Vieux schnoque sans doute, j'adorais la véritable école d'antan

Quitte à passer pour un vieux schnoque, un ringard, un réactionnaire, je peux dire maintenant à 68 ans , que je suis fier d’avoir connu l’école , la vraie école , où on était heureux d’aller en classe , on avait envie de savoir, d’apprendre, de progresser, d’avoir de bonnes notes, d’être respecté et admiré parce qu’on était bon en français , en maths ( pas comme moi…), en musique , en dissertation ( quelle fierté quand l’instituteur lisait nos meilleurs textes devant toute la classe médusée, jalouse sans doute, mais qui ne la ramenait pas.

Il était impensable d’être chahuté en classe, méprisé, battu , moqué, menacé, dévalisé , rançonné , PARCE QUE ON ETAIT UN BON ELEVE , ça n’était absolument pas imaginable.

Pas question non plus d’oser toucher à un maître, un prof , pas même question de l’insulter ou de lui cracher  dessus !

Ca ne se faisait pas à l’époque et je suis sûr que toute la classe aurait défendu le prof aussitôt , et mis définitivement en quarantaine le perturbateur !

Je suis fier de ces années, fier des mes « maîtres » , et le résultat est là, pour moi et quelques camarades : je me souviens encore de passages entiers de poèmes, de citations, de dates historiques, de formules mathématiques de base qui m’ont  rééllement servi des dizaines d’années plus tard.

Souvent, des gens m’ont dit : « mais comment tu fais pour te rappeler de tout ça ?  »  » Pierre sait tout.. »  » Pierre connaît tout ! « .

S’ils savaient que justement non, je ne sais pas tout et que j’ai même souvent honte de ne pas comprendre certaines choses évidentes pour certains, ou des grandes lignes philosophiques comme celles de Spinoza, de Schopenhauer , de Kant, moi qui me prétends ouvertement littéraire.

Ou même un schéma électrique, si simple pour un ouvrier et si difficile pour moi.

Ou un système de va-et-vient en électricité…

 » La vraie force, c’est la connaissance« .

Si personne aujourd’hui ne comprend cette simple phrase, si tous les pédagogues à la mode veulent à tout prix tout réformer, tout chambouler, non pas dans l’intérêt des écoliers, mais dans leur propre intérêt et leur minable petit ego , pour être à la mode, se démarquer, frimer dans les salons, les réunions des bien-pensants, alors il n’y a plus d’espoir d’avoir des cerveaux, des maîtres, des vrais, des guides de talent et bien solides, des exemples pour notre pays.

Mais moi au moins, j’aurai connu la vraie école, et je l’adorais.

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43 Commentaires

  1. à 51 ans .. ben oui !
    je peut dire que l’école outre que deux lycées professionnels ne m’ont jamais autant apporter une culture générale !
    à.. les rédactions sur « Croc Blanc » de « Jack London » , et sur « Moby dick » de « Herman Melville » , les lectures des « les lettres de mon Moulin » « d’ Alphonse Daudet  » ! un parfum de vacance …entre garrigue et thym …..!
    les romans de Jules Verne ! et l’histoire de FRANCE !!
    les cahiers de vacances , et pour étudier je n’avais qu’un  » Larousse » et une « encyclopédie de tout l’univers » je remercie mes parents , pas de portable , ni d’internet !
    nous avions avions un respect envers « nos profs  » malgré que souvent cela était rébarbatif ..! mais malgré tout
    maintenant demandez à jeune ,  » Le serment du Jeu de paume  » , qui a peint la voute de la « La chapelle Sixtine  » …?
    mais c’était avant !!!
    bien à vous !

    • Je vais vous étonner, au brevet histoire des arts de cette année, mon fils a traité 5 oeuvres dont le plafond de la chapelle sixtine, les autres avaient choisi des mangas, des chansons (souvent du rap), des films actuels. Les profs ont choisi de lui faire présenter le plafond de la chapelle, il avait très bien travaillé son sujet et un des profs lui a posé une question sur un des personnages d’une peinture, « quel est le deuxième nom d’Holopherne », j’ai cherché après sur internet et rien trouvé, demandé à des profs et personne na savait. Six mois plus tard j’ai eu la réponse : dans les milieux catholiques certains prétendent que Jean Baptiste est Holopherne mais apparemment c’est faux. Tout ça pour dire que ça n’incite pas du tout les gamins à se casser la tête quand ils voient qu’ils sont piégés alors que ceux qui ont présenté maître gims ont finalement eu plus de chance.

