y sentir déracinés.
Or, dans le cas présent, ainsi que le rapport le souligne, on constate que ce n’est pas vraiment le peuple réel qui réclame cela, mais des agents d’influence de l’idéologie mondialiste qui ont déjà, pour un grand nombre, beaucoup déçu ces derniers temps.
Qui peut être rassuré, notamment, de voir que la demande est soutenue par les chefs musulmans turcs, à l’époque où sévit l’arrogant Erdogan qui célèbre en grande pompe la prise de Constantinople qui avait marqué une défaite des Européens coalisés, qui exerce des pressions pour poursuivre un humoriste allemand, fait du chantage à la gestion des flux migratoires pour obtenir des visas pour ses ressortissants alors même qu’il affiche une ambition impérialiste, conquérante, etc. ?
Entre autres, selon le rapport (page 15) « l ’Encyclique du Pape François souligne qu’une approche écologique devient toujours une approche sociale. Il reconnaît l’existence d’une dette écologique entre les pays du Nord et du Sud et souligne l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles entre les pays.
Sur le même thème, une réunion de chefs religieux de la communauté musulmane à Istanbul en août 2015 a abouti à l’adoption de la « déclaration islamique sur le changement climatique ».
Bref, cela fait beaucoup d’indices qui conduisent à douter de l’intérêt de cette justice climatique internationale, mais sans doute un tel projet permettra-t-il à des gens bien placés de se faire une jolie carrière au sein d’une énième instance internationale comme celles qui pullulent actuellement et ce sera encore une justification à l’immigration massive qui modifie le peuplement des pays européens avec de multiples conséquences en général au profit des élites politiques et économiques et au détriment des peuples autochtones…
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L’occident n’est pas responsable de la croissance excessivement rapide des populations des pays sous-développés, c’est une des causes des problèmes actuels.
Les activités humaines ne sont pas la cause du réchauffement climatique dû à des phénomènes naturels plus ou moins cycliques (activité solaire, activité du noyau terrestre). Dans le passé, des réchauffements et des refroidissements très importants ont déjà eu lieu sans relation avec la composition de l’air et en particulier avec la teneur en dioxyde de carbone. Dans mille litres d’air, il y a aujourd’hui seulement 400 millilitres de CO2 et 5% de ce volume minuscule est dû à l’activité humaine. Or ce gaz est indispensable à la vie végétale et donc animale. Sans CO2, pas d’arbres, pas de légumes ni d’herbes et plus généralement pas de végétaux. Aucune vie n’existe.
Il ne manquait plus que ça !!!……
Seule solution pour s’en sortir : retour au moyen âge, avec sacrifices d’animaux, ablutions, excisions, infibulations, lapidations obligatoires, distribution de grigris, dynamitage des dancings, des night clubs, des dernières usines en activité et prières pour tous obligatoires, le cul en l’air !
Encore une fois, les pays où les gens travaillent et se donnent du mal pour développer leur économie, vont devoir raquer pour les bons à rien qui se la coulent douce au soleil, en attendant que ça leur tombe tout cuit dans le bec,
Et pour le rapprochement entre réchauffement climatique et déforestation, personne ne moufte,
Les grandes forêts sont régulatrices du climat, et ces mêmes forêts sont détruites allègrement dans les pays « pauvres », qui n’ont aucune conscience écologique, et qui détruisent leur environnement autant que nous avec notre pollution industrielle,
Qui doit porter le chapeau ??
Au final, les industries qui détruisent pour assurer une consommation effrénée de tout ce que la planète nous offre,
Il n’y a donc aucune responsabilité des populations civilisées par rapport aux autres non civilisées,
C’est encore un détournement pour nous faire endosser une prétendue responsabilité et accepter de nouveaux prétendus réfugiés
On a encore le droit de péter tranquillement ou l’uessr compte imposer des taxes sur les prouts ?
Ils sont capables de créer une taxe spéciale sur les flageolets !
