Un comité Théodule délibère pour créer un « musée-mémorial du terrorisme »…

 

Accrochez vos ceintures, nous mettons un bon coup d’accélérateur dans l’exploration des terres de l’Absurdie…

Un arrêté du 17 décembre renouvelle le « groupement d’intérêt public » dénommé « Mission de préfiguration du musée-mémorial du terrorisme ».

Cet arrêté intervient 7 ans après l’annonce faite en 2018 et qui avait suscité l’article de Christine Tasin: Un musée mémorial pour honorer la mémoire du traître Audin comme celle de Charb ou Nathalie Jardin ?!!

Ils vont donc créer en France un musée du terrorisme. 7 ans après, on en est toujours au stade de la réflexion puisqu’il faut bien que tout ce beau monde délibère pendant des années et des années, et peut-être en se gavant de petits fours à chaque séance…

Mais de quoi peuvent-ils bien parler depuis tout ce temps ? Et comme si le terrorisme était affaire du passé. Il est bien connu qu’il n’y en a plus et qu’il n’y en aura plus !

Quant à en faire un musée, c’est assez dire la tristesse de l’époque que l’on vit. Fut un temps où on allait au musée pour découvrir les arts, les industries, la nature dans les musées d’histoire naturelle…

On ira donc au musée pour en sortir triste dans une époque triste. En France, on cultive l’art de faire de la bureaucratie à partir de la souffrance populaire.

Je récuse le terme de musée-mémorial pour évoquer le terrorisme. Le terrorisme est encore d’actualité, il ne peut donc être enfermé dans un musée faisant office de « mémorial » pour ne pas oublier. Surtout, le terrorisme n’est pas digne d’un musée.

Le terrorisme est dû aux fautes politiques tant de gouvernants qui n’ont pas su assez prévenir ni réprimer, que du peuple qui les a institués et reconduits.

Le terrorisme est une anomalie, une honte nationale qu’il faut combattre actuellement avec des forces vives. En faire un objet de musée signe un défaitisme, un fatalisme et une provocation inadmissibles.

Sans doute de hauts fonctionnaires vont-ils vivre de ce projet de musée. Le terrorisme serait-il rentable, « banquable » dans une carrière administrative ?

Je sors de l’ENA, d’un IRA et de l’IEP de Paris et je cherche un poste de haut fonctionnaire pour me faire des testicules en or… directeur du musée du terrorisme sera-t-il un poste intéressant ?

Il semble encore un peu tôt pour se faire une idée à ce sujet puisqu’on n’en est qu’au stade du projet mais mon petit doigt me dit qu’il pourrait y avoir des carrières juteuses dans ce domaine de l’exploitation de la mémoire des massacres où l’on a entendu crier « Allak Akbar ». Il faudra bien un directeur pour diriger ce musée et qui dit directeur dit gros salaire.

L’argent n’a pas d’odeur, disait Vespasien, qui taxait l’urine – toute ressemblance avec une époque où l’on taxe tout ce qui bouge est purement fortuite.

Le terrorisme nous coûte déjà actuellement une fortune. Des taxes sur les contrats d’assurance notamment visent à financer le dédommagement des victimes. Le musée du terrorisme va entraîner quant à lui des subventions donc on va encore payer pour un truc dont on ressortira la mine déconfite et probablement avec l’envie de mettre des fleurs et des bougies partout.

En effet, ce projet est commandé par Macron qui a déterminé ainsi la lettre de mission du comité :

La mission de préfiguration dans sa deuxième phase, comme indiqué dans la lettre de mission du Président de la République, a plusieurs objectifs d’intérêt public :

– préfigurer la structure générale (statut, gouvernance, budget, personnels) du futur établissement ;
– envisager un établissement ayant la triple ambition d’être un mémorial destiné à l’hommage et au recueillement, un musée d’histoire et de société, et un lieu d’échange et de transmission ;
– tenir compte de la diversité et de la longévité du terrorisme ayant touché la France et les Français, y compris ceux de l’étranger en traitant dans la programmation de l’histoire des diverses formes de terrorisme, des réponses de la société française dans un contexte international, et en élargissant le propos à des questions plus larges, comme la figure de la victime ou l’histoire de la mémoire, caractéristiques de la période contemporaine depuis les années 1970 ;
– déterminer la nature des publics, des médiations et des formes de transmission, en particulier la place des associations de victimes et d’aide aux victimes, ainsi que les actions pédagogiques et de formation ;
– déterminer la place de la recherche et des ressources offertes ;
– mener des actions de préfiguration, comme la création d’une plateforme numérique ou la mise sur pied d’expositions temporaires physiques ou virtuelles ;
– préfigurer les futures collections du musée ;
– collecter, conserver, analyser, étudier et valoriser les anciens scellés des affaires de terrorisme transmis par l’autorité judiciaire dans le respect des articles 41-4 à 6 du code de procédure pénale et en organiser l’accès, la diffusion, ou la réutilisation dans le respect de la législation et de la règlementation applicables, notamment en matière de conservation, de recherche scientifique et de protection des données personnelles.

Du blabla macroneux à souhait…

Tout un tas de gens vont être recrutés et rémunérés pour ce machin comme vous pourrez le lire dans l’arrêté long comme un jour sans pain et verbeux comme toute production textuelle bureaucratique se doit de l’être . Voir ici 

Voilà donc encore un truc triste dans une époque triste et qui va nous coûter cher inutilement alors que la Macronie accumule les déficits.

Maxime

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