      • Bonjour,
        C’est extrêmement rassurant ce que vous nous expliquez.
        Oui, cela m’étonnerait beaucoup que la tradition catholique assimile un tyran comme Holopherne à Jean-Baptiste, bien que leurs morts soient semblables …

  2. bonjour Pierre
    j’ai fais toutes les études au collège de jésuites La Providence à Amiens en internat ce qui m’a permis de « dévorer » tout ce que je pouvais !!
    comme je lis vite , à partir de la seconde ils m’ont autorisé à lire tout ce que je voulais avec dans certains cas un cache couverture (pour les autres )
    mon meilleur souvenir : avoir été trois fois premier à chaque composition trimestrielle d’Histoire en terminale non seulement parce que je le méritais mais aussi parce que le souvenir de la tête du second qui lui a été trois fois second pour le plus grand plaisir de la classe me fait encore aujourd’hui sourire .

  3. Pierre,
    Je vous ai lu avec beaucoup d’émotions.
    Merci d’avoir si bien mit des mots sur certaines choses qui étaient en moi.
    Me revient à l’esprit le nom de Mr George, instituteur dans mon village, homme de bien, qui des décennies durant n’eut de cesse que de nous donner tout ce qu’il avait lui même apprit.
    Il était si fier de nous voir réussir le certif, mon Dieu mes yeux se remplissent de larmes.

  4. Je crois que j’ai connu « le début de la fin » de cette période heureuse puisque je suis entrée à l’école en 1969. Pourtant, j’en garde à peu près les mêmes souvenirs que vous tous : du travail, du respect. On était au moins 35 par classe (triple niveau) et à l’époque ça permettait aux plus doués de profiter des cours des plus grands. Les moins bons pouvaient rejoindre le cours de la classe du dessous pour revoir une notion non comprise. Pas un gamin du bout du monde pour perturber les cours…. mais l’instit qui s’enfilait au moins un paquet de gauloises dans la classe. Quand j’ai vu mes enfants bien des années plus tard en primaire, j’ai eu peur pour eux, il faut qu’ils soient drôlement solides nos enfants pour passer à travers toutes ces réformes, ces professeurs des écoles qui ne les défendent même pas quand ils se font taper, insulter.

    • merci Paul pour ce témoignage je confisque pour publication dans la journée

  5. Comment ne pas faire le rapprochement entre le vote des enseignants et leur « rendement » puisqu’il faut juger un arbre à ses fruits . Je vis dans le milieu de la voile où ces tartufes pullulent , le plus dur est de les éviter , vu que j’ai grande peine à ne pas les « agresser » .

  6. Merci Pierre ….Merci à tous , du fond du cœur …Nous usons des mots , que nous fassions de la littérature ou non ….ce sont de simples mots , seuls , qui n’ ont aucun effet sur l’ avancée de l’ islam en Europe et en France , qui plus est , nos  » proses  » s’ entrechoquent dans notre sphère de lucides, sans vraiment inonder, d’ infos , le Peuple . Cette religion se fiche totalement de nos mots , bien au contraire , les muzz s’ en servent contre nous ….l’ heure est à l’ action sur le terrain ….usons des mots , des verbes mais avec des actions concrètes , fortes , sur le terrain , marquons notre présence , tel le chien mâle qui marque son territoire ….je ne veux vexer personne ici , je respecte vos différentes approches .Pardon ,pour ce raccourci facile ; ….fini le bla bla seul , passons à l’ action , des mots accompagnés du poing !

  7. Pour rire (ou pleurer?)
    Lycée d’état François 1° 1955-1962.
    Expérience extraordinaire des classes pilotes…
    – Nous nous levions quand le Professeur entrait.
    – Les professeurs nous appelaient Monsieur. Respect mutuel?
    Deux remarques au hasard:
    – Messieurs, vous êtes la future élite du pays; soyez dignes de la France.
    – Certains d’entre vous seront amenés à voyager; Ce sera vous l’ambassadeur de France.