Mais je crois que le plus « gros » est le lien établi avec le féminisme. On a vraiment l’impression que c’est un argument créé de toutes pièces car je ne vois même pas un début d’explication crédible…
Le féminisme est devenu un moyen d’imposer autre chose que la défense des femmes en tant qu’elles seraient discriminées par rapport aux hommes. Le jour de congé réservé aux femmes par exemple va ouvrir la voie, très vraisemblablement, à l’accord d’entreprise (cher à Macron) réservant des jours de congés aux musulmans pour le ramadan, l’aïd etc. http://resistancerepublicaine.com/2017/08/09/scandaleux-la-cour-de-cassation-offre-un-jour-de-conge-supplementaires-aux-femmes/
Cette instrumentalisation du féminisme risque d’avoir des conséquences paradoxales car les sociétés où les femmes sont les moins considérées sont celles d’où proviennent les migrants en question (excision en Afrique, statut de la femme dans la loi islamique complètement à l’opposé des acquis du XXème siècle laïc)…
Bien vu.
Ce n’est pas pour rien que le sinistre soros finance les associations « féministes » pro-islam.
Pas la peine de chercher les explications (surtout crédibles) dans une relance d’une compagne propagandiste. En réalité ces pseudo-refugiés pseudo-climatiques viennent des territoires surpeuplés avec l’agriculture archaïque et insuffisante. Mais c’est politiquement incorrect de dire que certains pays indépendants sont incapables de nourrir leur population et/ou limiter la croissance trop vite de leur population. Donc on accuse les coupables traditionnelles des temps modernes : le réchauffement climatique, le sexisme, l’esclavage, la colonisation.
Il suffit de voyager dans les pays pauvres ou emergents et de voir leur capacite de pollueurs
Les plastiques qui gonflent les immenses gires oceaniques ne sont pas le fait de l occident qui gere de maniere selective ses Dechets depuis plus de 60 ans
L occident doit donc porter toutes les fautes de l humanite.
Quelle lachete
.
Reuri…ce n’est pas la bonne solution pour boucher le trou de l’ozone….
Le cassoulet est il un instrument du terrorisme proutesque , je me pose la question.
J’aime bien le cassoulet, suis je terroriste ?
Encore deux absurdités de propagande ! Le but de leur relance est évident, il faut culpabiliser les hommes européens par leurs pseudo-crimes face à la population africaine. Tous les prétextes sont bons pour approuver une nécessité de ‘vivre ensemble’. Mais attention, à notre temps dès que les medias exhibent massivement une mesure absurde, elle peut vite se réaliser dans une loi !
Et oui Maxime, ils appellent ça « justice climatique » ou bien « règlement de la dette environnementale » (un des principes du développement durable introduit à l’ONU par le rapport Brundtland en 1987).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_%C3%A9cologique
En gros, les générations occidentales passées, présentes et futures possèdent une dette inaliénable envers les pays pauvres (Afrique essentiellement).
Pour résumer, on leur doit de l’argent ad vitam æternam parce que l’Occident a su développer des industries, des richesses, des innovations technologiques (parfois polluantes, c’est vrai) et pas eux.
Bien sûr, et après ce sera quand il pleut qu’il faudra réparer, en attendant ils nous volent dans nos caisses d’état ces voleurs pilleurs mondialistes.
AH NON la deforestration est une des causes du rechauffement climatique les pays du tiers monde faisant la cuisine au feu de bois entre autres c est entierement de leur faute
Ou la connerie va se nicher. C’est pas possible d’être si con au CESE, ils prennent des cours pour nous emmerder ou c’est naturel.
Et bientôt contrôle du brossage des dents, avec compteur au robinet, indice intégré du taux d’humidité + coefficient d’usure des poils de la brosse, elle-même équipée d’un minuteur relié par satellite au BCE (Bureau de Contrôle Environnemental).
est un aussi pour la chiasse que leur bouffe ma foutu au maroc y a 15 ans
Faut vraiment quitter cette europe débile