Bilan Obama : 42,9% de chômeurs aux Etats-Unis, c'est ça le modèle Macron-Fillon ! (1)

Guy Millière a écrit ces dernières années 3 livres sur Obama, essayant de tirer la sonnette d’alarme sur celui qui est sans nul doute le catastrophique équivalent de Hollande chez nous.

Le dernier, après Obama, Trump ?écrit et publié en 2016, avant le 8 novembre, fourmille de chiffres, de statistiques, d’arguments, pour montrer non seulement ce qu’est Obama mais les ravages de l’idéologie gauchiste que nous subissons nous aussi de plein fouet depuis 40 ans, quels que soient ceux qui sont au pouvoir.

J’y reviendrai pour évoquer plusieurs sujet, je me contenterai aujourd’hui du dossier pauvreté-chômage.

Je me contenterai de citer Guy Millière, extraits ci-dessous, pour chaque chiffre qu’il cite il donne en note les sources (sites en anglais, se reporter au livre ) :

Il y a toujours eu de la pauvreté aux Etats-Unis, comme il y en a toujours eu dans toute société, mais la pauvreté a gagné du terrain sous Barack Obama, beaucoup de terrain, et les chiffres officiels l’indiquent : il y avait 38 millions de gens officiellement classés comme pauvres ou très pauvres à la fin de l’année 2008. Il y en avait plus de 47 millions sept ans plus tard, à la fin de l’année 2015, soit une augmentation de vingt pour cent en sept ans. Le nombre de ceux qui s’alimentent grâce à des food stamps, bons d’alimentation destinés à aider les plus pauvres à acheter leur nourriture a lui-même augmenté dans les mêmes proportions. 

[…]

Les données concernant l’emploi le montrent. Il y avait, à la fin de l’année 2015, 122 millions d’Américains qui exerçaient une activité salariée, à peine plus qu’à la fin de l’année 2008, qui avait, pourtant, été une année destructrice d’emplois en raison de la crise financière. La population du pays s’étant accrue en parallèle de 15 millions de personnes, on discerne aisément que trop peu d’emplois ont été créés. 

Les statistiques officielles du chômage disent que celui-ci se situe à peine au-dessus de cinq pour cent, mais elles correspondent au nombre de ceux qui sont inscrits comme cherchant un emploi, excluent ceux qui ont renoncé à en chercher un, et cela fait beaucoup de gens, beaucoup plus, même, que le nombre de ceux officiellement classés comme pauvres : environ deux fois plus.

Cent deux millions d’Américains en âge de travailler ne travaillent pas. 

S’ils ne sont pas tous classés comme pauvres c’est que certains d’entre eux ont de l’épargne et vivent sur elle, ou sont entretenus par leur famille et ont disparu des statistiques.

Le chiffre réel du chômage, prenant en compte l’ensemble de ceux qui sont en âge de travailler et ne travaillent pas se situe à un niveau accablant : 42,9%.

Si l’on ajoute que, sur l’ensemble des Américains exerçant une activité salariée, une part toujours plus importante occupe un emploi à temps partiel sans l’avoir choisi, soit parce qu’ils n’ont pas pu trouver un travail à temps complet, soit parce que leur emploi à temps complet a été transformé en emploi à temps partiel en raison de commandes insuffisantes, de coûts plus élevés, de profits insuffisants, il est aisé de discerner que la situation est préoccupante.

Voici pour le premier volet, dans le deuxième volet je parlerai de la politique-idéologie d’Obama qui l’a conduit à matraquer les petites entreprises pour avoir à sa botte  multinationales et les pauvres.

 

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7 Commentaires

  1. En général … ce qui arrive aux US arrive en France ….
    Que nous arrivera-t-il ? un Trump « bis » ou 43% de chômeurs ?
    Résultat après les élections 2017 …

  2. Quoiqu’il en soit, elle leur a balancé qq bonnes vérités dans les gencives, tellement rare dans la bande des béni- oui-oui du monde du spectacle.
    Pour obamuz, on ne s’étonne pas alors, vu son bilan calamiteux sur le plan économique, que les sans dents soient allé voter chez Trump

  3. SUBLIME Fanny Ardent
    Le discours de Fanny Ardant contre la «pensée unique» antirusse des médias fait réagir Twitter
    ::https://francais.rt.com/france/32164-diatribe-fanny-ardant-contre-pensee-unique-antirusse-medias-reagir-twitter
    «Je pense que l’Occident est un donneur de leçon», a-t-elle déclaré avant de s’en prendre aux «journaux qui ont toujours besoin de diaboliser quelqu’un» et à la «pensée unique sur les mêmes hommes et les mêmes choses».
    Comparant le traitement médiatique entre la Russie et les Etats-Unis, elle a alors interrogé les journalistes présents, parmi lesquels le journaliste de France Inter Thomas Legrand : «Vous êtes contents qu’il y ait un contre-pouvoir à l’Amérique, ou êtes-vous tellement les laquais des Etats-Unis que vous n’en voudriez pas ?»

    • je trouve que son intervention est bien plus ambigüe que cela, elle ne porte pas de jugement, refuse de dire ce qui fâche… je ne dirais pas qu’elle est sublime, même si elle a le mérite de pointer les limites des journalistes

      • Bonjour Madame Tasin ;
        OUUUIIII ! j’ai dit sublime. Et à dire vrai je n’ai même pas visionné la video , je n’ai fait que lire l’article et ressenti tellement de joie que l’emballement l’a emporté sur le reste.
        Ça fait quand même plaisir de savoir que quelqu’un, publiquement a défié les journaleux ; c’est tellement rare qu’on savoure.
        Ceci dit, heureusement qu’il y a toujours quelqu’un pour la contradiction ou la tempérance.

  4. Que ce soit d’un côté ou d’un autre de l’Atlantique,les mêmes causes produisent les mêmes effets !!!!

  5. Sous Barack Hussein Obama, le rêve américain s’est écroulé.
    Sous Hillary Clinton, le rêve américain aurait disparu à jamais.
    Mais maintenant, sous Donald Trump, le rêve américain va renaître pour les hommes fiers et identitaires, et surement pas pour les crapules qui cherchent à asservir les peuples et les nations.

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