  8. Entre esprit de synthèse et amalgame, qu’avons nous fait de ce monde, à force de l’agiter sans réflexion, sinon le pire….

  9. J’ai connue cette époque, disons plutôt la fin de cette époque,avant que cela bascule dans la décadence, une époque ou ont apprenait à lire, à compter, à écrire, et ils ne faut pas l’oublier, l’art de l’écriture,car ont apprenait à former nos lettres,et tout ça avec un porte-plume,,à l’époque ont avait un cahier du jour sur lequel ils fallait écrire sans faire de tâche d’encres, et de sa plus belle écriture, à l’époque nous étions plus de quarante élèves par classes, et notre instituteur savait gérer sans aucun problème, à la fin de notre année scolaire, ont devait poncer notre pupitre, et le ciré, et ce qui est marrant c’est que les rapport avec notre instit n’était plus les même, ils n’était plus sévère avec nous, oui l’école était mieux avant.

    • Bonjour Pierre, je suis Christian 17810, nous sommes presque voisins. merci pour cet article qui me touche infiniment .Moi aussi j’ai un souvenir ému de l’école d’antan et si les grandes lignes philosophiques ne font que m’effleurer en revanche j’ai appris à 11 ans en 1943 ce qu’est un va et vient en électricité. Notre instituteur nous a fait réaliser un montage sur une planche de bois avec pointes, fil de cuivre, pile et ampoules en T.P. de sciences appliquées. J’ai eu aussi bien d’autres connaissances qui m’ont été utiles au cours de ma vie. Bravo et merci.

  10. malheureusement je n’ ai pas connus cette école et je le regrette. pour moi l’école seras un très mauvais souvenir fait d’ agressions , de raquettes …et cet envie de vomir dès le dimanche après midi de savoir que lundi ,le cauchemar allé recommencé . j’ai pourtant grandis dans une bonne famille d’ouvriers ( classe moyenne ) , non c’est la ville ou j’ai grandis ou à l’école primaire comme au collège on avais déjà une population d’enfant qui allés devenir les futures  » chances pour la France  ».

  11. Cette école existait encore à peu près il n’y a pas si longtemps que cela.
    Je ne me suis jamais gêné pour dire à mes professeurs dans l’enseignement supérieur que ceux qui m’avaient apporté le plus étaient mes professeurs du secondaire.
    Je n’ai jamais rien appris quant aux méthodes dans l’enseignement supérieur, ni quant à la façon de s’exprimer. J’ai tout appris avant le baccalauréat.
    J’ai notamment eu des professeurs de lettres merveilleux, sauf en 3ème, une personne apparemment en dépression et qui, en tous cas, était nulle en grammaire, et cela, j’en suis certain.
    C’était sans doute une grande amatrice de littérature, cependant.
    Le temps passant, je me rends d’ailleurs compte qu’on oublie la grammaire à force d’écrire machinalement, comme un conducteur oublie les règles du code de la route…
    J’étais au collège dans les années 2000 et il n’y avait pas un seul musulman dans le collège. En revanche, je me souviens bien qu’au lycée, un élève de ma classe au moins avait été autorisé à ne pas venir en classe pendant le ramadan.
    Aujourd’hui, ce qui me frappe le plus, c’est le fait que je connais plusieurs professeurs de lettres de mon âge qui ne lisent pas, qui ignorent des repères culturels fondamentaux aussi.
    Ils ne s’intéressent pas à l’histoire, à l’actualité…
    Je me demande parfois s’ils ne font pas ce métier pour des raisons purement alimentaires, semblables aussi à ces élèves qu’on nous demandait de ne pas devenir : ceux qui « bachottent » et oublient tout après l’examen.
    Ils ont cassé le mythe du professeur de lettres à mes yeux. Je suis comme un enfant qui découvre que le père Noël n’existe pas.
    Je pense que les concours sont devenus plus faciles, ou bien nos anciens professeurs s’étaient faits sur le tas grâce à leur curiosité intellectuelle.
    Les professeurs de lettres que je connais passent plus de temps devant les séries américaines que dans les livres.
    Par ailleurs, le Figaro propose un test de culture latine en ligne :
    http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/quiz-francais/2016/12/03/37004-20161203ARTFIG00015-testez-votre-culture-latine.php
    J’aurais bien aimé qu’il soit proposé d’abord au Ministre de l’éducation nationale et que le Figaro fasse un article là-dessus.
    Je ne suis pas sûr qu’elle aurait accepté de se prêter au jeu, de peur de récolter un zéro pointé.
    Mon score : 6/9… pas extraordinaire
    Les autres participants ont obtenu en moyenne 4.59/9
    Je suis 100ème ex-aequo sur 966 participants.
    Peut-on espérer qu’un test similaire soit proposé dans cent ans par quelque magazine ? Le test de culture latine sera-t-il remplacé par un test de « management », de « marketing » et de culture coranique ?

  12. Oui, j’ai 63 ans et j’ai eu la chance de connaitre la vrai école avec ces leçons de morale (disparu aujourd’hui). Je suis tout à fait d’accord avec vous Pierre, les vrais valeurs nous étaient inculquées, pas comme maintenant ou l’école c’est transformée en pugilat ou le cancre est encensé au lieu d’être aidé. Si j’avais manqué de respect à mon maître d’école, d’abord j’aurais pris deux claques et une punition mais je crois que mon père m’aurait décalqué. Mais bon ce n’était même pas dans nos pensées parce que, notre maître on le respecter ce qui n’est plus le cas maintenant.
    On a adapté l’école aux musuls au lieu d’adopter les musuls à l’école ce qui à mon avis à complètement tout changé, pour ne pas dire tout foiré.

  13. Quand une société abandonne le bon sens pour l’insensé, (La société (du latin socius : compagnon, associé) est un groupe d’individus unifiés par un réseau de relations, de traditions et d’institutions:wikipédia), ce sont les membres de celle ci, à tout les niveaux, qui ont abandonné l’idée même de société…
    A tout les stades de l’enfant, les liens enfant,parents,instituteurs,maitres,les gens dans la rue, le gouvernement d’antan, représentaient la société,étaient la société.
    Ces liens ont été rompu, les fissures apparues, ils ne restait plus qu’aux rats de s’immiscer dans cette société désagrégée.

  14. Merci,Pierre..Bien qu’étant moi méme un gamin (né en février 52),j ‘éprouve comme vous la meme (oui,je sais ,un accent circonflexe sur le e de meme,mais mon clavier à décidé qu il ne connaissait pas ce type d ‘accent) nostalgie pour notre école » d ‘avant »(avant 68 ,s ‘entend.).Une école ou les instituteurs représentaient pour nous l’autorité et ,surtout le savoir,la connaissance..Et ces hommes et ces femmes avaient à coeur de nous faire partager ce savoir et cette connaissance..L histoire ,la géographie ,la grammaire étaient mes matiéres préférées..A une période charniére ou le cerveau de l ‘enfant est avide de s ‘imprégner de toutes formes de savoir,ces enseignants savaient nous intéresser ,nous captiver..Maintenant,j ‘ai l ‘impression qu ‘on se sert de cette soif de choses nouvelles pour modeler de futurs « citoyens » naifs et malléables en leurs enseignants une foule d à prioris et de « certitudes » sortis tout droit de l’idéologie sectaire d’un bon nombre d’enseignants…Je me souviens d’une institutrice ,à qui je faisais part des difficultés d ‘un de mes fils dans une certaine matiére,qui m ‘avait répondu assez séchement « je ne pas là pour faire du cas par cas,mais pour intégrer les éléves dans un systéme.. »Tout est dit ! Quand je vois la pauvreté des connaissances ,ne serait ce qu en culture générale de jeunes bacheliers,je suis sidéré..En chanteurs de la star académie,en « vedettes de Koh Lanta et autres « produits « issus de la sous culture médiatisée à outrance,pas de probléme..Comment voulez vous que ces jeunes aient la moindre conscience des valeurs transmises par nous autres;les anciens..C ‘est consternant..Hormis téléphones portables,ordinateurs,jeux vidéos,c ‘est le néant absolu..Nous ,on avait pas internet.Quand on faisait une recherche,par exemple pour une dissertation,on cherchait,on ouvrait des tas de bouquins (et bien souvent,au hasard d ‘un livre ouvert ,on découvrait d’autres choses,on apprenait tout simplement)..Pour en terminer avec ce commentaire,je parlais il y a peu ,avec un jeune ,sur un sujet de mécanique automobile ‘et ce jeune me disait  » ça va ,c’est bon,c’est facile à réparer,j’ai lu un « tuto » sur ..internet..Ayant procédé moi méme à une réparation similaire sur mon véhicule,et connaissant la difficulté de l ‘entreprise,je lui ai fait part de mes réserves..Que n’avais je dis là !!C’est tout juste s ‘il ne pas pas traiter d’ignare (enfin,en ses termes à lui,car je doute qu’il connaisse ce mot)..Le dieu internet a dit ,donc c’est vrai..Mais entre la théorie et la pratique ,il y a un abime..Résultat,il a commencé à bricoler,refusant bien sur mon aide,pour finir ,en définitive,par appeller le réseau assistance de son concessionnaire…Désolé de m’étre un peu éloigné du sujet initial..Amitiés à vous ,Pierre…..Alain (lorrain 88)

  15. Superbe article Pierre,,,il ne me reste plus qu a vous identifié sur cette très belle photo. 🙂

    • c’est très gentil, Franky21,
      mais cette photo est une illustration, c’est tout, je n’y figure pas.
      Et puis même si j’y figurais, je ne demande pas qu’ elle soit au-dessus de votre cheminée…
      Quand même…

  16. Pierre bonjour, à part ton paragraphe concernant l’électricité que je devrais remplacer par le mot chimie, ton article me décrit aussi bien , même pour l’année de naissance !
    Nos bouquins scolaires en noir et blanc étaient moins attractifs que ceux d’aujourd’hui mais ils ont quand même permis à certains de marcher sur la lune ou de créer des scanners IRM etc.
    Une époque moins violente où on se respectait tous.
    “Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” disait Platon.
    Cette pensée amena Jean Rostand à observer;
    “Quand j’étais jeune, je plaignais les vieux. Maintenant que je suis vieux, ce sont les jeunes que je plains.”
    Nous n’avons pas enduré le nazisme mais nous avons à subir l’islamisme. Chaque génération doit donc supporter une guerre !

    • merci Claude Laurent,
      je suis touché et flatté car vos articles me plaisent pas mal.

  17. C’est intéressante votre intervention mais il faut préciser et comprendre que cette attitude vis-à-vis de l’école n’est pas faite A L’ECOLE. Elle est le résultat de l’EDUCATION de vos parents , qui vous ont appris dès petit ce qu’est le respect, partie intégrante de notre civilisation Européenne et Française .
    Aujourd’hui autre chose s’impose!
    Le socialismo-communisme a imposé le principe de TOUS PAREILLES traduction pratique dans l’uniforme maoiste.
    Actuellement on est arrivé de ne plus savoir qui est qui et qui fait quoi TOUS ENSEMBLE quoi.
    Et l’affaire est si tragique que par exemple à l’hôpital on arrivé que la l’agent de surface indique au médecin ce qu’il doit administrer !
    Et ce qu’il me met en colère car plus fréquent c’est le toutouaiment à tout bout de champs, partout dans les magasins, dans la rue, au travail………

  18. Mon Cher Monsieur,
    L’Éducation d’un être humain se fait entre le Cours Élémentaire 1ère année et le Cours Moyen 2ème année.
    C’est là que l’on apprend les véritables bases de la vie et qui NOUS SERT tout au long de notre existence. Il est appris à compter, à lire et écouter, comprendre les leçons de MORALE qui nous apprennent le respect. Un mauvais pli, comme sur un pantalon, est très difficile à enlever. Les professeurs des écoles, quand ils redeviendront « instituteurs », des « maîtres », alors, cela pourra aller mieux. Une école primaire, dans la démagogie éducative ne donne lieu qu’à un triste bordel.
    Un gosse, quand il arrive en sixième, il est déjà sur son orbite. Il éclatera en vol si la préparation a été mal faite, lors des bases de son éducation.
    Bonne journée.

    • J’e pense que l’école est faite pour instruire, quand à l’éducation doit être faite de tout petit. Spitz nous apprend que le NON s’intègre à partir d’1 an.

  19. entièrement d’accord avec vous Pierre, on ne peut pas oublier le bon sens d’une société et être amère de ce qu’elle est devenue. Nous avons été guidés pour que notre vie s’accompagne de la curiosité, source de connaissances. Aujourd’hui la société a ôté cela aux enfants en éteignant leur imaginaire naturel comme on éteint une bougie. Maintenant, ils ont grandi par leur corps mais pas dans leur esprit car dans le noir ils ont été guidé. La société leur a donné des torches mais jamais elles ne brilleront comme les étoiles perçues par celui qui, curieux,lève la tête. TB

  20. Comme dit Luc Ferry : » la fabrique de l’idiot,ce n’est même plus l’école,c’est la FAMILLE « . UN peuple d’idiots c’est tellement plus facile à mener que des gens instruits,intelligents,qui savent mener la synthèse,la déduction,l’induction,les bases de la Logique,donc de la Raison.L’Amour du savoir jusqu’à atteindre la Connaissance et tout ce qui va avec:l’assurance d’un avenir meilleur,du progrès social et économique.Non ,pas des utopies mais ce qui devrait être aujourd’hui une REALITE.
    On a accepté l’acculturation,on a abaissé les objectifs,on a massacré la syntaxe,ossature de la Langue donc de la Pensée.Et maintenant comme dans le neuf trois on dit »J’ai la haine » alors que la haine est un sentiment et que l’on devrait dire « j’éprouve de la haine ».Tu vois le muzz te dire « j’éprouve de la haine » ,c’est cela l’assimilation!Le rêve!
    Je rêve d’un petit livre rouge du langage dans lequel seraient consignés(entre autres) les CARTON ROUGES de la langue française,ainsi par exemple: »la voiture à ma mère » ;Non,ce n’est pas un datif mais un génitif.Tu dois dire « la voiture de ma mère » ,petit.Et tu vas me le copier 100 fois. STOP à LA CULTURE DES BARBARES. (pour l’accord du participe passé,petit ,ce sera plus dur,du sang et des larmes et peut-être pas la victoire au bout,mais on aura essayé).

    • « tu hallucines grave mon frère »
      ça c’est le langage de la racaille qui ne sait même pas ce qu est une hallucination…

    • et ces maudits trains qui se croisent……la CGT Sncf ne sévissait pas encore…

  21. Pierre 17430
    Très bel hommage à notre école d’antan je suis à quelques années de plus de la même « école » dont je garde la nostalgie car c’était la plus belle période de notre vie .

  22. Entièrement de votre avis Pierre !! il était impensable a l’époque de voir un gosse de 16 ans quitter l’école sans savoir lire et écrire !!!!!!!!!!!!!! chose très courante aujourd’hui , il faut dire qu’a l’époque les profs ne faisaient pas de politique en classe , il faisaient le boulot pour lequel ils étaient payés !!!!!!!!!

  23. Bonjour Pierre,
    bravo pour cet article. Nous sommes au moins deux vieux schnoques à avoir la nostalgie de l’école d’antan et à lui vouer une reconnaissance éternelle. J’aurais pu écrire exactement les mêmes choses -sauf que je sais brancher un va-et-vient. Mes rédactions de l’époque faisaient le bonheur de mon professeur de français et il en reste quelque chose. Comme vous aussi, je suis mélomane et grand lecteur, cela ouvre l’esprit et le cœur. Au plaisir de vous lire encore.

    • Merci bien Daniel,
      Oui, ça réchauffe le cœur de savoir qu’on n’est pas seuls, et que nous avions des résultats parce que nous voulions apprendre, tout simplement. Mais l’ambiance s’y prêtait, et nous n’étions pas menacés par les nuls.

  24. tu pourrais me photocopier en 3D
    ce que tu annonces je peux souscrire
    « moi aussi » …… »moi aussi  »
    « en maths ( pas comme moi…), « ….moi non plus !!!!!
    toute ma vie, et j’ ai quelques années de plus que toi…j’ ai été intrigué, agacé, terrorisé par ces conneries de plans parallèles dans l’ espace ..???? et pourquoi pas sous la mer???
    et ce langages imbécile qui fait des additions avec de pauvres lettres qui n’ ont rien demandé, comme ce monstrueux blasphème, cette liaison contre nature qui veut te faire croire et on se demande pourquoi que
    y =ax2+bx+c
    j’ ai tout le temps été abêti devant cet inceste !!, et a 16 ou 17 ans plein d’admiration pour ce général Y qui valait tant de monde

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